W4x a écrit :
Je reste dubitatif sur ta vision des choses...
Pour les images, je dirais plutôt surefficience perceptive, sans que cela se traduise par une compréhension "supérieure"/meilleure de l'image.
Pareillement pour les mots et même à l'inverse (mais c'est personnel comme idée), j'ai bien plus tendance à être marqué par quelqu'un qui arrive à synthétiser une idée ou problématique complexe en quelques mots, plutôt que par celui/celle qui sera verbeux, exhaustif. Le vocabulaire y joue pour beaucoup, et ce n'est pas à mon sens le plus complexe/prolixe qui sera gage de qualité (là aussi je me refuse à dire "supériorité").
L’exhaustivité de perception/expression n'est pas à mon sens synonyme de qualité, encore moins de supériorité. C'est certes une supériorité quantitative, mais les surdoués se distinguent aussi dans le qualitatif, ce qu'à mon avis il ne faut pas perdre de vue. En exagérant un peu, je dirais "le fond plus que la forme".
Pour les images tu regarde la fonction associée (compréhension) de l'image. Je parlais juste de ce que tu nommes la surefficience perspective, et le mot est bien supériorité (qualité) de l'image.
Après ce que l'on en fait c'est un autre point. Si on a les capteurs et pas de quoi interpréter ou de quoi interpréter mais personne pour écouter, etc.
(puissance du moteur de Ferrari évidente, mais ne sert à rien dans les ruelles d'une ville étroite, au contraire).
Pour les mots, je ne parlais pas de quantité de mots dit (moi aussi la confiture je ne l'aime pas étalée ...) mais comme toi de vocabulaire. C'est la quantité/qualité de vocabulaire qui permet justement de choisir les bons mots pour exprimer finement son idée. C'est encore de la supériorité.
Enfin je suis encore d'accord avec toi, et comme je le disais plus haut, toutes ces supériorités mises ensemble et interconnectées donnent qq fois (souvent ?) des résultats très surprenants (décevants ?). Bref, ces capacités sont bien "supérieures" mais maintenant ce qu'on en fait, c'est autre chose et ça ne rend pas "supérieur".
W4x a écrit :
Je préfère voir en 256 couleurs et être capable d'expliquer clairement ce que je vois plutôt que voir en 2 millions de couleurs et ne pouvoir rien dire car ne sachant pas interpréter autant d'information.
La on est bien d'accord aussi, mais a-t-on le choix ? quand j'essaye de "simplifier" le résultat ne me plait pas. Combien de fois j'aurais aimé être simplement en 256 couleurs aussi !!!
W4x a écrit :
Je préfère m'exprimer clairement avec 3000 mots de vocabulaire que pondre des galimatias avec 6000 mots de vocabulaire et me retrancher derrière l'incompréhension des autres pour justifier de ma douance. Le potentiel "supérieur" quantitativement, c'est aussi ce que l'on en fait qualitativement, et c'est indissociable.
La ce n'est pas ce que je voulais dire et je suis à nouveau tout à fait d'accord avec toi. Bien entendu que la qualité des mots prime sur la quantité.
Par contre sur l'incompréhension, le souci n'est pas LEUR incompréhension (qui se gère en reformulant autrement), mais plutôt LA MIENNE, car les mots quelque fois employés ne sont pas suffisants pour que je sache précisément l'idée exprimée.