Je me retrouve dans les témoignages.
Cela fait environ six ans que je me regarde fonctionner.
Avant cela arrivait sans recul et je culpabilisais des bas mais aussi des hauts car les feedbacks de mon entourage personnel et professionnel me disaient : "débile, immature, à l'ouest"
Le fait de m'observer fonctionner m'aide à rationaliser les amplitudes (down/up) qui me détruisent physiquement et psychologiquement.
J'ai plutôt 2 couples d'amplitudes :
-Trou noir= colère totale, envie de détruire, fureur (Alien c'est moi) (plusieurs passages à l'acte) /tragédie= narcissisme à moins douze milles, "pleurs, crimes et châtiments" (arrêts maladie de plusieurs mois pour dépression)
-Ascétisme= besoin de silence, de solitude, de jeun, de pénombre, de baisser mon niveau de besoins, d'interactions/Sens exacerbés= joie intense, envie de dire à tous combien ils sont beaux, émerveillement devant la beauté du monde, réceptivité intellectuelle très, très positive (les idées qui flottent dans l'air sont merveilleuses).
Je cultive le couple Ascétisme/Sens exacerbés car je m'y trouve bien.
J'évite avec une bonne réussite le couple Trou noir/Tragédie qui me détruit.
Je réussis en me distançant de ce qui peut déclencher les crises. Cela nécessite pour moi un grand ménage régulier dans les contraintes et les relations (toxiques). Ainsi que cultiver le plaisir de faire seule mes expos, ciné, écoutes musicales et concerts car personne ne partage mes goûts dans mon entourage. Attention là je ne me plains pas, j'explique ce que je fais pour être bien par rapport à Up/down
Pendant mes phases de "retraite" je me chouchoute encore plus en me préparant psychologiquement à ces moments et en prévoyant de l'eau minérale, une literie super clean, un produit lavant cheveux et corps le plus neutre possible.
Up and Down
Re: Up and Down
Je me retrouve aussi pas mal dans ce qui a été dit, mais je résumerais la chose comme ceci :
- phase "très up" : assez rare, très forte euphorie, impression de pouvoir tout faire, tout résoudre même les problèmes les plus compliqués (sensation de toute puissance) et désir d'aider la terre entière. Très agréable sur le moment, mais épuisante après coup. Se déclenche généralement en situation de grande réussite.
- phase "up" : plus courante, excitation "juste comme il faut" (les phases "très up" pompent énormément d'énergie et retombent vite vers une phase "down") et une bonne image de soi. Résulte souvent d'un succès ou après une stimulation positive forte (musique émouvante, film intéressant, n'importe quoi qui arrive à fixer mon attention)
-phase calme : il faut certaines conditions (environnement pas trop excitant, par exemple, pas d'imprévus), je suis d'humeur égale à ce moment là. C'est une phase que je qualifierait de "reposante" et où mes facultés de raisonnement sont optimales.
-phase "down" : vision pessimiste des choses, auto-apitoiement, image de soi faible, besoin de réconfort. Généralement déclenchée après une émotion négative forte (jalousie, colère).
-phase "très down" : moins fréquente avec l'âge, défaitisme, impression d'être submergé, perdu, image de soi très négative, très forte colère contre soi (envie de se faire du mal, de se punir), très fort besoin de réconfort pour l'apaiser. Se déclenche en situation de stress fort ou d'échec.
Ces phases sont rarement liées au hasard, il faut souvent un événement déclencheur que je n'identifie pas toujours. Les émotions négatives, surtout la jalousie et la colère, semblent avoir un puissant effet sur le déclenchement de la phase "down" et il me faut souvent du temps pour recouvrer mes esprits. En général, la phase up me rend impulsif et la phase down "pleurnichard". J'accepte ce trait de caractère, mais il me pose problème dans mes relations aux autres (je peux blesser ou avoir un comportement inadéquat sans m'en rendre compte).
- phase "très up" : assez rare, très forte euphorie, impression de pouvoir tout faire, tout résoudre même les problèmes les plus compliqués (sensation de toute puissance) et désir d'aider la terre entière. Très agréable sur le moment, mais épuisante après coup. Se déclenche généralement en situation de grande réussite.
- phase "up" : plus courante, excitation "juste comme il faut" (les phases "très up" pompent énormément d'énergie et retombent vite vers une phase "down") et une bonne image de soi. Résulte souvent d'un succès ou après une stimulation positive forte (musique émouvante, film intéressant, n'importe quoi qui arrive à fixer mon attention)
-phase calme : il faut certaines conditions (environnement pas trop excitant, par exemple, pas d'imprévus), je suis d'humeur égale à ce moment là. C'est une phase que je qualifierait de "reposante" et où mes facultés de raisonnement sont optimales.
