Poétiquement vôtre
Re: Poétiquement vôtre
Demain
Est déjà là
Pâle rose
Rosissant l'horizon
Imprimé de nuages
Mauves à l'horizon
Éclairé d'aurore
Est déjà là
Pâle rose
Rosissant l'horizon
Imprimé de nuages
Mauves à l'horizon
Éclairé d'aurore
-
- Messages : 11
- Inscription : jeu. 17 août 2017 18:34
- Profil : Intéressé dans le cadre de ma profession
- Test : CATTELL
Re: Poétiquement vôtre
Un vieux poème.
Les fous de la vie
Cerbère et sa morale addictive aux abois
Crétin de l'horrible à l'insurpassable voie
Des assauts permanents qui produisent le talion
Des éternels perdants voulant l'imitation...
Licorne et ses devoirs audacieux touchèrent
L'organique de son champion solidaire
Des élus éclatants qui façonnent un brion!
De si joyeux vivants recherchant des fictions
Sorcière et son savoir exact, inflexible!
L'aventure de la vérité risible...
Des agréments ardents qui soulèvent et... mentions!
Des déesses au très grand pouvoir de l'attention
L'écrivain et son art honnête et allègre
Qui fait l'éclosion d'une opinion intègre
Des jugements sages qui cuisinent L'action
De la paix absolue, cerveau et sa fonction...
Monde et sa pureté magnifique et « l'île »...
L'autorité pour la charité facile...
Des entraves humaines qui abattent l'union...
Un avenir mortel, science d'ambitions!
Les fous de la vie
Cerbère et sa morale addictive aux abois
Crétin de l'horrible à l'insurpassable voie
Des assauts permanents qui produisent le talion
Des éternels perdants voulant l'imitation...
Licorne et ses devoirs audacieux touchèrent
L'organique de son champion solidaire
Des élus éclatants qui façonnent un brion!
De si joyeux vivants recherchant des fictions
Sorcière et son savoir exact, inflexible!
L'aventure de la vérité risible...
Des agréments ardents qui soulèvent et... mentions!
Des déesses au très grand pouvoir de l'attention
L'écrivain et son art honnête et allègre
Qui fait l'éclosion d'une opinion intègre
Des jugements sages qui cuisinent L'action
De la paix absolue, cerveau et sa fonction...
Monde et sa pureté magnifique et « l'île »...
L'autorité pour la charité facile...
Des entraves humaines qui abattent l'union...
Un avenir mortel, science d'ambitions!
-
- Messages : 11
- Inscription : jeu. 17 août 2017 18:34
- Profil : Intéressé dans le cadre de ma profession
- Test : CATTELL
Re: Poétiquement vôtre
Un autre vieux poème.
Le récit du progrès
Le pinceau imprime des monuments chantés...
La rage est la rigueur de nos étoiles osées
C'est un travail sombre, cet interdit fautif
La règle est de survivre au-dessus des passifs!
Des tempêtes vivantes aux zéphyrs contrariant
Aux encouragements des seuls acharnements...
Maladresse des plans, pouvoir du contresens...
Méchant est l'appel de l'innovation des sens
Nos oiseaux nocturnes s'entremêlent en gloussant!
Un déséquilibre se moquant des tyrans!
Survivant aux héros qui font docilement!
Ils diffament tout! Sauf l'humanisme violent...
Attendant la raison régulée aux lenteurs!
Pour peupler, ils forment leur propre directeur!
De malheureux périls sur la route des dieux!
Plafonnant eux-mêmes des trésors silencieux!
Plus loin que l'éternel, visions de déesses...
Les ententes volent et le surréel dresse...
Les rêves qu'animent la clarté des courants...
La règle de l'art, c'est l'épanouissement...
Le pinceau imprime des monuments chantés...
La rage est la rigueur de nos étoiles osées
C'est un travail sombre, cet interdit fautif
La règle est de survivre au-dessus des passifs!
Des tempêtes vivantes aux zéphyrs contrariant
Aux encouragements des seuls acharnements...
Maladresse des plans, pouvoir du contresens...
Méchant est l'appel de l'innovation des sens
Nos oiseaux nocturnes s'entremêlent en gloussant!
Un déséquilibre se moquant des tyrans!
Survivant aux héros qui font docilement!
Ils diffament tout! Sauf l'humanisme violent...
