A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
- Fu
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Dis-donc, tu as eu droit à un test aseptisé ! C'est surprenant, dans un parcours personnel qui soulève autant de questions, de faire passer le bilan de façon aussi impersonnelle. J'espère qu'ils seront plus causants lors de la restitution.
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Comme tu dis!
Dans le genre neutre, j'ai pas vu mieux (ou pire!). Peut-être moi-même étais-je ou présentais-je quelque chose de distant et de détaché. Mais bon, c'est pas moi la pro!
Dans le genre neutre, j'ai pas vu mieux (ou pire!). Peut-être moi-même étais-je ou présentais-je quelque chose de distant et de détaché. Mais bon, c'est pas moi la pro!
- élève koala
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Salut les loulous !
Bon bah voilà, après plus de 5 ans d'errance et de questionnement, j'ai eu le courage de passer la WAIS IV.
Le 22 mars dernier, je suis donc allé chez ma psy, un peu stressé, (j'avais eu un entretien avec elle une semaine auparavant) mais j'étais finalement détendu (enfin je crois) pendant le test.
La psy m'a dit que j'ai démarré comme une fusée mais que du coup j'étais assez fatigué sur la fin (mon test a duré 2h15 environ mais je n'ai pas vu le temps passer).
J'ai commencé avec les cubes plutôt sereinement sauf lorsqu'il a fallu utiliser la totalité des cubes. A ce moment j'ai un peu paniqué car j'avais moins de facilité et j'ai mis un temps fou à reproduire ce que je voyais. En revanche, une fois que j'avais compris "le truc", j'ai terminé l'épreuve assez facilement. Je m'attarde sur l'épreuve des cubes car c'est déterminant pour tout le reste.
Donc, comment je l'ai vécu ? Eh bien je dirais que j'ai trouvé cela assez amusant dans l'ensemble, j'ai passé un moment agréable (il m'arrivait de sortir des vannes entre deux tests). J'ai mis beaucoup de temps à répondre aux questions, je déteste être chronométré. La psy me disait souvent "il me faut une réponse", et je donnais ma réponse sur le fil.
Une fois le test terminé, je lui ai dit "c'est déjà fini ?" et elle m'a répondu "oui, et vous êtes épuisé intellectuellement. Vers la fin, vous mettiez beaucoup plus de temps à répondre aux questions." Je n'avais pas cette impression, mais elle avait raison.
Du coup je suis sorti de son cabinet en étant dans l'incertitude la plus totale, je ne savais pas quoi penser. HPI ? Pas HPI ? Hum...
La restitution a eu lieu aujourd'hui et les résultats sont hétérogènes entre l'ICV... et tout le reste.
Je suis le Jean-Claude Van Damme de l'intelligence et voici le grand écart :
ICV 135
Similitudes 16
Vocabulaires 17
Information 15
IRP 108
Cubes 12
Matrices 13
Puzzles 9
IMT 106
Mémoire des chiffres 13
Arithmétique 9
IVT 108
Symboles 11
Code 12
"Analyse des résultats : indice de compréhension verbale-indice de mémoire de travail = 135-106 = 29. La différence obtenue est supérieure à 23 points, alors, le quotient intellectuel total est hétérogène, sa valeur interprétative devient faible et ne permet pas de résumer l'ensemble des habilités cognitives en un seul score.
En conclusion : vos résultats sont excellents notamment pour l'indice compréhension verbale (135). Les résultats obtenus aux subtests similitudes et vocabulaire sont de bons indicateurs de l'intelligence générale".
Du coup, je ne suis donc pas concerné par la douance si je comprends bien ? (Oui oui, je comprends bien). Et pourtant, j'ai tellement le profil d'un HPI...
La psy m'a dit qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'avais si bien réussi la partie ICV et pas le reste. Et on revient aux cubes : au moment où j'ai commencé a éprouver des difficultés, je me suis dit "j'y arriverai jamais". Elle pense qu'un énorme manque de confiance en moi couplé à un trouble de l'attention ont fortement impacté mes résultats (c'est également valable pour la partie IMT : problème de concentration).
Elle a terminé en disant "vous avez un énorme potentiel, mais quelque chose vous bloque". "C'est comme si vous vous disiez que vous n'arriverai jamais à marcher alors que vous avez deux jambes. Mais vous n'osez pas marcher car vous êtes certain de ne pas y arriver".
Qu'en pensez-vous ? Je suis totalement largué...
Suite par ici : http://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php? ... 12#p271912
Bon bah voilà, après plus de 5 ans d'errance et de questionnement, j'ai eu le courage de passer la WAIS IV.
Le 22 mars dernier, je suis donc allé chez ma psy, un peu stressé, (j'avais eu un entretien avec elle une semaine auparavant) mais j'étais finalement détendu (enfin je crois) pendant le test.
La psy m'a dit que j'ai démarré comme une fusée mais que du coup j'étais assez fatigué sur la fin (mon test a duré 2h15 environ mais je n'ai pas vu le temps passer).
J'ai commencé avec les cubes plutôt sereinement sauf lorsqu'il a fallu utiliser la totalité des cubes. A ce moment j'ai un peu paniqué car j'avais moins de facilité et j'ai mis un temps fou à reproduire ce que je voyais. En revanche, une fois que j'avais compris "le truc", j'ai terminé l'épreuve assez facilement. Je m'attarde sur l'épreuve des cubes car c'est déterminant pour tout le reste.
Donc, comment je l'ai vécu ? Eh bien je dirais que j'ai trouvé cela assez amusant dans l'ensemble, j'ai passé un moment agréable (il m'arrivait de sortir des vannes entre deux tests). J'ai mis beaucoup de temps à répondre aux questions, je déteste être chronométré. La psy me disait souvent "il me faut une réponse", et je donnais ma réponse sur le fil.
Une fois le test terminé, je lui ai dit "c'est déjà fini ?" et elle m'a répondu "oui, et vous êtes épuisé intellectuellement. Vers la fin, vous mettiez beaucoup plus de temps à répondre aux questions." Je n'avais pas cette impression, mais elle avait raison.
Du coup je suis sorti de son cabinet en étant dans l'incertitude la plus totale, je ne savais pas quoi penser. HPI ? Pas HPI ? Hum...
La restitution a eu lieu aujourd'hui et les résultats sont hétérogènes entre l'ICV... et tout le reste.
Je suis le Jean-Claude Van Damme de l'intelligence et voici le grand écart :
ICV 135
Similitudes 16
Vocabulaires 17
Information 15
IRP 108
Cubes 12
Matrices 13
Puzzles 9
IMT 106
Mémoire des chiffres 13
Arithmétique 9
IVT 108
Symboles 11
Code 12
"Analyse des résultats : indice de compréhension verbale-indice de mémoire de travail = 135-106 = 29. La différence obtenue est supérieure à 23 points, alors, le quotient intellectuel total est hétérogène, sa valeur interprétative devient faible et ne permet pas de résumer l'ensemble des habilités cognitives en un seul score.
En conclusion : vos résultats sont excellents notamment pour l'indice compréhension verbale (135). Les résultats obtenus aux subtests similitudes et vocabulaire sont de bons indicateurs de l'intelligence générale".
Du coup, je ne suis donc pas concerné par la douance si je comprends bien ? (Oui oui, je comprends bien). Et pourtant, j'ai tellement le profil d'un HPI...
La psy m'a dit qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'avais si bien réussi la partie ICV et pas le reste. Et on revient aux cubes : au moment où j'ai commencé a éprouver des difficultés, je me suis dit "j'y arriverai jamais". Elle pense qu'un énorme manque de confiance en moi couplé à un trouble de l'attention ont fortement impacté mes résultats (c'est également valable pour la partie IMT : problème de concentration).
Elle a terminé en disant "vous avez un énorme potentiel, mais quelque chose vous bloque". "C'est comme si vous vous disiez que vous n'arriverai jamais à marcher alors que vous avez deux jambes. Mais vous n'osez pas marcher car vous êtes certain de ne pas y arriver".
Qu'en pensez-vous ? Je suis totalement largué...
Suite par ici : http://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php? ... 12#p271912
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Pour commencer, petite pensée à élève Koala dont le message apparaît avant le miens... Je me suis retrouvée dans les "blocages" que as évoqués, j'espère que tu as trouvé quelques réponses à tes questions depuis ces quelques jours !
Je trouve intéressant d'en parler car j'ai la réelle impression de m'être "plantée" mais avec la pleine conscience que c'est de ma faute. Quand je dis plantée, je ne parle pas que de la performance, mais d'avantage du fait que ma manière d'aborder les choses a fait que j'ai subi, au lieu de profiter, d'apprécier. Je le regrette et mon récit aidera peut-être d'autres à ne pas tomber dans les travers dans lesquels je suis tombée bien comme il faut !
L'avant test :
15 jours d'attente pour le rendez-vous, très gérable. Mais 4 jours avant le RDV, je me mets à paniquer ! J'ai fais une erreur : me renseigner sur le test. Je ne cherchais aucune réponse, je voulais juste visualiser pour me projeter, me rassurer, comme je le fais toujours pour tout. Mais ça a eu l'effet inverse. Avec très peu d'informations, j'ai compris à quoi m'attendre et je me suis vite projetée dans "ce sur quoi je me sens à l'aise" (mais si ce jour là j'y arrive pas ?!) et "ce que j'appréhende d'avance" (je vais être nulle et passer pour une débilos). Deux jours d'angoisse où je pense donc "performance ; contre-performance". Puis je me ressaisi, j'ai beaucoup lu le sujet sur "comment se préparer à la WAIS" et ça m'aide à me recentrer, je n'y vais pas pour la performance, mais pour apprendre à mieux me connaître ! Je me détends, ça va mieux. (MERCI)
Jour J :
On commence par un entretien, d'au moins 1h mais trop court pour tout ce que j'ai à dire . On devait se revoir l'après-midi pour le test, mais elle me propose d'attaquer tout de suite. Il me semble qu'elle m'a dit que s'était peut-être préférable (j'avoue que j'avais envie d'y passer, je pense que mon impatience se ressentait). J'accepte.
Les cubes, ça me détend, je m'éclate. Frustrée d'en finir si vite, j'aurais bien continué avec 10 cubes de plus... Les puzzles et matrices, pareil. J'ai fais au pifomètre pour plusieurs, mais j'étais dedans. Codes/symboles, bof c'est bête et méchant, je crois que j'ai été très très lente. J'ai imprimé au rythme au départ, j'ai pas cherché plus loin, ni plus vite.
Après ça se corse.
Similitudes/définitions, j'ai donné des réponses, certaines fausses, mais j'ai surtout eu l'impression d'en avoir perdu mon latin. Je parle comme une enfant, ça met du temps à venir et souvent pas plus de quelques mots ne sortent. Mémoire des chiffres, j'en arrive certains, d'autres, je m'étonne à avoir des moments de déconnexion totale (quoi elle a parlé, mais euh j'étais pas là ?!) donc impossible de répondre. Culture G et calculs, c'était ma hantise : fâchée avec les maths et inculte ++. Je pense que je lui ai fait répéter la plupart des énoncés aussitôt qu'elle avait fini car je n'écoutais pas (bon et là où j'étais ??!). D'emblée je suis partie du principe que je n'y arriverai pas. J'ai répondu à plusieurs questions je ne sais pas parce que je ne voulais pas faire l'effort d'essayer. Je l'ai regretté aussitôt car plusieurs fois, quand on était passé à la suite, je trouvais en fait la réponse précédente. J'ai dis des bêtises pour d'autres que j'ai en travers de la gorge maintenant et même quand j'avais bon, j'avais tellement peur d'être à côté que ça mettait beaucoup de temps à sortir.
Que s'est-il passé ?