-phase "down" : vision pessimiste des choses, auto-apitoiement, image de soi faible, besoin de réconfort. Généralement déclenchée après une émotion négative forte (jalousie, colère).
-phase "très down" : moins fréquente avec l'âge, défaitisme, impression d'être submergé, perdu, image de soi très négative, très forte colère contre soi (envie de se faire du mal, de se punir), très fort besoin de réconfort pour l'apaiser. Se déclenche en situation de stress fort ou d'échec.
Ces phases sont rarement liées au hasard, il faut souvent un événement déclencheur que je n'identifie pas toujours. Les émotions négatives, surtout la jalousie et la colère, semblent avoir un puissant effet sur le déclenchement de la phase "down" et il me faut souvent du temps pour recouvrer mes esprits. En général, la phase up me rend impulsif et la phase down "pleurnichard". J'accepte ce trait de caractère, mais il me pose problème dans mes relations aux autres (je peux blesser ou avoir un comportement inadéquat sans m'en rendre compte).
"Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions."
Confucius
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Re: Up and Down
Salut,
un an après la découverte de ma douance, je repasse par ici, changée et apaisée, plus forte et en thérapie avec une psy qui est une personne bien. Bref, j'apprends à me connaître. Ca m'aide et me fait avancer, j'ai l'impression que je grandis, par petites étapes, entre phases où j'avance, et celles où je me plante, quand je retombe plus bas que tout. (Mais je me rélève et je continue).
Je reviens sur ce qu'a dit coccinelle un peu (beaucoup) plus haut : le problème, c'est les croyances. Le problème, ce n'est pas tant notre "différence", que la croyance que nous entretenons d'être "différent" (ou "nul", ou "incapable", ou "pas adapté" ou que sais-je encore).
Cette idée me vient de l'auteure de "Marre de la Vie ?", monstre de 700 pages pondu par Lucia Canovi (elle tient aussi un blog du même nom), où s'alternent excellentes idées, boosteurs de confiance en soi et quelques "révélations" auxquelles je n'accroche pas du tout. (Mais, comme elle le précise dans son intro, libre à moi de prendre ce qui me fait avancer, et de lâcher le reste.)
Je retourne à mes brebis (qui s'égarent si je ne fais pas attention). Cette idée sur les croyances, j'avais envie de la partager ici, car il ne suffit pas de confirmer que nous sommes bien différents, et d'apprendre à "faire avec", mais aussi de lâcher certaines croyances, que nous nous plaisons à entretenir (sans que ça nous plaise vraiment, hein, c'est une façon de parler).
Si (c'est un exemple) mon père m'a toujours trouvée "chiante" (je simplifie), ce n'est pas tant un problème que le fait que je le croie toujours. S'il me dit que je suis chiante sans que je le croie, alors je suis en mesure de comprendre qu'il projette sur moi ce qu'il pense de sa mère, en raison de la frustration qu'il a vécu enfant, quand elle le délaissait pour ses soirées mondaines. En revanche, si je le crois, alors je suis partie pour une phase dépressive, et je me terre dans le rôle de "chieuse" que j'accepte honteusement. La dépression est alors le résultat de la tension entre ce qu'on me dit que je suis (une chieuse) et ce que je pense être (pas une chieuse), aditionnée à la frustration qui résulte de mon incapacité à contrôler mon image que l'autre a de moi - et au passage, à quoi cela m'avancerait-il ? Encore un défaut lié au perfectionnisme !
Parce que si j'étais vraiment une chieuse, je pourrais tout aussi bien dire (ou du moins penser) : oui, je te fais chier, et alors ? C'est à dire que si j'arrive à assumer ce que JE SAIS que je suis, je peux encaisser.
Si je ressens au plus profond de mon être que je ne suis pas telle qu'on me décrit, mais qu'on affirme haut et fort que c'est ainsi que je me définis, et que JE LE CROIS, alors bonjour tristesse, déprime et autres réjouissances maléfiques (sans doute liées à la frustration que je ressens face à mon incapacité à contrôler l'image qu'autrui se fait de moi).
Enfin, c'est ce que je me dis quand je ne suis pas fatiguée. Et je pense qu'il s'agit là d'un autre point crucial : se connaître pour savoir où se situent nos limites (limites déjà évoquées plus haut).
