Poétiquement vôtre
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Re: Poétiquement vôtre
La nuit embuée d'une haleine de saules
Les pleurs ont fané
Plus rien ne m'appartient
si ce n'est cette confusion de fourmilière
foulée par un promeneur imprudent
Le sommeil viendra
et il aura ta bouche
et tes soupirs de forêt
lorsque la pluie cesse
Les pleurs ont fané
Plus rien ne m'appartient
si ce n'est cette confusion de fourmilière
foulée par un promeneur imprudent
Le sommeil viendra
et il aura ta bouche
et tes soupirs de forêt
lorsque la pluie cesse
- RegisRobert
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Re: Poétiquement vôtre
A la lueur fébrile de ma mémoire
Des souvenirs naufragés refont surface.
Balayés par un ressac d'angoisses,
Ils disparaissent dans le vague, sans espoir.
Qui alors pour leur tendre une main salvatrice
Quand dans les tumultes de cette tristesse sourde
Ils cherchent à rester à flots?
Des souvenirs naufragés refont surface.
Balayés par un ressac d'angoisses,
Ils disparaissent dans le vague, sans espoir.
Qui alors pour leur tendre une main salvatrice
Quand dans les tumultes de cette tristesse sourde
Ils cherchent à rester à flots?
Artiste presque assumé.
Re: Poétiquement vôtre
La Plongée du Narcisse
J’entends bien
Les signes du requin
Et la langue iconique
Des murènes ironiques
Et le jeu gracieux
Des huit bras souples
Du poulpe bleu
Dans la forêt de corail
Je vole avec les aigles
Et les pastenagues
J’effleure le sable blanc
Où ronfle le baliste
Je danse avec les mérous
Parmi les gorgones
Caresse les tortues
Et taquine le poisson-clown
Dans les cheveux des anémones
Et tous me comprennent
Comme je comprends
La symphonie du récif
La danse de l’hippocampe
L’envol des ballons
Anges et papillons
Le chuchotement des labres
Et le murmure des licornes
Dans le flux du ressac
Enfin
Vers le soir
Plongeant plus profond
Dans le grand bleu sombre
Passés les sanglots doux
Du poisson lune
J’entends encore
Cliqueter le cachalot
Tout près
Si loin déjà
Dans le noir abyssal
Tout au fond de l’apnée
Dans la nuit éternelle
Où tombe la neige
Des débris du vécu
Clignote
Le code secret
Des géants calmars
Et de leurs grands yeux
Comme des phares
Étincelants d’amour
C’est là
Que le temps chante
Où chantent à l’unisson
Tous les êtres-temps
Dans toutes les directions
De la poussière éclatante des moissons
Jusqu’à la noirceur pure du silence
Du silence des ténébreux nourrissons
Qui sèment en nuages fugitifs
Etoiles et constellations
Dans l’espace infini
Vaste Obscur
Insondable
Et vide
J’entends bien
Les signes du requin
Et la langue iconique
Des murènes ironiques
Et le jeu gracieux
Des huit bras souples
Du poulpe bleu
Dans la forêt de corail
Je vole avec les aigles
Et les pastenagues
J’effleure le sable blanc
Où ronfle le baliste
Je danse avec les mérous
Parmi les gorgones
Caresse les tortues
Et taquine le poisson-clown
Dans les cheveux des anémones
Et tous me comprennent
Comme je comprends
La symphonie du récif
La danse de l’hippocampe
L’envol des ballons
Anges et papillons
Le chuchotement des labres
Et le murmure des licornes
Dans le flux du ressac
Enfin
Vers le soir
Plongeant plus profond
Dans le grand bleu sombre
Passés les sanglots doux
Du poisson lune
J’entends encore
Cliqueter le cachalot
Tout près
Si loin déjà
Dans le noir abyssal
Tout au fond de l’apnée
Dans la nuit éternelle
Où tombe la neige
Des débris du vécu
Clignote
Le code secret
Des géants calmars
Et de leurs grands yeux
Comme des phares
Étincelants d’amour
C’est là
Que le temps chante
Où chantent à l’unisson
Tous les êtres-temps
Dans toutes les directions
De la poussière éclatante des moissons
Jusqu’à la noirceur pure du silence
Du silence des ténébreux nourrissons
Qui sèment en nuages fugitifs
Etoiles et constellations
Dans l’espace infini
Vaste Obscur
Insondable
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Re: Poétiquement vôtre
Sur un mur de latrines :
Et quand bien même ta douleur
Se changerait en or et en lumière
Et quand bien même ta douleur
Se changerait en or et en lumière
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?
