Caractéristiques des HPI prouvées
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Caractéristiques des HPI prouvées
Hello
Je débarque sur ce forum et sur le thème de la douance donc je passe pas mal de temps à m'informer sur le sujet (le fait de s’ennuyer au boulot n’aide pas à changer de sujet ).
J’ai trouvé pas mal de chose plus ou moins contradictoire, et j’ai pas envie de tomber dans le piège de tout expliquer par le fait d’être THQI... Je me reconnais pas mal dans les caractéristiques données livres de vulgarisation comme TIPEH mais pas du tout dans le côté « pauvre petite malheureuse qui est surdouée ta vie va être compliquée ». Mais je trouve que c’est bien trop simple d’expliquer le fonctionnement de quelqu’un juste par son QI ^^
Du coup j’aimerais savoir quels sont les caractéristiques qui sont vraiment attribuées à la douance avec des preuves?
P.S : j’ai vu pas mal de topic sur le sujet inverse ou sur une particularité bien précise mais il me semble pas qu’il y en ait un qui résume? Je me trompe peut être donc n'hésitez pas à me dire s’il faut bouger le sujet
Je débarque sur ce forum et sur le thème de la douance donc je passe pas mal de temps à m'informer sur le sujet (le fait de s’ennuyer au boulot n’aide pas à changer de sujet ).
J’ai trouvé pas mal de chose plus ou moins contradictoire, et j’ai pas envie de tomber dans le piège de tout expliquer par le fait d’être THQI... Je me reconnais pas mal dans les caractéristiques données livres de vulgarisation comme TIPEH mais pas du tout dans le côté « pauvre petite malheureuse qui est surdouée ta vie va être compliquée ». Mais je trouve que c’est bien trop simple d’expliquer le fonctionnement de quelqu’un juste par son QI ^^
Du coup j’aimerais savoir quels sont les caractéristiques qui sont vraiment attribuées à la douance avec des preuves?
P.S : j’ai vu pas mal de topic sur le sujet inverse ou sur une particularité bien précise mais il me semble pas qu’il y en ait un qui résume? Je me trompe peut être donc n'hésitez pas à me dire s’il faut bouger le sujet
"Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises", HP
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Salut,
Ici tu trouveras pas mal de caractéristiques intéressantes :http://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php? ... se+couille
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- lady space
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Et bien, tu t'attaques à un vaste sujet... et tu as raison, ce serait bien trop simple s'il y avait des critères bien définis, clair, net et précis.
Trouver des caractéristiques prouvées (par quoi et comment d'ailleurs ?) n'est pas évident.
Tu peux chercher du côté de Nicolas Gauvrit, le seul à ma connaissance à avoir réalisé un travail sérieux sur ce qu'on croit savoir sur les surdoués et ce qu'on sait vraiment.
Puis, comme les surdoués n'ont l'exclusivité d'aucune caractéristique à part le chiffre >130 - si toutefois le bilan a permis de conclure à un chiffre - pour toutes les autres caractéristiques, il va falloir se contenter de fréquences statistiques et d'observations empiriques avec tous les biais qu'elles peuvent comporter.
Après tout, on cherche à comprendre une particularité humaine et, chez les humains, quasiment tout est multifactoriel - heureusement j'ai envie de dire.
Trouver des caractéristiques prouvées (par quoi et comment d'ailleurs ?) n'est pas évident.
Tu peux chercher du côté de Nicolas Gauvrit, le seul à ma connaissance à avoir réalisé un travail sérieux sur ce qu'on croit savoir sur les surdoués et ce qu'on sait vraiment.
Puis, comme les surdoués n'ont l'exclusivité d'aucune caractéristique à part le chiffre >130 - si toutefois le bilan a permis de conclure à un chiffre - pour toutes les autres caractéristiques, il va falloir se contenter de fréquences statistiques et d'observations empiriques avec tous les biais qu'elles peuvent comporter.
Après tout, on cherche à comprendre une particularité humaine et, chez les humains, quasiment tout est multifactoriel - heureusement j'ai envie de dire.
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Laisse-moi kiffer l'Europe avec mes potes...
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
[mention]-Olivier-[/mention] merci pour le lien
Ça m’a bien fait rien Je pense que je vais tout de suite aller m’excuser auprès de mon entourage pour ce que je leur fais subir
[mention]lady space[/mention] oui j’ai vu plusieurs fois son nom sur le forum je pense que je vais aller lire son travail
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Voici une conférence de Nicolas Gauvrit qui date de mai 2017 sur les enfants surdoués, mais je crois qu'on peut (facilement ?) extrapoler certaines caractéristiques aux adultes.
Il étudie de façon rigoureuse les caractéristiques et surtout les non-caractéristiques des surdoués, cassant ainsi beaucoup de préjugés de l'imaginaire collectif.
Très intéressant...
https://www.youtube.com/watch?v=OlLvLE_Cy6I
Il étudie de façon rigoureuse les caractéristiques et surtout les non-caractéristiques des surdoués, cassant ainsi beaucoup de préjugés de l'imaginaire collectif.
Très intéressant...
https://www.youtube.com/watch?v=OlLvLE_Cy6I
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Plus grande réussite scolaire et sociale globalement
http://www.lscp.net/persons/ramus/docs/INTELL18B.pdf
https://www.researchgate.net/publicatio ... a-Analysis
https://www.researchgate.net/profile/Ta ... l_Research
Et d'un point de vue psychologique le seul point prouvé c'est plus d'ouverture à l'expérience et moins d'anxiété et un meilleur contrôle de soi (contrairement à ce qu'on entend beaucoup)
https://www.sciencedirect.com/science/a ... 961630126X
https://www.frontiersin.org/articles/10 ... 00368/full
http://www.lscp.net/persons/ramus/docs/INTELL18B.pdf
https://www.researchgate.net/publicatio ... a-Analysis
https://www.researchgate.net/profile/Ta ... l_Research
Et d'un point de vue psychologique le seul point prouvé c'est plus d'ouverture à l'expérience et moins d'anxiété et un meilleur contrôle de soi (contrairement à ce qu'on entend beaucoup)
https://www.sciencedirect.com/science/a ... 961630126X
https://www.frontiersin.org/articles/10 ... 00368/full
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Salut,
Je voulais revenir un peu sur ce sujet qui me semble très intéressant, et en tant que scientifique, notamment dans un domaine qui oppose régulièrement entre observation théorique formalisée et observation expérimental, je voulais apporter mon point de vue et surtout soulever quelque questionnements. Je tiens à préciser que sur la forme, je vais paraître peut-être critique tout en étant assez léger dans mon développement (le comble pour un scientifique, mais je voulais développer un ressenti plus qu'une démonstration), et de toute façon je n'ai pas de connaissances suffisantes pour aller au fond des choses, et je découvre encore ce que moi-même j'appelle ce "monde" à la fois des personnes très douées, mais aussi celles en déficience.
La première chose qui me vient à l'esprit lorsqu'on parle de ce genre de problèmes humains, comme n'importe quel problème qui touche à l'humain, c'est le besoin de sentiment d'appartenance à un groupe pour expliquer des phénomènes que l'on peut observer dans la société, ou pour essayer d'expliquer à une personne son ressenti sur sa situation personnelle. Vous me direz que beaucoup ne ressentent pas non plus ce besoin (y compris parmi les solitaires comme moi), je ne pense pas que l'identification d'appartenance signifie forcément appartenir à ce groupe, mais plutôt agit comme un levier qui permet de sécuriser sa personne en se disant qu'au final on est moins différent que les autres, et donc par extension de minimiser le sentiment de rejet que certaines personnes peuvent ressentir. Je ne dis pas que cela doit excuser certains comportement, mais dans un certain sens, c'est rassurant d'être capable de se dire, y compris pour des êtres méprisables, qu'il existe d'autres personnes comme ça, et qu'on est capable de les caractériser plus ou moins (sans forcément que toutes les personnes qui possèdent des traits similaires fassent parti du même groupe).
Si je suis globalement pour la rigueur scientifique et la recherche de la vérité, et éviter à tout prix de faire des généralités à partir de cas d'exception (et donc pas alarmer lorsqu'il n'y a pas lieu d'être), je me pose la question de la pertinence de la recherche scientifique sur ses sujets qui tend quand même pas mal à montrer, j'ai l'impression, que l'intelligence, au sens de processus cognitifs, n'a aucune influence sur le développement personnel (puisqu'on tend à montrer qu'en moyenne les personnes très intelligentes n'ont aucun problème - et cela me semble logique - et à contrario, les personnes en déficience ont en moyenne plus de difficultés). Si je pense qu'effectivement vouloir tout expliquer par la douance/non-douance est une grossière erreur, et donc par extension de vouloir chercher des caractéristiques pour ces groupes de personnes n'a pas de sens (je pense qu'on peut tout à fait être très anxieux sans être doué, par exemple et inversement), je vois le côté pervers qui consiste à se dire qu'au final, si on se sent mal, ce n'est pas du tout à cause d'un fonctionnement cognitif différent (j'élimine volontairement ici le terme de haut potentiel parce que je le trouve trop réducteur). Et dans ce cas, l'existence même de ce type de communauté où au final des personnes se sentent plutôt bien en lisant différents témoignages devrait être remise en cause. J'irai même plus loin en posant la légitimité de la continuité de la recherche dans ce domaine si effectivement on ne trouve au final en moyenne aucune différence dans le processus de développement de l'individu.