Si je suis fatiguée, alors je sais que je vais avoir plus de mal à résister à mes anciennes croyances sur moi-même (les fameux "je suis nulle, une chieuse égoïste et paresseuse (fatigue oblige)" et autres gentillesses que j'entretiens à mon égard).
Si je suis en forme, alors j'ai de l'énergie en rab pour me rappeler que, même si j'agace parfois mon entourage (bah oui, personne n'est parfait !), j'ai de la valeur et j'ai le droit de me tenir en estime, de me faire respecter.
Par contre, si je suis fatiguée, il est bien plus facile de succomber à mon habituel (et donc réconfortant) "je ne suis rien qu'une chieuse, nulle, égoïste, narcissique et paresseuse, perfectionniste obsédée par son image, qui ne s'intéresse à rien ni personne, une pauvre victime des méchants qui nous entourent, dans une société pourrie avec des valeurs nazes, pauvre enfant négligée par des parents toxiques qui n'y comprennent rien, un époux qui ne comble pas absolument tout mes besoins, des enfants insupprotables qui m'embêtent tout le temps et gna gna gna"...
D'où, dans mon expérience, l'alternance des phases "up" et "down"...
Bref, confrontée à une attaque verbale, un chantage émotionnel ou autres subtilités de la communication avec autrui auxquelles je suis particulièrement sensible, mon degré de fatigue est un indicateur inversement proportionnel à ma capacité à "garder le moral" et à éviter de sombrer dans la déprime.
Voilà ce que j'avais à dire, à partager, sur le sujet...
Et, au passage, aux pas sages, je recommande chaudement le livre de L. Canovi (Marre de la Vie ?) qui a pour sous-titre "Tuez la dépression avant qu'elle ne vous tue !" : enfin un livre sur la dépression écrit par une personne intelligente (je n'ai aucun doute là-dessus), et qui ose remettre en question les lieux-communs sur la psychiatrie !
Honnêtement, c'est un livre qui fait du BIEN !
(Non, je n'ai aucun intérêt personnel à vous le recommander, si ce n'est la satisfaction de prêcher la bonne parole autour de moi. Et non, il ne s'agit ni d'une secte, ni d'un gourou !)
un an après la découverte de ma douance, je repasse par ici, changée et apaisée, plus forte et en thérapie avec une psy qui est une personne bien. Bref, j'apprends à me connaître. Ca m'aide et me fait avancer, j'ai l'impression que je grandis, par petites étapes, entre phases où j'avance, et celles où je me plante, quand je retombe plus bas que tout. (Mais je me rélève et je continue).
Je reviens sur ce qu'a dit coccinelle un peu (beaucoup) plus haut : le problème, c'est les croyances. Le problème, ce n'est pas tant notre "différence", que la croyance que nous entretenons d'être "différent" (ou "nul", ou "incapable", ou "pas adapté" ou que sais-je encore).
Cette idée me vient de l'auteure de "Marre de la Vie ?", monstre de 700 pages pondu par Lucia Canovi (elle tient aussi un blog du même nom), où s'alternent excellentes idées, boosteurs de confiance en soi et quelques "révélations" auxquelles je n'accroche pas du tout. (Mais, comme elle le précise dans son intro, libre à moi de prendre ce qui me fait avancer, et de lâcher le reste.)
Je retourne à mes brebis (qui s'égarent si je ne fais pas attention). Cette idée sur les croyances, j'avais envie de la partager ici, car il ne suffit pas de confirmer que nous sommes bien différents, et d'apprendre à "faire avec", mais aussi de lâcher certaines croyances, que nous nous plaisons à entretenir (sans que ça nous plaise vraiment, hein, c'est une façon de parler).
Si (c'est un exemple) mon père m'a toujours trouvée "chiante" (je simplifie), ce n'est pas tant un problème que le fait que je le croie toujours. S'il me dit que je suis chiante sans que je le croie, alors je suis en mesure de comprendre qu'il projette sur moi ce qu'il pense de sa mère, en raison de la frustration qu'il a vécu enfant, quand elle le délaissait pour ses soirées mondaines. En revanche, si je le crois, alors je suis partie pour une phase dépressive, et je me terre dans le rôle de "chieuse" que j'accepte honteusement. La dépression est alors le résultat de la tension entre ce qu'on me dit que je suis (une chieuse) et ce que je pense être (pas une chieuse), aditionnée à la frustration qui résulte de mon incapacité à contrôler mon image que l'autre a de moi - et au passage, à quoi cela m'avancerait-il ? Encore un défaut lié au perfectionnisme !