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Re: Poétiquement vôtre
Poème que j'ai écrit quand j'avais 6 ans et qui m'a offert une place dans un concours de poésie (que j'ai gagné ). Je l'ai retrouvé en faisant du rangement.
'Chanson de la feuille'
La feuille tourne,
La feuille tourne.
Elle se balance,
De branches en branches.
Puis recommence
A tourner.
Je vois la feuille
Qui vient vers moi.
'Chanson de la feuille'
La feuille tourne,
La feuille tourne.
Elle se balance,
De branches en branches.
Puis recommence
A tourner.
Je vois la feuille
Qui vient vers moi.
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Re: Poétiquement vôtre
Si le vent cette nuit avait fait son office
il aurait envoyé, bailler sur les récifs
les navires de guerre, les pétroliers chétifs
les portes containers, et leurs stupides tarifs.
Si l'Homme cette nuit avait pu faire d'un rêve
Une graine petite échouée sur la grève
aurait il semé un chaos politique
qui ne laisse augurer que d'échouages massifs ?
si l'enfant surdoué pouvait faire une nuit
Que ses rêves échoués deviennent une tempête
Les vents nous porteraient les débris politiques
d'une école forgée pour produire des benêts
Si demain je me lève, et que le vent encore
souffle sur mon jardin des ptis bouts de décor
je révérai de fèves, et de beaux héliodores
qui mènerait en secret le monde vers l'aurore.
il aurait envoyé, bailler sur les récifs
les navires de guerre, les pétroliers chétifs
les portes containers, et leurs stupides tarifs.
Si l'Homme cette nuit avait pu faire d'un rêve
Une graine petite échouée sur la grève
aurait il semé un chaos politique
qui ne laisse augurer que d'échouages massifs ?
si l'enfant surdoué pouvait faire une nuit
Que ses rêves échoués deviennent une tempête
Les vents nous porteraient les débris politiques
d'une école forgée pour produire des benêts
Si demain je me lève, et que le vent encore
souffle sur mon jardin des ptis bouts de décor
je révérai de fèves, et de beaux héliodores
qui mènerait en secret le monde vers l'aurore.
La matière n'est qu'une conséquence.
Re: Poétiquement vôtre
slam
sans savoir
je kiffe
la souffrance que j'ignore
les friends à deux balles
et le succès
plaqué or
même pas mal
sans vouloir
Je bouge
mon scleum affûté
et ma sape de marque
sous les projos des gols
qui s’envapent en halos
même pas mal
sans pouvoir
Je sniffe
la passion qui me crame
l’odeur du zeyo
le nectar de string
et la poudre de rage
même pas mal
sans voir
J’emballe
ouf aveugle
dans le flash des selfies
avec un regard
incendiaire d’ecstasy
même pas mal
sans croire
Je like
et quand bien même
tout flambe tout die
tant que ça déchire
crève la night
même pas mal
sans savoir
je kiffe
la souffrance que j'ignore
les friends à deux balles
et le succès
plaqué or
même pas mal
sans vouloir
Je bouge
mon scleum affûté
et ma sape de marque
sous les projos des gols
qui s’envapent en halos
même pas mal
sans pouvoir
Je sniffe
la passion qui me crame
l’odeur du zeyo
le nectar de string
et la poudre de rage
même pas mal
sans voir
J’emballe
ouf aveugle
dans le flash des selfies
avec un regard
incendiaire d’ecstasy
même pas mal
sans croire
Je like
et quand bien même
tout flambe tout die
tant que ça déchire
crève la night
même pas mal
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Re: Poétiquement vôtre
La nuit est à toi
Fais en ce qui beau te semble
Soulève le miroir opaque
Le silence t'engloutit
te digère
Aspire l'aube dans ton ventre d'ogre
Mâche le bruissement des chauve souris
Plus un deux trois cinq
tu en perds le compte
Tu craches sur tes maigres étuves
tes gravités brûlantes
Repousse l'espace
Ferme la mâchoire
sur la tristesse de bête
les doigts raidis par l'absence
trempés dans le lait de froidure
Tu grattes
Tu creuses le sillon
Oublie ton coeur raviné d'eau grise
Tes regrets coulent dans le fond de ta gorge
Ca n'a aucune importance dit le tilleul
Fais en ce qui beau te semble
Soulève le miroir opaque
Le silence t'engloutit
te digère
Aspire l'aube dans ton ventre d'ogre
Mâche le bruissement des chauve souris
Plus un deux trois cinq
tu en perds le compte
Tu craches sur tes maigres étuves
tes gravités brûlantes
Repousse l'espace
Ferme la mâchoire
sur la tristesse de bête
les doigts raidis par l'absence
trempés dans le lait de froidure
Tu grattes
Tu creuses le sillon
Oublie ton coeur raviné d'eau grise
Tes regrets coulent dans le fond de ta gorge
Ca n'a aucune importance dit le tilleul
Re: Poétiquement vôtre
J'écris des poèmes ou d'autres textes (je ne sais pas si les textes sont autorisés sur ce fil si ce ne sont pas des poèmes) uniquement lorsque je vais mal. L'écriture est pour moi un moyen de faire sortir la souffrance de mon corps et de mon esprit, comme si je l'avais transposée sur le papier. Désolée par avance donc, pour la noirceur des textes que je pourrais partager.