Cela nourrit à mon sens un autre discours qui consiste à dire que si certains enfants surdoués ont été exclu et se sont senti mal pendant leur développement, c'est en grande partie de leur faute ou de celle de leur parent parce que l'éducation qu'ils ont reçus leur ont fait développer volontairement ou involontairement un complexe de supériorité. Il y a peut-être une part de vérité là dedans, et peut-être aussi que toutes les personnes qui ont difficultés ont forcément un trouble psychologique ou de la personnalité
A mon sens, cela me semble logique que les personnes "douées" en moyenne sont en réussite scolaire, ca n'aurait pas de sens dans le cas inverse. Et aussi, il est indéniable que globalement les personnes intelligentes semblent s'entendre quand même mieux sociologiquement avec des personnes intelligentes, plutôt qu'avec leur rang. Du coup, je ne pense pas que l'identification des critères qui consistent à dire "Voila ce que sont les HPI" soit pertinant dans le cadre général pour la raison simple que si les personnes doués "saines" sont ouvertes et capable de s'adapter plus facilement, ils auront nécessairement un niveau d'intégration identique au reste de la population. Je pense qu'il est plutôt intéressant de se concentrer justement sur les personnes qui seraient HP et en difficulté, et voir si effectivement elles présentent des traits communs liés à leur intelligence et qui pourrait expliquer leur ressenti et contrebalancer d'autres théories du type "vous êtes borderline, vous êtes schizoïdes.. blabla" qui sociologiquement ont un double impact: la personne se croit folle, et si elle ne l'est pas, va s'enfoncer à tort dans une idée très mal perçue par la société, et en plus suivre une thérapie qui ne va pas nécessairement la soigner mais la forcer à entrer dans un moule particulier. Et si cette personne est intelligente, à mon sens, elle n'aura aucun mal à s'adapter et justement développer un comportement à ce qu'on attend d'elle, plutôt que de se retrouver réellement.
Je sais pas si j'arrive à exprimer le message que je veux faire passer mais au moins j'aurais essayé.
Je voulais revenir un peu sur ce sujet qui me semble très intéressant, et en tant que scientifique, notamment dans un domaine qui oppose régulièrement entre observation théorique formalisée et observation expérimental, je voulais apporter mon point de vue et surtout soulever quelque questionnements. Je tiens à préciser que sur la forme, je vais paraître peut-être critique tout en étant assez léger dans mon développement (le comble pour un scientifique, mais je voulais développer un ressenti plus qu'une démonstration), et de toute façon je n'ai pas de connaissances suffisantes pour aller au fond des choses, et je découvre encore ce que moi-même j'appelle ce "monde" à la fois des personnes très douées, mais aussi celles en déficience.
La première chose qui me vient à l'esprit lorsqu'on parle de ce genre de problèmes humains, comme n'importe quel problème qui touche à l'humain, c'est le besoin de sentiment d'appartenance à un groupe pour expliquer des phénomènes que l'on peut observer dans la société, ou pour essayer d'expliquer à une personne son ressenti sur sa situation personnelle. Vous me direz que beaucoup ne ressentent pas non plus ce besoin (y compris parmi les solitaires comme moi), je ne pense pas que l'identification d'appartenance signifie forcément appartenir à ce groupe, mais plutôt agit comme un levier qui permet de sécuriser sa personne en se disant qu'au final on est moins différent que les autres, et donc par extension de minimiser le sentiment de rejet que certaines personnes peuvent ressentir. Je ne dis pas que cela doit excuser certains comportement, mais dans un certain sens, c'est rassurant d'être capable de se dire, y compris pour des êtres méprisables, qu'il existe d'autres personnes comme ça, et qu'on est capable de les caractériser plus ou moins (sans forcément que toutes les personnes qui possèdent des traits similaires fassent parti du même groupe).
Si je suis globalement pour la rigueur scientifique et la recherche de la vérité, et éviter à tout prix de faire des généralités à partir de cas d'exception (et donc pas alarmer lorsqu'il n'y a pas lieu d'être), je me pose la question de la pertinence de la recherche scientifique sur ses sujets qui tend quand même pas mal à montrer, j'ai l'impression, que l'intelligence, au sens de processus cognitifs, n'a aucune influence sur le développement personnel (puisqu'on tend à montrer qu'en moyenne les personnes très intelligentes n'ont aucun problème - et cela me semble logique - et à contrario, les personnes en déficience ont en moyenne plus de difficultés). Si je pense qu'effectivement vouloir tout expliquer par la douance/non-douance est une grossière erreur, et donc par extension de vouloir chercher des caractéristiques pour ces groupes de personnes n'a pas de sens (je pense qu'on peut tout à fait être très anxieux sans être doué, par exemple et inversement), je vois le côté pervers qui consiste à se dire qu'au final, si on se sent mal, ce n'est pas du tout à cause d'un fonctionnement cognitif différent (j'élimine volontairement ici le terme de haut potentiel parce que je le trouve trop réducteur). Et dans ce cas, l'existence même de ce type de communauté où au final des personnes se sentent plutôt bien en lisant différents témoignages devrait être remise en cause. J'irai même plus loin en posant la légitimité de la continuité de la recherche dans ce domaine si effectivement on ne trouve au final en moyenne aucune différence dans le processus de développement de l'individu.
Cela nourrit à mon sens un autre discours qui consiste à dire que si certains enfants surdoués ont été exclu et se sont senti mal pendant leur développement, c'est en grande partie de leur faute ou de celle de leur parent parce que l'éducation qu'ils ont reçus leur ont fait développer volontairement ou involontairement un complexe de supériorité. Il y a peut-être une part de vérité là dedans, et peut-être aussi que toutes les personnes qui ont difficultés ont forcément un trouble psychologique ou de la personnalité
A mon sens, cela me semble logique que les personnes "douées" en moyenne sont en réussite scolaire, ca n'aurait pas de sens dans le cas inverse. Et aussi, il est indéniable que globalement les personnes intelligentes semblent s'entendre quand même mieux sociologiquement avec des personnes intelligentes, plutôt qu'avec leur rang. Du coup, je ne pense pas que l'identification des critères qui consistent à dire "Voila ce que sont les HPI" soit pertinant dans le cadre général pour la raison simple que si les personnes doués "saines" sont ouvertes et capable de s'adapter plus facilement, ils auront nécessairement un niveau d'intégration identique au reste de la population. Je pense qu'il est plutôt intéressant de se concentrer justement sur les personnes qui seraient HP et en difficulté, et voir si effectivement elles présentent des traits communs liés à leur intelligence et qui pourrait expliquer leur ressenti et contrebalancer d'autres théories du type "vous êtes borderline, vous êtes schizoïdes.. blabla" qui sociologiquement ont un double impact: la personne se croit folle, et si elle ne l'est pas, va s'enfoncer à tort dans une idée très mal perçue par la société, et en plus suivre une thérapie qui ne va pas nécessairement la soigner mais la forcer à entrer dans un moule particulier. Et si cette personne est intelligente, à mon sens, elle n'aura aucun mal à s'adapter et justement développer un comportement à ce qu'on attend d'elle, plutôt que de se retrouver réellement.
Je sais pas si j'arrive à exprimer le message que je veux faire passer mais au moins j'aurais essayé.
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Je crois comprendre et cela rejoint une discussion que j'ai eu avec ma psy.
J'attendais quand-même de mon test une sorte d'excuse à toutes mes bizarreries, inadaptations etc.
Et quand je me suis rendu compte qu'il n'y avait, pour ainsi dire, aucune caractéristique prouvée pour une communauté de HPI, j'étais en colère, déçue.
Je n'avais rien de tangible pour avancer.
Car si le test ne fait que me dire que j'ai des facilités d'apprentissage, de compréhension, conceptualisation... Toutes ces choses qui servent plus ou moins à l'école, ça ne m'apprenait rien puisque c'est exactement ce pour quoi j'avais imaginé être HPI !
J'étais en mode "Vous m'apprenez que j'ai des facilités pour les trucs scolaires ?! C'est ce que j'ai dit au 1er rdv !!!"
Là, elle m'a dit que quand-même, en clinique, elle recevait des personnes qui se reconnaissaient et qui se retrouvaient estampillées HPI après test. Pour elle, tout n'est pas à jeter...
Peut-être des caractéristiques aux HPI qui consultent effectivement ?
(j'ai écrit vite, peut-être que j'éditerai pour mieux m'exprimer...)
Edit : Je n'arrive pas à faire mieux...
J'ai une question supplémentaire plus tordue : peut-être que les caractéristiques listées dans la littérature grand publique fait consulter les profils de gens qui y correspondent et que ce n'est même pas une grande partie de la population HPI, y compris dans la population HPI qui va moins bien ?...
J'attendais quand-même de mon test une sorte d'excuse à toutes mes bizarreries, inadaptations etc.
Et quand je me suis rendu compte qu'il n'y avait, pour ainsi dire, aucune caractéristique prouvée pour une communauté de HPI, j'étais en colère, déçue.
Je n'avais rien de tangible pour avancer.
Car si le test ne fait que me dire que j'ai des facilités d'apprentissage, de compréhension, conceptualisation... Toutes ces choses qui servent plus ou moins à l'école, ça ne m'apprenait rien puisque c'est exactement ce pour quoi j'avais imaginé être HPI !
J'étais en mode "Vous m'apprenez que j'ai des facilités pour les trucs scolaires ?! C'est ce que j'ai dit au 1er rdv !!!"
Là, elle m'a dit que quand-même, en clinique, elle recevait des personnes qui se reconnaissaient et qui se retrouvaient estampillées HPI après test. Pour elle, tout n'est pas à jeter...
Peut-être des caractéristiques aux HPI qui consultent effectivement ?
(j'ai écrit vite, peut-être que j'éditerai pour mieux m'exprimer...)
Edit : Je n'arrive pas à faire mieux...