Maintenant que la pression est retombée, je le comprends ! Ma peur de performance, surement encore dans un coin de ma tête, a refait surface et s'est transformée en peur d'échouer (un vieil ami tiens...). J'avais l'impression de n'avoir le contrôle sur rien et surtout, c'était en effet assez simple, je m'en rendais compte, alors j'avais encore plus peur de répondre des énormités. Alors quand je pouvais être dans ma bulle, j'étais concentrée, stimulée, acharnée même ! Mais quand je devais verbaliser mes réponses, en face à face, j'avais une capacité de concentration de l'ordre d'une demi seconde, je décrochais dès que je devais l'écouter. Les mots ne me venaient pas, j'avais l'impression que je ne savais plus parler. J'avais tellement peur de son jugement, de mon jugement, que je me suis mise une pression que j'ai été incapable de gérer à tel point que je préférai abandonner sans même essayer, plutôt que de devoir affronter le fait de m'être trompée. Pour vous dire, on a enchaîné sur les tests de personnalité et pour le premier (encore la tête dans le WAIS), elle m'a donné une feuille avec un "truc" dessiné dessus (pour ne pas préciser, je ne sais pas si on peut développer sur les test de personnalité). Je devais en faire ce que je voulais. Je n'ai rien fait. J'ai même pas eu idée de simplement colorier, rien, néant. J'ai paniqué face à ce "truc" dont je ne savais fichtrement pas quoi faire. J'étais une coquille vide.
Ce que j'en retiens ?
- Bien choisir le psy est en effet hyper important. Entre le fait que j'abandonnais d'avance parfois et mon envie très régulière de m'enfuir, j'ai apprécié sa patience, sa zénitude et son non-jugement (apparent en tout cas). J'étais mal avec le test, mais bien avec elle, c'est ce qui a fait que je suis allée au bout !
- Se renseigner à l'avance ? Pas bonne idée du tout en effet, si on est du genre, comme moi, à se mettre la pression en toutes circonstances. Si s'était à refaire, j'irais à l'aveugle. Comme je le dis, j'avais pourtant pas d'infos précises, j'avais juste en tête une description assez générale. Mais ça a été largement suffisant pour "anticiper".
- Il est très important d'être au clair avec le "pourquoi passer le test" mais aussi "comment l'appréhender" pour ne pas y mettre un enjeu trop fort. Pour ma part je savais pourquoi, mais avant le jour J, je ne m'étais pas préparée à l'echo que ça allait avoir en moi. Je n'étais pas dans une logique de performance, mais je me suis laissée happer par mon manque de confiance en moi, ma peur de l'échec et du jugement. Sauf qu'avant le test, j'étais juste "impatiente" et je n'avais pas pris la peine de réfléchir au fait que finalement, en passant ce test, j'allais surtout me retrouver face à moi-même. Du coup, sur le moment, je n'ai pas su le gérer.
- Si on est du genre à capituler facilement quand on se sent en difficulté je vais confirmer qu'en effet, pendant le test, c'est plus facile à gérer que la peur de se tromper. Mais dans l'après-coup, je réalise que je suis bien plus frustrée par mes "je ne sais pas" trop hâtifs que par mes mauvaises réponses. je regrette de ne pas avoir complètement joué le jeu.
Pour finir (oui oui je conclus !!), je vois les choses de manière plus sereine maintenant le test passé, malgré mes piètres performances. Il est évident que j'aurais voulu obtenir un résultat chiffré qui me permette de me situer clairement vis-à-vis de la douance et que ce résultat ne me satisfera probablement pas. Mais les mécanismes que j'ai employé disent aussi beaucoup de choses sur moi et se sont finalement eux qui m'ont fait me dire "J'ai hâte de savoir ce que la psy va faire ressortir de tout ça !". Je me souviens avoir demandé à mon psy quelques jours auparavant "comment est-ce qu'elle va pouvoir réellement me cerner avec ses 2-3 outils et surtout, en un seul rendez-vous ?" Je réalise que je lui ai probablement montré bien plus de moi que je ne l'avais prévu et j'en suis contente. Je voulais mieux me connaître et dans tous les cas, je sais que j'aurais des apports intéressants.
Sur ce, si vous êtes arrivés jusqu'ici, je pense que vous serez d'accord avec le fait que vous m'avez assez lu pour aujourd'hui ! J'espère ne pas avoir été trop longue et que mon test n'est pas trop chargé, j'ai essayé d'éviter mais j'ai voulu écrire tant que s'était encore assez frais.
Je trouve intéressant d'en parler car j'ai la réelle impression de m'être "plantée" mais avec la pleine conscience que c'est de ma faute. Quand je dis plantée, je ne parle pas que de la performance, mais d'avantage du fait que ma manière d'aborder les choses a fait que j'ai subi, au lieu de profiter, d'apprécier. Je le regrette et mon récit aidera peut-être d'autres à ne pas tomber dans les travers dans lesquels je suis tombée bien comme il faut !
L'avant test :
15 jours d'attente pour le rendez-vous, très gérable. Mais 4 jours avant le RDV, je me mets à paniquer ! J'ai fais une erreur : me renseigner sur le test. Je ne cherchais aucune réponse, je voulais juste visualiser pour me projeter, me rassurer, comme je le fais toujours pour tout. Mais ça a eu l'effet inverse. Avec très peu d'informations, j'ai compris à quoi m'attendre et je me suis vite projetée dans "ce sur quoi je me sens à l'aise" (mais si ce jour là j'y arrive pas ?!) et "ce que j'appréhende d'avance" (je vais être nulle et passer pour une débilos). Deux jours d'angoisse où je pense donc "performance ; contre-performance". Puis je me ressaisi, j'ai beaucoup lu le sujet sur "comment se préparer à la WAIS" et ça m'aide à me recentrer, je n'y vais pas pour la performance, mais pour apprendre à mieux me connaître ! Je me détends, ça va mieux. (MERCI)
Jour J :
On commence par un entretien, d'au moins 1h mais trop court pour tout ce que j'ai à dire . On devait se revoir l'après-midi pour le test, mais elle me propose d'attaquer tout de suite. Il me semble qu'elle m'a dit que s'était peut-être préférable (j'avoue que j'avais envie d'y passer, je pense que mon impatience se ressentait). J'accepte.
Les cubes, ça me détend, je m'éclate. Frustrée d'en finir si vite, j'aurais bien continué avec 10 cubes de plus... Les puzzles et matrices, pareil. J'ai fais au pifomètre pour plusieurs, mais j'étais dedans. Codes/symboles, bof c'est bête et méchant, je crois que j'ai été très très lente. J'ai imprimé au rythme au départ, j'ai pas cherché plus loin, ni plus vite.
Après ça se corse.
Similitudes/définitions, j'ai donné des réponses, certaines fausses, mais j'ai surtout eu l'impression d'en avoir perdu mon latin. Je parle comme une enfant, ça met du temps à venir et souvent pas plus de quelques mots ne sortent. Mémoire des chiffres, j'en arrive certains, d'autres, je m'étonne à avoir des moments de déconnexion totale (quoi elle a parlé, mais euh j'étais pas là ?!) donc impossible de répondre. Culture G et calculs, c'était ma hantise : fâchée avec les maths et inculte ++. Je pense que je lui ai fait répéter la plupart des énoncés aussitôt qu'elle avait fini car je n'écoutais pas (bon et là où j'étais ??!). D'emblée je suis partie du principe que je n'y arriverai pas. J'ai répondu à plusieurs questions je ne sais pas parce que je ne voulais pas faire l'effort d'essayer. Je l'ai regretté aussitôt car plusieurs fois, quand on était passé à la suite, je trouvais en fait la réponse précédente. J'ai dis des bêtises pour d'autres que j'ai en travers de la gorge maintenant et même quand j'avais bon, j'avais tellement peur d'être à côté que ça mettait beaucoup de temps à sortir.
Que s'est-il passé ?
Maintenant que la pression est retombée, je le comprends ! Ma peur de performance, surement encore dans un coin de ma tête, a refait surface et s'est transformée en peur d'échouer (un vieil ami tiens...). J'avais l'impression de n'avoir le contrôle sur rien et surtout, c'était en effet assez simple, je m'en rendais compte, alors j'avais encore plus peur de répondre des énormités. Alors quand je pouvais être dans ma bulle, j'étais concentrée, stimulée, acharnée même ! Mais quand je devais verbaliser mes réponses, en face à face, j'avais une capacité de concentration de l'ordre d'une demi seconde, je décrochais dès que je devais l'écouter. Les mots ne me venaient pas, j'avais l'impression que je ne savais plus parler. J'avais tellement peur de son jugement, de mon jugement, que je me suis mise une pression que j'ai été incapable de gérer à tel point que je préférai abandonner sans même essayer, plutôt que de devoir affronter le fait de m'être trompée. Pour vous dire, on a enchaîné sur les tests de personnalité et pour le premier (encore la tête dans le WAIS), elle m'a donné une feuille avec un "truc" dessiné dessus (pour ne pas préciser, je ne sais pas si on peut développer sur les test de personnalité). Je devais en faire ce que je voulais. Je n'ai rien fait. J'ai même pas eu idée de simplement colorier, rien, néant. J'ai paniqué face à ce "truc" dont je ne savais fichtrement pas quoi faire. J'étais une coquille vide.
Ce que j'en retiens ?
- Bien choisir le psy est en effet hyper important. Entre le fait que j'abandonnais d'avance parfois et mon envie très régulière de m'enfuir, j'ai apprécié sa patience, sa zénitude et son non-jugement (apparent en tout cas). J'étais mal avec le test, mais bien avec elle, c'est ce qui a fait que je suis allée au bout !
- Se renseigner à l'avance ? Pas bonne idée du tout en effet, si on est du genre, comme moi, à se mettre la pression en toutes circonstances. Si s'était à refaire, j'irais à l'aveugle. Comme je le dis, j'avais pourtant pas d'infos précises, j'avais juste en tête une description assez générale. Mais ça a été largement suffisant pour "anticiper".
- Il est très important d'être au clair avec le "pourquoi passer le test" mais aussi "comment l'appréhender" pour ne pas y mettre un enjeu trop fort. Pour ma part je savais pourquoi, mais avant le jour J, je ne m'étais pas préparée à l'echo que ça allait avoir en moi. Je n'étais pas dans une logique de performance, mais je me suis laissée happer par mon manque de confiance en moi, ma peur de l'échec et du jugement. Sauf qu'avant le test, j'étais juste "impatiente" et je n'avais pas pris la peine de réfléchir au fait que finalement, en passant ce test, j'allais surtout me retrouver face à moi-même. Du coup, sur le moment, je n'ai pas su le gérer.
- Si on est du genre à capituler facilement quand on se sent en difficulté je vais confirmer qu'en effet, pendant le test, c'est plus facile à gérer que la peur de se tromper. Mais dans l'après-coup, je réalise que je suis bien plus frustrée par mes "je ne sais pas" trop hâtifs que par mes mauvaises réponses. je regrette de ne pas avoir complètement joué le jeu.
Pour finir (oui oui je conclus !!), je vois les choses de manière plus sereine maintenant le test passé, malgré mes piètres performances. Il est évident que j'aurais voulu obtenir un résultat chiffré qui me permette de me situer clairement vis-à-vis de la douance et que ce résultat ne me satisfera probablement pas. Mais les mécanismes que j'ai employé disent aussi beaucoup de choses sur moi et se sont finalement eux qui m'ont fait me dire "J'ai hâte de savoir ce que la psy va faire ressortir de tout ça !". Je me souviens avoir demandé à mon psy quelques jours auparavant "comment est-ce qu'elle va pouvoir réellement me cerner avec ses 2-3 outils et surtout, en un seul rendez-vous ?" Je réalise que je lui ai probablement montré bien plus de moi que je ne l'avais prévu et j'en suis contente. Je voulais mieux me connaître et dans tous les cas, je sais que j'aurais des apports intéressants.
Sur ce, si vous êtes arrivés jusqu'ici, je pense que vous serez d'accord avec le fait que vous m'avez assez lu pour aujourd'hui ! J'espère ne pas avoir été trop longue et que mon test n'est pas trop chargé, j'ai essayé d'éviter mais j'ai voulu écrire tant que s'était encore assez frais.