Parce que si j'étais vraiment une chieuse, je pourrais tout aussi bien dire (ou du moins penser) : oui, je te fais chier, et alors ? C'est à dire que si j'arrive à assumer ce que JE SAIS que je suis, je peux encaisser.
Si je ressens au plus profond de mon être que je ne suis pas telle qu'on me décrit, mais qu'on affirme haut et fort que c'est ainsi que je me définis, et que JE LE CROIS, alors bonjour tristesse, déprime et autres réjouissances maléfiques (sans doute liées à la frustration que je ressens face à mon incapacité à contrôler l'image qu'autrui se fait de moi).
Enfin, c'est ce que je me dis quand je ne suis pas fatiguée. Et je pense qu'il s'agit là d'un autre point crucial : se connaître pour savoir où se situent nos limites (limites déjà évoquées plus haut).
Si je suis fatiguée, alors je sais que je vais avoir plus de mal à résister à mes anciennes croyances sur moi-même (les fameux "je suis nulle, une chieuse égoïste et paresseuse (fatigue oblige)" et autres gentillesses que j'entretiens à mon égard).
Si je suis en forme, alors j'ai de l'énergie en rab pour me rappeler que, même si j'agace parfois mon entourage (bah oui, personne n'est parfait !), j'ai de la valeur et j'ai le droit de me tenir en estime, de me faire respecter.
Par contre, si je suis fatiguée, il est bien plus facile de succomber à mon habituel (et donc réconfortant) "je ne suis rien qu'une chieuse, nulle, égoïste, narcissique et paresseuse, perfectionniste obsédée par son image, qui ne s'intéresse à rien ni personne, une pauvre victime des méchants qui nous entourent, dans une société pourrie avec des valeurs nazes, pauvre enfant négligée par des parents toxiques qui n'y comprennent rien, un époux qui ne comble pas absolument tout mes besoins, des enfants insupprotables qui m'embêtent tout le temps et gna gna gna"...
D'où, dans mon expérience, l'alternance des phases "up" et "down"...
Bref, confrontée à une attaque verbale, un chantage émotionnel ou autres subtilités de la communication avec autrui auxquelles je suis particulièrement sensible, mon degré de fatigue est un indicateur inversement proportionnel à ma capacité à "garder le moral" et à éviter de sombrer dans la déprime.
Voilà ce que j'avais à dire, à partager, sur le sujet...
Et, au passage, aux pas sages, je recommande chaudement le livre de L. Canovi (Marre de la Vie ?) qui a pour sous-titre "Tuez la dépression avant qu'elle ne vous tue !" : enfin un livre sur la dépression écrit par une personne intelligente (je n'ai aucun doute là-dessus), et qui ose remettre en question les lieux-communs sur la psychiatrie !
Honnêtement, c'est un livre qui fait du BIEN !
(Non, je n'ai aucun intérêt personnel à vous le recommander, si ce n'est la satisfaction de prêcher la bonne parole autour de moi. Et non, il ne s'agit ni d'une secte, ni d'un gourou !)
Re: Up and Down
Hors-sujet
@ 2 neuronnes : je me permets de t'envoyer ce petit lien (c'est pas pour faire ma pub hun !) sur une technique de désencrage des croyances et de mise en place de conditionnements positifs, après libre à toi de prendre ou de laisser le truc, pour ma part, je souffrais aussi de profondes croyances erronées et ça a très bien fonctionné (j'ai vu les effets positifs en moins de 2 semaines)
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Re: Up and Down
pas mal la technique de Shun, faudrait essayer. Moi, je vois quel est le message principal que je veux m'adresser quand je suis mal et je me le répète dans la journée un peu comme un mantra. Quelque chose de court mais concis, par exemple "Me recentrer". ça marche...pour moi.
Je trouve très judicieux le post de 2neurones sur la puissance des croyances erronées car je pense qu'elles pourrissent tout le monde. En fait, je ne crois pas que ce soit quelque chose de spécifique aux surdoués, mais plutôt que l'on ne peut s'empêcher de s'imprégner des autres et d'ailleurs heureusement car c'est comme ça qu'on se construit. Il arrive qu'on capte des influences pas bienfaisantes et il faut savoir s'en détacher à temps.