J'ai une question supplémentaire plus tordue : peut-être que les caractéristiques listées dans la littérature grand publique fait consulter les profils de gens qui y correspondent et que ce n'est même pas une grande partie de la population HPI, y compris dans la population HPI qui va moins bien ?...
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Je tique sur certaines choses dans ce que tu as écrit. Je suis dérangée dans ce premier extrait sélectionné par la question de créer volontairement ou pas un sentiment de supériorité qui serait à l’origine d’une exclusion. Et du mot « faute » qui renvoie pour moi directement à une culpabilisation d’être en réussite. Voilà un sentiment qui peut être renvoyé par les autres, familles, entourage proche ou non, camarades de promotions, et créer beaucoup de dégât. Si la personne douée est sensible voire hypersensible et un tant soit peu en insécurité intérieure (et à l’adolescence, c’est facile), cela peut créer des dissonances cognitives, une estime de soi fluctuante, voire un sentiment d’infériorité, une honte à oser être dans son potentiel. Je suis donc mitigée face à ce début de texte.Kurai a écrit : ↑ven. 11 oct. 2019 14:51
Cela nourrit à mon sens un autre discours qui consiste à dire que si certains enfants surdoués ont été exclu et se sont senti mal pendant leur développement, c'est en grande partie de leur faute ou de celle de leur parent parce que l'éducation qu'ils ont reçus leur ont fait développer volontairement ou involontairement un complexe de supériorité. Il y a peut-être une part de vérité là dedans, et peut-être aussi que toutes les personnes qui ont difficultés ont forcément un trouble psychologique ou de la personnalité
Je pense qu'il est plutôt intéressant de se concentrer justement sur les personnes qui seraient HP et en difficulté, et voir si effectivement elles présentent des traits communs liés à leur intelligence et qui pourrait expliquer leur ressenti et contrebalancer d'autres théories du type "vous êtes borderline, vous êtes schizoïdes.. blabla" qui sociologiquement ont un double impact: la personne se croit folle, et si elle ne l'est pas, va s'enfoncer à tort dans une idée très mal perçue par la société, et en plus suivre une thérapie qui ne va pas nécessairement la soigner mais la forcer à entrer dans un moule particulier.
Ensuite, pour moi, il y a une confusion entre les aspects cognitifs des HP, les émotions et les questions de personnalité propre à tout un chacun. Lorsqu’on est en difficulté, suivant déjà qui l’on a en face, médecin ou psychologue, les visions ou interprétations peuvent être diverses. Je suis un peu perplexe aussi sur la réduction « trouble de la personnalité = folie ». Il me semble que ce n’est pas du tout la même chose. La folie a plutôt un rapport avec la psychose, me semble-t-il. Or, être borderline ou schizoïde ce sont des troubles de la personnalité. Et ce n’est pas incompatible avec le fait d’être un Haut Potentiel. Je pense par contre que peut-être l’abord du trouble peut être différent en cas de HP, et donc également son soin.
Enfin je tique également sur tes mots : la thérapie qui force à entrer dans un moule particulier. Cette phrase m’évoque un « non intérieur». Un désaccord profond avec un diagnostic posé. Cela est donc pour moi du registre possible du déni du trouble ou d’une rigidité forte au changement. Ce n’est pas systématique, ni obligatoire. Il existe des personnes qui ne veulent plus souffrir de leur difficulté comme elles en ont d’habitude. Et alors la thérapie n’est pas un moule visant à formater la personne, mais à l’aider à s’épanouir et à changer ses repères.
Peut-être n’ai je pas compris ce que tu essayais de formuler. Mais voici en tout cas ce qui m’a fait réagir.
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- wallcreeper
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
[EDIT : Bon en fait non... Je sais pas ce qui m'a pris de vouloir donner un avis haha désolé ^^']
- Pascalita
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Mais si, ton avis et ta réflexion sont intéressants !
Je réfléchis à ça sans cesse depuis que je m'intéresse au sujet : j'ai toujours l'impression d'avoir compris très peu, ou du moins de n'avoir que cerné les choses, et je ne suis pas scientifique ni psychologue, mais je pense que si ce fonctionnement cognitif peut jouer dans le développement psychologique de l'individu, c'est forcément (attention, truisme...) en miroir avec la société, avec les autres. Dans l'image qu'un individu se fait de lui en fonction de celle qu'on lui renvoie. Et là, évidemment, les variations sont immenses puisque nous ne vivons pas tous avec les mêmes autres... Et que nous ne vivons pas tous les mêmes choses.
En revanche, il y a des enfants surdoués qui ne s'illustrent pas nécessairement par leur intelligence, qui sont dans la moyenne, qui s'en sortent sans problème, qui n'ont pas de difficultés dans leurs études mais sans exploser les compteurs non plus ; des enfants donc qui ne se feront pas remarquer pour cette caractéristique : leur image d'eux-mêmes ne sera pas basée sur ce point-là. Ou pas autant. Ou différemment, en contrepoint, par exemple.
Peut-être se sentiront-ils différents des autres, mais autrement.
Et donc, comment étudier scientifiquement quelque chose qui imprègne la personnalité de chacun de manière si étroitement liée au reste, si indissociable du reste ? Comment envisager cela autrement que par la porte d'entrée subjective, c'est-à-dire au sens premier, du sujet ? C'est-à-dire dans la réflexion de chacun sur sa propre histoire, en y intégrant toutes les composantes (connues)... c'est-à-dire, en somme, le chemin de toute une vie...
Dans ma réflexion personnelle (et j'insiste sur "personnelle"), j'en suis arrivée à penser que si critère commun il y a, ce devrait être dans l'ampleur, ou l'amplitude, de la résonance interne. Dans la profondeur de l'empreinte intérieure des événements extérieurs (ou intérieurs, d'ailleurs), et peut-être sa persistance. Ce qui pourrait mener, dans le cas de difficultés, à des tableaux psychologiques (c'est l'expression adéquate ? Je ne suis pas sûre...) faisant penser à tort à des pathologies, des troubles. Ceci tout en gardant à l'esprit qu'il peut aussi y avoir pathologie et douance, et que même sans pathologie, les difficultés psychologiques ne se résolvent pas par le fait de savoir qu'on est hp et pas fou. Écarter une pathologie ne peut être que rassurant, c'est certain, mais ça ne fait pas tout.
Et donc, on y revient encore : comment démêler la pelote autrement qu'en observant son reflet dans tous les miroirs que nous renvoient ou nous ont renvoyé les autres, nos autres, et en y intégrant tout de qui relève de notre histoire personnelle ?
Je vois ça comme toi : aucun des extrêmes n'est juste, je pense. Ni postuler que la "douance" (pour nous épargner des périphrases) est responsable de tout, ni postuler qu'elle ne joue au contraire aucun rôle.Kurai a écrit : ↑ven. 11 oct. 2019 14:51 Si je pense qu'effectivement vouloir tout expliquer par la douance/non-douance est une grossière erreur, et donc par extension de vouloir chercher des caractéristiques pour ces groupes de personnes n'a pas de sens (je pense qu'on peut tout à fait être très anxieux sans être doué, par exemple et inversement), je vois le côté pervers qui consiste à se dire qu'au final, si on se sent mal, ce n'est pas du tout à cause d'un fonctionnement cognitif différent (j'élimine volontairement ici le terme de haut potentiel parce que je le trouve trop réducteur).
Je réfléchis à ça sans cesse depuis que je m'intéresse au sujet : j'ai toujours l'impression d'avoir compris très peu, ou du moins de n'avoir que cerné les choses, et je ne suis pas scientifique ni psychologue, mais je pense que si ce fonctionnement cognitif peut jouer dans le développement psychologique de l'individu, c'est forcément (attention, truisme...) en miroir avec la société, avec les autres. Dans l'image qu'un individu se fait de lui en fonction de celle qu'on lui renvoie. Et là, évidemment, les variations sont immenses puisque nous ne vivons pas tous avec les mêmes autres... Et que nous ne vivons pas tous les mêmes choses.
Je pense que cet aspect ne concerne qu'un certain nombre d'enfants : ceux qui ont une idée, confirmée ou non, de leur "supériorité". Je mets entre guillemets et j'ajoute immédiatement que je reprends le mot exprès : il peut y avoir des enfants qui se sentent supérieurs aux autres, notamment parce que c'est l'image qu'on leur donne d'eux. Avec ou sans test pour confirmer le hpi, d'ailleurs. Un enfant intelligent sera a priori valorisé, au moins scolairement, parfois par sa famille, et cet élément interviendra forcément, à mon avis, dans son image de lui et dans la construction de son identité (surtout s'il correspond aussi aux attentes de ses parents, en matière de comportement par exemple - s'il se conforme à l'éducation qu'il reçoit, disons). Si on le laisse dans cette vision simpliste (mais il ne peut pas s'en rendre compte, enfant - même les adultes parfois ne s'en rendent pas compte), si on ne l'aide pas à intégrer cette donnée et à appréhender ce qu'elle signifie, du moins autant que possible, il va grandir avec une vision faussée de lui-même - qu'elle soit génératrice ou non d'exclusion, d'ailleurs.Kurai a écrit : ↑ven. 11 oct. 2019 14:51 Cela nourrit à mon sens un autre discours qui consiste à dire que si certains enfants surdoués ont été exclu et se sont senti mal pendant leur développement, c'est en grande partie de leur faute ou de celle de leur parent parce que l'éducation qu'ils ont reçus leur ont fait développer volontairement ou involontairement un complexe de supériorité.