Mon dernier poème :
Mère
Comme le soleil d'hiver, qui ne réchauffe pas,
Jamais je n'ai senti, la douceur de tes bras,
Dans ce monde chaotique et violent, incompris,
Mes jours étaient rythmés par les sons de tes cris.
Toi qui était censée être mon point d'ancrage,
Dans mon cœur innocent, tu as mit cette rage,
Sourde. Puissante. Celle d'une enfant trahie, mal-aimée,
Qui pensait que la mort, serait sa seule alliée.
N'as-tu pas vu la pureté de mes sentiments ?
L'amour, sans concessions, dans mon regard d'enfant ?
Les mots sont des souffrances et la vie me fait mal,
Tout au fond de mon être, j'étouffe ce cri primal :
Me vois-tu ? Vois-tu enfin ma réalité ?
Ce corps décomposé, cet esprit altéré.
Et mon cœur, assombri par ton indifférence,
Qui, d'un halo ténu, éclaire ta déchéance.
Mon dernier poème :
Mère
Comme le soleil d'hiver, qui ne réchauffe pas,
Jamais je n'ai senti, la douceur de tes bras,
Dans ce monde chaotique et violent, incompris,
Mes jours étaient rythmés par les sons de tes cris.
Toi qui était censée être mon point d'ancrage,
Dans mon cœur innocent, tu as mit cette rage,
Sourde. Puissante. Celle d'une enfant trahie, mal-aimée,
Qui pensait que la mort, serait sa seule alliée.
N'as-tu pas vu la pureté de mes sentiments ?
L'amour, sans concessions, dans mon regard d'enfant ?
Les mots sont des souffrances et la vie me fait mal,
Tout au fond de mon être, j'étouffe ce cri primal :
Me vois-tu ? Vois-tu enfin ma réalité ?
Ce corps décomposé, cet esprit altéré.
Et mon cœur, assombri par ton indifférence,
Qui, d'un halo ténu, éclaire ta déchéance.
- PointBlanc
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Re: Poétiquement vôtre
Nômen
Porter toujours un masque
De bois peint, un ovale mat
Et poli, qui tantôt esquisse
Un sourire, tantôt s'éclaire
impétueusement, tantôt
S'éteint, selon qu'on le dirige
Vers le parquet, les lampes
Ou bien vers ceux qui croient
En la vérité des visages -
Et s'avancer ainsi, de place en place
Du pilier de cèdre au prochain pilier,
Comptant ses pas, n'ayant laissé
Ouverts pour le dehors
Que deux trous myopes,
Semblant vivre pourtant, danser,
quand bien même terré
Dans le fond des brocarts de soie, la face enfouie dans l'odeur
crayeuse de l'enduit, l'odeur sèche des arbres, l'odeur atemporelle
De la forêt menacée par le feu
Porter toujours un masque
De bois peint, un ovale mat
Et poli, qui tantôt esquisse
Un sourire, tantôt s'éclaire
impétueusement, tantôt
S'éteint, selon qu'on le dirige
Vers le parquet, les lampes
Ou bien vers ceux qui croient
En la vérité des visages -
Et s'avancer ainsi, de place en place
Du pilier de cèdre au prochain pilier,
Comptant ses pas, n'ayant laissé
Ouverts pour le dehors
Que deux trous myopes,
Semblant vivre pourtant, danser,
quand bien même terré
Dans le fond des brocarts de soie, la face enfouie dans l'odeur
crayeuse de l'enduit, l'odeur sèche des arbres, l'odeur atemporelle
De la forêt menacée par le feu
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?