Je trouve très judicieux le post de 2neurones sur la puissance des croyances erronées car je pense qu'elles pourrissent tout le monde. En fait, je ne crois pas que ce soit quelque chose de spécifique aux surdoués, mais plutôt que l'on ne peut s'empêcher de s'imprégner des autres et d'ailleurs heureusement car c'est comme ça qu'on se construit. Il arrive qu'on capte des influences pas bienfaisantes et il faut savoir s'en détacher à temps.
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Re: Up and Down
Merci à 2neurones pour le post ci-dessus, plein de justesse ; enfin qui me parle bien.
Une question : la fatigue et la forme auxquelles vous faites allusion sont-elles la poule ou l'oeuf ? Vos écrivez "poule", mais parfois, je me demande (pour moi) si ce ne sont pas des conséquences ?
Autre manière de poser la question : qu'est-ce qui vous met en forme ?
Une question : la fatigue et la forme auxquelles vous faites allusion sont-elles la poule ou l'oeuf ? Vos écrivez "poule", mais parfois, je me demande (pour moi) si ce ne sont pas des conséquences ?
Autre manière de poser la question : qu'est-ce qui vous met en forme ?
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Re: Up and Down
qu'est-ce qui vous met en forme ?
Pour ma part, il y a une part consciente (bonne nouvelle, bon feeling avec l'entourage) une part inconsciente (ressentis ou émotions qui n'arrivent pas à s'exprimer, frustrations, problèmes de communication, non-dits, etc...) et une part physiologique (Des jours je fais face sans problème à tous les problèmes et d'autres, et d'autres je me noie dans un verre d'eau)
Et vous?
Pour ma part, il y a une part consciente (bonne nouvelle, bon feeling avec l'entourage) une part inconsciente (ressentis ou émotions qui n'arrivent pas à s'exprimer, frustrations, problèmes de communication, non-dits, etc...) et une part physiologique (Des jours je fais face sans problème à tous les problèmes et d'autres, et d'autres je me noie dans un verre d'eau)
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Re: Up and Down
Moi ?
C'est justement çà, l'entourage a une influence énorme chez moi, et donc la spirale peut être délétère : entourage bof, on se supporte moins etc etc...
Pour moi il faudrait arriver à gommer la part "physiologique" ( j'interprète comme physique) en gardant la forme physique, ou en essayant. Car quand on est bien physiquement, au moins on est bien quelque part... Ca pourrait être le début d'un cercle vertueux...
C'est justement çà, l'entourage a une influence énorme chez moi, et donc la spirale peut être délétère : entourage bof, on se supporte moins etc etc...
Pour moi il faudrait arriver à gommer la part "physiologique" ( j'interprète comme physique) en gardant la forme physique, ou en essayant. Car quand on est bien physiquement, au moins on est bien quelque part... Ca pourrait être le début d'un cercle vertueux...
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Re: Up and Down
Justement, je trouve qu'il y a une différence entre le physique et le physiologique. Je peux être en excellente forme physique et être dépressif sans que rien d'extérieur ne semble le provoquer. Les saisons jouent, les hormones sûrement aussi... et j'imagine ce que ça pourrait être si je devais gérer des montées de progestérones.
Sinon, pour l'entourage, je suis d'accord avec toi : Quand on est 2 hypersensibles, il suffit que l'1 des deuux soit pas bien pour qu'il entraîne un mal être des deux. Pour en sortir, il faut forcer la bonne humeur.
Sinon, pour l'entourage, je suis d'accord avec toi : Quand on est 2 hypersensibles, il suffit que l'1 des deuux soit pas bien pour qu'il entraîne un mal être des deux. Pour en sortir, il faut forcer la bonne humeur.
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Re: Up and Down
pour la "forme", je parlais des jours où je suis reposée, où j'ai des projets, de la nouveauté à me mettre sous la dent. C'est plus une perception, et je n'arrive pas toujours à l'expliquer. Mais je commence à voir que je ne me sens pas "en forme" quand je suis fatiguée, que je m'ennuie, que je n'ai pas de projet... Alors j'apprends à réagir en conséquence. Je me "prends en main", en quelque sorte.