En revanche, il y a des enfants surdoués qui ne s'illustrent pas nécessairement par leur intelligence, qui sont dans la moyenne, qui s'en sortent sans problème, qui n'ont pas de difficultés dans leurs études mais sans exploser les compteurs non plus ; des enfants donc qui ne se feront pas remarquer pour cette caractéristique : leur image d'eux-mêmes ne sera pas basée sur ce point-là. Ou pas autant. Ou différemment, en contrepoint, par exemple.
Peut-être se sentiront-ils différents des autres, mais autrement.
Et donc, comment étudier scientifiquement quelque chose qui imprègne la personnalité de chacun de manière si étroitement liée au reste, si indissociable du reste ? Comment envisager cela autrement que par la porte d'entrée subjective, c'est-à-dire au sens premier, du sujet ? C'est-à-dire dans la réflexion de chacun sur sa propre histoire, en y intégrant toutes les composantes (connues)... c'est-à-dire, en somme, le chemin de toute une vie...
Oui, dans l'idéal, ce serait bien de pouvoir dire "Attention, cet enfant est hp, il aura peut-être plus de risque de ceci ou de cela, s'il est confronté à telles choses, à tel entourage, à telle éducation, à telles difficultés, ou si à côté d'être hp, il est anxieux, ou ceci ou cela." Et c'est, je crois, un des enjeux pour les parents qui font tester leur enfant. Mais justement, risque de quoi ? Peut-on mettre quelque chose de concret en évidence, qui ne serait pas co-dépendant de tout le reste que j'ai évoqué plus haut ?Kurai a écrit : ↑ven. 11 oct. 2019 14:51 Je pense qu'il est plutôt intéressant de se concentrer justement sur les personnes qui seraient HP et en difficulté, et voir si effectivement elles présentent des traits communs liés à leur intelligence et qui pourrait expliquer leur ressenti et contrebalancer d'autres théories du type "vous êtes borderline, vous êtes schizoïdes.. blabla" qui sociologiquement ont un double impact: la personne se croit folle, et si elle ne l'est pas, va s'enfoncer à tort dans une idée très mal perçue par la société, et en plus suivre une thérapie qui ne va pas nécessairement la soigner mais la forcer à entrer dans un moule particulier. Et si cette personne est intelligente, à mon sens, elle n'aura aucun mal à s'adapter et justement développer un comportement à ce qu'on attend d'elle, plutôt que de se retrouver réellement.
Dans ma réflexion personnelle (et j'insiste sur "personnelle"), j'en suis arrivée à penser que si critère commun il y a, ce devrait être dans l'ampleur, ou l'amplitude, de la résonance interne. Dans la profondeur de l'empreinte intérieure des événements extérieurs (ou intérieurs, d'ailleurs), et peut-être sa persistance. Ce qui pourrait mener, dans le cas de difficultés, à des tableaux psychologiques (c'est l'expression adéquate ? Je ne suis pas sûre...) faisant penser à tort à des pathologies, des troubles. Ceci tout en gardant à l'esprit qu'il peut aussi y avoir pathologie et douance, et que même sans pathologie, les difficultés psychologiques ne se résolvent pas par le fait de savoir qu'on est hp et pas fou. Écarter une pathologie ne peut être que rassurant, c'est certain, mais ça ne fait pas tout.
Et donc, on y revient encore : comment démêler la pelote autrement qu'en observant son reflet dans tous les miroirs que nous renvoient ou nous ont renvoyé les autres, nos autres, et en y intégrant tout de qui relève de notre histoire personnelle ?
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
En fait, je vais repréciser ce point là qui n'était pas bien exprimé. En fait, lorsque je parle de discours de supériorité, je renvoie surtout au discours que j'entend de la part de certaines personnes HP "bien intégrées" qui émettent l'idée que si un HP est en difficulté, c'est en grande partie si ce n'est systématiquement parce que ce HP a développé un comportement de supériorité qui le pousse à s'exclure de lui-même, sans prendre en compte le contexte de développement, l'expérience et les possibles troubles que cette personne peut avoir en plus de son mode de fonctionnement différent. Or, ce genre de discours me dérange, parce qu'en lisant les différents témoignages des personnes en difficulté, je ressens pas de sentiment de supériorité chez elle, mais à l'inverse un sentiment d'être en dessous des autres. Et pour avoir été dans une situation où j'ai été moi-même exclu à cause du fait que j' "avais de bon résultats à l'école" (d'ailleurs pour moi j'ai jamais compris ce qu'on me reprochait, parce que de mon point de vue si les autres n'avaient pas les mêmes notes que moi, c'était uniquement parce qu'ils n'étaient pas concentrés en classe et ne voulaient pas faire d'effort - est ce que c'est un sentiment de supériorité ?), alors j'imagine pas ce que ca doit être pour un HP. Par conséquent, quand je lis les études qui nous disent "tout va bien chez les HP en moyenne" (ce qui en soit est plutot attendu - je doute uniquement de la pertinence de ce genre d'études), j'ai l'impression quand même que ca renforce ce discours qui diraient que si HP est en difficulté, c'est bien de sa faute et de la faute de son éducation, et ce genre de raisonnement généralisé me semble plutôt absurde et trop simpliste (c'est peut-être vrai pour certains, mais je pense pas qu'on puisse imputer totalement les difficultés à un complexe quelconque dont cette personne serait entièrement responsable).Cela nourrit à mon sens un autre discours qui consiste à dire que si certains enfants surdoués ont été exclu et se sont senti mal pendant leur développement, c'est en grande partie de leur faute ou de celle de leur parent parce que l'éducation qu'ils ont reçus leur ont fait développer volontairement ou involontairement un complexe de supériorité.
Hors-sujet
Merci c'est gentil, mais je crois que non x) Mais c'est pas grave ^^Mais si, ton avis et ta réflexion sont intéressants !
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
J'ai une autre approche du problème mais elle est assez vaste et diffère un peu des appréciations couramment lus, notamment sur ce forum.
La 1ère étant de considérer que le HPI à un fonctionnement différent. J'ai le sentiment que cette locution à pour seul but d'éviter une assertion plus gênante vis-à-vis de l'image du QI en France et de la crainte de "supériorité" que chacun peut mettre comme jugement derrière ce mot. Le QI mesure des manifestations de l'intelligence. Je pense qu'une personne à 130 est plus intelligente qu'une personne à 100, et qu'une personne à 160 et plus intelligente qu'une personne à 130. Le fonctionnement cérébral n'est pas différent, il est identique, mais plus poussé.
Ensuite, il n'y a pas de différence significative entre 129 et 131. L'intelligence est un continuum. Le 'surdoué' ne défini que le franchissement d'un seuil relatif à une mesure, rien d'autre. Toutes les caractéristiques que l'on pourrait trouver aux surdoués affectent n'importe quel individu du débile profond au génie, sur un échelle de continuité équivalente à son QI, mais certaines manifestations de cette intelligence peuvent néanmoins se révéler progressivement à partir de certains seuils.
D'autre part, le QI n'est qu'une moyenne de différentes mesures évaluant différentes habiletés. Raisonner en terme de QI uniquement peut avoir un sens statistique pour une population, mais sera bcp plus trompeuse pour un individu dont les habiletés pourront être différentes d'un autre tout en présentant finalement un QI équivalent.
Ceci étant dit, les écarts de QI vont limiter la qualité de l'échange entre deux individus. Un mec normal aura du mal à communiquer avec un déficient. Le déficient ne pourra tout simplement pas mesurer l'étendu du champs qui ne lui est pas accessible, ni toutes les finesses et conceptions qui peuvent s'y trouver. Le mec normal pourra échanger sur des sujets simples, avec un vocabulaire choisi et adapté. Le déficient aura l'impression d'avoir un échange normal sans nécessairement se rendre compte de l'intelligence du mec normal qui fait des efforts pour se faire comprendre.
Prenons le cas d'un mec normal qui essaie de communiquer avec un super débile, ce sera quasiment impossible. Cette communication ne pourra se faire qu'au prix d'un effort intense de la part du mec normal, il devra recadrer, corriger sans cesse, et se spécialiser pour réussir à communiquer régulièrement avec ce type de personne. Il n'y aura pas d'échange satisfaisant, sauf peut-être pour le super débile qui se contente de très peu.
Dans ces deux cas, il y a une adaptation du haut vers le bas, avec une limite, car plus l'écart est grand, plus l'effort à fournir est important, et la qualité insatisfaisante. Plus l'écart est grand, moins la communication est possible.
Ce qui se passe entre le mec normal est le déficient est la même chose qu'entre le mec très intelligent et le mec normal. Il s'adaptera dans une certaine mesure, mais plus l'écart d'intelligence sera grand, et moins le message échangé sera riche et précis.
La force du mec normal est d'être en position dominante selon sa représentativité dans la population. Il sera entouré de gens comme lui et ne sera jamais isolé. Le mec super intelligent sera isolé du fait de la rareté des individus capables de communiquer véritablement avec lui, et sa vie se réduira le plus souvent à s'adapter à une population plus faible en intelligence, au point que ce type de communication "insatisfaisante" deviendra sa norme.
S'il est entouré d'un environnent favorable, il s'adaptera facilement et ne verra peut être pas la différence. Qualité d'échange avec la famille satisfaisante, avec l'entourage familiale également car les parents auront développés des affinités avec des gens comme eux, etc.
S'il est entouré d'un environnent défavorable, sa vie sera bien plus dure. Il sera incompris, pris souvent pour un idiot, doutera de lui et ne sera pas en mesure de mettre un nom sur sa différence, bien qu'il la ressente intensément. Sa vie sera un long combat qui l'isolera immanquablement, dans une société où il est si difficile de changer de milieu/niveau social.