Attendant la raison régulée aux lenteurs!
Pour peupler, ils forment leur propre directeur!
De malheureux périls sur la route des dieux!
Plafonnant eux-mêmes des trésors silencieux!
Plus loin que l'éternel, visions de déesses...
Les ententes volent et le surréel dresse...
Les rêves qu'animent la clarté des courants...
La règle de l'art, c'est l'épanouissement...
- Pascalita
- Messages : 3298
- Inscription : dim. 14 août 2016 11:26
- Présentation : viewtopic.php?f=78&t=7720&p=228775#p228775
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Poétiquement vôtre
Vagues lentes glissant sans tapage,
Discrètes obstinées
A l’assaut paresseux de la plage,
Douce et inlassable invasion,
Eternelle translation
De la même infime nappe.
Surface étale et luisante
Où le soleil se regarde…
Même les nuages y voient leur image.
Pellicule transparente,
Vernis sans bulle et sans défaut
Sur un modelé brut…
Vagues de sable sous cellophane
Ondulant immobiles
Sur l’immensité plane.
L’eau fraîche sur les pieds nus.
Le petit claquement sec des coquilles.
Discrètes obstinées
A l’assaut paresseux de la plage,
Douce et inlassable invasion,
Eternelle translation
De la même infime nappe.
Surface étale et luisante
Où le soleil se regarde…
Même les nuages y voient leur image.
Pellicule transparente,
Vernis sans bulle et sans défaut
Sur un modelé brut…
Vagues de sable sous cellophane
Ondulant immobiles
Sur l’immensité plane.
L’eau fraîche sur les pieds nus.
Le petit claquement sec des coquilles.
-
- Messages : 1733
- Inscription : lun. 8 août 2016 19:16
- Présentation : [url=http://adulte-surdoue.fr/presentations/tortue-meut-t7721.html]la réponse est 42[/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WISC
- Localisation : Dans ma captcha, en Cybérie
Re: Poétiquement vôtre
La connaissance nait dans l'intimité des arbres et des rivages
- Oh ciel, qu'il était doux ce monde.
- Oh ciel, qu'il était doux ce monde.
« l’effigie est verrou, l’idole prison, la figure serrure. Une seule clef peut faire tomber ces chaines : le signe. » M. Tournier
- Zoroastre
- Messages : 31
- Inscription : sam. 26 août 2017 18:13
- Profil : Bilan +
- Test : MENSA
- Âge : 28
Re: Poétiquement vôtre
Je tenais à ajouter mon grain de sable à la pyramide. Je suis entièrement novice donc je suis ouvert aux critiques.
Ciel bienveillant
O Plafond de notre magnifique demeure
Qui surveille l'humanité à toutes heures
Ce que ton immaculée pupille repère
Me serre fort d'une tristesse délétère
Inversement, nous autres, malheureux mortels,
Rivons nos regards livides sur ta splendeur,
Époustouflé par tes nuages en dentelles,
Qui nous nappent de leurs enfantines candeurs
Quand d'étoiles brillantes se couvrent ta boîte,
Que ton élégance revêt l'eau qui miroite,
Mon âme d'étranger aperçoit sa planète.
Mais sur Terre, inachevé est mon existence
Car je dois mener la plus désirée des danses
Accompagner par le doux son de ton silence
Qui surveille l'humanité à toutes heures
Ce que ton immaculée pupille repère
Me serre fort d'une tristesse délétère
Inversement, nous autres, malheureux mortels,
Rivons nos regards livides sur ta splendeur,
Époustouflé par tes nuages en dentelles,
Qui nous nappent de leurs enfantines candeurs
Quand d'étoiles brillantes se couvrent ta boîte,
Que ton élégance revêt l'eau qui miroite,
Mon âme d'étranger aperçoit sa planète.
Mais sur Terre, inachevé est mon existence
Car je dois mener la plus désirée des danses
Accompagner par le doux son de ton silence
Que la chance t'accompagne,
Que la paix règne dans ton coeur,
Et que les étoiles veillent sur toi.
Que la paix règne dans ton coeur,
Et que les étoiles veillent sur toi.