Je sais par ex. que je dois apprendre à accepter ma fatigue physique et à me reposer, sans mauvaise conscience, et à bien faire la différence entre fatigue réelle et excuse (=paresse). Est-ce que c'est vraiment la crasse dans la salle de bain qui m'énerve ou bien est-ce que je suis énervée parce que mon patron m'a fait une réflexion désagréable et que je n'ai pas réagit comme je l'aurais voulu ? Pour aller bien, j'ai deux options : récurer la baignoire, ou bien me pardonner de n'être pas aussi douée en répartie que je l'aimerais. Toutes les autres options (gueuler sur mon mari parce que la baignoire est crade, me dévaloriser, penser que je suis nulle, que mon patron est un con, etc.), je les reconnais comme des fuites. C'est toute la difficulté de l'identification des croyances. Pour ma part, quand je ne suis pas sûre, je teste, et je vois quelle "affirmation" me fait du bien (ça peut être juste une sensation de soulagement). Je teste : bon, je vais nettoyer la sdb, et est-ce que ça va mieux dès que j'empoigne l'éponge ? Alors, oui, c'était la crasse qui m'embêtait. Ca ne va pas mieux ? Alors c'est peut-être cette histoire de hiérarchie qui me tape sur les nerfs. Je peux me pardonner de n'être pas parfaite ? Alors je prends un moment pour moi, une tasse de thé, un moment avec les enfants à jouer, quelque chose d'agréable, pour me détendre et me donner envie de me pardonner. (Euuuh, je réalise que j'ai un côté dédoublement de la personnalité...)
Je sais par ex. que je dois apprendre à accepter ma fatigue physique et à me reposer, sans mauvaise conscience, et à bien faire la différence entre fatigue réelle et excuse (=paresse). Est-ce que c'est vraiment la crasse dans la salle de bain qui m'énerve ou bien est-ce que je suis énervée parce que mon patron m'a fait une réflexion désagréable et que je n'ai pas réagit comme je l'aurais voulu ? Pour aller bien, j'ai deux options : récurer la baignoire, ou bien me pardonner de n'être pas aussi douée en répartie que je l'aimerais. Toutes les autres options (gueuler sur mon mari parce que la baignoire est crade, me dévaloriser, penser que je suis nulle, que mon patron est un con, etc.), je les reconnais comme des fuites. C'est toute la difficulté de l'identification des croyances. Pour ma part, quand je ne suis pas sûre, je teste, et je vois quelle "affirmation" me fait du bien (ça peut être juste une sensation de soulagement). Je teste : bon, je vais nettoyer la sdb, et est-ce que ça va mieux dès que j'empoigne l'éponge ? Alors, oui, c'était la crasse qui m'embêtait. Ca ne va pas mieux ? Alors c'est peut-être cette histoire de hiérarchie qui me tape sur les nerfs. Je peux me pardonner de n'être pas parfaite ? Alors je prends un moment pour moi, une tasse de thé, un moment avec les enfants à jouer, quelque chose d'agréable, pour me détendre et me donner envie de me pardonner. (Euuuh, je réalise que j'ai un côté dédoublement de la personnalité...)
Bien avant d'envisager l'éventualité de la douance, j'essayais de m'expliquer cette alternance up/down. L'explication la plus plausible (la moins folle ?) me semblait découler d'une quelconque résonnance avec le cycle lunaire, mais force fut de constater que la fréquence d'apparition ne correspondait pas ; elle ne semble pas d'ailleurs être constante.
Etant en ce moment au plus bas (pas d'envie, l'impression qu'on se sert à rien ...) je me suis tourné vers ce sujet, découvrant que ce comportement n'était pas une denrée rare. Bref, une brique de plus pour comprendre mon fonctionnement ? (Warning ; effet Barnum détecté !)
Pour autant, je n'ai dans ces moments, aucune colère exprimée (si on me laisse tranquille) mais c'est là peut-être la clé. Passant notre temps à réprimer nos ressentis, ces phases servent sans doute à réguler nos humeurs (déjà évoqué).
Allez je me lance, aussitôt que ma copine sera rentrée du resto (invitation que j'ai décliné), une bonne engueulade et ce sera reparti !
Etant en ce moment au plus bas (pas d'envie, l'impression qu'on se sert à rien ...) je me suis tourné vers ce sujet, découvrant que ce comportement n'était pas une denrée rare. Bref, une brique de plus pour comprendre mon fonctionnement ? (Warning ; effet Barnum détecté !)
Pour autant, je n'ai dans ces moments, aucune colère exprimée (si on me laisse tranquille) mais c'est là peut-être la clé. Passant notre temps à réprimer nos ressentis, ces phases servent sans doute à réguler nos humeurs (déjà évoqué).
Allez je me lance, aussitôt que ma copine sera rentrée du resto (invitation que j'ai décliné), une bonne engueulade et ce sera reparti !
Les objets quantiques sont complètement dingues mais au moins, ils le sont tous de la même façon !
Richard Feynman , 1918-1988
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