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Re: Poétiquement vôtre
La forêt est un champ de bataille tranquille
Peuplé de combattants immobiles
Et de cadavres silencieux
Sous le soleil et le ciel bleu.
Troncs abattus et tranchés au hasard
– Jambes/taille/torse/cou –,
Branches hérissées
Comme des membres emmêlés.
Abandonnés là, encombrants mais dociles,
Victimes anonymes à l’issue du combat.
Dans vos cheveux étalés
Jouent les merles printaniers,
Insouciants et pleins d’ardeur :
Cache-cache et saute-mouton,
Farfouillage dans les feuilles desséchées.
Les biches vous enjambent, les sangliers vous contournent,
Les renards s’attardent pour vous flairer.
Dignes même couchés, imperturbables,
Vous laissez faire sans broncher.
Tronçons épars au pied de vos semblables
Encore debout, par le massacre épargnés.
Peuplé de combattants immobiles
Et de cadavres silencieux
Sous le soleil et le ciel bleu.
Troncs abattus et tranchés au hasard
– Jambes/taille/torse/cou –,
Branches hérissées
Comme des membres emmêlés.
Abandonnés là, encombrants mais dociles,
Victimes anonymes à l’issue du combat.
Dans vos cheveux étalés
Jouent les merles printaniers,
Insouciants et pleins d’ardeur :
Cache-cache et saute-mouton,
Farfouillage dans les feuilles desséchées.
Les biches vous enjambent, les sangliers vous contournent,
Les renards s’attardent pour vous flairer.
Dignes même couchés, imperturbables,
Vous laissez faire sans broncher.
Tronçons épars au pied de vos semblables
Encore debout, par le massacre épargnés.
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Re: Poétiquement vôtre
A ma fille.
Ces mots furies enragées qui déboulent et se bousculent.
Ventres affamés, mâchoires avides et moi dans mon infini prostrée.
Oh je te regarde et ta flamme m’éveille aux morts.
Oh je te respire, enfant, tu troubles mes yeux de glace.
Et ta vie insuffle un sens un papillon de voile
Il ne pleut jamais dans ton sommeil de dentelle.
Ces mots jets d’urine crachés à l’envi
Un crapaud patauge dans mes sillons
Oh je t’aime tant ma perle ma lueur divine
Tu es la Vérité Nue dans ce nid de guêpes
Tu es la douceur narguant l’Eternité
Tu es l’Infini le Merveilleux le Sublime
Un sourire un cil une larme
L’Obscurité recule
Les mots domptés glissent dans l’air
Les mots
Ramollis et tendres
Au creux de tes bras soyeux
Mon cœur mon amour ma chérie
Le Phoenix de retour ploie ses ailes
Pour toi il renaîtra encore et encore
Toujours seul Toujours femme
A l’ombre de ton âme
Ces mots furies enragées qui déboulent et se bousculent.
Ventres affamés, mâchoires avides et moi dans mon infini prostrée.
Oh je te regarde et ta flamme m’éveille aux morts.
Oh je te respire, enfant, tu troubles mes yeux de glace.
Et ta vie insuffle un sens un papillon de voile
Il ne pleut jamais dans ton sommeil de dentelle.
Ces mots jets d’urine crachés à l’envi
Un crapaud patauge dans mes sillons
Oh je t’aime tant ma perle ma lueur divine
Tu es la Vérité Nue dans ce nid de guêpes
Tu es la douceur narguant l’Eternité
Tu es l’Infini le Merveilleux le Sublime
Un sourire un cil une larme
L’Obscurité recule
Les mots domptés glissent dans l’air
Les mots
Ramollis et tendres
Au creux de tes bras soyeux
Mon cœur mon amour ma chérie
Le Phoenix de retour ploie ses ailes
Pour toi il renaîtra encore et encore
Toujours seul Toujours femme
A l’ombre de ton âme
"Écrire, c'est ranger le bordel qu'on a dans sa tête...