- élève koala
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Merci de ton intérêt ! J'ai passé les subtests facultatifs avec ma neuropsy samedi dernier. Cela ne changera rien à mon précédent résultat mais ça me permettra d'avoir un nouvel éclairage. En tout cas j'ai apprécié ce moment et j'ai l'impression d'avoir été meilleur sur l'épreuve de la mémoire à court terme (séquence lettres-chiffres). J'ai adoré le subtest "compréhension" (comme c'est mon point fort, c'est beaucoup plus agréable). En revanche c'était moins facile avec les balances. Au bout d'un moment j'en avais marre. Mais globalement j'ai apprécié ce moment car il m'a permis de mettre le doigt sur mes forces et mes faiblesses. Je pense qu'au final, les résultats des subtests facultatifs seront similaires aux précédents subtests.
Elle va aussi me faire passer un test de personnalité ce mercredi et j'ai grande hâte car mon but maintenant est de savoir qui je suis vraiment, comment je fonctionne.
J'ai également recontacté ma psychologue pour avoir un nouveau rendez-vous après avoir pris du recul sur ma restitution.
Je me reconnais assez dans ce que tu racontes, notamment pour le manque de concentration, le décrochage, les absences...
C'est drôle de s'apercevoir que beaucoup d'entre nous peuvent être totalement déstabilisés face au test. Chacun à notre manière.
N'hésite pas à revenir pour partager ta restitution
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
L'avantage, c'est que les subtests supplémentaires passés en après coup t'aurons permis d'aborder les choses un peu autrement peut-être et les tests de personnalité sont un vrai plus donc ils ne seront que bénéfiques (enfin tu as pu le vérifier depuis du coup) ! Je pense que ça vaut le coup de revoir la psychologue un peu après, sur le coup, c'est pas toujours facile de faire émerger toutes ses impressions...
Bon pour ma restitution, j'ai été assez interloquée, d'où mon envie de venir en rajouter une petite couche (pour les résultats, j'irais faire un tour du côté du sujet des "hétérogènes" donc je ne vais pas m'étaler là).
En fait, j'ai été à côté de la plaque entre mes impressions et les résultats obtenus qui étaient en fait complètement l'inverse ! Hormis les subtest "information" et "arithmétique" où j'ai vraiment bloqué donc là je m'attendais à un résultat médiocre (bon s'était pas aussi pire qu'envisagé non plus).
Je pensai avoir géré les cubes et les puzzles, et j'avais vraiment l'impression que j'étais en difficulté sur les matrices. Finalement c'est tout l'inverse. Cubes et puzzles, résultats plus moyens, je m'en suis nettement moins bien sortie que je ne l'avais pensé (apparemment j'aurais des problèmes sur le plan visuo-spatial, là je sais pas trop) et j'ai excellé dans les matrices (une seule erreur et elle me précise que j'avais donné la bonne réponse avant de me rétracter mdr !)
Vocabulaire, j'avais expliqué avoir eu beaucoup de mal à trouver mes mots, me concentrer et avoir parlé un peu comme une enfant... Résultat, j'ai assuré... Elle a dû me montrer ses notes pour me prouver que j'avais en fait été plus productive que je ne le croyais. Similitudes, je pensais m'en être mieux sortie que vocabulaire et en fait ça a été un peu plus compliqué visiblement.
Mémoire des chiffres, je disais avoir été très perturbée par des problèmes de concentration qui m'avaient empêché de répondre à plusieurs reprises vu que je n'avais pas écouté... Elle m'a juste répondu que j'avais été bien plus loin que la plupart des gens à ce test... Je lui ai dis "mais j'ai presque répondu à rien ?!" elle a encore dû me montrer mes réponses pour me prouver qu'en fait bah... si, quand je répondais, ça le faisait !
Bref... J'avais déjà pu lire certains témoignages ici qui montraient certaines différences entre notre propre appréciation et les résultats réels... Je trouve ça très drôle. Pour ma part, j'étais à côté de la plaque de A à Z.
Tout ça pour dire que, peu importe l'idée avec laquelle on ressort quand a passé les tests (réussite comme échec), il ne faut pas trop s'y fier... on ne sait ce qu'il en est seulement quand on voit les résultats !
Bon pour ma restitution, j'ai été assez interloquée, d'où mon envie de venir en rajouter une petite couche (pour les résultats, j'irais faire un tour du côté du sujet des "hétérogènes" donc je ne vais pas m'étaler là).
En fait, j'ai été à côté de la plaque entre mes impressions et les résultats obtenus qui étaient en fait complètement l'inverse ! Hormis les subtest "information" et "arithmétique" où j'ai vraiment bloqué donc là je m'attendais à un résultat médiocre (bon s'était pas aussi pire qu'envisagé non plus).
Je pensai avoir géré les cubes et les puzzles, et j'avais vraiment l'impression que j'étais en difficulté sur les matrices. Finalement c'est tout l'inverse. Cubes et puzzles, résultats plus moyens, je m'en suis nettement moins bien sortie que je ne l'avais pensé (apparemment j'aurais des problèmes sur le plan visuo-spatial, là je sais pas trop) et j'ai excellé dans les matrices (une seule erreur et elle me précise que j'avais donné la bonne réponse avant de me rétracter mdr !)
Vocabulaire, j'avais expliqué avoir eu beaucoup de mal à trouver mes mots, me concentrer et avoir parlé un peu comme une enfant... Résultat, j'ai assuré... Elle a dû me montrer ses notes pour me prouver que j'avais en fait été plus productive que je ne le croyais. Similitudes, je pensais m'en être mieux sortie que vocabulaire et en fait ça a été un peu plus compliqué visiblement.
Mémoire des chiffres, je disais avoir été très perturbée par des problèmes de concentration qui m'avaient empêché de répondre à plusieurs reprises vu que je n'avais pas écouté... Elle m'a juste répondu que j'avais été bien plus loin que la plupart des gens à ce test... Je lui ai dis "mais j'ai presque répondu à rien ?!" elle a encore dû me montrer mes réponses pour me prouver qu'en fait bah... si, quand je répondais, ça le faisait !
Bref... J'avais déjà pu lire certains témoignages ici qui montraient certaines différences entre notre propre appréciation et les résultats réels... Je trouve ça très drôle. Pour ma part, j'étais à côté de la plaque de A à Z.
Tout ça pour dire que, peu importe l'idée avec laquelle on ressort quand a passé les tests (réussite comme échec), il ne faut pas trop s'y fier... on ne sait ce qu'il en est seulement quand on voit les résultats !
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Bonjour
je viens mettre mon petit grain de sel à la discussion, car j'ai passé le WAIS IV ce matin même...
Comment je l'ai vécu? a été la question posée par la neuropsy à la fin du test... Eh bien, je dois dire que je me suis sentie plutôt frustrée de mes capacités. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement difficile en soi. Cependant, si comme moi, vous avez du mal à garder votre concentration et/ou avez une certaine anxieté en général, je me suis sentie dépassée par certaines questions auxquelles je n'ai préféré donner aucune réponse. Frustrée et en colère, mais c'est comme ça
J'étais arrivée assez préoccupée, déjà tournée vers les résultats qui ne seront donnés que le 23 mai prochain. Toutefois, j'avais essayé de me préparer cette matinée comme un jeu, de simples exercices. De toute manière je ne savais absolument comment ces tests se dérouleraient
Je partais avec cette idée de mon fonctionnement: plutôt verbale et pas tellement mathématiques. Encore moins à l'aise dans le domaine de la visualisation spatiale!
Alors quand j'ai démarré par les cubes, je me suis pensée : " aie, ça va mal commencer!". Un temps chronométré qui plus est.
Je dois dire quand même que la neuropsy a été très clair dans les explications et m'a bien mise à l'aise. Et j'ai excellé dans ce test, que ce soit en terme de rapidité, ou d'élaboration du raisonnement. Elle m'a d'ailleurs dit que je ne fonctionnais pas du tout en essai-erreur, mais que je construisais ma réflexion pour aboutir à "un seul jet".
En ce qui concerne la partie verbale, j'ai eu du mal à exprimer la ressemblance entre 2 termes. Globalement c'était plutôt moyen, il y a eu une question à laquelle je n'ai même pas répondu tellement je ne "voyais" pas la ressemblance!
La culture générale m'a permis de remonter le peu d'estime que j'avais durant le test. Donc plutôt agréable
La partie résolution de problèmes de tête a été assez pénible, moi qui en avait une sainte horreur au primaire, j'ai fait un retour dans le passé désagréable.
Puis les tests sur la mémoire de travail: il a fallu retenir une suite de chiffres de plus en plus longue. Comme prévu, j'ai eu du mal à me souvenir de tout.
Le reste pour moi a été assez agréable.
Durant tout le test je n'ai pas arrêté de dire "je cherche trop la complication alors que je sais que c'est simple", ce qui a entrainé un blocage sur certaines questions où j'ai littéralement jeté l'éponge. Cela m'a mis devant mes propres difficultés d'attention et bien mis en évidence que je perds vite mes moyens lorsque le stress me gagne.
J'ai hâte des résultats même si: j'ai peur d'une hétérogénéité du résultat. Pourquoi ? Car le pire pour moi serait de ne pas avoir de chiffre global même si je sais que seul il ne veut pas dire grand chose et qu'il ne détermine en rien si je suis HP ou non.
Sinon en général je me suis sentie moyenne voire nulle, quand on a peu confiance en soi cela devient difficile de préparer ou rebooster son mental
je viens mettre mon petit grain de sel à la discussion, car j'ai passé le WAIS IV ce matin même...
Comment je l'ai vécu? a été la question posée par la neuropsy à la fin du test... Eh bien, je dois dire que je me suis sentie plutôt frustrée de mes capacités. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement difficile en soi. Cependant, si comme moi, vous avez du mal à garder votre concentration et/ou avez une certaine anxieté en général, je me suis sentie dépassée par certaines questions auxquelles je n'ai préféré donner aucune réponse. Frustrée et en colère, mais c'est comme ça
J'étais arrivée assez préoccupée, déjà tournée vers les résultats qui ne seront donnés que le 23 mai prochain. Toutefois, j'avais essayé de me préparer cette matinée comme un jeu, de simples exercices. De toute manière je ne savais absolument comment ces tests se dérouleraient
Je partais avec cette idée de mon fonctionnement: plutôt verbale et pas tellement mathématiques. Encore moins à l'aise dans le domaine de la visualisation spatiale!
Alors quand j'ai démarré par les cubes, je me suis pensée : " aie, ça va mal commencer!". Un temps chronométré qui plus est.
Je dois dire quand même que la neuropsy a été très clair dans les explications et m'a bien mise à l'aise. Et j'ai excellé dans ce test, que ce soit en terme de rapidité, ou d'élaboration du raisonnement. Elle m'a d'ailleurs dit que je ne fonctionnais pas du tout en essai-erreur, mais que je construisais ma réflexion pour aboutir à "un seul jet".
En ce qui concerne la partie verbale, j'ai eu du mal à exprimer la ressemblance entre 2 termes. Globalement c'était plutôt moyen, il y a eu une question à laquelle je n'ai même pas répondu tellement je ne "voyais" pas la ressemblance!
La culture générale m'a permis de remonter le peu d'estime que j'avais durant le test. Donc plutôt agréable
La partie résolution de problèmes de tête a été assez pénible, moi qui en avait une sainte horreur au primaire, j'ai fait un retour dans le passé désagréable.
Puis les tests sur la mémoire de travail: il a fallu retenir une suite de chiffres de plus en plus longue. Comme prévu, j'ai eu du mal à me souvenir de tout.
Le reste pour moi a été assez agréable.
Durant tout le test je n'ai pas arrêté de dire "je cherche trop la complication alors que je sais que c'est simple", ce qui a entrainé un blocage sur certaines questions où j'ai littéralement jeté l'éponge. Cela m'a mis devant mes propres difficultés d'attention et bien mis en évidence que je perds vite mes moyens lorsque le stress me gagne.