- Pascalita
- Messages : 3298
- Inscription : dim. 14 août 2016 11:26
- Présentation : viewtopic.php?f=78&t=7720&p=228775#p228775
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Poétiquement vôtre
Mon cri dans le silence
Et cette chose qui tout au fond s'éteint
Il ne reste qu'un vide immense
Et je ne suis plus rien
Et cette chose qui tout au fond s'éteint
Il ne reste qu'un vide immense
Et je ne suis plus rien
- altima
- Messages : 1010
- Inscription : mer. 18 mai 2011 14:42
- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... -t410.html
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 45
Re: Poétiquement vôtre
Je traque l'absolu
Pour chasser la vacuité
Dévaliser les dealers d'adrénaline
Racketter les puits d'ocytocine
Et m'enivrer de vertiges idéaux
Pour l'un ravir une note
Pour l'autre courir le souffle court
Nourrir la trêve
Pour ne pas mourir lourd
L'égrégore insaisissable
Pourtant palpable
Et l'écho des voies
Au détour d'un mot
Des traits, des rives.
Palpitant en manque
Qui ne saurait survivre
Dans la tiédeur ambiante
Je saurai léviter s'il le faut
Tout porte à croire...
Des ores
Des aurores
L'éternel recommencement
J'ai déjà décidé des abymes
J'ai déjà dessiné la cime
Gravir, s'époumoner,
Gratter, s'épancher
Et toujours retomber plus léger
Dans les miroirs
Des autres mêmes.
Pour chasser la vacuité
Dévaliser les dealers d'adrénaline
Racketter les puits d'ocytocine
Et m'enivrer de vertiges idéaux
Pour l'un ravir une note
Pour l'autre courir le souffle court
Nourrir la trêve
Pour ne pas mourir lourd
L'égrégore insaisissable
Pourtant palpable
Et l'écho des voies
Au détour d'un mot
Des traits, des rives.
Palpitant en manque
Qui ne saurait survivre
Dans la tiédeur ambiante
Je saurai léviter s'il le faut
Tout porte à croire...
Des ores
Des aurores
L'éternel recommencement
J'ai déjà décidé des abymes
J'ai déjà dessiné la cime
Gravir, s'époumoner,
Gratter, s'épancher
Et toujours retomber plus léger
Dans les miroirs
Des autres mêmes.
- PointBlanc
- Messages : 2415
- Inscription : sam. 7 mars 2015 18:56
- Présentation : [url=http://adulte-surdoue.fr/presentations/pointblanc-t6002.html]là[/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 50
Re: Poétiquement vôtre
Je cloue ma langue sur la porte
un avertissement
à qui est venu pour parler
un avertissement
à qui est venu pour parler
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?
Re: Poétiquement vôtre
Un pas
L'inconcevable
N'a pas de mot
Cloue donc ta langue
À la porte
Avant d'entrer
L'inconcevable
N'a pas de mot
Cloue donc ta langue
À la porte
Avant d'entrer
Re: Poétiquement vôtre
Deux pas
Sous un ciel de gaz
Ignorants plus encore
Que leurs machines
Les humains charroient
Le pesant fardeau
D'un obscur souci
Tiré de leurs désirs idiots
Sous un ciel de gaz
Ignorants plus encore
Que leurs machines
Les humains charroient
Le pesant fardeau
D'un obscur souci
Tiré de leurs désirs idiots
Re: Poétiquement vôtre
Trois pas
Ils parlent d'amour
Sans savoir
Ils aiment tant
Sans voir
Ils aiment trop
Trop tôt
Tant ils s'aiment
Eux-mêmes
Comme on ment
Jour après jour
À soi-même
Ils parlent d'amour
Sans savoir
Ils aiment tant
Sans voir
Ils aiment trop
Trop tôt
Tant ils s'aiment
Eux-mêmes
Comme on ment
Jour après jour
À soi-même
- Pascalita
- Messages : 3298
- Inscription : dim. 14 août 2016 11:26
- Présentation : viewtopic.php?f=78&t=7720&p=228775#p228775
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- PointBlanc
- Messages : 2415
- Inscription : sam. 7 mars 2015 18:56
- Présentation : [url=http://adulte-surdoue.fr/presentations/pointblanc-t6002.html]là[/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 50
Re: Poétiquement vôtre
Parle-moi :
Je te répondrai dans ta langue
Et je me ferai un visage
En quoi tu te reconnaîtras
Cependant que mon corps
Trempera dans la boue qui le nourrit
Que ma peau grouillera d'insectes
Qui lui prêteront vie
Que sous ses écailles de verre
La gelée de mes yeux se rivera aux tiens
Questionnant :
Comment fais-tu pour te croire toi-même ?