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
- Pascalita
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Re: Poétiquement vôtre
Dans mon navire de pierre
Dans ma vallée étroite et encaissée,
Entre deux mille mètres de roche enserrée,
Aux flancs trop escarpés et taillés à la serpe,
Couverts d’un court gazon et de forêts austères ;
Murailles minérales tendues d’un rideau végétal,
Bouleaux et hêtres nus, tapis aux reflets mauves,
Lourde tenture de sapins vert profond,
Eclipse de sommets, la pente est verticale.
Dans ma vallée étroite et encaissée,
Par le hublot carré d’un navire immobile,
Grotte de quartz amarrée à son quai,
Mon regard saisit trois cabanes, et un chalet,
Quelques rochers épars, et aussi un bosquet :
Paysage ascétique concédé à la vue.
Du ciel il n’y a rien à voir,
Relégué par-delà les hautes tours de pierre.
Rien non plus de la vallée s’ouvrant en amont,
Ni du torrent pressé qui cascade en aval.
Rien que la pente abrupte rangée dans le cadre,
A l’herbe jaune… passage de l’hiver.
Voici des lambeaux gris défilant devant moi,
Nuage opaque, masquant l’étroit panorama,
Noyant rochers, chalets et les greniers à foin,
Qui semblaient, juste en face, à portée de la main.
Soudain plus de distances, ni proches ni lointaines.
Le navire a-t-il largué les amarres ?
Silencieusement quitté le sol ?
Repères disparus au milieu du néant.
Et puis dans le brouillard s’ouvre une déchirure,
Qui d’un mélèze dévoile l’ossature,
Rapide apparition, silhouette fugace,
Brève confirmation que tout est à sa place.
Monde invisible et par la brume escamoté…
Mes yeux se perdent au-delà du hublot.
Autour de moi, les gens, le grondement de l’eau,
Et au-dehors commandent les nuées.
Dans ma vallée étroite et encaissée,
Espace indéfini où tout devient flottant,
Amputation du regard extérieur,
Ouvrant des infinis dans un monde intérieur.
Dans ma vallée étroite et encaissée,
Entre deux mille mètres de roche enserrée,
Aux flancs trop escarpés et taillés à la serpe,
Couverts d’un court gazon et de forêts austères ;
Murailles minérales tendues d’un rideau végétal,
Bouleaux et hêtres nus, tapis aux reflets mauves,
Lourde tenture de sapins vert profond,
Eclipse de sommets, la pente est verticale.
Dans ma vallée étroite et encaissée,
Par le hublot carré d’un navire immobile,
Grotte de quartz amarrée à son quai,
Mon regard saisit trois cabanes, et un chalet,
Quelques rochers épars, et aussi un bosquet :
Paysage ascétique concédé à la vue.
Du ciel il n’y a rien à voir,
Relégué par-delà les hautes tours de pierre.
Rien non plus de la vallée s’ouvrant en amont,
Ni du torrent pressé qui cascade en aval.
Rien que la pente abrupte rangée dans le cadre,
A l’herbe jaune… passage de l’hiver.
Voici des lambeaux gris défilant devant moi,
Nuage opaque, masquant l’étroit panorama,
Noyant rochers, chalets et les greniers à foin,
Qui semblaient, juste en face, à portée de la main.
Soudain plus de distances, ni proches ni lointaines.
Le navire a-t-il largué les amarres ?
Silencieusement quitté le sol ?
Repères disparus au milieu du néant.
Et puis dans le brouillard s’ouvre une déchirure,
Qui d’un mélèze dévoile l’ossature,
Rapide apparition, silhouette fugace,
Brève confirmation que tout est à sa place.
Monde invisible et par la brume escamoté…
Mes yeux se perdent au-delà du hublot.
Autour de moi, les gens, le grondement de l’eau,
Et au-dehors commandent les nuées.
Dans ma vallée étroite et encaissée,
Espace indéfini où tout devient flottant,
Amputation du regard extérieur,
Ouvrant des infinis dans un monde intérieur.
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Re: Poétiquement vôtre
Desert
I haven’t crossed you for a while
Your thousand miles of dirty sand
By blood sullied, a thousand wounds
I wish I saw the horizon
Before slumping off of my legs
And in the winds, I wish I saw
A place for peace of any kind
But sand is sand and land is land
No heaven here to take a rest
No haven near to wrest from ache
Death is a keen pain in my throat
Desert
Who knows where ends your gnawing breeze
Who knows when bent my gnarling knees
Death is a little girl in white
I haven’t crossed you for a while
Your thousand miles of dirty sand
By blood sullied, a thousand wounds
I wish I saw the horizon
Before slumping off of my legs
And in the winds, I wish I saw
A place for peace of any kind
But sand is sand and land is land
No heaven here to take a rest
No haven near to wrest from ache
Death is a keen pain in my throat
Desert
Who knows where ends your gnawing breeze
Who knows when bent my gnarling knees
Death is a little girl in white
Re: Poétiquement vôtre
Jeté sur une courte nuit d'été,
Le pont des rêves, bientôt, s'effondre.