J'ai hâte des résultats même si: j'ai peur d'une hétérogénéité du résultat. Pourquoi ? Car le pire pour moi serait de ne pas avoir de chiffre global même si je sais que seul il ne veut pas dire grand chose et qu'il ne détermine en rien si je suis HP ou non.
Sinon en général je me suis sentie moyenne voire nulle, quand on a peu confiance en soi cela devient difficile de préparer ou rebooster son mental
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
J'étais si pressé de passer le test, me délivrer de la prise de tête du moment.
Tellement pressé, que nous avons démarré sans entretien préalable, nous avons papoté 5 minutes de mes motivations et parcours scolaire.
Nous commençons par les cubes, j'avais les mains qui tremblaient. (Un collègue psy de ma mère me disait que ce n'était pas hyper cool de commencer par les cubes, que c'était le plus anxiogène, bon ça reste quand même l'ordre normal donc bon)
Dès qu'il a fallut utiliser tous les cubes j'ai commencé à buguer, je voyais très bien quoi faire mais je n'y arrivais pas ou prou.
Le restant s'est passé plus sereinement, même si je dois admettre que les tests de mémoire ont été horribles, je suis visuel à fond et il m'est arrivé de demander à la psy qu'elle répète, entre sa voix nasillarde et la lenteur de l'énumération, je ne captais pas grand chose, je me mettais à regarder par la fenêtre, je n'arrivais pas à me concentrer.
Je pensais exceller en performance et ça a été très moyen, j'ai eu un très bon score en verbal.
Avec le recul, je suis content d'avoir fait le test car j'ai appris des choses sur moi, mais regrette de m'être précipité, bien qu'incomplète ai été ma formation...car j'ai mal choisi la psy et du coup je n'ai pas fait de bilan psy poussé et pertinent. Je lui ai demandé s'il était utile de compléter avec le test de personnalité, elle m'a répondu que ce n'était pas indispensable si je me connaissais déjà.
Je n'ai pas donné suite.
Le test a duré 1h30-1h45. Ce fut très angoissant, mais ça c'est de ma faute. Mais c'était aussi rigolo à faire, bien que mon intérêt s'est vite dissipé en cours de passation.
Si un jour j'ai l'opportunité d'en repasser un plus sereinement avec une personne de confiance, pourquoi pas, histoire d'affiner un peu.
Bonne expérience malgré tout
Tellement pressé, que nous avons démarré sans entretien préalable, nous avons papoté 5 minutes de mes motivations et parcours scolaire.
Nous commençons par les cubes, j'avais les mains qui tremblaient. (Un collègue psy de ma mère me disait que ce n'était pas hyper cool de commencer par les cubes, que c'était le plus anxiogène, bon ça reste quand même l'ordre normal donc bon)
Dès qu'il a fallut utiliser tous les cubes j'ai commencé à buguer, je voyais très bien quoi faire mais je n'y arrivais pas ou prou.
Le restant s'est passé plus sereinement, même si je dois admettre que les tests de mémoire ont été horribles, je suis visuel à fond et il m'est arrivé de demander à la psy qu'elle répète, entre sa voix nasillarde et la lenteur de l'énumération, je ne captais pas grand chose, je me mettais à regarder par la fenêtre, je n'arrivais pas à me concentrer.
Je pensais exceller en performance et ça a été très moyen, j'ai eu un très bon score en verbal.
Avec le recul, je suis content d'avoir fait le test car j'ai appris des choses sur moi, mais regrette de m'être précipité, bien qu'incomplète ai été ma formation...car j'ai mal choisi la psy et du coup je n'ai pas fait de bilan psy poussé et pertinent. Je lui ai demandé s'il était utile de compléter avec le test de personnalité, elle m'a répondu que ce n'était pas indispensable si je me connaissais déjà.
Je n'ai pas donné suite.
Le test a duré 1h30-1h45. Ce fut très angoissant, mais ça c'est de ma faute. Mais c'était aussi rigolo à faire, bien que mon intérêt s'est vite dissipé en cours de passation.
Si un jour j'ai l'opportunité d'en repasser un plus sereinement avec une personne de confiance, pourquoi pas, histoire d'affiner un peu.
Bonne expérience malgré tout
- Sky
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
J'ai passé le test ce matin. Ca a duré entre 1h30 et 2h, j'ai pas trop fais gaffe.
Je dirais que ça s'est bien passé et même temps je suis plutôt mitigée si je me fie à mon ressenti...
Le test consistait en 10 subtests, on a commencé par les cubes, ça a été mon exercice préféré je pense et celui ou je m'en suis sortie le mieux visiblement.
Le moins bon étant l'arithmétique, les maths et moi on a jamais été très potes donc...
On a aussi fait le vocabulaire avec les définitions à donner, les puzzles visuels, la culture générale, similitude des mots, la mémoire des chiffres (j'ai un peu galéré aussi sur celui là, pour ceux dans l'ordre j'ai réussi à en retenir 7 après j'ai merdé ahah, dans le désordre encore moins, et dans l'ordre croissant je sais pas trop), les matrices, le code (j'ai pas eu le temps de tout terminer j'étais déçue), les symboles (j'ai oublié que c'était chronométré, ou plutôt que deux minutes c'était si court, et j'ai perdu du temps en vérification, du coup j'ai été lente et c'est l'exercice qui m'a le plus frustrée parce que j'suis sûre que j'aurai pu faire mieux).
D'un côté j'ai trouvé le test super facile, malgré quelques erreurs, faut pas rêver, de l'autre je suis frustrée de pas avoir "fait mieux".
Et en même temps, je pense que je m'attendais à quelque chose de vraiment plus complexe/dur/je sais pas et du coup je me dis que ce que j'ai fais c'est à la portée de tout le monde donc...
Restitution le 11 juin, et j'en peux déjà plus d'attendre ahah.
Je suis arrivée un peu stressée et je somatisais aussi, et j'avais les mains toutes moites... Mais la psy est vraiment sympa (j'attends la restitution pour faire un retour au référent de ma région) et je me suis vite sentie à l'aise donc c'était cool.
Et maintenant je flippe un peu d'avoir un résultat trop hétérogène ou non concluant. T_T
Enfin, après 6 ans de doutes, de questions et j'en passe, c'est fait !
Je dirais que ça s'est bien passé et même temps je suis plutôt mitigée si je me fie à mon ressenti...
Le test consistait en 10 subtests, on a commencé par les cubes, ça a été mon exercice préféré je pense et celui ou je m'en suis sortie le mieux visiblement.
Le moins bon étant l'arithmétique, les maths et moi on a jamais été très potes donc...
On a aussi fait le vocabulaire avec les définitions à donner, les puzzles visuels, la culture générale, similitude des mots, la mémoire des chiffres (j'ai un peu galéré aussi sur celui là, pour ceux dans l'ordre j'ai réussi à en retenir 7 après j'ai merdé ahah, dans le désordre encore moins, et dans l'ordre croissant je sais pas trop), les matrices, le code (j'ai pas eu le temps de tout terminer j'étais déçue), les symboles (j'ai oublié que c'était chronométré, ou plutôt que deux minutes c'était si court, et j'ai perdu du temps en vérification, du coup j'ai été lente et c'est l'exercice qui m'a le plus frustrée parce que j'suis sûre que j'aurai pu faire mieux).
D'un côté j'ai trouvé le test super facile, malgré quelques erreurs, faut pas rêver, de l'autre je suis frustrée de pas avoir "fait mieux".
Et en même temps, je pense que je m'attendais à quelque chose de vraiment plus complexe/dur/je sais pas et du coup je me dis que ce que j'ai fais c'est à la portée de tout le monde donc...
Restitution le 11 juin, et j'en peux déjà plus d'attendre ahah.
Je suis arrivée un peu stressée et je somatisais aussi, et j'avais les mains toutes moites... Mais la psy est vraiment sympa (j'attends la restitution pour faire un retour au référent de ma région) et je me suis vite sentie à l'aise donc c'était cool.
Et maintenant je flippe un peu d'avoir un résultat trop hétérogène ou non concluant. T_T
Enfin, après 6 ans de doutes, de questions et j'en passe, c'est fait !
- Bradeck
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Il est souvent fait mention de cette impression.
Une chose à retenir, quoiqu'il advienne : Ce test à été étalonné pour positionner le résultat obtenu par rapport à la population générale, en percentile.
La seule façon de remettre en cause le résultat est donc de démonter la méthode d'échantillonnage... mais depuis le temps qu'il existe ce test, ladite méthode est tout de même au point
En raison du manque d’intérêt suscité, la journée de demain est annulée (Ministère du nihilisme)
Pour raison d'économies, la lumière du bout du tunnel va être éteinte (Ministère du budget)
Pour raison d'économies, la lumière du bout du tunnel va être éteinte (Ministère du budget)
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Bonjour,
J'ai passé le test. J'ai dit que je devais le passer le 6 juin. Mais j'ai eu une date avant alors c'est fait depuis le 25 avril. Mais comme je suis psychorigide j'ai voulu attendre la date que j'avais indiquée avant d'effectuer un retour sur ce topic... (j'avais peur qu'on pense que j'ai menti, je suis parano je crois...) ^^"
Bien entendu, je ferai un retour à Mlle Rose car la psy, dont le nom est d'ailleurs mentionné quelque part sur ce forum, était supère. Très compétente, empathique, positive et "familière" ! Cela ne m'a pas dérangée, elle était amicale et j'avais besoin de quelqu'un de jovial qui dédramatise les enjeux.
Je ne qualifierai pas le test de facile car j'ai ressenti tout de même que mon esprit chauffait bien. Voici un bref résumé :
- Cubes : je n'ai pas perçu de difficultés et j'ai beaucoup aimé.
- Similitudes : je me suis sentie à l'aise.
- Mémoire des chiffres : j'ai eu plus de difficultés...
- Matrices : j'ai adoré, je fais beaucoup de tests de logique chez moi.
- Vocabulaire : J'étais ravie car l'un des mots que j'utilise souvent était présenté alors ça m'a enthousiasmée ^^
- Symboles : Il me manquait deux lignes. J'ai bien aimé.
- Puzzles visuels : Tout bon apparemment ; mais je réfléchissais de façon impulsive alors j'ai du respirer et observer davantage pour éviter les erreurs.
- Arithmétique : Moi qui n'apprécie pas les maths je me suis découverte un esprit souple plus souple que je ne l'imaginais.
- Culture générale : certaines questions m'ont paru tordu et je n'ai pas su y répondre.
- Codes : le principe m'a semblé simple. Pourtant je me suis emmêlé les pinceaux et ai été assez lente.
Je n'ai toujours pas le compte-rendu, que j'attends. Par contre je connais mon QIT : 152 et homogène. Bien que ce récit soit dénué de toute émotion, je suis très chamboulée. Je n'ai jamais appris à lire à six ans et je ne me retrouve pas dans le portrait des enfants thpi. Je dois sortir des clichés et idées préconçues admises, accepter que tout le monde est différent. En fait, je crois que je n'intègre pas encore. Néanmoins, je suis soulagée car je suis normale !
P.S : je réalise que je me suis peut-être trompée de topic...
J'ai passé le test. J'ai dit que je devais le passer le 6 juin. Mais j'ai eu une date avant alors c'est fait depuis le 25 avril. Mais comme je suis psychorigide j'ai voulu attendre la date que j'avais indiquée avant d'effectuer un retour sur ce topic... (j'avais peur qu'on pense que j'ai menti, je suis parano je crois...) ^^"
Bien entendu, je ferai un retour à Mlle Rose car la psy, dont le nom est d'ailleurs mentionné quelque part sur ce forum, était supère. Très compétente, empathique, positive et "familière" ! Cela ne m'a pas dérangée, elle était amicale et j'avais besoin de quelqu'un de jovial qui dédramatise les enjeux.