Je te répondrai dans ta langue
Et je me ferai un visage
En quoi tu te reconnaîtras
Cependant que mon corps
Trempera dans la boue qui le nourrit
Que ma peau grouillera d'insectes
Qui lui prêteront vie
Que sous ses écailles de verre
La gelée de mes yeux se rivera aux tiens
Questionnant :
Comment fais-tu pour te croire toi-même ?
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?
Re: Poétiquement vôtre
Deux âmes qui se rencontrent comme deux corps qui s’enlacent
Deux destins qui se lient et ne veulent former qu’un
Je veux vivre avec toi, de constance et d’audace,
Marcher à tes côtés, tracer notre chemin
Es-tu l’essence même de mon existence ?
Es-tu l’inconstance dans toute sa cohérence ?
Es-tu la reviviscence qui réveille mes sens ?
Es-tu la conscience grâce à laquelle je pense ?
La nuit n’est plus sombre, elle porte un nouveau voile
Dans son ciel ondule l’élan de mes passions
L’amour transcende et rallume mes étoiles
L’amour est création et il porte ton nom
N.B : J'avais écris ce poème pour mon cher et tendre, dont je suis aujourd'hui séparée. Mais j'aime toujours ce poème. Comme quoi l'amour a bien une dimension universelle.
Deux destins qui se lient et ne veulent former qu’un
Je veux vivre avec toi, de constance et d’audace,
Marcher à tes côtés, tracer notre chemin
Es-tu l’essence même de mon existence ?
Es-tu l’inconstance dans toute sa cohérence ?
Es-tu la reviviscence qui réveille mes sens ?
Es-tu la conscience grâce à laquelle je pense ?
La nuit n’est plus sombre, elle porte un nouveau voile
Dans son ciel ondule l’élan de mes passions
L’amour transcende et rallume mes étoiles
L’amour est création et il porte ton nom
N.B : J'avais écris ce poème pour mon cher et tendre, dont je suis aujourd'hui séparée. Mais j'aime toujours ce poème. Comme quoi l'amour a bien une dimension universelle.
- Pascalita
- Messages : 3298
- Inscription : dim. 14 août 2016 11:26
- Présentation : viewtopic.php?f=78&t=7720&p=228775#p228775
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Poétiquement vôtre
Sur le gravier crissant, sur l’herbe humide,
Les feuilles sèches et craquantes,
La neige vierge, la terre souple,
J’avance lentement ;
Consciente de chaque pas,
De chaque mouvement.
En moi-même et ce qui m’environne,
Je m’enfonce doucement ;
Sans hâte ni impatience,
Imperceptiblement.
Le paysage se referme et se resserre,
Par paliers que je franchis paisiblement.
Les arbres, les sons, le ciel et l’air ambiant,
Tout se mêle et s’entrelace,
Et m’étreint et m’embrasse.
L’univers se rétrécit, m’enveloppe et m’enserre
Cocon douillet, protecteur et rassurant.
Je descends vers des profondeurs familières,
Sans crainte ni défiance,
Plus loin, plus loin, plus loin.
Et puis tout s’arrête au-dedans et c’est le silence,
Instant infime et éternel, suspendu hors des heures.
Me voici sur le seuil de la porte intérieure,
Celle qui, à peine pressentie,
En est déjà franchie.
Je viens de changer d’espace-temps,
Et quelque chose s’est ouvert en grand.
Il n’y a plus ni dedans ni dehors :
Absorbés, fondus, dissous, amalgamés.
Et moi, il me semble que je m’évapore
Comme la brume au soleil de l’été ;
Réceptacle dépourvu de volonté
Où tout défile à son propre gré.
Lumière, nuages et impressions fugaces,
Tout me traverse, me saisit et puis me laisse,
Me creuse, m’évide et me transperce.
Les oiseaux chantent à l’intérieur,
Les ombres y jouent, y répandent leur douceur,
Les parfums s’y déploient et de la terre humide la lourde odeur.
Dans l’air qui dessine encore mes contours,
Je flotte en filigrane, je danse sur le vent.