Alors, quittant le sommet de la montagne,
Le nuage s’en va seul dans le vaste ciel.
Le pont des rêves, bientôt, s'effondre.
Alors, quittant le sommet de la montagne,
Le nuage s’en va seul dans le vaste ciel.
- PointBlanc
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- Âge : 50
Re: Poétiquement vôtre
Main mosaïque
Je la tends vers ceci que
des milliers de mains saisissent au lieu
de la mienne
Je la tends vers ceci que
des milliers de mains saisissent au lieu
de la mienne
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?
Re: Poétiquement vôtre
Clair de de lune
Saisi par ta beauté
Je me perds dans l'ombre
Que ta lumière a porté
Saisi par ta beauté
Je me perds dans l'ombre
Que ta lumière a porté
- Pimprenelle
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- Profil : En questionnement
- Test : NON
- Localisation : une île tropicale vers le centre de la France
- Âge : 45
Re: Poétiquement vôtre
en pièce jointe pour mise en page...
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
ça dépend, ça dépasse... et c'est tant mieux !
- Pimprenelle
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- Inscription : mer. 14 juin 2017 21:34
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- Profil : En questionnement
- Test : NON
- Localisation : une île tropicale vers le centre de la France
- Âge : 45
Re: Poétiquement vôtre
Mais... il m'avait semblé apercevoir une certaine Valérie danser ? je l'ai rêvée ? où est-elle passée ?
J'en profite alors pour tous vous remercier de ces beaux textes... qui m'élèvent, me touchent, me transportent...
Merci
J'en profite alors pour tous vous remercier de ces beaux textes... qui m'élèvent, me touchent, me transportent...
Merci
ça dépend, ça dépasse... et c'est tant mieux !
- Pimprenelle
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Re: Poétiquement vôtre
Vous, ici, êtes mes premiers lecteurs... j'essaie de guérir de la perfectibilité... stoppe mes remaniements incessants et publie... avec humilité et reconnaissance pour votre indulgence...
Cycle platonique
Celles et ceux ici qui se prendraient désormais pour des stars (in english : à traduire) auraient raison !
Cycle platonique
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Celles et ceux ici qui se prendraient désormais pour des stars (in english : à traduire) auraient raison !
ça dépend, ça dépasse... et c'est tant mieux !
- Pascalita
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Re: Poétiquement vôtre
Être mouvante dans le vent,
Immobile dans l'air figé.
Sentir des ailes me porter,
Devenir rocher pulsatile.
Rêver de permanence dans la fugacité,
Et de saisir un jour l’insaisissable.
Désirer retrouver ce que jamais n’ai possédé.
Immobile dans l'air figé.
Sentir des ailes me porter,
Devenir rocher pulsatile.
Rêver de permanence dans la fugacité,
Et de saisir un jour l’insaisissable.
Désirer retrouver ce que jamais n’ai possédé.
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Re: Poétiquement vôtre
Et le battement du ventre des collines...
« l’effigie est verrou, l’idole prison, la figure serrure. Une seule clef peut faire tomber ces chaines : le signe. » M. Tournier
-
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Re: Poétiquement vôtre
Me serais-détruit
Sous le regard d'autrui ?
Ou me suis-je perdu
Devant ma propre vue?
Dans mes multiples réalités
Où donc se situe ma vérité?
Dans ces trop nombreuses vérités
Où puis-je trouver ma réalité?
Sous le regard d'autrui ?
Ou me suis-je perdu
Devant ma propre vue?
Dans mes multiples réalités
Où donc se situe ma vérité?
Dans ces trop nombreuses vérités
Où puis-je trouver ma réalité?
Tout le temps la tête dans les nuages mais également les pieds sur terre( oui, je suis très grand )
- Pascalita
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Re: Poétiquement vôtre
Battement de mes pas
Tendre caresse au ventre des collines
Battement de mon cœur
Discret écho du rythme de la vie
Tendre caresse au ventre des collines
Battement de mon cœur
Discret écho du rythme de la vie