Ces différences seront modulées en fonction de l'intelligence de l'individu. Nul doute que le gars avec 118 de QI ne se sera jamais senti véritablement différent, il sera dans un écart optimum pour tirer profit de son intelligence par rapport à la population moyenne. Presque tout le monde le comprends, son intelligence sera comprise et reconnue, et il aura simplement l'impression d'avoir mérité sa réussite, car évidement il aura travaillé comme les autres pour réussir.
Pour l'individu a 136, c'est un peu plus compliqué, il sera régulièrement confronté à des gens normaux qui lui paraîtront stupides, mais n'acceptant pas cette possibilité tout à fait insupportable, il prendra sur lui et souffrira secrètement de son incapacité à échanger correctement et être compris. Paradoxalement, s'il n'est pas dans un environnement favorable, il passera régulièrement pour un idiot auprès des gens normaux qui ne comprendront pas son raisonnement, faute de pouvoir en apprécier la finesse. Nombre d'incompréhensions seront causés par des évidences ne nécessitant pas (pour lui) d'explications, mais se révélant être des gouffres infranchissables pour bon nombres. Le message sera tronqué comme une communication téléphonique où le réseau saute régulièrement. Dans le meilleur des cas, il compense, dans le pire, il est rejeté.
Séquence bestiaire :
Pour l'individu à 155, c'est un long voyage sur la lune, avec une communication épisodique avec la terre s'il arrive à trouver un relais qui capte ses communications. Généralement, personne ne le comprends vraiment, et il doit faire attention à ce qu'il dit pour acheter une baguette de pain, sinon la boulangère lui tends un sandwich et un croissant (bon j'exagère, mais à peine). Sa scolarité est impossible tant il est baigné dans une mare aux canards à des années lumière du bassin olympique qu'il rêve pour apprendre à nager. S'il ose reprendre son copain qui a utilisé un mot à contresens, il sera pris pour un horrible prétentieux, alors qu'il voulait seulement clarifier quelque chose de flou pour participer à la discussion. D’ailleurs, il ne sera pas vraiment le bienvenue, car soit on ne le comprends pas, soit il referme toutes les ouvertures de la discussion donnant sur du flou, ne laissant qu’une possibilité d’échange, celle de la justesse… Et c’est tellement pas intéressant quand on veut patauger ! Finalement, son désert lunaire lui paraîtra bien paisible comparativement à la mare aux canards délétère et grouillante d'absurdité. Le sentiment d'appartenance, il ne sait pas vraiment ce que c'est, car la seule chose qu'il arrive à faire appartenir au monde qui l'a engendré, c'est cette marionnette fabriqué de toute pièce qu'il agite pour le représenter, lui procurant une petite sécurité supplémentaire. D'ailleurs, il ne sait plus vraiment qui il est, quelque chose entre la marionnette aux mille costumes et le cosmonaute, c'est selon les besoins et là où il regarde. C'est un super marionnettiste, capable d'aller à son grès dans n'importe quelle direction, son seul regret : l'étroitesse du marais. Il aimerait tant pourvoir parler de ce qu'il voit là-haut. Dans la mare aux canards, personne ne s'aperçoit que ce canard étrange n'est qu'une marionnette qui s'agite pour donner le change, elle est certes un peu bizarre avec son plumage, mais qui n'est pas bizarre ? Et puis de toute façon, il n'a qu'a se lustrer le plumage correctement s'il est si intelligent !
Alors parfois, dans cette mare et aux environs, il y en a un qui va remarquer quand même qu'il y a des individus un peu étranges, pas tout a fait comme les autres: les canards en bois. Une petite lueur d'espoir pour le cosmonaute qui agite son pantin. Suivent un listing des caractéristiques pour les repérer, mais toute le monde s'y reconnaît puisque tout le monde est fait pareil ici bas!Sauf que la richesse de l'appréciation donné à ces caractéristiques dépends de ce que chacun à son niveau peu projeter dedans. Par exemple "le canard en bois voit loin". Ben tout le monde voit loin hein ! Le canard dans sa marre, il arrive bien à voir jusqu'au bout de la rive, il voit vachement loin ! Mais peut-il se douter qu'au delà de son marais, d'autres voient des étoiles ? Il ne sait même pas ce que c'est et confondra les étoiles avec les graines d’érables qui volent dans le ciel.
La 1ère étant de considérer que le HPI à un fonctionnement différent. J'ai le sentiment que cette locution à pour seul but d'éviter une assertion plus gênante vis-à-vis de l'image du QI en France et de la crainte de "supériorité" que chacun peut mettre comme jugement derrière ce mot. Le QI mesure des manifestations de l'intelligence. Je pense qu'une personne à 130 est plus intelligente qu'une personne à 100, et qu'une personne à 160 et plus intelligente qu'une personne à 130. Le fonctionnement cérébral n'est pas différent, il est identique, mais plus poussé.
Ensuite, il n'y a pas de différence significative entre 129 et 131. L'intelligence est un continuum. Le 'surdoué' ne défini que le franchissement d'un seuil relatif à une mesure, rien d'autre. Toutes les caractéristiques que l'on pourrait trouver aux surdoués affectent n'importe quel individu du débile profond au génie, sur un échelle de continuité équivalente à son QI, mais certaines manifestations de cette intelligence peuvent néanmoins se révéler progressivement à partir de certains seuils.
D'autre part, le QI n'est qu'une moyenne de différentes mesures évaluant différentes habiletés. Raisonner en terme de QI uniquement peut avoir un sens statistique pour une population, mais sera bcp plus trompeuse pour un individu dont les habiletés pourront être différentes d'un autre tout en présentant finalement un QI équivalent.
Ceci étant dit, les écarts de QI vont limiter la qualité de l'échange entre deux individus. Un mec normal aura du mal à communiquer avec un déficient. Le déficient ne pourra tout simplement pas mesurer l'étendu du champs qui ne lui est pas accessible, ni toutes les finesses et conceptions qui peuvent s'y trouver. Le mec normal pourra échanger sur des sujets simples, avec un vocabulaire choisi et adapté. Le déficient aura l'impression d'avoir un échange normal sans nécessairement se rendre compte de l'intelligence du mec normal qui fait des efforts pour se faire comprendre.
Prenons le cas d'un mec normal qui essaie de communiquer avec un super débile, ce sera quasiment impossible. Cette communication ne pourra se faire qu'au prix d'un effort intense de la part du mec normal, il devra recadrer, corriger sans cesse, et se spécialiser pour réussir à communiquer régulièrement avec ce type de personne. Il n'y aura pas d'échange satisfaisant, sauf peut-être pour le super débile qui se contente de très peu.
Dans ces deux cas, il y a une adaptation du haut vers le bas, avec une limite, car plus l'écart est grand, plus l'effort à fournir est important, et la qualité insatisfaisante. Plus l'écart est grand, moins la communication est possible.
Ce qui se passe entre le mec normal est le déficient est la même chose qu'entre le mec très intelligent et le mec normal. Il s'adaptera dans une certaine mesure, mais plus l'écart d'intelligence sera grand, et moins le message échangé sera riche et précis.
La force du mec normal est d'être en position dominante selon sa représentativité dans la population. Il sera entouré de gens comme lui et ne sera jamais isolé. Le mec super intelligent sera isolé du fait de la rareté des individus capables de communiquer véritablement avec lui, et sa vie se réduira le plus souvent à s'adapter à une population plus faible en intelligence, au point que ce type de communication "insatisfaisante" deviendra sa norme.
S'il est entouré d'un environnent favorable, il s'adaptera facilement et ne verra peut être pas la différence. Qualité d'échange avec la famille satisfaisante, avec l'entourage familiale également car les parents auront développés des affinités avec des gens comme eux, etc.
S'il est entouré d'un environnent défavorable, sa vie sera bien plus dure. Il sera incompris, pris souvent pour un idiot, doutera de lui et ne sera pas en mesure de mettre un nom sur sa différence, bien qu'il la ressente intensément. Sa vie sera un long combat qui l'isolera immanquablement, dans une société où il est si difficile de changer de milieu/niveau social.
Ces différences seront modulées en fonction de l'intelligence de l'individu. Nul doute que le gars avec 118 de QI ne se sera jamais senti véritablement différent, il sera dans un écart optimum pour tirer profit de son intelligence par rapport à la population moyenne. Presque tout le monde le comprends, son intelligence sera comprise et reconnue, et il aura simplement l'impression d'avoir mérité sa réussite, car évidement il aura travaillé comme les autres pour réussir.
Pour l'individu a 136, c'est un peu plus compliqué, il sera régulièrement confronté à des gens normaux qui lui paraîtront stupides, mais n'acceptant pas cette possibilité tout à fait insupportable, il prendra sur lui et souffrira secrètement de son incapacité à échanger correctement et être compris. Paradoxalement, s'il n'est pas dans un environnement favorable, il passera régulièrement pour un idiot auprès des gens normaux qui ne comprendront pas son raisonnement, faute de pouvoir en apprécier la finesse. Nombre d'incompréhensions seront causés par des évidences ne nécessitant pas (pour lui) d'explications, mais se révélant être des gouffres infranchissables pour bon nombres. Le message sera tronqué comme une communication téléphonique où le réseau saute régulièrement. Dans le meilleur des cas, il compense, dans le pire, il est rejeté.