Les bruits du dehors et les sons du dedans,
La brise dans les feuilles, le murmure d’un ruisseau,
Mon souffle discret, de mon pouls le battement,
La chaleur du rocher et les reflets dans l’eau ;
Sensations puissantes ou furtives,
Pensées limpides et fugitives ;
Tout n’est plus que conscience,
Tout n’est plus que silence…
Et l’unique battement
D’un seul et même cœur.
Les feuilles sèches et craquantes,
La neige vierge, la terre souple,
J’avance lentement ;
Consciente de chaque pas,
De chaque mouvement.
En moi-même et ce qui m’environne,
Je m’enfonce doucement ;
Sans hâte ni impatience,
Imperceptiblement.
Le paysage se referme et se resserre,
Par paliers que je franchis paisiblement.
Les arbres, les sons, le ciel et l’air ambiant,
Tout se mêle et s’entrelace,
Et m’étreint et m’embrasse.
L’univers se rétrécit, m’enveloppe et m’enserre
Cocon douillet, protecteur et rassurant.
Je descends vers des profondeurs familières,
Sans crainte ni défiance,
Plus loin, plus loin, plus loin.
Et puis tout s’arrête au-dedans et c’est le silence,
Instant infime et éternel, suspendu hors des heures.
Me voici sur le seuil de la porte intérieure,
Celle qui, à peine pressentie,
En est déjà franchie.
Je viens de changer d’espace-temps,
Et quelque chose s’est ouvert en grand.
Il n’y a plus ni dedans ni dehors :
Absorbés, fondus, dissous, amalgamés.
Et moi, il me semble que je m’évapore
Comme la brume au soleil de l’été ;
Réceptacle dépourvu de volonté
Où tout défile à son propre gré.
Lumière, nuages et impressions fugaces,
Tout me traverse, me saisit et puis me laisse,
Me creuse, m’évide et me transperce.
Les oiseaux chantent à l’intérieur,
Les ombres y jouent, y répandent leur douceur,
Les parfums s’y déploient et de la terre humide la lourde odeur.
Dans l’air qui dessine encore mes contours,
Je flotte en filigrane, je danse sur le vent.
Les bruits du dehors et les sons du dedans,
La brise dans les feuilles, le murmure d’un ruisseau,
Mon souffle discret, de mon pouls le battement,
La chaleur du rocher et les reflets dans l’eau ;
Sensations puissantes ou furtives,
Pensées limpides et fugitives ;
Tout n’est plus que conscience,
Tout n’est plus que silence…
Et l’unique battement
D’un seul et même cœur.
- Pascalita
- Messages : 3298
- Inscription : dim. 14 août 2016 11:26
- Présentation : viewtopic.php?f=78&t=7720&p=228775#p228775
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Poétiquement vôtre
Averse matinale
Brûlure du soleil
Toute emplie de parfums
Sécateur à la main
Avec douceur emprisonner
Les pétales prêts à tomber
Secrètement m’en excuser
Et avec soin couper la tige
Des larmes sur mes doigts
Rose fanée avant d’avoir éclos
Brûlure du soleil
Toute emplie de parfums
Sécateur à la main
Avec douceur emprisonner
Les pétales prêts à tomber
Secrètement m’en excuser
Et avec soin couper la tige
Des larmes sur mes doigts
Rose fanée avant d’avoir éclos
- CorsaireDesBois
- Messages : 31
- Inscription : mar. 26 avr. 2016 14:27
- Présentation : [url=http://adulte-surdoue.fr/presentations/corsaire-des-bois-t7447.html]Ici[/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 37
Re: Poétiquement vôtre
C'était dans un petit moment de lutte contre la névrose (chacun se défend comme il peut comme les fléaux de l'âme). En l'occurrence c'était contre certaines déchéances dues à l'âge que j'entrevoyais ou croyais apercevoir, et que, coup, j'accusai d'arriver trop tôt...
Avant le crépuscule {une décennie de lumière}
Accueillir l’avènement de tout inéluctable,
Si et seulement si, son ère et sa justice,
Se font loyaux et justes, et viennent, implacables,
En déclins légitimes, achever les Délices.
Daigner se résigner qu’aux déchéances altières
De ces seules âmes nobles consumées de lumière.
Accepter le moment des seules fins légitimes
De ceux dont les élans les portèrent jusqu’aux cimes.