Je ne qualifierai pas le test de facile car j'ai ressenti tout de même que mon esprit chauffait bien. Voici un bref résumé :
- Cubes : je n'ai pas perçu de difficultés et j'ai beaucoup aimé.
- Similitudes : je me suis sentie à l'aise.
- Mémoire des chiffres : j'ai eu plus de difficultés...
- Matrices : j'ai adoré, je fais beaucoup de tests de logique chez moi.
- Vocabulaire : J'étais ravie car l'un des mots que j'utilise souvent était présenté alors ça m'a enthousiasmée ^^
- Symboles : Il me manquait deux lignes. J'ai bien aimé.
- Puzzles visuels : Tout bon apparemment ; mais je réfléchissais de façon impulsive alors j'ai du respirer et observer davantage pour éviter les erreurs.
- Arithmétique : Moi qui n'apprécie pas les maths je me suis découverte un esprit souple plus souple que je ne l'imaginais.
- Culture générale : certaines questions m'ont paru tordu et je n'ai pas su y répondre.
- Codes : le principe m'a semblé simple. Pourtant je me suis emmêlé les pinceaux et ai été assez lente.
Je n'ai toujours pas le compte-rendu, que j'attends. Par contre je connais mon QIT : 152 et homogène. Bien que ce récit soit dénué de toute émotion, je suis très chamboulée. Je n'ai jamais appris à lire à six ans et je ne me retrouve pas dans le portrait des enfants thpi. Je dois sortir des clichés et idées préconçues admises, accepter que tout le monde est différent. En fait, je crois que je n'intègre pas encore. Néanmoins, je suis soulagée car je suis normale !
P.S : je réalise que je me suis peut-être trompée de topic...
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Voilà c'est fait, tu n'as plus qu'à commencé la digestion...
Oui, c'est dur à avaler au début !
Moi non plus je ne me reconnais pas vraiment dans les portraits type de hp ou thp. Qu'importe. Le test et les résultats ne changent rien à ce que l'on est fondamentalement. Juste un autre angle de vision?
Bonne digestion!;-)
Oui, c'est dur à avaler au début !
Moi non plus je ne me reconnais pas vraiment dans les portraits type de hp ou thp. Qu'importe. Le test et les résultats ne changent rien à ce que l'on est fondamentalement. Juste un autre angle de vision?
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- Corylus
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Ca y est, après quelques années de tergiversation, j'ai enfin passé le test ce matin.
Etant une personne très angoissée, j'ai accepté la proposition du neuropsy de séparer entretien et passation. L'entretien a donc eu lieu hier.
Aucun stress tout le temps avant mais une fois dans la voiture, la pression est montée très vite très haut. Mains moites, tremblements, palpitations, l'envie de fuir.
J'avais lu sur le forum quelqu'un dire qu'il avait préparé des notes sur ce qu'il voulait dire lors de l'entretien. C'est ce que j'ai fait avant, juste pour mettre mes idées le plus au clair possible sachant que l'angoisse allait me parasiter. Juste avant de partir, j'ai également demandé à mon conjoint de me faire un retour de son expérience de vie avec moi. 2 éléments : Je suis très perfectionniste et je suis très forte pour analyser les situations, envisager toutes les solutions et du coup avoir la bonne réponse. Très forte pour m'analyser moi-même également.
Suivie depuis 4 ans par un psy, j'avais très rapidement abordé le sujet en fin de rendez-vous. Elle avait confirmé que c'était "une excellente idée".
Voilà donc une partie du bagage déposé lors de l'entretien.
Le test a eu lieu ce matin. Rdv 8h. Un peu moins angoissée. Une partie de moi fière d'avoir pris une décision à laquelle je m'étais tenue, une partie très curieuse des tests.
Ce qui a été très pénible pour moi a été de commencer par les cubes. J'avais les mains qui tremblaient et les doigts tout engourdis. Mais au fur et à mesure des exercices et des brefs échanges avec le neuropsy, je me suis détendue.
J'ai été surprise par la variété des exercices. J'ai vraiment ressenti qu'on ne testait pas les mêmes compétences à chaque fois.
Je me suis sentie très à l'aise avec certains exercices et en difficulté avec d'autres. Mon vécu personnel a joué aussi. Par exemple, nulle en maths à l'école (c'est une référence comme une autre), dès qu'il y avait des chiffres, je me crispais. Et ce, quelque soit la compétence ciblée.
A la fin des 2 h 30, je suis sortie lessivée. Mal à la tête. Envie de dormir.
J'ai adoré le challenge et me faire titiller le neurone. Je suis contente d'être allée au bout de ma démarche et de me rendre compte que je pouvais être quelqu'un de déterminé.
Le debrief sera la semaine prochaine. J'irai le cœur beaucoup plus léger. Je suis très curieuse de ce que ces tests auront dit de mon fonctionnement, quel qu'il soit. Mon suivi psy n'en sera que plus riche.
Etant une personne très angoissée, j'ai accepté la proposition du neuropsy de séparer entretien et passation. L'entretien a donc eu lieu hier.
Aucun stress tout le temps avant mais une fois dans la voiture, la pression est montée très vite très haut. Mains moites, tremblements, palpitations, l'envie de fuir.
J'avais lu sur le forum quelqu'un dire qu'il avait préparé des notes sur ce qu'il voulait dire lors de l'entretien. C'est ce que j'ai fait avant, juste pour mettre mes idées le plus au clair possible sachant que l'angoisse allait me parasiter. Juste avant de partir, j'ai également demandé à mon conjoint de me faire un retour de son expérience de vie avec moi. 2 éléments : Je suis très perfectionniste et je suis très forte pour analyser les situations, envisager toutes les solutions et du coup avoir la bonne réponse. Très forte pour m'analyser moi-même également.
Suivie depuis 4 ans par un psy, j'avais très rapidement abordé le sujet en fin de rendez-vous. Elle avait confirmé que c'était "une excellente idée".
Voilà donc une partie du bagage déposé lors de l'entretien.
Le test a eu lieu ce matin. Rdv 8h. Un peu moins angoissée. Une partie de moi fière d'avoir pris une décision à laquelle je m'étais tenue, une partie très curieuse des tests.
Ce qui a été très pénible pour moi a été de commencer par les cubes. J'avais les mains qui tremblaient et les doigts tout engourdis. Mais au fur et à mesure des exercices et des brefs échanges avec le neuropsy, je me suis détendue.
J'ai été surprise par la variété des exercices. J'ai vraiment ressenti qu'on ne testait pas les mêmes compétences à chaque fois.
Je me suis sentie très à l'aise avec certains exercices et en difficulté avec d'autres. Mon vécu personnel a joué aussi. Par exemple, nulle en maths à l'école (c'est une référence comme une autre), dès qu'il y avait des chiffres, je me crispais. Et ce, quelque soit la compétence ciblée.
A la fin des 2 h 30, je suis sortie lessivée. Mal à la tête. Envie de dormir.
J'ai adoré le challenge et me faire titiller le neurone. Je suis contente d'être allée au bout de ma démarche et de me rendre compte que je pouvais être quelqu'un de déterminé.
Le debrief sera la semaine prochaine. J'irai le cœur beaucoup plus léger. Je suis très curieuse de ce que ces tests auront dit de mon fonctionnement, quel qu'il soit. Mon suivi psy n'en sera que plus riche.
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
2 jours plus tard, je me permets de compléter mon récit précédent.
Aujourd'hui, je suis soulagée d'avoir passée le test. Je me sens libérée. Je suis juste désormais très curieuse de savoir ce que ma ''prestation'' dit de moi, tant dans le comportement que dans la réussite ou l'échec aux différents tests.
J'ai un regret cependant. J'ai passé 12 ou 13 tests et n'ai souhaité faire qu'une seule pause au début. Emportée dans mon élan, ''maintenant que je suis là, je vais jusqu'au bout'', je pense avoir loupé l'occasion d'une pause vers la fin. J'ai passé le subtest des balances et je me souviens que pour les 2 dernières balances, je n'arrivais même plus à réfléchir. Je me suis laissée prendre au jeu et dans les faits, c'est aussi comme ça que je fonctionne. Cela reste donc représentatif de ce que je suis.
Autre remarque. Par rapport à mon profil, j'ai trouvé que 3 tests étaient sensibles à l'entraînement : mémoire des chiffres, symboles et codes. Ce ne sont pas forcément ceux que j'ai le plus réussi. Ce sont simplement ceux qui m'ont laissé sur ma faim. J'aurais adoré continuer. Ca peut paraître un peu tordu mais c'est typiquement le type de jeux auxquels j'aimerais jouer en soirée en famille.
Pour tous les autres tests, j'estime qu'ils seront parfaitement représentatifs de mes (in)compétences.
Bilan : je suis extrêmement satisfaite de cette passation. Quelques années d'attente et enfin une photo de mon fonctionnement. Une étape est passée. Il ne peut y avoir qu'un avant et un après (et ce QUELQUE SOIT le résultat, bien évidemment).
Aujourd'hui, je suis soulagée d'avoir passée le test. Je me sens libérée. Je suis juste désormais très curieuse de savoir ce que ma ''prestation'' dit de moi, tant dans le comportement que dans la réussite ou l'échec aux différents tests.
J'ai un regret cependant. J'ai passé 12 ou 13 tests et n'ai souhaité faire qu'une seule pause au début. Emportée dans mon élan, ''maintenant que je suis là, je vais jusqu'au bout'', je pense avoir loupé l'occasion d'une pause vers la fin. J'ai passé le subtest des balances et je me souviens que pour les 2 dernières balances, je n'arrivais même plus à réfléchir. Je me suis laissée prendre au jeu et dans les faits, c'est aussi comme ça que je fonctionne. Cela reste donc représentatif de ce que je suis.
Autre remarque. Par rapport à mon profil, j'ai trouvé que 3 tests étaient sensibles à l'entraînement : mémoire des chiffres, symboles et codes. Ce ne sont pas forcément ceux que j'ai le plus réussi. Ce sont simplement ceux qui m'ont laissé sur ma faim. J'aurais adoré continuer. Ca peut paraître un peu tordu mais c'est typiquement le type de jeux auxquels j'aimerais jouer en soirée en famille.
Pour tous les autres tests, j'estime qu'ils seront parfaitement représentatifs de mes (in)compétences.
Bilan : je suis extrêmement satisfaite de cette passation. Quelques années d'attente et enfin une photo de mon fonctionnement. Une étape est passée. Il ne peut y avoir qu'un avant et un après (et ce QUELQUE SOIT le résultat, bien évidemment).
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Je suis d'accord avec cela, et je trouve que cela n'est pas assez souligné par les psys et autres commentateurs. J'ai souvent lu ou entendu que l'ICV était le domaine le plus sensible à l'apprentissage, mais l'on oublie que les autres le sont aussi. J'ai, par exemple, été fortement pénalisée par mon manque de pratique du calcul mental et d'usage des chiffres en général.
Bien sûr, vous me répondrez que c'est quelqu'un qui a un résultat hétérogène avec l'ICV largement au-dessus qui dit ça!
Le monde entier est un théâtre,
Et tous les hommes et les femmes seulement des acteurs;
Ils ont leurs entrées et leurs sorties,
Et un homme dans le cours de sa vie joue différents rôles… William Shakespeare, (Comme il vous plaira)
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Je compte bien le faire. Je garde rarement mes questions pour moi-même.Je suis d'accord avec cela, et je trouve que cela n'est pas assez souligné par les psys et autres commentateurs.
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Je suis entièrement d'accord, et pas seulement pour ce subtest. Celui dénommé informations aussi, par exemple, parce que ce sont des connaissances pures et que tu peux avoir des trous dans certains domaines. Si tu t'es entraîné, c'est un peu comme le Trivial Pursuit. Ou les similtudes: c'est une forme d'esprit, plus tu en fais, meilleur(e) tu deviens. Mais bon, ça n'est pas très important, ce qui compte c'est que le résultat du test soit fiable, quel qu'il soit, et de parvenir à l'intégrer!
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
[mention]Sherlock_28[/mention] : Oui, ne dit-on pas que les intestins sont le 2ème cerveau? Car il faut qu'ils soient solides pour digérer le résultat d'un test comme celui-là, quel que soit ce dernier, d'ailleurs. Isn't it?
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Hors-sujet
La suite au prochain numéro...
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Alors mon retour à chaud sur le passage du test, puisque je l'ai fait la semaine dernière et j'ai eu mes résultats hier.
L'entretien d'anamnèse ou la rencontre avec le psy pour discuter du test
La psy me demande un peu mon parcours, elle cherche a évaluer à qui elle a affaire et si le passage du test est bien indiqué pour moi. Normal.
Elle me demande les raisons qui me laissent penser que je pourrais être haut potentiel. Quand je lui explique que j'ai plutôt eu des difficultés scolaires elle me dit "mais les surdoués sont des premiers de la classe". Je me sens un peu énervé car j'ai l'impression qu'elle refuse ou me déconseille de passer le test.
Soyons clairs je ne lui en veux pas du tout Mais j'ai vu deux autres psy avant qui m'ont plus ou moins dissuadé de passer le test. Donc ça commence à me chauffer un peu hein.
Elle me demande pourquoi je veux faire ce test, j'essaie de lui donner une raison un peu plus que "j'aimerais bien savoir et je veux tenter". Je lui explique que c'est pour pouvoir mettre des mots, communiquer etc... Là encore elle me dit "ah donc c'est une attente par rapport aux autres". J'essaie de rectifier un peu le tir en expliquant un peu mieux mes raisons.
Elle me dit que je dois passer ce test pour mieux comprendre comme je fonctionne, mes forces et mes faiblesses. Sur le coup c'est vrai que je ne la comprends pas, moi ce que je veux c'est un oui ou non. Et je ne vois pas ce que ça peut m'apporter de plus. Je réaliserais après qu'elle avait bien raison.
Au final, je la sens un peu perplexe, et à vrai dire je lui pardonne totalement et je la comprends tout à fait. Je débarque comme ça et je lui dit "coucou je pense être surdoué je veux faire un test". C'est tout à son honneur d'avoir vérifié si ça correspondait bien à ce dont j'avais besoin. Mais ça m'énerve un peu la perplexité des psys à ce sujet, car ma première demande d'un test remonte à dix ans maintenant.
Le passage du test
Rendez vous est pris pour dans trois semaines, j'oublie un peu tout ça et passe à autre chose. La veille j'ai une petite réflexion : est-ce que ça vaut bien le coup d'investir 400€ là dedans? Est-ce que si je me retrouve dans un cas limite, non concluant, ça ne risque pas d'être pire pour moi? Je me dit que oui ça risque d'être pire, mais je décide d'avancer plutôt que m'enfuir.
Le jour de test j'arrive très détendu. Il est vrai que pour moi le test revet un fort enjeu, mais l'expérience de vie m'a appris à rester serein même dans les situations les plus critiques. Je prends même un peu de plaisir à me dire qu'il va se passer un truc important. Je me sens vivant et j'apprécie le gout de ce risque que je prends.
Le test se passe bien, je comprends maintenant qu'il est étudié pour que la passation se passe de façon aussi fluide et agréable que possible. Je trouve à la sortie que j'ai plutôt bien réussi. Que j'ai même très bien réussi et je me prends à imaginer qu'on va me trouver un résultat pas possible.
La restitution du test
La psy insiste sur les différentes composantes du résultat et très peu sur le QI total. C'est vrai que moi j'étais dans un état d'esprit "je vaux mon QI total, c'est ça qui m'intéresse". Mais je comprends maintenant que ce n'est pas la meilleure approche et que le test peut vous apporter plus de choses qu'un oui ou non.
La psy aborde la question de problèmes de concentration. Au final je suis bluffé car effectivement quand j'étais enfant on avait failli me "traiter" pour hyperactivié mais on ne l'avait pas fait. Elle me donne des pistes et des ressources pour canaliser ma concentration.
Elle me dit vous êtes très fort dans tel domaine, mais est-ce que vous utilisez ça dans votre métier? C'est intéressant comme piste de réflexion.
Donc au final je repars avec plus qu'un oui tu l'es tu l'es pas. Avec des axes d'amélioration, des sujets à creuser etc.
Au final le résultat QIT reste pour moi très important, même si ça ne devrait pas, car ça me conforte dans l'idée que cette piste de réflexion mérite d'être suivie. Je ne donnerais pas de résultats exacts ici car je ne suis pas sur que ce soit l'endroit pour le faire.
Donc pour ne pas simplement parler au "je". Mon avis est que le test est conçu en lui même pour qu'on soit le moins heurté possible par nos erreurs. Tout ce qui est possible est fait pour que ce soit agréable.
L'entretien d'anamnèse ou la rencontre avec le psy pour discuter du test
La psy me demande un peu mon parcours, elle cherche a évaluer à qui elle a affaire et si le passage du test est bien indiqué pour moi. Normal.
Elle me demande les raisons qui me laissent penser que je pourrais être haut potentiel. Quand je lui explique que j'ai plutôt eu des difficultés scolaires elle me dit "mais les surdoués sont des premiers de la classe". Je me sens un peu énervé car j'ai l'impression qu'elle refuse ou me déconseille de passer le test.
Soyons clairs je ne lui en veux pas du tout Mais j'ai vu deux autres psy avant qui m'ont plus ou moins dissuadé de passer le test. Donc ça commence à me chauffer un peu hein.
Elle me demande pourquoi je veux faire ce test, j'essaie de lui donner une raison un peu plus que "j'aimerais bien savoir et je veux tenter". Je lui explique que c'est pour pouvoir mettre des mots, communiquer etc... Là encore elle me dit "ah donc c'est une attente par rapport aux autres". J'essaie de rectifier un peu le tir en expliquant un peu mieux mes raisons.
Elle me dit que je dois passer ce test pour mieux comprendre comme je fonctionne, mes forces et mes faiblesses. Sur le coup c'est vrai que je ne la comprends pas, moi ce que je veux c'est un oui ou non. Et je ne vois pas ce que ça peut m'apporter de plus. Je réaliserais après qu'elle avait bien raison.
Au final, je la sens un peu perplexe, et à vrai dire je lui pardonne totalement et je la comprends tout à fait. Je débarque comme ça et je lui dit "coucou je pense être surdoué je veux faire un test". C'est tout à son honneur d'avoir vérifié si ça correspondait bien à ce dont j'avais besoin. Mais ça m'énerve un peu la perplexité des psys à ce sujet, car ma première demande d'un test remonte à dix ans maintenant.
Le passage du test
Rendez vous est pris pour dans trois semaines, j'oublie un peu tout ça et passe à autre chose. La veille j'ai une petite réflexion : est-ce que ça vaut bien le coup d'investir 400€ là dedans? Est-ce que si je me retrouve dans un cas limite, non concluant, ça ne risque pas d'être pire pour moi? Je me dit que oui ça risque d'être pire, mais je décide d'avancer plutôt que m'enfuir.
Le jour de test j'arrive très détendu. Il est vrai que pour moi le test revet un fort enjeu, mais l'expérience de vie m'a appris à rester serein même dans les situations les plus critiques. Je prends même un peu de plaisir à me dire qu'il va se passer un truc important. Je me sens vivant et j'apprécie le gout de ce risque que je prends.
Le test se passe bien, je comprends maintenant qu'il est étudié pour que la passation se passe de façon aussi fluide et agréable que possible. Je trouve à la sortie que j'ai plutôt bien réussi. Que j'ai même très bien réussi et je me prends à imaginer qu'on va me trouver un résultat pas possible.
La restitution du test
La psy insiste sur les différentes composantes du résultat et très peu sur le QI total. C'est vrai que moi j'étais dans un état d'esprit "je vaux mon QI total, c'est ça qui m'intéresse". Mais je comprends maintenant que ce n'est pas la meilleure approche et que le test peut vous apporter plus de choses qu'un oui ou non.
La psy aborde la question de problèmes de concentration. Au final je suis bluffé car effectivement quand j'étais enfant on avait failli me "traiter" pour hyperactivié mais on ne l'avait pas fait. Elle me donne des pistes et des ressources pour canaliser ma concentration.
Elle me dit vous êtes très fort dans tel domaine, mais est-ce que vous utilisez ça dans votre métier? C'est intéressant comme piste de réflexion.
Donc au final je repars avec plus qu'un oui tu l'es tu l'es pas. Avec des axes d'amélioration, des sujets à creuser etc.
Au final le résultat QIT reste pour moi très important, même si ça ne devrait pas, car ça me conforte dans l'idée que cette piste de réflexion mérite d'être suivie. Je ne donnerais pas de résultats exacts ici car je ne suis pas sur que ce soit l'endroit pour le faire.
Donc pour ne pas simplement parler au "je". Mon avis est que le test est conçu en lui même pour qu'on soit le moins heurté possible par nos erreurs. Tout ce qui est possible est fait pour que ce soit agréable.
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Je vais rajouter mes témoignages par ci par là pour en faire profiter les gens qui se demandent encore s'ils doivent faire le test et comment c'est vécu par un ###mornopensant### :
Anamnèse :
J'avais préalablement rempli plusieurs formulaires, dont un formulaire sur l'hypersensibilité et un autre sur les curiosités que j'ai au niveau intellectuel. Le psy m'a posé des questions sur ma personne, mon parcours, ma relation avec mes proches, ma famille, mes relations amoureuses, le travail, mes passions, etc.
J'ai beaucoup aimé le fait qu'il ait beaucoup creusé, que ce soit au niveau des sensibilités, mais aussi de mon histoire personnelle, pour tout mettre en contexte.
Par contre, quand il m'a parlé de la raison qui m'a amené à consulter, malgré le fait qu'il y ait des jours où j'allais bien, j'ai pleuré en me rappelant un certain événement déclencheur, une dispute qui remontait à longtemps que je pensais avoir oublié et pardonné.
J'ai eu le droit à une pause avant le test pour justement reprendre mes esprits.
Test :
J'ai bien mangé et avait bien dormi la veille. J'ai fait exprès de ne rien faire qui aurait un lien de près ou de loin avec des mathématiques, de la mémorisation, de la connaissance générale ou autre depuis facilement un an pour ne pas influencer les résultats du test. Je n'ai aussi pas lu sur les tests de QI et les exemples de questions, comme conseillé sur ce forum, pour ne pas biaiser le test. Bref, j'ai réuni toutes les conditions de mon côté pour avoir un ''examen réussi''.
Les tests s’enchaînaient bien, dans un ordre logique, et le temps passe vite. Je n'aborderais pas évidemment les différents tests, mais rien n'est fait pour deviner quoi que ce soit. On ne peut pas déterminer, après avoir fini un test, si on a bien performé ou mal performé, ne sachant pas ce qu'est la normale.
J'étais stressé à plusieurs moments, pour certains sous-tests, mais globalement, l'expérience était agréable et stimulante. Je ne sais pas si le fait d'avoir choisi un centre de neuropsy spécialisé y est pour quelque chose, mais les conditions étaient pas mal tous réunies pour ne pas influencer négativement le test.
Explication des résultats du test
J'ai parlé avec le psy pendant une heure et ce dernier m'a expliqué les différents résultats et leur interprétation, ce qui m'a permis de mettre des liens entre certaines performances et leur application dans ma vie de tous les jours. L'explication était dénuée de tout préjugé et semblait la plus objective possible (dans le domaine du subjectif évidemment...). Pour en savoir plus, voir ici : viewtopic.php?f=9&t=6934
Conclusion :
Honnêtement, selon mon avis purement personnel (pléonasme multimilliardaire), si vous êtes un adulte et que vous n'avez pas les moyens de vous payer le test, je pense que ça peut être bien, dans un premier temps, de faire le test Mensa. Personnellement, oui, mon résultat à mon test de QI est supérieur à celui de Mensa, mais la différence doit être de l'ordre de 10-20 points tout au plus. En somme, si le test Mensa est raté et pas seulement d'un cheveux, il y a de bonnes chances que le test de QI soit aussi non conclusif ou négatif.
Si vous avez les moyens par contre, je conseille le test de QI qui vous apportera plus de réponses qu'un simple chiffre ou un diagnostic de douance. Ça permet de comprendre ses failles et de pouvoir faire du développement personnel pour y travailler davantage dans le cas des personnes normopensantes comme moi.
En espérant que ce témoignage puisse aider les personnes en questionnement.
Anamnèse :
J'avais préalablement rempli plusieurs formulaires, dont un formulaire sur l'hypersensibilité et un autre sur les curiosités que j'ai au niveau intellectuel. Le psy m'a posé des questions sur ma personne, mon parcours, ma relation avec mes proches, ma famille, mes relations amoureuses, le travail, mes passions, etc.
J'ai beaucoup aimé le fait qu'il ait beaucoup creusé, que ce soit au niveau des sensibilités, mais aussi de mon histoire personnelle, pour tout mettre en contexte.
Par contre, quand il m'a parlé de la raison qui m'a amené à consulter, malgré le fait qu'il y ait des jours où j'allais bien, j'ai pleuré en me rappelant un certain événement déclencheur, une dispute qui remontait à longtemps que je pensais avoir oublié et pardonné.
J'ai eu le droit à une pause avant le test pour justement reprendre mes esprits.
Test :
J'ai bien mangé et avait bien dormi la veille. J'ai fait exprès de ne rien faire qui aurait un lien de près ou de loin avec des mathématiques, de la mémorisation, de la connaissance générale ou autre depuis facilement un an pour ne pas influencer les résultats du test. Je n'ai aussi pas lu sur les tests de QI et les exemples de questions, comme conseillé sur ce forum, pour ne pas biaiser le test. Bref, j'ai réuni toutes les conditions de mon côté pour avoir un ''examen réussi''.
Les tests s’enchaînaient bien, dans un ordre logique, et le temps passe vite. Je n'aborderais pas évidemment les différents tests, mais rien n'est fait pour deviner quoi que ce soit. On ne peut pas déterminer, après avoir fini un test, si on a bien performé ou mal performé, ne sachant pas ce qu'est la normale.
J'étais stressé à plusieurs moments, pour certains sous-tests, mais globalement, l'expérience était agréable et stimulante. Je ne sais pas si le fait d'avoir choisi un centre de neuropsy spécialisé y est pour quelque chose, mais les conditions étaient pas mal tous réunies pour ne pas influencer négativement le test.
Explication des résultats du test
J'ai parlé avec le psy pendant une heure et ce dernier m'a expliqué les différents résultats et leur interprétation, ce qui m'a permis de mettre des liens entre certaines performances et leur application dans ma vie de tous les jours. L'explication était dénuée de tout préjugé et semblait la plus objective possible (dans le domaine du subjectif évidemment...). Pour en savoir plus, voir ici : viewtopic.php?f=9&t=6934
Conclusion :
Honnêtement, selon mon avis purement personnel (pléonasme multimilliardaire), si vous êtes un adulte et que vous n'avez pas les moyens de vous payer le test, je pense que ça peut être bien, dans un premier temps, de faire le test Mensa. Personnellement, oui, mon résultat à mon test de QI est supérieur à celui de Mensa, mais la différence doit être de l'ordre de 10-20 points tout au plus. En somme, si le test Mensa est raté et pas seulement d'un cheveux, il y a de bonnes chances que le test de QI soit aussi non conclusif ou négatif.
Si vous avez les moyens par contre, je conseille le test de QI qui vous apportera plus de réponses qu'un simple chiffre ou un diagnostic de douance. Ça permet de comprendre ses failles et de pouvoir faire du développement personnel pour y travailler davantage dans le cas des personnes normopensantes comme moi.
En espérant que ce témoignage puisse aider les personnes en questionnement.
Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Merci pour ce retour !
Le terme de ###mornopensant### me gène toujours : il me donne l'impression d'une grande masse de 90% de la population qui penseraient tous pareils,de façon normée... Ça me semble vraiment réducteur. Déjà c'est difficile de se satisfaire des termes pour la douance (surdoués ? Hqi ? Hp?), mais pour désigner le reste de la population c'est encore pire, je trouve . Ça accentue une distinction eux/nous que je trouve de plus en plus artificielle, ou du moins poreuse...
Pour le test mensa, je crois qu'il y a un sujet à ce propos, il y a parfois des variations pas négligeables entre ces résultats et ceux de la wais, si je me souviens bien. Alors, sauf à vouloir adhérer a l'association, ou simplement jouer à se mesurer à d'autres (et pourquoi pas?) il ne faut sans doute pas en attendre trop.
En tout cas, c'est chouette de voir que le bilan te permet d'avancer et c'est bien d'être tombé sur un psy qui t'aide à comprendre ce qu'il peut traduire de ton fonctionnement.
Le terme de ###mornopensant### me gène toujours : il me donne l'impression d'une grande masse de 90% de la population qui penseraient tous pareils,de façon normée... Ça me semble vraiment réducteur. Déjà c'est difficile de se satisfaire des termes pour la douance (surdoués ? Hqi ? Hp?), mais pour désigner le reste de la population c'est encore pire, je trouve . Ça accentue une distinction eux/nous que je trouve de plus en plus artificielle, ou du moins poreuse...
Pour le test mensa, je crois qu'il y a un sujet à ce propos, il y a parfois des variations pas négligeables entre ces résultats et ceux de la wais, si je me souviens bien. Alors, sauf à vouloir adhérer a l'association, ou simplement jouer à se mesurer à d'autres (et pourquoi pas?) il ne faut sans doute pas en attendre trop.
En tout cas, c'est chouette de voir que le bilan te permet d'avancer et c'est bien d'être tombé sur un psy qui t'aide à comprendre ce qu'il peut traduire de ton fonctionnement.
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
En effet, c'était une chance, merci.Napirisha a écrit : ↑jeu. 27 sept. 2018 00:07 Merci pour ce retour !
Le terme de ###mornopensant### me gène toujours : il me donne l'impression d'une grande masse de 90% de la population qui penseraient tous pareils,de façon normée... Ça me semble vraiment réducteur. Déjà c'est difficile de se satisfaire des termes pour la douance (surdoués ? Hqi ? Hp?), mais pour désigner le reste de la population c'est encore pire, je trouve . Ça accentue une distinction eux/nous que je trouve de plus en plus artificielle, ou du moins poreuse...
Pour le test mensa, je crois qu'il y a un sujet à ce propos, il y a parfois des variations pas négligeables entre ces résultats et ceux de la wais, si je me souviens bien. Alors, sauf à vouloir adhérer a l'association, ou simplement jouer à se mesurer à d'autres (et pourquoi pas?) il ne faut sans doute pas en attendre trop.
En tout cas, c'est chouette de voir que le bilan te permet d'avancer et c'est bien d'être tombé sur un psy qui t'aide à comprendre ce qu'il peut traduire de ton fonctionnement.
Sinon pour le terme ###mornopensant###, à vrai dire, je pense que c'est toujours une question d'intention. L'on a toujours besoin, pour simplifier les conversations, d'utiliser la caricature pour gagner du temps. Les termes < ###mornopensant### > et < neurotypique >, comme désignant des individus ne présentant pas vraisemblablement de surdouance, reste un raccourci utile à la conversation.
Évidemment que je sais très bien qu'en psychologie, chaque individu est unique et, justement, ce que tentait de m'expliquer le psy, c'est que ce n'est pas du tout ou rien, mais une continuité, l'intelligence.
Si l'on n'a pas décidé, à un moment donné, d'utiliser le terme surdoué pour qualifier des individus ayant certains points communs, je pense que ça n'aurait pas pu faire beaucoup évoluer les choses et aboutir à la prise en charge actuelle des surdoués par des professionnels qualifiés.
Mais bon, je dis ça, je dis rien. Personnellement, l'emploi de différents termes ne m'empêche pas de voir les humains comme des humains, avec leurs caractéristiques et leur histoire propre, mais je comprends tout de même le côté pratique des catégories pour faciliter la communication.
Pour ce qui est de la suggestion de Mensa, c'est davantage parce que le test de QI n'est pas donné à tout le monde. Personnellement, tant que j'étais étudiant, je ne pouvais pas me payer un test de QI pour vérifier une hypothèse. Présentement, je profite de l'avantage d'avoir une situation financière un peu plus confortable, ce qui m'a permis de faire un tel investissement. Par contre, avec le taux de chômage important des jeunes à notre époque, et ça reste mon avis personnel uniquement, ça serait malvenu de suggérer un test de QI quand on n'a pas collecté un maximum d'information et d'assurance sur la question du test.
Je peux comprendre que quand on a un diagnostic +, on trouve que ça vallait le coup d'investir autant d'argent, car on confirme enfin (peut-être pas dans les premiers jours suivant le diagnostic, mais à un moment donné) que son mode de fonctionnement correspond à un certain patron qui donne du sens à sa propre existence. Par contre, dans le cas contraire, sans l'accompagnement adéquat que peut offrir un psychologue qualifié, certains pourraient le regretter amèrement, d'où mon opinion plus « nuancée » sur la non précipitation vers le test de QI en fonction de sa situation sociale.
J'ai été chanceux personnellement, j'ai pu passé le test dans de bonnes conditions (ou presque, l'anxiété de performance et le réveil d'une blessure ont influencé certains tests, mais le psy le savait et en a tenu compte dans l'interprétation du test), mais rien que pour l'égo, beaucoup seraient tentés de passer le test une deuxième fois, en absence de bonnes conditions de passation de test, comme en témoigne certains commentaires ici et là.
Bref, il vaut mieux être en état de payer, car avant de donner à sens ou un nouveau souffle à son existence, encore faut-il exister...(En espérant qu'un jour, on puisse reconnaître qu'un psy est un meilleur thérapeute qu'un antidépresseur et que cela justifie une couverture publique complète des frais, mais ça, c'est un autre débat)
J'avais aussi l'option, en payant plus, d'évaluer aussi le côté déficit d'attention, mais je ne l'ai pas pris (et tant mieux), puisque le psy m'a dit que j'ai une bonne concentration et que, contrairement aux TDAH qui ont tendance à avoir une pensée tangentielle (sauter d'une idée à une autre sans être capable de revenir à l'idée initiale), j'avais une pensée en arborescence (c'est à dire qu'en lui parlant, je sautais aussi d'une idée à une autre, mais j'étais toujours capable de revenir à mon idée initiale). Il dit que le test cognitif étant négatif, cela pourrait être du à un trait de personnalité couplé à une excellente créativité.
C'est plausible, et je m'estime heureux d'avoir eu des hypothèses de réflexion pour chacun des tests et sous-tests que j'ai fait, mais j'espère que ce genre de service de bonne qualité soit de plus en plus la norme. Je termine mon pavé avec ce message d'espoir.
-
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- Présentation : Comme je dis souvent, j'ai deux bras, deux jambes et occasionnellement une tête...ce qui est déjà pas si mal !
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Salut à tous,
Ben moi, je viens de passer le test ce matin et c'était chouette !
J'ai trouvé que le test était bien construit avec des questions et des items très variés et intéressants...ça couvre vraiment un large champ de possibilités et de mesures des capacités cognitives.
Je suis parti un peu dans tous les sens sur certains...en fait sur un peu tous...
J'ai également été assez épaté qu'il reflète autant ce que dans le fond j'imaginais...et à bien révélés mes manques criants de méthodologie (jamais compris la logique ni celles des maths d'ailleurs ). C'est pas nouveau, je le savais déjà mais bon, sait-on jamais...ça pourrait pas se voir au moment du test...
A priori, en discutant avec la psy, on s'orienterait vers un bilan non concluant même si évidemment, il lui reste encore à peaufiner et analyser au mieux les résultats...
Pour être honnête, ce n'est pas une surprise...et ça me va tout à fait ! Je ne m'attendais ainsi pas à des miracles non plus me connaissant suffisamment pour être conscient de mes limites au regard des questions posées
Sinon, j'ai soufflé, j'ai ri, j'ai eu des coups de barre, j'ai fait un peu de méditation entre deux exercices, j'ai râlé, j'ai dit des conneries, j'ai divergé, j'ai été surpris, j'ai trouvé ça bien pensé, judicieux, audacieux...et j'ai aussi beaucoup discuté avec le psy qui me faisait passer le test.
Celle-ci m'a également dit que je passais mon temps a essayer de sortir du cadre ou tout du moins de le questionner....que c'était un sacré bordel dans ma tête et que je devais être difficile à suivre pour les autres
Pour terminer, je ne peux que conseiller vivement à toutes et tous de passer le test : il permet vraiment de mieux comprendre qui on est et comment en fonctionne...et ce d'autant plus lorsqu'on est aiguillé par une personne extérieure avant, pendant et après le test...
Voili voilou pour mon témoignage tout frais !
Ben moi, je viens de passer le test ce matin et c'était chouette !
J'ai trouvé que le test était bien construit avec des questions et des items très variés et intéressants...ça couvre vraiment un large champ de possibilités et de mesures des capacités cognitives.
Je suis parti un peu dans tous les sens sur certains...en fait sur un peu tous...
J'ai également été assez épaté qu'il reflète autant ce que dans le fond j'imaginais...et à bien révélés mes manques criants de méthodologie (jamais compris la logique ni celles des maths d'ailleurs ). C'est pas nouveau, je le savais déjà mais bon, sait-on jamais...ça pourrait pas se voir au moment du test...
A priori, en discutant avec la psy, on s'orienterait vers un bilan non concluant même si évidemment, il lui reste encore à peaufiner et analyser au mieux les résultats...
Pour être honnête, ce n'est pas une surprise...et ça me va tout à fait ! Je ne m'attendais ainsi pas à des miracles non plus me connaissant suffisamment pour être conscient de mes limites au regard des questions posées
Sinon, j'ai soufflé, j'ai ri, j'ai eu des coups de barre, j'ai fait un peu de méditation entre deux exercices, j'ai râlé, j'ai dit des conneries, j'ai divergé, j'ai été surpris, j'ai trouvé ça bien pensé, judicieux, audacieux...et j'ai aussi beaucoup discuté avec le psy qui me faisait passer le test.
Celle-ci m'a également dit que je passais mon temps a essayer de sortir du cadre ou tout du moins de le questionner....que c'était un sacré bordel dans ma tête et que je devais être difficile à suivre pour les autres
Pour terminer, je ne peux que conseiller vivement à toutes et tous de passer le test : il permet vraiment de mieux comprendre qui on est et comment en fonctionne...et ce d'autant plus lorsqu'on est aiguillé par une personne extérieure avant, pendant et après le test...
Voili voilou pour mon témoignage tout frais !
“La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !”
A.Einstein ? Mon grand-oncle ? Un illustre nain connu ?
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Re: A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?
Bon… à moi ?
Après deux mois d’attente : TADAAAA ! J’ai eu mes deux rendez-vous pour passer le test.
Dans la salle d’attente, avant l’entretien pré-test, j’étais calme.
Non, je rigole. Affreusement stressée. Je m’étais tapée une grande montée à vélo histoire de me fatiguer un peu et de me mettre une belle pression pour arriver à l’heure. La neuro-psy a eu environ dix minutes de retard, ce qui m’a permis de me reposer un peu car je n’avais pas eu une seule minute à moi de midi à quinze heures, l’heure fatidique. J’ai eu le temps de me demander 3 658 fois ce que je faisais là, si je n’allais pas m’enfuir en courant, si je ne m’étais pas trompée de date, si tous les meubles du cabinet avaient été achetés à Ikea, si la reproduction du Baiser de Klimt face à moi n’était pas un peu trop tronquée…
Elle est finalement venue me chercher, tout sourire.
J’ai répondu à ses questions, exposé mes doutes sur le "diagnostic" que ma psy m’avait "posé", raconté un peu ma vie… Elle a finalement su ce qu’elle voulait savoir et déclaré qu’effectivement, un test de QI pouvait m’aiguiller et être justifié dans mon cas. Face à mon air tout penaud, elle a ajouté que si elle n’en voyait pas l’utilité, elle ne me conseillerait pas de le passer. « On y va ? » Ok ! Je n’ai pas monté cette côte pour rien après tout !
Elle me présente les cubes. Évidemment, je suis absolument certaine de me vautrer, enfin, peut-être pas tant que ça ! Pas du tout en fait, puisque je les assemble rapidement et arrive jusqu’au dernier. Ensuite, on passe aux similitudes. Je m’en sors pas si mal.
C’est donc ÇA un test de QI ??? Mais c’est hyper marrant en fait ! Et pas si compliqué !
Je me sens toute soulagée, motivée, enthousiaste, et déçue de devoir arrêter là pour aujourd’hui.
La semaine suivante, je remonte l’énorme côté à vélo, avec un gros rhume cette fois… J’ai peur que cela diminue mes capacités intellectuelles, mais ça a l’air d’aller. Nous enchaînons les épreuves, qui me paraissent plutôt simples, mais où j’ai une peur monumentale de me planter. Les notes qu’elle prend me stresse un peu : « Ça veut dire que j’ai faux, que je suis à côté de la plaque ? » que je me demande, mais j’ai pas vraiment le temps de me et lui poser la question, car elle ne me laisse pas une seule minute de répit. Je me déconcentre un peu à certains moments mais j’ai l’impression de m’en sortir plutôt pas mal. Je n’ai aucune idée du temps que j’ai mis à répondre aux épreuves chronométrées, et suis agréablement surprise de ne pas avoir été trop perturbée par celles-ci. Je me sens frustrée de ne pas avoir trouvé le dernier puzzle, et de ne pas savoir si j’ai eu bon aux précédents, mais j’ai l’impression que oui… Peut-être que non en fait
La neuro-psy ne fait aucun commentaire oral : elle note mes réponse, griffonne deux-trois trucs. Elle reste tout sourire, extrêmement sympathique.
Quand elle m’annonce que nous arrivons à l’avant-dernière épreuve, je me dis : déjà ?? et regarde ma montre : en effet, je suis là depuis une heure et demi… J’ai pris tellement de plaisir que je ne me suis pas rendu compte que le temps passait.
Avant de me libérer, elle me demande un peu quelles ont été mes impressions. Elle me dit qu’elle pense que passer ce test était le bon chemin à suivre dans mon cas et qu’il m’apporterait sûrement des réponses sur lesquelles travailler… Mais qu’en tout cas il était révélateur de mon profond manque de confiance en moi !! Et là je me dis « aïe. Tu t’es vautrée ma pauvre. » J’avais pourtant l’impression d’être assez sûre de moi dans la plupart des exercices mais il est vrai que je m’acharnais tellement à donner les bonnes réponses coûte que coûte, que cela me freinait sans doute un peu / beaucoup ?
Je ressors du cabinet toute transpirante (il faisait une chaleur étouffante dans le bureau) mais en pleine forme, curieusement…
Enfin bon, je suis à présent préoccupée par les résultats, j’ai très très peur comme lorsqu’il s’agit d’aller chercher mes analyses sanguines au laboratoire alors que je sais pertinemment qu’elles ne décèleront rien hormis une petite carence en fer…
Réponse mercredi !
Après deux mois d’attente : TADAAAA ! J’ai eu mes deux rendez-vous pour passer le test.
Dans la salle d’attente, avant l’entretien pré-test, j’étais calme.
Non, je rigole. Affreusement stressée. Je m’étais tapée une grande montée à vélo histoire de me fatiguer un peu et de me mettre une belle pression pour arriver à l’heure. La neuro-psy a eu environ dix minutes de retard, ce qui m’a permis de me reposer un peu car je n’avais pas eu une seule minute à moi de midi à quinze heures, l’heure fatidique. J’ai eu le temps de me demander 3 658 fois ce que je faisais là, si je n’allais pas m’enfuir en courant, si je ne m’étais pas trompée de date, si tous les meubles du cabinet avaient été achetés à Ikea, si la reproduction du Baiser de Klimt face à moi n’était pas un peu trop tronquée…
Elle est finalement venue me chercher, tout sourire.
J’ai répondu à ses questions, exposé mes doutes sur le "diagnostic" que ma psy m’avait "posé", raconté un peu ma vie… Elle a finalement su ce qu’elle voulait savoir et déclaré qu’effectivement, un test de QI pouvait m’aiguiller et être justifié dans mon cas. Face à mon air tout penaud, elle a ajouté que si elle n’en voyait pas l’utilité, elle ne me conseillerait pas de le passer. « On y va ? » Ok ! Je n’ai pas monté cette côte pour rien après tout !
Elle me présente les cubes. Évidemment, je suis absolument certaine de me vautrer, enfin, peut-être pas tant que ça ! Pas du tout en fait, puisque je les assemble rapidement et arrive jusqu’au dernier. Ensuite, on passe aux similitudes. Je m’en sors pas si mal.
C’est donc ÇA un test de QI ??? Mais c’est hyper marrant en fait ! Et pas si compliqué !
Je me sens toute soulagée, motivée, enthousiaste, et déçue de devoir arrêter là pour aujourd’hui.
La semaine suivante, je remonte l’énorme côté à vélo, avec un gros rhume cette fois… J’ai peur que cela diminue mes capacités intellectuelles, mais ça a l’air d’aller. Nous enchaînons les épreuves, qui me paraissent plutôt simples, mais où j’ai une peur monumentale de me planter. Les notes qu’elle prend me stresse un peu : « Ça veut dire que j’ai faux, que je suis à côté de la plaque ? » que je me demande, mais j’ai pas vraiment le temps de me et lui poser la question, car elle ne me laisse pas une seule minute de répit. Je me déconcentre un peu à certains moments mais j’ai l’impression de m’en sortir plutôt pas mal. Je n’ai aucune idée du temps que j’ai mis à répondre aux épreuves chronométrées, et suis agréablement surprise de ne pas avoir été trop perturbée par celles-ci. Je me sens frustrée de ne pas avoir trouvé le dernier puzzle, et de ne pas savoir si j’ai eu bon aux précédents, mais j’ai l’impression que oui… Peut-être que non en fait
La neuro-psy ne fait aucun commentaire oral : elle note mes réponse, griffonne deux-trois trucs. Elle reste tout sourire, extrêmement sympathique.
Quand elle m’annonce que nous arrivons à l’avant-dernière épreuve, je me dis : déjà ?? et regarde ma montre : en effet, je suis là depuis une heure et demi… J’ai pris tellement de plaisir que je ne me suis pas rendu compte que le temps passait.
Avant de me libérer, elle me demande un peu quelles ont été mes impressions. Elle me dit qu’elle pense que passer ce test était le bon chemin à suivre dans mon cas et qu’il m’apporterait sûrement des réponses sur lesquelles travailler… Mais qu’en tout cas il était révélateur de mon profond manque de confiance en moi !! Et là je me dis « aïe. Tu t’es vautrée ma pauvre. » J’avais pourtant l’impression d’être assez sûre de moi dans la plupart des exercices mais il est vrai que je m’acharnais tellement à donner les bonnes réponses coûte que coûte, que cela me freinait sans doute un peu / beaucoup ?
Je ressors du cabinet toute transpirante (il faisait une chaleur étouffante dans le bureau) mais en pleine forme, curieusement…
Enfin bon, je suis à présent préoccupée par les résultats, j’ai très très peur comme lorsqu’il s’agit d’aller chercher mes analyses sanguines au laboratoire alors que je sais pertinemment qu’elles ne décèleront rien hormis une petite carence en fer…
Réponse mercredi !