Séquence bestiaire :
Pour l'individu à 155, c'est un long voyage sur la lune, avec une communication épisodique avec la terre s'il arrive à trouver un relais qui capte ses communications. Généralement, personne ne le comprends vraiment, et il doit faire attention à ce qu'il dit pour acheter une baguette de pain, sinon la boulangère lui tends un sandwich et un croissant (bon j'exagère, mais à peine). Sa scolarité est impossible tant il est baigné dans une mare aux canards à des années lumière du bassin olympique qu'il rêve pour apprendre à nager. S'il ose reprendre son copain qui a utilisé un mot à contresens, il sera pris pour un horrible prétentieux, alors qu'il voulait seulement clarifier quelque chose de flou pour participer à la discussion. D’ailleurs, il ne sera pas vraiment le bienvenue, car soit on ne le comprends pas, soit il referme toutes les ouvertures de la discussion donnant sur du flou, ne laissant qu’une possibilité d’échange, celle de la justesse… Et c’est tellement pas intéressant quand on veut patauger ! Finalement, son désert lunaire lui paraîtra bien paisible comparativement à la mare aux canards délétère et grouillante d'absurdité. Le sentiment d'appartenance, il ne sait pas vraiment ce que c'est, car la seule chose qu'il arrive à faire appartenir au monde qui l'a engendré, c'est cette marionnette fabriqué de toute pièce qu'il agite pour le représenter, lui procurant une petite sécurité supplémentaire. D'ailleurs, il ne sait plus vraiment qui il est, quelque chose entre la marionnette aux mille costumes et le cosmonaute, c'est selon les besoins et là où il regarde. C'est un super marionnettiste, capable d'aller à son grès dans n'importe quelle direction, son seul regret : l'étroitesse du marais. Il aimerait tant pourvoir parler de ce qu'il voit là-haut. Dans la mare aux canards, personne ne s'aperçoit que ce canard étrange n'est qu'une marionnette qui s'agite pour donner le change, elle est certes un peu bizarre avec son plumage, mais qui n'est pas bizarre ? Et puis de toute façon, il n'a qu'a se lustrer le plumage correctement s'il est si intelligent !
Alors parfois, dans cette mare et aux environs, il y en a un qui va remarquer quand même qu'il y a des individus un peu étranges, pas tout a fait comme les autres: les canards en bois. Une petite lueur d'espoir pour le cosmonaute qui agite son pantin. Suivent un listing des caractéristiques pour les repérer, mais toute le monde s'y reconnaît puisque tout le monde est fait pareil ici bas!Sauf que la richesse de l'appréciation donné à ces caractéristiques dépends de ce que chacun à son niveau peu projeter dedans. Par exemple "le canard en bois voit loin". Ben tout le monde voit loin hein ! Le canard dans sa marre, il arrive bien à voir jusqu'au bout de la rive, il voit vachement loin ! Mais peut-il se douter qu'au delà de son marais, d'autres voient des étoiles ? Il ne sait même pas ce que c'est et confondra les étoiles avec les graines d’érables qui volent dans le ciel.
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Les bras m'en tombent
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
mais tu peux aussi expliquer à partir de quel moment tu te disloques
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Il y a une chose qui me gêne profondément dans ton discours, proxima : ça part du principe que le communication ne se fait que par les capacités cognitives. On ne parle pas toujours de physique quantique. (Personnellement, je n'en parle jamais, d'ailleurs...) Et si je discute de mes centres d'intérêt, couture ou t'ai chi (ok, centre d'intérêt très débutant), le qi de mon interlocuteur n'a que peu d'importance. Et la communicationn'est pas moins satisfaisante.
Et postuler que les gens qui ont moins de facilités, voire de grosses difficultés cognitives ne s'en rendent pas compte dans leurs échanges avec les autres, ça me semble très exagéré. Le môme qui ne comprend pas un raisonnement mathématique ou n'arrive pas à lire une carte, il s'en rend compte, et il en souffre.
Kurai, ce sont de bonnes questions... C'est vrai qu'il est parfois difficile de trouver l'équilibre entre la vision du surdoué "trop intelligent pour être heureux" et le "tout va très bien Madame la Marquise".
Et postuler que les gens qui ont moins de facilités, voire de grosses difficultés cognitives ne s'en rendent pas compte dans leurs échanges avec les autres, ça me semble très exagéré. Le môme qui ne comprend pas un raisonnement mathématique ou n'arrive pas à lire une carte, il s'en rend compte, et il en souffre.
Kurai, ce sont de bonnes questions... C'est vrai qu'il est parfois difficile de trouver l'équilibre entre la vision du surdoué "trop intelligent pour être heureux" et le "tout va très bien Madame la Marquise".
wonderbra de la recherche Google (c) Miss Souris
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Ces hp bien intégrés n'ont peut-être pas compris grand-chose au schmilblick, pour le coup... Et je suis assez surprise de ce positionnement, qui sous-entend aussi que ces hp qui vont bien se savent hp et savent que telles personnes (qu'ils connaissent, manifestement) exclues à cause d'un comportement de supériorité sont hp aussi.Kurai a écrit : ↑sam. 12 oct. 2019 12:56 En fait, lorsque je parle de discours de supériorité, je renvoie surtout au discours que j'entend de la part de certaines personnes HP "bien intégrées" qui émettent l'idée que si un HP est en difficulté, c'est en grande partie si ce n'est systématiquement parce que ce HP a développé un comportement de supériorité qui le pousse à s'exclure de lui-même, sans prendre en compte le contexte de développement, l'expérience et les possibles troubles que cette personne peut avoir en plus de son mode de fonctionnement différent. Or, ce genre de discours me dérange, parce qu'en lisant les différents témoignages des personnes en difficulté, je ressens pas de sentiment de supériorité chez elle, mais à l'inverse un sentiment d'être en dessous des autres.
Mais sans poursuivre dans un domaine où je ne connais pas grand-chose (je n'ai jamais discuté de ce sujet-là, je ne sais pas si je connais d'autres hp dans la vraie vie même si je me pose des questions, et de mon côté, je n'ai pas affiché mon propre "statut" officiellement ), et en revenant par contre à la question de l'image, il me semble justement que cette question de la supériorité est un croisement entre la perception que l'on a de soi et l'image que les autres renvoient, et pas simplement le fait de se trouver soi-même supérieur aux autres.
[Édité pour compléments]
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Je pense que cette question existe aussi indépendamment du fait d'être hp avéré ou pas, et qu'elle rejoint celle de l'estime de soi. Et Kurai, cela fait partie du genre de questions que je me pose aussi confusément, mais que j'ai du mal à formuler.
Le monde entier est un théâtre,
Et tous les hommes et les femmes seulement des acteurs;
Ils ont leurs entrées et leurs sorties,
Et un homme dans le cours de sa vie joue différents rôles… William Shakespeare, (Comme il vous plaira)
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Ca rejoint un sujet existant:Proxima a écrit :Ce qui se passe entre le mec normal est le déficient est la même chose qu'entre le mec très intelligent et le mec normal.
viewtopic.php?f=44&t=9887
En résumé: il faut se méfier du parallèle "déficient / normal <=> normal / surdoué". C'est une formule qu'on retrouve régulièrement sur des sites consacrés à la douance. Elle séduit par sa simplicité et une certaine efficacité, mais elle n'a aucune assise scientifique. La déficience est un "vrai" handicap, avec des gens qui sont peu voir pas autonomes, qui ont besoin d'assistance toute leur vie. On rencontre des gens qui sont incapables de parler, de faire leurs courses seuls ou d'avoir une hygiène de base. Dans la vie de tous les jours, l'écart entre un déficient et un mec normal est bien plus grand qu'entre un mec normal et un surdoué.
La pertinence découle du fait que, bien que la réalité soit conforme à l'intuition - à savoir que les surdoués réussissent mieux en moyenne - l'idée contraire s'est installée, au moins en France. Notamment avec la formule choc des "1/3 de surdoués en échec scolaire". C'est une légende urbaine, apparemment colportée par des associations de lobbying en faveur des surdoués. La logique ne l'emporte pas toujours dans les discours servis au grand public, et parfois il est nécessaire de rétablir des vérités qui devraient pourtant être "évidentes".kurai a écrit : Par conséquent, quand je lis les études qui nous disent "tout va bien chez les HP en moyenne" (ce qui en soit est plutot attendu - je doute uniquement de la pertinence de ce genre d'études)
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
[mention]Proxima[/mention] Personnellement, je n’ai rien compris à ta séquence bestiaire. C’est une plaisanterie ? Du vécu? Une projection ? Je suis perplexe.
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
[mention]Napirisha[/mention] Évidement, ce que j'ai écris était dans l'exagération, on peut encore communiquer, mais je crois effectivement que la communication est très dépendante des capacités cognitives. Je dirais également dépendante de la culture et du vocabulaire, qui sont je pense assez directement liés aux capacités cognitives. L'exemple du tai-chi-chuan est vraiment très bon. Les arts énergétiques chinois reposent sur une notion inexistante en occident : le chi (ou qi). Ce serait intéressant de connaître dans ton club qui a vraiment compris ce qu'est le chi, qui peut en parler et l'expliquer correctement, et corréler cela au QI (à ancienneté équivalente). Il n'est pas impossible d'en parler, mais est-on vraiment sûr que ce que l'on va expliquer sera véritablement compris ?
La WAIS évalue 4 grandes catégories d'habiletés. La plus pertinente pour débusquer le surdoué est l'ICV, c'est LE critère de douance, et ce n'est pas un hasard, c'est le critères parmi les 4 qui représente le mieux ce qui est le plus important parmi une espèce sociable : la communication.
C'est assez frappant dans le graph ci-dessous, qui représente les résultats à la WAIS des membres du forum qui ont donnés leur chiffres, et dont le diagnostic est +. L'idée de limite n'est pas dans la capacité à savoir quand est ce qu'on n'a pas compris, mais dans l'incapacité à mesurer l'ampleur de ce qui nous échappe.