Insulter la névrose, humilier la souffrance,
En les murant toutes deux sous sept rocs d’ignorance.
Brûler les décadences d’une éclatante colère,
Ne plus pleurer les âmes sèches de passions amères.
Si le temps doit passer, sournois comme un présage,
Loin des désespérances d’un volontaire échouage,
N’accepterai-je alors, pour unique naufrage,
Que l’ire de la tempête, la fureur de l’orage.
N’enfin plus tolérer les sirènes de Morphée
Qui n’aient d’autres vocations, que repos, que silence,
D’avoir au bout des mondes, consommé l’existence,
Et jaillit sur l’Enfer avant d’en être prié.
Que jamais fin du jour, d’une passion soit trépas,
Mais que cette passion-là arde jusqu’en la nuit.
Et pour tout crépuscule consumant l’infini,
Etre l’Homme qui, de si haut, boit dans l’ultime éclat.
Avant le crépuscule {une décennie de lumière}
Accueillir l’avènement de tout inéluctable,
Si et seulement si, son ère et sa justice,
Se font loyaux et justes, et viennent, implacables,
En déclins légitimes, achever les Délices.
Daigner se résigner qu’aux déchéances altières
De ces seules âmes nobles consumées de lumière.
Accepter le moment des seules fins légitimes
De ceux dont les élans les portèrent jusqu’aux cimes.
Insulter la névrose, humilier la souffrance,
En les murant toutes deux sous sept rocs d’ignorance.
Brûler les décadences d’une éclatante colère,
Ne plus pleurer les âmes sèches de passions amères.
Si le temps doit passer, sournois comme un présage,
Loin des désespérances d’un volontaire échouage,
N’accepterai-je alors, pour unique naufrage,
Que l’ire de la tempête, la fureur de l’orage.
N’enfin plus tolérer les sirènes de Morphée
Qui n’aient d’autres vocations, que repos, que silence,
D’avoir au bout des mondes, consommé l’existence,
Et jaillit sur l’Enfer avant d’en être prié.
Que jamais fin du jour, d’une passion soit trépas,
Mais que cette passion-là arde jusqu’en la nuit.
Et pour tout crépuscule consumant l’infini,
Etre l’Homme qui, de si haut, boit dans l’ultime éclat.
-
- Messages : 37
- Inscription : dim. 22 juil. 2018 09:41
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : Belgique
Re: Poétiquement vôtre
Je n'ai jamais trouvé de gens avec qui partager cette passion. Alors vous n'imaginez même pas à quel point cela me fait plaisir de vous lire ! Donc avant tout : merci à vous tous
Ma période la plus prolifique en poésie est mon adolescence. Dans mes tiroirs j'ai surtout des poèmes plein de désespoir et d'incompréhensions. Mais j'en ai aussi quelques uns qui sont, disons... plus présentables . Du coup, je me jette à l'eau. J'avais 16 ans quand j'ai écrit celui-ci :
La vieille maison du coin
Les fleurs dansent au milieu de la propriété.
Le vent transporte le doux parfum de la roseraie.
Les façades, jadis noires, sont recouvertes de lierre.
Tout est vraiment beau dans ce petit univers.
Dans la cour arrière, résonnent encore tous ces cris,
Et rouvrent doucement l'album photo de ma vie.
La joie, les sanglots, l'amour, toute ma jeunesse
Retournent mes sentiments et endorment ma tristesse.
Un tas de souvenirs y restent attachés,
Cette maison où j'ai grandi, je ne veux l'oublier
Du grenier au jardin, en passant par les champs,
Et si ce n'est pour moi, c'est pour vous chers parents,
Douce mélancolie, marquée par le déclin,
Fais que jamais je n'oublie, la vieille maison du coin...
Ma période la plus prolifique en poésie est mon adolescence. Dans mes tiroirs j'ai surtout des poèmes plein de désespoir et d'incompréhensions. Mais j'en ai aussi quelques uns qui sont, disons... plus présentables . Du coup, je me jette à l'eau. J'avais 16 ans quand j'ai écrit celui-ci :
La vieille maison du coin
Les fleurs dansent au milieu de la propriété.
Le vent transporte le doux parfum de la roseraie.
Les façades, jadis noires, sont recouvertes de lierre.
Tout est vraiment beau dans ce petit univers.
Dans la cour arrière, résonnent encore tous ces cris,
Et rouvrent doucement l'album photo de ma vie.
La joie, les sanglots, l'amour, toute ma jeunesse
Retournent mes sentiments et endorment ma tristesse.
Un tas de souvenirs y restent attachés,
Cette maison où j'ai grandi, je ne veux l'oublier
Du grenier au jardin, en passant par les champs,
Et si ce n'est pour moi, c'est pour vous chers parents,
Douce mélancolie, marquée par le déclin,
Fais que jamais je n'oublie, la vieille maison du coin...
"Tout est un, séparé"
Re: Poétiquement vôtre
Étheromane
Enivre-moi encor de tes splendeurs célestes
Toi que Pythagore supposait manifeste
Habille mon ennui de tes mille soleils
Emporte mon esprit sur la voie de l'éveil
Roi, aujourd'hui déchu, usé par les poètes
O tu es revenu par la porte secrète
Maître des chimères, que t'importe le trône
Annihile mes chairs au cœur de tes cyclones
Narcotise mon corps, ne suspend pas mon vol
Embrase-moi encor de tes vapeurs d'alcool
13 novembre 2012
Enivre-moi encor de tes splendeurs célestes
Toi que Pythagore supposait manifeste
Habille mon ennui de tes mille soleils
Emporte mon esprit sur la voie de l'éveil
Roi, aujourd'hui déchu, usé par les poètes
O tu es revenu par la porte secrète
Maître des chimères, que t'importe le trône
Annihile mes chairs au cœur de tes cyclones
Narcotise mon corps, ne suspend pas mon vol
Embrase-moi encor de tes vapeurs d'alcool
13 novembre 2012
- Aarkan
- Messages : 88
- Inscription : dim. 2 déc. 2018 13:44
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : Région lyonnaise
- Âge : 32
Re: Poétiquement vôtre
Bonsoir amis des mots. Infime contribution.
Amour amor
L'amour est une entrave quand il ne fais qu'entraver
Parfois il nous enlace mais pour mieux nous étouffer
On crois en lui, sans carapace, ne voulant jamais se lasser
Mais il est la a chaque instant avec le mot "s'engager"
Quand on s'attache à des valeurs qui ne sont pas les nôtres
Si on deviens moins que son ombre, moins que la nôtre
S'en suit alors remontrances et crise de nerfs
Un retour en enfance impuissant face à la mère
C'est cet amour trop grand qui rends vulnérable
Qui nous rends génie ou bien incapable
Que seul l'harmonie peut apaiser
Que seul lui même peut autoriser
Sentiment d'une densité infinie
Mots blessants d'une quantité définie
Juste pour dire à autrui, inconsciemment choisi
"Je t'aime est ce que toi aussi ? J'ai déjà peur que tu m'oublies."
Amour amor
L'amour est une entrave quand il ne fais qu'entraver
Parfois il nous enlace mais pour mieux nous étouffer
On crois en lui, sans carapace, ne voulant jamais se lasser
Mais il est la a chaque instant avec le mot "s'engager"
Quand on s'attache à des valeurs qui ne sont pas les nôtres
Si on deviens moins que son ombre, moins que la nôtre
S'en suit alors remontrances et crise de nerfs
Un retour en enfance impuissant face à la mère
C'est cet amour trop grand qui rends vulnérable
Qui nous rends génie ou bien incapable
Que seul l'harmonie peut apaiser
Que seul lui même peut autoriser
Sentiment d'une densité infinie
Mots blessants d'une quantité définie
Juste pour dire à autrui, inconsciemment choisi
"Je t'aime est ce que toi aussi ? J'ai déjà peur que tu m'oublies."
- Aarkan
- Messages : 88
- Inscription : dim. 2 déc. 2018 13:44
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : Région lyonnaise
- Âge : 32
Re: Poétiquement vôtre
Modernité
La modernité est un choix dangereux
Comme une course effrénée sur chemin rocailleux
Il faut savoir accélérer mais aussi freiner la cadence
Prendre du recul, de la hauteur, sans tirer de révérence
Ces choses qui rentre à gauche, mais jamais à droite
Car la modernité est là ; les sentiments s'abattent
Au profit du profit, pour l'amour du produit
Un bout de papier et la modernité empêche la vie
On a voulu aller trop vite et tromper l'ennui,
Penser que vivre en société serait plus joli
Avec des pièces d'or, des hommes de fer,
Pour un triste sort, il faudra s'y faire.