[mention]Fish[/mention] effectivement cette formule n'est pas nouvelle, mais je trouve qu'elle a le mérite d'être compréhensible dans les grandes lignes. Elle n'est pas idéale pour plusieurs raisons, notamment parce qu'il ne me semble pas possible de comparer des écarts au dessus, et au dessous de la normalité, autrement qu'en terme de rareté. Si on revient à la courbe de gauss, rien n'indique que la représentativité de la population aux extrêmes est proportionnelle au différences cognitives. Pour l'expliquer, je pourrais utiliser l'analogie de notre sensibilité aux fréquences sonores. L'oreille humaine serait sensible de 20hz à 20000Hz, mais l'oreille humaine est quand même spécialisée dans les fréquences correspondant à la voix humaine (plus ou moins 100/400Hz), la perception de l'amplitude présente entre 100 et 400Hz est infiniment plus riche qu'en 10100 et 10400 Hz. Il en est probablement de même pour ce qui est de l'intelligence. S'il était possible de l’étalonner la population à "quanta" d'intelligence équivalent, je doute que la courbe serait symétrique.
La déficience est certes un "vrai" handicap, mais c'est parce qu'elle est comparé à une population moyenne.
Un individu au QI de 50 ne présentera pas le même handicap au sein d'une population au QI moyen de 70 que s'il était dans une population au QI moyen de 130. Les sociétés dans ces 2 cas de figures présenteraient un niveau de développement extrêmement différent, dont la plus haute accentuerait le handicap de l'individu inadapté.
La WAIS évalue 4 grandes catégories d'habiletés. La plus pertinente pour débusquer le surdoué est l'ICV, c'est LE critère de douance, et ce n'est pas un hasard, c'est le critères parmi les 4 qui représente le mieux ce qui est le plus important parmi une espèce sociable : la communication.
C'est assez frappant dans le graph ci-dessous, qui représente les résultats à la WAIS des membres du forum qui ont donnés leur chiffres, et dont le diagnostic est +. L'idée de limite n'est pas dans la capacité à savoir quand est ce qu'on n'a pas compris, mais dans l'incapacité à mesurer l'ampleur de ce qui nous échappe.
[mention]Fish[/mention] effectivement cette formule n'est pas nouvelle, mais je trouve qu'elle a le mérite d'être compréhensible dans les grandes lignes. Elle n'est pas idéale pour plusieurs raisons, notamment parce qu'il ne me semble pas possible de comparer des écarts au dessus, et au dessous de la normalité, autrement qu'en terme de rareté. Si on revient à la courbe de gauss, rien n'indique que la représentativité de la population aux extrêmes est proportionnelle au différences cognitives. Pour l'expliquer, je pourrais utiliser l'analogie de notre sensibilité aux fréquences sonores. L'oreille humaine serait sensible de 20hz à 20000Hz, mais l'oreille humaine est quand même spécialisée dans les fréquences correspondant à la voix humaine (plus ou moins 100/400Hz), la perception de l'amplitude présente entre 100 et 400Hz est infiniment plus riche qu'en 10100 et 10400 Hz. Il en est probablement de même pour ce qui est de l'intelligence. S'il était possible de l’étalonner la population à "quanta" d'intelligence équivalent, je doute que la courbe serait symétrique.
La déficience est certes un "vrai" handicap, mais c'est parce qu'elle est comparé à une population moyenne.
Un individu au QI de 50 ne présentera pas le même handicap au sein d'une population au QI moyen de 70 que s'il était dans une population au QI moyen de 130. Les sociétés dans ces 2 cas de figures présenteraient un niveau de développement extrêmement différent, dont la plus haute accentuerait le handicap de l'individu inadapté.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Et exagérer pour pouvoir mieux communiquer c’est se placer directement d’un point de vue relationnel au-dessus de l’autre, non? Comme si d’office l'interlocuteur avait besoin d’une caricature d’explication pour pouvoir répondre, réagir? Cela n’a rien à voir avec le QI cela : c’est une question d’ego mal placé plutôt, d’un narcissisme ou d’une estime de soi bien haute, au choix, dans le discours. Un mépris envers l’autre assez mal déguisé, un sentiment net de supériorité et d’arrogance : tout cela pointe avec ce manque de mesure. Quel manque de simplicité et d’humanité dans tes discours depuis quelques temps, je trouve. Je réagis assez fort, car c’est récurrent et cela m’agresse et me pollue. Je n’ai vraiment pas les mêmes valeurs, et je m’en réjouis.
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
Hors-sujet
J'ai l'impression d'avoir ouvert la boite de pandore, désolé :/ Je ne voulais plus trop intervenir, mais je me demandais, par curiosité (il n'y a vraiment aucune agressivité, ou aucun jugement, je cherche vraiment juste à comprendre vos réactions), en fait ce que vous trouviez gênant dans le post de proxima sur la forme (sur le fond on peut ne pas être d'accord, mais je ne vois pas ce qui pose problème sur la forme en fait, l'exagération et l'usage d'hyperbole font parti intégrante du discours, quelque soit l'objectif de ce post, sans que cela présage d'un jugement quelconque sur le plan de la supériorité - j'aime pas ce terme... Après je ne vous connais pas assez pour savoir quel est votre façon d'agir habituelle, mais pour ma part, je n'ai pas trop compris ce qui a posé problème. Après j'ai peut-être mal compris le soucis ?).
En fait, je me pose la question parce qu'on part rapidement du postulat que l'usage de comparaison hyperbolique est un signe d'arrogance, mais je sais que parfois je n'arrive pas à faire autrement parce que je ne trouve pas les mots pour m'expliquer avec les autres. Du coup, la seule manière que j'ai pour pouvoir marquer les esprits c'est justement d'user de paraboles, d'allégories ou d'hyperboles pour expliquer ce que je cherche à expliquer, à la fois parce que je trouve ma pensée elle-même très complexe pour moi sans trop savoir pouquoi, et je ne trouve pas les mots pour communiquer (et surtout je ne trouve pas de métaphore faible capable d'expliquer ce que je veux expliquer), et c'est pas forcément un signe de mépris quelconque.
En fait, je vais peut-être oser un parallèle de mauvais goût, mais de la même manière, certains ont trouvé certaines formules de Macron très arrogantes (les plus célèbres), pour autant, je n'ai pas compris pourquoi. A mes yeux, ils traduisaient des observations, avec lesquelles on peut ne pas être d'accord, certes dites de manière maladroite, mais je n'avais pas l'impression qu'il y avait du mépris (de la nervosité très certainement, mais j'ai vraiment du mal à y voir du mépris - mais je me trompe peut-être et cela n'a peut-être effectivement rien avoir avec les HP, sauf si le Président est HP ). Et c'est au contraire lorsque je l'ai entendu faire preuve de "pédagogie", que j'ai eu l'impression qu'il faisait preuve de mépris (parce que dans ma tête ca me faisait "Il croit que les français sont trop débile pour comprendre ses images exagérées ?"...)
Dans mon cas, c'est plus une forme de paresse intellectuelle en tout cas, et j'ai un peu de mal avec les procès en intention (je ne dis pas que vous lui faites un, mais je parle dans mon expérience en général, j'ai l'impression qu'on m'en fait assez souvent, et parfois je ne comprend pas pourquoi, parce que j'ai aucune mauvaise intention derrière et c'est juste que je sais pas comment faire pour communiquer). En même temps, je ne crois pas être HP, donc cette difficulté de compréhension n'a peut-être rien avoir avec les HP, mais c'est peut-être ce genre de choses aussi qu'il faut arriver à pointer plutôt que dire "Voila ce que sont les HP en moyenne" ^^ pour en revenir au sujet initial. Et mieux expliquer et définir c'est qu'est une difficulté de compréhension et de communication chez les HP qui ont consulté justement pour ce genre de problème, et voir si effectivement c'est un problème commun dû à une différence cognitive ou non.
En fait, je me pose la question parce qu'on part rapidement du postulat que l'usage de comparaison hyperbolique est un signe d'arrogance, mais je sais que parfois je n'arrive pas à faire autrement parce que je ne trouve pas les mots pour m'expliquer avec les autres. Du coup, la seule manière que j'ai pour pouvoir marquer les esprits c'est justement d'user de paraboles, d'allégories ou d'hyperboles pour expliquer ce que je cherche à expliquer, à la fois parce que je trouve ma pensée elle-même très complexe pour moi sans trop savoir pouquoi, et je ne trouve pas les mots pour communiquer (et surtout je ne trouve pas de métaphore faible capable d'expliquer ce que je veux expliquer), et c'est pas forcément un signe de mépris quelconque.
En fait, je vais peut-être oser un parallèle de mauvais goût, mais de la même manière, certains ont trouvé certaines formules de Macron très arrogantes (les plus célèbres), pour autant, je n'ai pas compris pourquoi. A mes yeux, ils traduisaient des observations, avec lesquelles on peut ne pas être d'accord, certes dites de manière maladroite, mais je n'avais pas l'impression qu'il y avait du mépris (de la nervosité très certainement, mais j'ai vraiment du mal à y voir du mépris - mais je me trompe peut-être et cela n'a peut-être effectivement rien avoir avec les HP, sauf si le Président est HP ). Et c'est au contraire lorsque je l'ai entendu faire preuve de "pédagogie", que j'ai eu l'impression qu'il faisait preuve de mépris (parce que dans ma tête ca me faisait "Il croit que les français sont trop débile pour comprendre ses images exagérées ?"...)
Dans mon cas, c'est plus une forme de paresse intellectuelle en tout cas, et j'ai un peu de mal avec les procès en intention (je ne dis pas que vous lui faites un, mais je parle dans mon expérience en général, j'ai l'impression qu'on m'en fait assez souvent, et parfois je ne comprend pas pourquoi, parce que j'ai aucune mauvaise intention derrière et c'est juste que je sais pas comment faire pour communiquer). En même temps, je ne crois pas être HP, donc cette difficulté de compréhension n'a peut-être rien avoir avec les HP, mais c'est peut-être ce genre de choses aussi qu'il faut arriver à pointer plutôt que dire "Voila ce que sont les HP en moyenne" ^^ pour en revenir au sujet initial. Et mieux expliquer et définir c'est qu'est une difficulté de compréhension et de communication chez les HP qui ont consulté justement pour ce genre de problème, et voir si effectivement c'est un problème commun dû à une différence cognitive ou non.
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Re: Caractéristiques des HPI prouvées
[mention]Proxima[/mention]
il vient d'où ton graph? j'ai pas retrouvé le topic.....
ensuite : la débilité n'est évaluée, je crois, pas seulement sur le critère de l'intelligence mais aussi sur ses répercussions dans les fonctionnements de la vie quotidienne.
De ce que j'avais lu précisément et que je n'arrive pas à retrouver, sur ce site, ils reprennent en partie ce que j'avais eu à étudier : la composante d'évaluation des comportements adaptatifs, avaient, me semble-t-il autant d'impact dans le diagnostic que le QI.
Ça semblerait donc difficile d'estimer une communication "rompue" avec des personnes "débiles légères" sur le seul critère de leur intelligence, leur inadaptation sociale et parfois aussi leurs multiples handicaps (sans compter qu'ils peuvent avoir plusieurs provenances) vont tout autant entrer en jeu. (je parle même pas de leur sentiment d'illégitimité.... à tort! Mais bon, là c'est mon opinion! Cela renforce leur difficulté d'expression parfois).
Voilà pourquoi, entre autre, il reste périlleux de faire le comparatif : 40-100 et 100-160. Dans l'échange entre les 40/100, un handicap a des chances d'entrer en jeu (dans le développement de la personne, il y a un effet "plancher"), à priori dans le second échange, entre les 100/160, sauf autres effets, il n'y a pas de handicap qui entre en jeu.
Et sinon, comme le souligne Napirisha, les personnes déficientes parlent de la distorsion qu'elles sentent du fait de cette déficience et de leurs difficultés à gérer l'écart social en sus du (et/ou d'autres causes aussi?) handicap. Elles en souffrent, elles le réalisent et elles en parlent.
Le problème de caricaturer, c'est de risquer de ne pas être compréhensible et de ne se parler qu'à soi-même en définitive.
Après, est-ce agréable de discuter avec quelqu'un qui analyse comme nous? Ben, faudrait une bonne fois pour toute arriver à entrer dans la tête d'un autre et voir s'il analyse comme soi! Et puis, malgré ça, je crois que ça dépendrait des affinités qu'on a avec ce quelqu'un.
En venant sur le forum discuter, dans quelle mesure, on n'est pas déjà dans un effet pygmalion "oh, ils me comprennent, je les comprends!". A nous chercher en pairs, on finit peut-être par penser se trouver. Mais bon.
A la limite, on peut penser qu'on s'ennuie approximativement, entre nous, au même rythme des connexions neuronales mais j'ai pas trouvé les suites de cela. Encore à l'étude?
https://www.adulte-surdoue.org/2011/09/ ... hel-habib/
il vient d'où ton graph? j'ai pas retrouvé le topic.....
ensuite : la débilité n'est évaluée, je crois, pas seulement sur le critère de l'intelligence mais aussi sur ses répercussions dans les fonctionnements de la vie quotidienne.
De ce que j'avais lu précisément et que je n'arrive pas à retrouver, sur ce site, ils reprennent en partie ce que j'avais eu à étudier : la composante d'évaluation des comportements adaptatifs, avaient, me semble-t-il autant d'impact dans le diagnostic que le QI.
Ça semblerait donc difficile d'estimer une communication "rompue" avec des personnes "débiles légères" sur le seul critère de leur intelligence, leur inadaptation sociale et parfois aussi leurs multiples handicaps (sans compter qu'ils peuvent avoir plusieurs provenances) vont tout autant entrer en jeu. (je parle même pas de leur sentiment d'illégitimité.... à tort! Mais bon, là c'est mon opinion! Cela renforce leur difficulté d'expression parfois).
Voilà pourquoi, entre autre, il reste périlleux de faire le comparatif : 40-100 et 100-160. Dans l'échange entre les 40/100, un handicap a des chances d'entrer en jeu (dans le développement de la personne, il y a un effet "plancher"), à priori dans le second échange, entre les 100/160, sauf autres effets, il n'y a pas de handicap qui entre en jeu.
Et sinon, comme le souligne Napirisha, les personnes déficientes parlent de la distorsion qu'elles sentent du fait de cette déficience et de leurs difficultés à gérer l'écart social en sus du (et/ou d'autres causes aussi?) handicap. Elles en souffrent, elles le réalisent et elles en parlent.
Le problème de caricaturer, c'est de risquer de ne pas être compréhensible et de ne se parler qu'à soi-même en définitive.
Après, est-ce agréable de discuter avec quelqu'un qui analyse comme nous? Ben, faudrait une bonne fois pour toute arriver à entrer dans la tête d'un autre et voir s'il analyse comme soi! Et puis, malgré ça, je crois que ça dépendrait des affinités qu'on a avec ce quelqu'un.
En venant sur le forum discuter, dans quelle mesure, on n'est pas déjà dans un effet pygmalion "oh, ils me comprennent, je les comprends!". A nous chercher en pairs, on finit peut-être par penser se trouver. Mais bon.
A la limite, on peut penser qu'on s'ennuie approximativement, entre nous, au même rythme des connexions neuronales mais j'ai pas trouvé les suites de cela. Encore à l'étude?
https://www.adulte-surdoue.org/2011/09/ ... hel-habib/
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Re: Caractéristiques des HPI prouvées
[mention]Kurai[/mention] ouvrir un fil ou un sujet à discussion sur un forum en général, et ici en particulier, c’est exposer au regard des autres une opinion, un questionnement où chacun peut intervenir et donner son avis. Donc des désaccords peuvent se dévoiler voire se mettre à jour. Surtout quand le sujet est chaud ou a déjà été discuté préalablement (Il existe un fil sur le sujet, Fish l’a rappelé le voici de nouveau viewtopic.php?f=44&t=9887 )
Oui, mieux communiquer s’apprend. Car mieux définir sa pensée permet d’être au plus près de ce qu’on essaye de faire entendre, partager, et permet alors d’être éventuellement mieux perçu par les autres. Pour ma part, je crois que les procédés d’exagération dans la communication racontent un fonctionnement concret et existant sous-jacent. Non-assumé, c’est une façon d’avancer des idées personnelles sans vraiment les reconnaître comme telles car on attend la réaction de l’autre. Ainsi si je résume ce que j’ai lu : « oui j’ai exagéré, et ta réponse est bien hein... n’empêche que si je lui applique mon raisonnement et bien tu vois, j’ai bien raison. » Je trouve que c’est ne pas assumer, au fond, son positionnement dès le départ. Ça peut être pratique. Et moi, le « pratique » dans les relations m’évoque vite des jeux de pouvoir relationnels que je trouve malsains. Lorsqu’on parle d’intelligence, ici, il me semble que prendre le temps de donner son avis, de peser ses mots, d’être dans une affirmation sans excès est un signe de respect pour tous les participants au forum. Mais également de respect envers soi, car toute opinion peut être sujette à polémique voire à rejet. Le sage peut bien sûr être perçu comme un donneur de leçon.
J’ai réagi comme je l’ai fait en fonction de mon ressenti. Car oui, pour ma part, quelqu’un qui choisit volontairement d’écrire avec exagération sur un sujet ne le fait pas par hasard. Il n’est pas forcément exact ce ressenti, mais c’est le mien. Ici, c’est un espace d’échange. J’ai tenté autant que ce peut de poser ce qui m’a heurté en respectant ce ressenti comme ceux de ceux qui vont le lire. En permettant également une ou des réponse. D’autant que nous sommes sur un forum qui n’est pas ouvert qu’aux personnes ayant un Diag +, mais également « à toute personne se sentant concernée par ». Aussi c’est vrai que quand je commence à lire que certaines difficultés de communication viennent du fonctionnement cognitif et qu’en résumé on ne peut bien communiquer et se faire comprendre que par des personnes ayant un chiffre proche du sien, cela me dérange, voire me met en colère car je trouve cela plutôt intolérant à la différence dans un lieu ouvert justement à celle-ci.
Hors-sujet
De même, si cela t’interesse, il existe un fil sur la communication : viewtopic.php?f=53&t=9904&hilit=De+la+d ... ommuniquer
J’ai réagi comme je l’ai fait en fonction de mon ressenti. Car oui, pour ma part, quelqu’un qui choisit volontairement d’écrire avec exagération sur un sujet ne le fait pas par hasard. Il n’est pas forcément exact ce ressenti, mais c’est le mien. Ici, c’est un espace d’échange. J’ai tenté autant que ce peut de poser ce qui m’a heurté en respectant ce ressenti comme ceux de ceux qui vont le lire. En permettant également une ou des réponse. D’autant que nous sommes sur un forum qui n’est pas ouvert qu’aux personnes ayant un Diag +, mais également « à toute personne se sentant concernée par ». Aussi c’est vrai que quand je commence à lire que certaines difficultés de communication viennent du fonctionnement cognitif et qu’en résumé on ne peut bien communiquer et se faire comprendre que par des personnes ayant un chiffre proche du sien, cela me dérange, voire me met en colère car je trouve cela plutôt intolérant à la différence dans un lieu ouvert justement à celle-ci.
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- Jahroo