La modernité est un choix dangereux
Comme une course effrénée sur chemin rocailleux
Il faut savoir accélérer mais aussi freiner la cadence
Prendre du recul, de la hauteur, sans tirer de révérence
Ces choses qui rentre à gauche, mais jamais à droite
Car la modernité est là ; les sentiments s'abattent
Au profit du profit, pour l'amour du produit
Un bout de papier et la modernité empêche la vie
On a voulu aller trop vite et tromper l'ennui,
Penser que vivre en société serait plus joli
Avec des pièces d'or, des hommes de fer,
Pour un triste sort, il faudra s'y faire.
- Aarkan
- Messages : 88
- Inscription : dim. 2 déc. 2018 13:44
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : Région lyonnaise
- Âge : 32
Re: Poétiquement vôtre
Parce qu'ici que je me sens de partager cette partie de moi sans juste la lire.
Consensus.
Je te parle à toi qui me constitue
M'accompagne depuis mes éprouvants début
Je te demande sans l'exiger, une coopération
La plus totale, bienveillante et sans tension
Tomber d'accord pour enfin ne plus être tiraillé
Entre railleries, âneries comme échappatoires
Je sais survivre mais comment s'émerveiller
Quand regard de l'autre deviens purgatoire ?
Alors trouvons un consensus, soyons sûrs
D'où aller, de quoi dire et de quoi faire
Comme un commun accord, sans brisûres
Car fausse route n'est plus vraiment à faire
Laisse moi être mon être véritable,
Mais ne me rends pas vénérable,
Car cette couverture posée sur moi
Cache traumastimes sous les draps
Ce ne sera jamais facile
De te convaincre de lâcher prise
Car un faux moi est habile
Et le vrai tellement timide
Travaillez ensemble, unissez vos forces
Et vous verrez que bientôt
J'enleverais l'écorce
Je briserais l'étau.
Consensus.
Je te parle à toi qui me constitue
M'accompagne depuis mes éprouvants début
Je te demande sans l'exiger, une coopération
La plus totale, bienveillante et sans tension
Tomber d'accord pour enfin ne plus être tiraillé
Entre railleries, âneries comme échappatoires
Je sais survivre mais comment s'émerveiller
Quand regard de l'autre deviens purgatoire ?
Alors trouvons un consensus, soyons sûrs
D'où aller, de quoi dire et de quoi faire
Comme un commun accord, sans brisûres
Car fausse route n'est plus vraiment à faire
Laisse moi être mon être véritable,
Mais ne me rends pas vénérable,
Car cette couverture posée sur moi
Cache traumastimes sous les draps
Ce ne sera jamais facile
De te convaincre de lâcher prise
Car un faux moi est habile
Et le vrai tellement timide
Travaillez ensemble, unissez vos forces
Et vous verrez que bientôt
J'enleverais l'écorce
Je briserais l'étau.
- Bulle d'o
- Messages : 2756
- Inscription : sam. 3 nov. 2018 01:10
- Présentation : [url=https://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=9&t=9657] un bout de moi [/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : bof
- Âge : 46
Re: Poétiquement vôtre
Ö ménage souverain,
Puisses tu par ce cri,
reconnaître mon agonie
et pour un jour serein
Me laisser libre de ne point te pratiquer
Fait d'écailles, de peaux mortes,
de Poils de chien et de chat,
De divers éléments de trépas,
Je te claque la porte,
Au nez afin que tu ne puisses me réclamer.
Mais les jours de fort désordre
Dans ma tête uniquement,
Je te redonne joie et agrément,
Car c'est toi que je veux mordre,
me défouler, ranger, laver et lessiver!
Puisses tu par ce cri,
reconnaître mon agonie
et pour un jour serein
Me laisser libre de ne point te pratiquer
Fait d'écailles, de peaux mortes,
de Poils de chien et de chat,
De divers éléments de trépas,
Je te claque la porte,
Au nez afin que tu ne puisses me réclamer.
Mais les jours de fort désordre
Dans ma tête uniquement,
Je te redonne joie et agrément,
Car c'est toi que je veux mordre,
me défouler, ranger, laver et lessiver!
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf