Haut Potentiel et QI hétérogène
Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Merci pour vos réponses, qui confirment bien que n'importe qui ne peut pas faire passer un test. Trop de variables à prendre en compte, et qui me permettent aussi de mieux comprendre ce concept hétérogénéité. (et aussi de voir à quel point j'ai du mal à écrire ce mot correctement du premier coup... )
- Traum
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Palinure, oui, je suis psy. Et… après m'être retenue un certain temps (jusqu'à mon propre diagnostic, en fait… qui n'est pas si vieux que ça), je me lance dans le champ de la douance avec dans le but d'en faire une spécialité (sans me seulement consacrer à cela : il y a d'autres champs de la psychologie qui m'intéresse et, pis, j'ai d'autres amours intellectuelles dans ma vie).
Le QIT, quand il est calculable (significatif), permet de se situer par rapport à une population générale. Le QIT est une forme de synthèse de tout ce que prétend mesurer les tests de QI (c'est pourtant partiel). C'est plus pratique pour situer quelqu'un que les ICV, IRP, IMT, et IVT…
Mais signifier qu'un QIT n'est pas calculable / significatif, même si effectivement cela heurte, que l'on sent que l'on a peut-être moins de légitimité qu'un surdoué qui, lui, du fait d'une relative homogénéité / hétérogénéité, eh bien, ça a aussi du sens. Et ça n'empêche pas du tout que l'on puisse, pour une raison ou une autre, trancher pour une douance.
Avoir des scores homogènes ne veut pas dire ne pas avoir de difficulté ni de déficit, juste que le test ne permet pas de l'appréhender.
De surcroît, il faut aussi prendre en compte le contexte dans lequel a été passé le test.
Ensuite, pour répondre à la question des scores homogènes… hum… difficile de répondre en fait.
Je fais partie des gens qui ont été testés avec une homogénéité relative. Je n'ai pas de déficit apparent et les subtests chutés ont une explication. Pour autant, il ne serait pas impossible que j'ai des troubles de l'attention (j'ai des difficultés importantes depuis que je suis enfant… mais bon, je n'ai pas jamais pris la peine de faire vérifier cette hypothèse et pas dit que je le ferai) et, il n'y a pas si longtemps, l'un de nous ici qui avait un peu le même profil que moi s'est vu diagnostiquer un TDAH… comme quoi…
Peut-être cependant que mon profil « équilibré » sur le papier m'a causé cependant malgré tout moins de déboires. Quand je lis les difficultés de certains ici, je me dis que j'ai de la chance. Ensuite, c'est peut-être une belle illusion de ma part.
Disons que si j'ai des failles, dans l'ensemble, elles sont bien compensées.
Mily, je ne peux que te conseiller de te retourner vers la psy qui t'a testé pour avoir des réponses à tes questions.
De façon générale, c'est surtout vers les psys qui vous ont testé que vous devriez vous tourner. Je pense que c'est eux qui pourraient vous apporter les meilleures réponses concernant votre passation. Vous n'êtes pas que des chiffres : cela s'interprète aussi en fonction de la clinique. Pis, vous risquez de vous focaliser sur des détails techniques pour lesquels vous n'avez pas tous les tenants et aboutissants (en sachant qu'en plus, tous les psys ne sont pas d'accord entre eux…) alors que la réponse… votre réponse pour vous-mêmes est certainement ailleurs.
Le QIT, quand il est calculable (significatif), permet de se situer par rapport à une population générale. Le QIT est une forme de synthèse de tout ce que prétend mesurer les tests de QI (c'est pourtant partiel). C'est plus pratique pour situer quelqu'un que les ICV, IRP, IMT, et IVT…
Mais signifier qu'un QIT n'est pas calculable / significatif, même si effectivement cela heurte, que l'on sent que l'on a peut-être moins de légitimité qu'un surdoué qui, lui, du fait d'une relative homogénéité / hétérogénéité, eh bien, ça a aussi du sens. Et ça n'empêche pas du tout que l'on puisse, pour une raison ou une autre, trancher pour une douance.
Avoir des scores homogènes ne veut pas dire ne pas avoir de difficulté ni de déficit, juste que le test ne permet pas de l'appréhender.
De surcroît, il faut aussi prendre en compte le contexte dans lequel a été passé le test.
Ensuite, pour répondre à la question des scores homogènes… hum… difficile de répondre en fait.
Je fais partie des gens qui ont été testés avec une homogénéité relative. Je n'ai pas de déficit apparent et les subtests chutés ont une explication. Pour autant, il ne serait pas impossible que j'ai des troubles de l'attention (j'ai des difficultés importantes depuis que je suis enfant… mais bon, je n'ai pas jamais pris la peine de faire vérifier cette hypothèse et pas dit que je le ferai) et, il n'y a pas si longtemps, l'un de nous ici qui avait un peu le même profil que moi s'est vu diagnostiquer un TDAH… comme quoi…
Peut-être cependant que mon profil « équilibré » sur le papier m'a causé cependant malgré tout moins de déboires. Quand je lis les difficultés de certains ici, je me dis que j'ai de la chance. Ensuite, c'est peut-être une belle illusion de ma part.
Disons que si j'ai des failles, dans l'ensemble, elles sont bien compensées.
Mily, je ne peux que te conseiller de te retourner vers la psy qui t'a testé pour avoir des réponses à tes questions.
De façon générale, c'est surtout vers les psys qui vous ont testé que vous devriez vous tourner. Je pense que c'est eux qui pourraient vous apporter les meilleures réponses concernant votre passation. Vous n'êtes pas que des chiffres : cela s'interprète aussi en fonction de la clinique. Pis, vous risquez de vous focaliser sur des détails techniques pour lesquels vous n'avez pas tous les tenants et aboutissants (en sachant qu'en plus, tous les psys ne sont pas d'accord entre eux…) alors que la réponse… votre réponse pour vous-mêmes est certainement ailleurs.
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Traum, mais justement, je n'en ai pas de question . Je voulais apporter un témoignage positif, puisque mon résultat hétérogène m'a très bien été expliqué (j'ai eu une restitution et un compte rendu très complet sur lequel j'ai pu revenir plus tard), et que, passé la première déception relative de ne pas avoir un joli QIT bien rond qui m'aurait permis de me situer sur une échelle globale, finalement, ça va. J'ai toute confiance en la psy qui m'a fait passer le test, et si elle dit que c'est un diag +, je n'ai pas de raison de le remettre en question.
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Lelaelig a écrit :D'après ce que j'ai compris, le QI est considéré comme hétérogène quand 2 indices sont différents de plus de 15pts. Mais est-ce que cela est absolu ou parfois laissé à d'autres observations de la part du psy? (comportement pendant les subtests...)
Cela fait assez longtemps que je n'ai pas réinjecté l'info' suivante :Traum a écrit :Lelaelig : au-delà de l'hétérogénéité, on a des tables statistiques auxquelles se reporter, en tant que psy, pour voir si, oui ou non, le QIT peut être considéré comme valable, significatif.
Sur le site des ECPA ( Éditions du Centre de Psychologie Appliquée -- éditeur des WAIS / WISC et consorts ), on trouve ceci à propos d'un non-seuil pour déterminer hétérogénéité ou homogénéité :
Donc flou artistique et appréciation laissée au professionnel... ce qui est somme toute assez logique : le QI n'est pas une mesure précise; le seuil qui détermine la douance ou non ne l'est pas plus ( 127, 130, 133 : quelle importance, vu que chacun est sensé se situer plus dans une fourchette qu'autre chose ), et il en est de même pour un improbable seuil précis déterminant la validité ( statistique ) ou non du QIT.Peut-on prendre en compte le QIT malgré les différences inter-indices ?
D’un point de vue psychométrique, le QIT repose sur 10 subtests, répartis au sein de 4 indices. Plus le profil des notes est hétérogène et moins la note du QIT est représentative du fonctionnement cognitif.
A la page 2 du cahier de passation, le tableau « Comparaison des différences » permet de déterminer si la différence entre deux indices est significative, ainsi que le pourcentage d’individus présentant une différence similaire.
Dans tous les cas, pour analyser les résultats, le clinicien s’appuie sur :
- les compétences spécifiques mises en évidence par les 4 indices,
- les notes standard obtenues à chacun des subtests (principaux et complémentaires), dans une démarche d’analyse intra-individuelle,
- la répartitions des différentes notes par rapport à la norme, dans une démarche d’analyse inter-individuelle,
- l’analyse des forces et faiblesses au sein du profil des résultats,
- son expérience clinique et ses observations qualitatives.
Enfin, à partir de quelle différence le QIT n’est-il plus représentatif ? Le manuel ne donnant pas de chiffre précis à ce sujet, nous invitons le clinicien à utiliser le taux observé pour décider de la représentativité du QIT. On peut considérer, par exemple, qu’une différence présente chez 20% des sujets est suffisamment fréquente pour permettre de considérer le QIT comme pertinent, alors qu’une différence présente chez 10% de la population ou moins rend la note du QIT moins révélatrice du fonctionnement cognitif général et, de ce fait, moins pertinente.
Ils le sont plus ou moins selon la version du test : avec le 3, l'hétérogénéité restait une exception, et il semblerait qu'avec le 4, ce soit l'homogénéité qui en devienne une ( en ce qui concerne les HP, la population borderline de la courbe de Gauss, qui nécessairement est statistiquement plus floue ). Et, malheureusement, cela incite les professionnels à rester sur le 3 ( c'est plus sympa de donner un résultat posi-négatif qu'un non résultat normand : p'têt' ben qu'oui, p'têt' ben qu'non -- il s'en trouve même certains pour envisager de revenir au 3 après avoir fait passer le 4 ).Xanthos a écrit :A ce titre, les HPI hétérogènes sont extrêmement fréquents selon ce que j'ai lu -de là à dire qu'ils constituent une norme je ne saurais me prononcer.
Enfin, mathématiquement, le 4 est forcément susceptible de produire plus de bilans hétérogènes que le 3, puisque entre les sub-tests et le QIT, il y a 4 indices différents au lieu de 2 : même si ces 4 indices étaient calculables, observer ou non une homo-hétérogénéité à partir de 2 indices lisse nécessairement plus les résultats... Et même si c'est au niveau des 2/4 indices que l'observation se focalise, il ne fut pas oublier de s'attarder sur les hétérogénéités intra-sub-tests : pour que le QIT soit valide, il faut que les 2/4 indices soient homogènes, mais les sub-tests aussi ( sinon ce sont les -- ou certains -- indices qui ne sont statisti-mathématiquement plus valides ^^ )
"Dans un monde où chacun triche, c'est l'homme vrai qui fait figure de charlatan." ( André Gide - Les faux monnayeurs )
- Traum
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Tout à fait, Pixelvois. Ceci dit, le paragraphe que tu rapportes du sites Internet des ECPA ne statue pas tant que l'hétérogénéité qu'une significativité du QIT. Ce qui est un peu différent.
Quand je pense à homogénéité / hétérogénéité, je pense à la dispersion des notes en soi, sans préjuger de la significativité ou non du QIT. Mais peut-être que mes collègues ne disent pas les choses de cette façon.
En tout état de cause, oui, c'est à nous de trancher in fine quant à la transmission ou non d'un QIT qu'il soit significatif ou non. (Certains psychologues transmettent des QIT non significatifs, en précisant que ce n'est pas significatif, mais transmettent quand même.)
Je n'ai jamais travaillé avec la WAIS-III et comme j'ai initialement été formée à la WISC-IV, je n'ai jamais connu que la notion d'indices, finalement. Je ne saurais pas dire si le fait que maintenant on travaille avec des indices entraîne des profils forcément plus hétérogène et des QIT moins significatifs… Par déduction logique, on pourrait se dire que si mais…
Dans chaque indice, on est aussi censé voir quand même si la note composite de l'indice est significative ou pas (d'où le fait que, pour certains, il n'y ait pas de note pour leur indice de calculer face à une trop grande hétérogénéité, qui ne rendait pas la note signitificative). J'imagine que lorsque l'on avait que deux indices, QIV et QIP, c'était aussi censé être fait… Et que peut-être on observait plus d'hétérogénéité inter indices au sein des QIV et QIP. Et peut-être que l'on peut imaginer que certains QIV et QIP n'étaient pas calculables… (Je suppute, je suppute… Je n'ai pas de recul là-dessus.)
(Bon, nuance supplémentaire : certains subtests ont changé depuis entre WAIS-III et WAIS-IV.)
Techniquement aussi, la WAIS-III permettait le calcul en indice mais, en général, les psychologues ne le faisaient pas, trop habitués à fonctionner en QIV et QIP. Du coup la prise de position a été plus radicale pour la quatrième version : plus de QIV et QIP calculables, que des notes d'indice, et puis c'est tout. Ça aurait été amusé de pouvoir comparer sur la WAIS-III les différences mises en valeur par le calcul en QIV / QIP et en notes d'indice.
Je n'ai jamais eu l'habitude de fonctionner en QIV et QIP (c'est peut-être une chance que d'être finalement jeune diplômée) mais franchement, on peut aussi raisonner avec des hétérogénéités et des QIT non significatifs. On a plein d'autres indices sur lesquels se baser.
Mais bon, je suppose que si certains collègues ne veulent pas conclure, ce n'est pas forcément toujours qu'une absence de compétence ou un manque d'aisance, c'est que pour des raisons psychométriques et cliniques, ça n'est pas possible.
Ce qui incite surtout les professionnels à rester sur la version III (qui n'est plus censée être utilisée, pourtant), c'est aussi le coût du matériel. Une WAIS neuve, c'est entre 1370 et 1700 € (selon que l'on prend ou non la version avec CD). Ben, certains ne souhaitent pas faire remplacer leur matériel parce que ça leur coûte trop cher, parce qu'ils n'en voient pas l'intérêt et n'estiment pas cela si pénalisant de rester sur une ancienne version…
Quand je pense à homogénéité / hétérogénéité, je pense à la dispersion des notes en soi, sans préjuger de la significativité ou non du QIT. Mais peut-être que mes collègues ne disent pas les choses de cette façon.
En tout état de cause, oui, c'est à nous de trancher in fine quant à la transmission ou non d'un QIT qu'il soit significatif ou non. (Certains psychologues transmettent des QIT non significatifs, en précisant que ce n'est pas significatif, mais transmettent quand même.)
Je n'ai jamais travaillé avec la WAIS-III et comme j'ai initialement été formée à la WISC-IV, je n'ai jamais connu que la notion d'indices, finalement. Je ne saurais pas dire si le fait que maintenant on travaille avec des indices entraîne des profils forcément plus hétérogène et des QIT moins significatifs… Par déduction logique, on pourrait se dire que si mais…
Dans chaque indice, on est aussi censé voir quand même si la note composite de l'indice est significative ou pas (d'où le fait que, pour certains, il n'y ait pas de note pour leur indice de calculer face à une trop grande hétérogénéité, qui ne rendait pas la note signitificative). J'imagine que lorsque l'on avait que deux indices, QIV et QIP, c'était aussi censé être fait… Et que peut-être on observait plus d'hétérogénéité inter indices au sein des QIV et QIP. Et peut-être que l'on peut imaginer que certains QIV et QIP n'étaient pas calculables… (Je suppute, je suppute… Je n'ai pas de recul là-dessus.)
(Bon, nuance supplémentaire : certains subtests ont changé depuis entre WAIS-III et WAIS-IV.)
Techniquement aussi, la WAIS-III permettait le calcul en indice mais, en général, les psychologues ne le faisaient pas, trop habitués à fonctionner en QIV et QIP. Du coup la prise de position a été plus radicale pour la quatrième version : plus de QIV et QIP calculables, que des notes d'indice, et puis c'est tout. Ça aurait été amusé de pouvoir comparer sur la WAIS-III les différences mises en valeur par le calcul en QIV / QIP et en notes d'indice.
Je n'ai jamais eu l'habitude de fonctionner en QIV et QIP (c'est peut-être une chance que d'être finalement jeune diplômée) mais franchement, on peut aussi raisonner avec des hétérogénéités et des QIT non significatifs. On a plein d'autres indices sur lesquels se baser.
Mais bon, je suppose que si certains collègues ne veulent pas conclure, ce n'est pas forcément toujours qu'une absence de compétence ou un manque d'aisance, c'est que pour des raisons psychométriques et cliniques, ça n'est pas possible.
Ce qui incite surtout les professionnels à rester sur la version III (qui n'est plus censée être utilisée, pourtant), c'est aussi le coût du matériel. Une WAIS neuve, c'est entre 1370 et 1700 € (selon que l'on prend ou non la version avec CD). Ben, certains ne souhaitent pas faire remplacer leur matériel parce que ça leur coûte trop cher, parce qu'ils n'en voient pas l'intérêt et n'estiment pas cela si pénalisant de rester sur une ancienne version…
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Traum a écrit : De surcroît, il faut aussi prendre en compte le contexte dans lequel a été passé le test.
Tu peux donner des exemples de ce qui pourrait fausser le test?
- Traum
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Je n'irais pas jusqu'à dire que ça peut « fausser ». Le test n'est pas forcément faux.
La passation du test peut tout à fait révéler des phénomènes actifs dans la vie quotidienne mais auxquels on n'avait pas prêté attention jusque là : le fait de se laisser déborder par le stress, une dépression importante, il y a les troubles dys, il y a… juste tellement de choses en fait qui s'apprécient lors de l'entretien clinique au début, lors de la passation…
La passation de la WAIS peut être une « photo » de phénomènes qui se jouent au quotidien, ou du moins dans certaines situations et qui vont ressurgir à ce moment-là. Alors, bien sûr, cela influe sur les résultats… mais… mais on n'est pas qu'une pure machine à penser, il y a aussi bien d'autres caractéristiques à prendre en compte.
Il n'y a pas que le résultat brut, pur qui compte…
Ma propre passation a été assez impactée par un contexte difficile (j'étais bien déprimée, avec des idées assez noires) et par la résurgence d'un stress qui a marqué plusieurs épreuves (trois), dans le mauvais sens (dissociation traumatique).
(Il faut nuancer : le stress m'a sans doute aidée dans d'autres épreuves… mais faire passer et passer soi-même un bilan psychométrique n'a… rien à voir.)
Mais tout ça, ça joue aussi dans le quotidien. Alors oui, ma passation a été marquée par cela l'estimation de mon QI a sans doute été biaisé. Mais en soi, c'est aussi un peu débile de dire les choses comme ça.
On n'évalue pas un QI mais on apprécie un fonctionnement intellectuel.
Même si, quand on s'interroge sur la douance, une des premières choses que l'on veut savoir est : de combien est notre QI ? Est-ce que cela va dépasser la barre des 130 ? (Que vaut-elle, cette barre ?) Et jusqu'à combien pourrait-on monter ?
(Oui, j'ai aussi ce genre de considérations con en tête…)
La passation du test peut tout à fait révéler des phénomènes actifs dans la vie quotidienne mais auxquels on n'avait pas prêté attention jusque là : le fait de se laisser déborder par le stress, une dépression importante, il y a les troubles dys, il y a… juste tellement de choses en fait qui s'apprécient lors de l'entretien clinique au début, lors de la passation…
La passation de la WAIS peut être une « photo » de phénomènes qui se jouent au quotidien, ou du moins dans certaines situations et qui vont ressurgir à ce moment-là. Alors, bien sûr, cela influe sur les résultats… mais… mais on n'est pas qu'une pure machine à penser, il y a aussi bien d'autres caractéristiques à prendre en compte.
Il n'y a pas que le résultat brut, pur qui compte…
Ma propre passation a été assez impactée par un contexte difficile (j'étais bien déprimée, avec des idées assez noires) et par la résurgence d'un stress qui a marqué plusieurs épreuves (trois), dans le mauvais sens (dissociation traumatique).
(Il faut nuancer : le stress m'a sans doute aidée dans d'autres épreuves… mais faire passer et passer soi-même un bilan psychométrique n'a… rien à voir.)
Mais tout ça, ça joue aussi dans le quotidien. Alors oui, ma passation a été marquée par cela l'estimation de mon QI a sans doute été biaisé. Mais en soi, c'est aussi un peu débile de dire les choses comme ça.
On n'évalue pas un QI mais on apprécie un fonctionnement intellectuel.
Même si, quand on s'interroge sur la douance, une des premières choses que l'on veut savoir est : de combien est notre QI ? Est-ce que cela va dépasser la barre des 130 ? (Que vaut-elle, cette barre ?) Et jusqu'à combien pourrait-on monter ?
(Oui, j'ai aussi ce genre de considérations con en tête…)
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain
Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Bonjour,
Après une lecture attentive de vos propos, je tiens à vous apporter ma modeste pierre à l'édifice.
J'ai passé mon test WAIS 4 hier avec un psy spécialisé dans la douance. Ayant obtenu 122, je ne suis donc pas surdoué selon le couperet officiel.
Cependant, il a tenu à me faire un compte rendu oral très complet afin que je ne sois pas démuni lors de la lecture du bilan complet ( 250€ mais il m'a gardé au 5h au total!).
Il m'a pourtant affirmé que je suis HP puisqu'il m'a fourni avec mon profil issu du test un profil potentiel pour lequel mon QI est de 133.
Je vais étayer en essayant de restituer au mieux son propos.
1- j'ai un résultat homogène dans l'ensemble. Mais les composantes qui chiffrent les 4 indices sont extrêmement hétérogènes alors qu'elles devraient être homogènes de plus ou moins 20%. Par exemple, pour les exercices visuels, il a tenu compte du fait que je sois myope astigmate ( je ne porte plus de lunettes depuis longtemps pourtant je devrais) pour expliquer cette incohérence. Certains détails m'ont échappé car mes yeux ne les ont tout simplement pas vu.
2- la difficulté de l'exercice constitue également une donnée criante selon lui. Dans mon cas il s'appuie sur le fait que je réussisse les exercices les plus difficiles en échouant aux plus faciles. Il m'a qualifié de "feignant-intelligent". En gros, je ne fais fonctionner la machine que si le défi est intéressant. Par ailleurs, cette expression me va comme un gant
3- le profil psychologique donne (toujours selon lui) une explication à ces écarts. Il soupçonne un TDAH ( qui serait exclusivement mental dans mon cas ) car les réponses fausses commencent toujours au même moment lors de chaque subtest. Quand la facilité commence à m'ennuyer, mon impulsivité prend le dessus ( ça me saoule, je ne fais donc plus l'effort de réfléchir ). Mais je me reprend dès lors la difficulté s'accroît. Comme si mon cerveau effectuait une sélection naturelle ( only the strong questions survive! ).
4- l'état de stress dans lequel je me trouvais ( j'ai vomi le matin du test), ainsi que son importance à mes yeux ( enfin j'allais savoir qui je suis et pouvoir expliquer mon comportement ainsi que celui de mon fils ), est un facteur déterminant dans l'établissement d'un profil. Me trouvant aussi dans un état de choc post traumatique lié à mon enfance violente, l'importance que j'attachais au résultat n'a fait que conforter le stress qui m'habitait lors du passage du test.
5- il a également évoqué le mode de pensée scolaire que je m'impose ( mon envie d'être normale inhibe ma fantaisie mentale ). Je recopie bêtement lorsque l'exercice consiste à cela ( notamment lors des épreuves chronométrés ) mais je peux restituer de mémoire, avec exactitude, les éléments de ce dernier ( alors que seulement 0,1% de la population réussit cela ). Je me raccroche à mon enseignement scolaire lorsque l'exercice paraît facile et balisé. Seule la difficulté me permet de sortir de ce fonctionnement pré-établi. Le manque de confiance en soi en est la cause selon moi.
En conclusion, il s'est prononcé en faveur d'un profil HP même si le chiffre brut indique le contraire.
En ce qui concerne mon ressenti, je sais aujourd'hui qui je suis : j'ai toujours le cul entre 2 chaises sauf que j'ai allumé la lumière. Je suis toujours mal assis mais je vois enfin la décoration et les contours de mon appartement intérieur. Franchement, c'est chaotique mais ça me ressemble. Le chiffre brut m'a quand même ôter d'un énorme poids, je croyais être bon pour la casse (fou ou complètement débile).
En ce sens, le chiffre brut ne peut pas être attribué sans la nuance du profil psychologique. Reduire le mode fonctionnement d'un cerveau humain à l'attribution d'une note me paraît réducteur et hors de propos ( l'histoire personnelle peut agir en créant certains blocages). Le résultat du test de QI devient ce que tu en fais, une fois qu'une synthèse, profonde et précise, a été effectué par le psy et ton introspection ( je ne m'adresse à personne, c'est un tutoiement général ).
Après tout, les formules 1 ont toutes le même moteur, seules quelques réglages millimètrés permettent de rendre celui-ci plus performant ou inversement. Pour rester dans la métaphore de la course automobile, mon cerveau est beaucoup plus performant et impliqué dans les virages que dans les lignes droites.
J'espère ne pas avoir été trop long et que certains des éléments, que j'apporte modestement, éclaireront certaines lanternes.
Les paroles d'un homme heureux
Après une lecture attentive de vos propos, je tiens à vous apporter ma modeste pierre à l'édifice.
J'ai passé mon test WAIS 4 hier avec un psy spécialisé dans la douance. Ayant obtenu 122, je ne suis donc pas surdoué selon le couperet officiel.
Cependant, il a tenu à me faire un compte rendu oral très complet afin que je ne sois pas démuni lors de la lecture du bilan complet ( 250€ mais il m'a gardé au 5h au total!).
Il m'a pourtant affirmé que je suis HP puisqu'il m'a fourni avec mon profil issu du test un profil potentiel pour lequel mon QI est de 133.
Je vais étayer en essayant de restituer au mieux son propos.
1- j'ai un résultat homogène dans l'ensemble. Mais les composantes qui chiffrent les 4 indices sont extrêmement hétérogènes alors qu'elles devraient être homogènes de plus ou moins 20%. Par exemple, pour les exercices visuels, il a tenu compte du fait que je sois myope astigmate ( je ne porte plus de lunettes depuis longtemps pourtant je devrais) pour expliquer cette incohérence. Certains détails m'ont échappé car mes yeux ne les ont tout simplement pas vu.
2- la difficulté de l'exercice constitue également une donnée criante selon lui. Dans mon cas il s'appuie sur le fait que je réussisse les exercices les plus difficiles en échouant aux plus faciles. Il m'a qualifié de "feignant-intelligent". En gros, je ne fais fonctionner la machine que si le défi est intéressant. Par ailleurs, cette expression me va comme un gant
3- le profil psychologique donne (toujours selon lui) une explication à ces écarts. Il soupçonne un TDAH ( qui serait exclusivement mental dans mon cas ) car les réponses fausses commencent toujours au même moment lors de chaque subtest. Quand la facilité commence à m'ennuyer, mon impulsivité prend le dessus ( ça me saoule, je ne fais donc plus l'effort de réfléchir ). Mais je me reprend dès lors la difficulté s'accroît. Comme si mon cerveau effectuait une sélection naturelle ( only the strong questions survive! ).
4- l'état de stress dans lequel je me trouvais ( j'ai vomi le matin du test), ainsi que son importance à mes yeux ( enfin j'allais savoir qui je suis et pouvoir expliquer mon comportement ainsi que celui de mon fils ), est un facteur déterminant dans l'établissement d'un profil. Me trouvant aussi dans un état de choc post traumatique lié à mon enfance violente, l'importance que j'attachais au résultat n'a fait que conforter le stress qui m'habitait lors du passage du test.
5- il a également évoqué le mode de pensée scolaire que je m'impose ( mon envie d'être normale inhibe ma fantaisie mentale ). Je recopie bêtement lorsque l'exercice consiste à cela ( notamment lors des épreuves chronométrés ) mais je peux restituer de mémoire, avec exactitude, les éléments de ce dernier ( alors que seulement 0,1% de la population réussit cela ). Je me raccroche à mon enseignement scolaire lorsque l'exercice paraît facile et balisé. Seule la difficulté me permet de sortir de ce fonctionnement pré-établi. Le manque de confiance en soi en est la cause selon moi.
En conclusion, il s'est prononcé en faveur d'un profil HP même si le chiffre brut indique le contraire.
En ce qui concerne mon ressenti, je sais aujourd'hui qui je suis : j'ai toujours le cul entre 2 chaises sauf que j'ai allumé la lumière. Je suis toujours mal assis mais je vois enfin la décoration et les contours de mon appartement intérieur. Franchement, c'est chaotique mais ça me ressemble. Le chiffre brut m'a quand même ôter d'un énorme poids, je croyais être bon pour la casse (fou ou complètement débile).
En ce sens, le chiffre brut ne peut pas être attribué sans la nuance du profil psychologique. Reduire le mode fonctionnement d'un cerveau humain à l'attribution d'une note me paraît réducteur et hors de propos ( l'histoire personnelle peut agir en créant certains blocages). Le résultat du test de QI devient ce que tu en fais, une fois qu'une synthèse, profonde et précise, a été effectué par le psy et ton introspection ( je ne m'adresse à personne, c'est un tutoiement général ).
Après tout, les formules 1 ont toutes le même moteur, seules quelques réglages millimètrés permettent de rendre celui-ci plus performant ou inversement. Pour rester dans la métaphore de la course automobile, mon cerveau est beaucoup plus performant et impliqué dans les virages que dans les lignes droites.
J'espère ne pas avoir été trop long et que certains des éléments, que j'apporte modestement, éclaireront certaines lanternes.
Les paroles d'un homme heureux
Ecarts extrèmes aux subtests wais
Hello tout le monde!
Quand je dis "extrème" je parle de subtests plafonnés et de subtests ratés
J'aimerais échanger ici avec d'autres personnes ayant passé le test. J'ai passé la WAIS 4 hier matin et je suis en attente du débrief qui aura lieu d'ici deux semaines. Je ne peux m’empêcher d'y repenser bien que la prudence m'indiquerait de m'occuper à autre chose que de ruminer mentalement et de laisser la psy faire son travail d’interprétation.
Ayant parlé avec elle pour essayer de luis soutirer des infos à la fin du test, les résultats à première vus sont "hors norme".
Je plafonne dans trois subtests: matrices, similitudes, et mémoires des chiffres (du jamais vu selon la psy pour le dernier subtest. J'ai d'ailleurs découvert que je pouvais aller beaucoup plus loin ce qui confirmerait l'hypothèse de la psy sur mon hypermnésie). Il est aussi possible que je plafonne aussi aux symboles...
J'ai totalement raté l'arithmétique. Je donnais des réponses au pif, lui demandais de répéter. Après avoir fait deux erreurs d'étourderie, j'ai lâché l'affaire en répondant que je n'y arrivais pas à chaque question. Je me suis revu étant gamin interrogé devant la classe et n'arrivant plus à parler, en train de regarder bouger les lèvres de mon interlocuteur sans capter le sens de l'énoncé. Je me suis senti très mal et je pense que ça a détérioré ma performance pour le reste du test.
Le chronomètre m'a ultra stressé pour les puzzles et les cubes. J'ai pas trop réussi les puzzles je pense car je revérifiais à chaque fois et j’arrêtais pas de penser au chronomètre. Pour les cubes ça a été mais je tremblais (comme beaucoup) et j'ai reproduis une figure à l'envers - chose pour le moins improbable.
Le subtest info je connaissais toutes les réponses mais j'ai répondu trop rapidement par impulsivité à plusieurs questions pourtant simples...
Je suis arrivé au bout des symboles mais je ne sais pas comment l'épreuve est notée. J'ai privilégié la rapidité au prix peut être de la précision. J'ai remplis les trois quarts des codes.
j'étais vraiment stressé sur les épreuves chronométrées. Au point de ne plus pouvoir faire une simple division ou de buter sur une question évidente.
J'ai déjà lu des topic sur les profils hétérogènes à la wais, mais il faut noter qu'en général il s'agit d'une hétérogénéité inter indices (par ex: ICV > IRP) alors que de mon coté il y a une hétérogénéité intra indices (je plafonne à des subtests évaluant des raisonnements différents et d'autres sont beaucoup moins réussis).
Quand je dis "extrème" je parle de subtests plafonnés et de subtests ratés
J'aimerais échanger ici avec d'autres personnes ayant passé le test. J'ai passé la WAIS 4 hier matin et je suis en attente du débrief qui aura lieu d'ici deux semaines. Je ne peux m’empêcher d'y repenser bien que la prudence m'indiquerait de m'occuper à autre chose que de ruminer mentalement et de laisser la psy faire son travail d’interprétation.
Ayant parlé avec elle pour essayer de luis soutirer des infos à la fin du test, les résultats à première vus sont "hors norme".
Je plafonne dans trois subtests: matrices, similitudes, et mémoires des chiffres (du jamais vu selon la psy pour le dernier subtest. J'ai d'ailleurs découvert que je pouvais aller beaucoup plus loin ce qui confirmerait l'hypothèse de la psy sur mon hypermnésie). Il est aussi possible que je plafonne aussi aux symboles...
J'ai totalement raté l'arithmétique. Je donnais des réponses au pif, lui demandais de répéter. Après avoir fait deux erreurs d'étourderie, j'ai lâché l'affaire en répondant que je n'y arrivais pas à chaque question. Je me suis revu étant gamin interrogé devant la classe et n'arrivant plus à parler, en train de regarder bouger les lèvres de mon interlocuteur sans capter le sens de l'énoncé. Je me suis senti très mal et je pense que ça a détérioré ma performance pour le reste du test.
Le chronomètre m'a ultra stressé pour les puzzles et les cubes. J'ai pas trop réussi les puzzles je pense car je revérifiais à chaque fois et j’arrêtais pas de penser au chronomètre. Pour les cubes ça a été mais je tremblais (comme beaucoup) et j'ai reproduis une figure à l'envers - chose pour le moins improbable.
Le subtest info je connaissais toutes les réponses mais j'ai répondu trop rapidement par impulsivité à plusieurs questions pourtant simples...
Je suis arrivé au bout des symboles mais je ne sais pas comment l'épreuve est notée. J'ai privilégié la rapidité au prix peut être de la précision. J'ai remplis les trois quarts des codes.
j'étais vraiment stressé sur les épreuves chronométrées. Au point de ne plus pouvoir faire une simple division ou de buter sur une question évidente.
J'ai déjà lu des topic sur les profils hétérogènes à la wais, mais il faut noter qu'en général il s'agit d'une hétérogénéité inter indices (par ex: ICV > IRP) alors que de mon coté il y a une hétérogénéité intra indices (je plafonne à des subtests évaluant des raisonnements différents et d'autres sont beaucoup moins réussis).
Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Tiens, tu décris des raptus mentaux et des paniques ciblées, on dirait un état de choc post-traumatique fragmenté... qui sur le forum avait parlé de "dissociation traumatique"?
En tout état de cause, tu sais que tu peux mieux faire quand tu n'es pas sous pression extérieure ou sous la pression que tu te mets toi-même.
En tout état de cause, tu sais que tu peux mieux faire quand tu n'es pas sous pression extérieure ou sous la pression que tu te mets toi-même.
Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Hello Cassini,
Je ne connaissais pas la notion de "raptus" mais effectivement ça y ressemble. Je trouve que la dissociation se rapproche encore plus de ce que j'ai vécu, et il m'arrive de vivre cette expérience dans la vie quotidienne. Genre être à une soirée ou il y a trop de bruit, trop de gens qui parlent en même temps et d'un seul coup clac, le système disjoncte, avec l'impression d’être totalement extérieur à ce qui se passe.
Je ne connaissais pas la notion de "raptus" mais effectivement ça y ressemble. Je trouve que la dissociation se rapproche encore plus de ce que j'ai vécu, et il m'arrive de vivre cette expérience dans la vie quotidienne. Genre être à une soirée ou il y a trop de bruit, trop de gens qui parlent en même temps et d'un seul coup clac, le système disjoncte, avec l'impression d’être totalement extérieur à ce qui se passe.
- Riffifi
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Bonjour janikest,
il me semble préférable d'attendre le compte-rendu et la discussion avec la psy avant d'interpréter. Je ne suis pas dans la profession, mais la psy interprète normalement autant les résultats que leurs relations et que la façon dont tu as répondu. Y compris les réactions de stress.
Peut-être peux-tu garder cela en tête pour lui en parler directement ?
Sinon moi aussi j'ai "raté" des subtests, notamment l'arithmétique (mais pas que ), en répondant au pif ou en donnant ma langue au chat presque directement, parce que j'en avais marre, que ça m'ennuyait et que j'avais envie que ça se termine vite. Et ce n'est pas grave, ça fait aussi partie de mes réactions propres
J'ai envie de dire : cool ! et un peu de patience
Sinon deux petits sujets qui t'intéresseront peut-être :
sur la gestion de l'attente
sur l'émotion et la déconnexion
il me semble préférable d'attendre le compte-rendu et la discussion avec la psy avant d'interpréter. Je ne suis pas dans la profession, mais la psy interprète normalement autant les résultats que leurs relations et que la façon dont tu as répondu. Y compris les réactions de stress.
Peut-être peux-tu garder cela en tête pour lui en parler directement ?
Sinon moi aussi j'ai "raté" des subtests, notamment l'arithmétique (mais pas que ), en répondant au pif ou en donnant ma langue au chat presque directement, parce que j'en avais marre, que ça m'ennuyait et que j'avais envie que ça se termine vite. Et ce n'est pas grave, ça fait aussi partie de mes réactions propres
J'ai envie de dire : cool ! et un peu de patience
Sinon deux petits sujets qui t'intéresseront peut-être :
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Où que tu sois, creuse profond. En bas, c’est la source.
Laisse les hommes noirs crier : « En bas, c’est toujours l’enfer".
(merci Friedrich)
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Merci d'avoir répondu Rififi
Tu as raison sur le principe, il vaut mieux attendre le CR. Apparemment je fonctionnerai dans une logique de "tout ou rien", soit je trouve tout de suite, soit je me laisse envahir par la colère et la frustration et je passe. La psy m'a aussi fait remarquer que mon niveau d'exigence envers moi même est très haut, trop haut...
Pour le sentiment d’ennui je l'ai moi aussi éprouvé malgré le fait d'avoir passé plusieurs examens et concours dans ma vie. Je me pensais capable de bien résister à ces facteurs pour délivrer une performance homogène alors que je me suis surpris à baisser les bras rapidement sur des trucs simples...
Très intéressante cette discussion sur l'émotion et la déconnexion! Je m'y retrouve beaucoup!
Tu as raison sur le principe, il vaut mieux attendre le CR. Apparemment je fonctionnerai dans une logique de "tout ou rien", soit je trouve tout de suite, soit je me laisse envahir par la colère et la frustration et je passe. La psy m'a aussi fait remarquer que mon niveau d'exigence envers moi même est très haut, trop haut...
Pour le sentiment d’ennui je l'ai moi aussi éprouvé malgré le fait d'avoir passé plusieurs examens et concours dans ma vie. Je me pensais capable de bien résister à ces facteurs pour délivrer une performance homogène alors que je me suis surpris à baisser les bras rapidement sur des trucs simples...
Très intéressante cette discussion sur l'émotion et la déconnexion! Je m'y retrouve beaucoup!
- Traum
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
C'est probablement moi qui ai parlé de « dissociation traumatique » puisque c'est un phénomène dont je suis coutumière en situation de stress, que j'ai mis à l'œuvre durant ma passation de WAIS (MCH, arithmétique…) et auquel je me heurte durant mes partiels (surtout les oraux), phénomène que je rencontre chez mes patients dans d'autres circonstances.
J'ai plafonné à plusieurs subtests, j'en ai raté quelques uns aussi (enfin… raté… c'est très relatif, mais c'est raté en comparaison de ce que j'aurais pu faire, alors que par rapport à la médiane, ils étaient déjà réussi), à cause du stress, et d'autres parce qu'il me fallait le temps de me remettre de la panique monstrueuse qui m'a envahie.
Mieux vaut attendre le CR mais, oui, une passation de WAIS, ce n'est pas que des chiffres. Est toujours tenue compte de la clinique durant la passation. Des chiffres seuls n'ont pas grand sens… (Et c'est même ce qui fait doublement l'intérêt de faire passer des tests.)
De surcroît, on peut être surpris à la restitution.
Et en soi, l'écart intra indices n'est pas forcément « grave » en soi (comme un écart inter indices)… La question est toujours de savoir ce que cela recouvre pour chacun.
J'ai plafonné à plusieurs subtests, j'en ai raté quelques uns aussi (enfin… raté… c'est très relatif, mais c'est raté en comparaison de ce que j'aurais pu faire, alors que par rapport à la médiane, ils étaient déjà réussi), à cause du stress, et d'autres parce qu'il me fallait le temps de me remettre de la panique monstrueuse qui m'a envahie.
Mieux vaut attendre le CR mais, oui, une passation de WAIS, ce n'est pas que des chiffres. Est toujours tenue compte de la clinique durant la passation. Des chiffres seuls n'ont pas grand sens… (Et c'est même ce qui fait doublement l'intérêt de faire passer des tests.)
De surcroît, on peut être surpris à la restitution.
Et en soi, l'écart intra indices n'est pas forcément « grave » en soi (comme un écart inter indices)… La question est toujours de savoir ce que cela recouvre pour chacun.
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain
Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Hello Traum,
Effectivement, la notion de ratage est subjective mais il est clair que par exemple pour la mémoire de travail, même avec un score dans la médiane en arithmétique (il sera de toute façon plus bas vu que j'ai carrément "arrêté" le subtest), l'écart avec le subtest MCH est aberrant. Mon empan mnésique est plusieurs fois supérieur à l'empan médian et dépasse l'empan maximal mesuré par le subtest. Je vais me retrouver dans la moyenne sur l'indice de mémoire de travail alors que je suis hypermnésique...
Je trouve intéressant que tu mentionnes le fait que sur le stress ne diminue pas seulement les capacités sur le moment, mais aussi après coup. J'ai sous performé au subtest vocabulaire qui venait juste après l'arithmétique car je me sentais complètement aplati. Je n'étais même plus capable de faire des phrases, alors que sur les similitudes j'étais très prolifique.
Cette situation m'est aussi arrivé pendant les oraux d'un concours, à un point que je me pouvais même plus répondre à des questions évidentes. J'ai malgré tout réussi malgré certaines notes catastrophiques aux oraux car les épreuves écrites étaient toutes très bien réussies.
Effectivement, la notion de ratage est subjective mais il est clair que par exemple pour la mémoire de travail, même avec un score dans la médiane en arithmétique (il sera de toute façon plus bas vu que j'ai carrément "arrêté" le subtest), l'écart avec le subtest MCH est aberrant. Mon empan mnésique est plusieurs fois supérieur à l'empan médian et dépasse l'empan maximal mesuré par le subtest. Je vais me retrouver dans la moyenne sur l'indice de mémoire de travail alors que je suis hypermnésique...
Je trouve intéressant que tu mentionnes le fait que sur le stress ne diminue pas seulement les capacités sur le moment, mais aussi après coup. J'ai sous performé au subtest vocabulaire qui venait juste après l'arithmétique car je me sentais complètement aplati. Je n'étais même plus capable de faire des phrases, alors que sur les similitudes j'étais très prolifique.
Cette situation m'est aussi arrivé pendant les oraux d'un concours, à un point que je me pouvais même plus répondre à des questions évidentes. J'ai malgré tout réussi malgré certaines notes catastrophiques aux oraux car les épreuves écrites étaient toutes très bien réussies.
- Gioia
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Bonjour,
Il est possible que je me retrouve dans le même cas que toi Janikest.
j'ai passé le test ce matin et je crois qu'il y a un gouffre entre certaines épreuves.
La psy m'a dit qu'elle n'était pas certaine de pouvoir conclure, tellement le stress a impacté mon évaluation.
Lorsque le chrono était déclenché, je ne pouvais plus réfléchir (hors cubes, je les ai réussis). Je pense avoir énormément râté les matrices, les puzzles. L'arithmétique n'en parlons pas, ce fut un véritable désastre.
Il est possible que je me retrouve dans le même cas que toi Janikest.
j'ai passé le test ce matin et je crois qu'il y a un gouffre entre certaines épreuves.
La psy m'a dit qu'elle n'était pas certaine de pouvoir conclure, tellement le stress a impacté mon évaluation.
Lorsque le chrono était déclenché, je ne pouvais plus réfléchir (hors cubes, je les ai réussis). Je pense avoir énormément râté les matrices, les puzzles. L'arithmétique n'en parlons pas, ce fut un véritable désastre.
- Riffifi
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Salut les gens !
En l'attente des résultats, ce serait bien de ne pas parler direct d'écarts extrêmes (ça sera ptêtre le cas, hein, je dis pas ). Ah et sinon il y a un sujet sur les résultats hétérogènes, "extrêmes" ou pas.
En l'attente des résultats, ce serait bien de ne pas parler direct d'écarts extrêmes (ça sera ptêtre le cas, hein, je dis pas ). Ah et sinon il y a un sujet sur les résultats hétérogènes, "extrêmes" ou pas.
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(merci Friedrich)
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
J'attends avec impatience les résultats de mon second test, pour voir si l'écart s'est réduit. A mon premier test, il y avait plus de 3 écarts-types entre l'indice le plus bas et celui le plus haut. J'aimerais bien savoir si c'est courant, même parmi les QI hétérogènes...
-
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Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
En fait, je pense qu'il faudrait plutôt comparer les résultats des différents subtests, pour avoir une meilleure idée de la chose. Comparer les écarts entre indices perd du sens si les résultats intra-indices ne sont pas homogènes (évidemment s'ils le sont, la question ne se pose pas...).
Re: Ecarts extrèmes aux subtests wais
Courage Gioia Les professionnels sont normalement la pour faire la part des choses et évaluer l'impact que le stress peut avoir sur les performances.Gioia a écrit :Bonjour,
Il est possible que je me retrouve dans le même cas que toi Janikest.
j'ai passé le test ce matin et je crois qu'il y a un gouffre entre certaines épreuves.
La psy m'a dit qu'elle n'était pas certaine de pouvoir conclure, tellement le stress a impacté mon évaluation.
Lorsque le chrono était déclenché, je ne pouvais plus réfléchir (hors cubes, je les ai réussis). Je pense avoir énormément râté les matrices, les puzzles. L'arithmétique n'en parlons pas, ce fut un véritable désastre.
Pareil que toi, j'ai "réussi" les cubes (j'ai tout de même réalisé une figure à l'envers) mais je pense avoir réussi car l'épreuve était au tout début du test. Du coup même si j'étais stressé à bloc, j'avais des ressources pour m'en sortir, contrairement aux puzzles ou j'étais totalement lessivé. L'arithmétique était un cauchemar, et j'ai fait plein d'erreurs inattention, même sur les premiers items pourtant simplissimes. Bref attendons le débrief!
Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Hello le club des QI hétérogènes
Je viens de recevoir mon bilan écrit et... surprise! QI hétérogène.
Voici mes scores obtenus aux différents indices et subtests:
ICV: 145 (Sim 19, Voc 19, Inf 15)
IRP: 124 (Cub 15, Mat 17, Puz 10)
IMT: 125 (Mch 19, Ari 10)
IVT: 129 (Sym 17, Cod 13)
QIT 140
Entre les indices déjà, l'ICV décroche avec plus d'un écart type par rapport à tous les autres indices qui eux sont relativement homogènes, situés dans la zone "supérieure". Dans mon cas, l'idée d'un surinvestissement intellectuel est assez plausible , vu que j'ai passé une bonne partie de ma vie à lire des bouquins touchant à des domaines divers et variés (philosophie, psychanalyse, sciences politiques, sociologie etc).
Au niveau des subtests, le plafond est atteint dans quatre épreuves (matrices, sim, voc, mch). Je pensais m’être ramassé plus que ça en arithmétique, au final, le score est simplement "moyen", mais comparé aux subtests plafonnés, on constate un écart de 9 points!
J'ai alterné pendant plusieurs jours entre un sentiment d'avoir surperformé (faux positif du fait d'un surinvestissement de la sphère verbal, particulièrement des capacités d'abstraction/conceptualisation), et un sentiment d’être sous évalué (anxiété de performance mentionnée dans le bilan, impulsivité, "chronométrophobie", subtests plafonnés donc impossible d'aller plus loin etc). Je garderai un petit regret de ne pas avoir donné le meilleur de moi même et de ne pas avoir scoré dans les 145-150 (j'ai conscience que ça sonne prétentieux car à 140 de quoi je me plains???)
Je commence malgré tout à accepter ce bilan, à la fois le chiffre et l'hétérogénéité qu'il recouvre si on creuse un peu. Pas une intelligence parfaite, au final, mais une intelligence avec des blocages, de l'anxiété, et diverses stratégies pour compenser ou contourner ces blocages, qui a trouvé à s'épanouir dans certains domaines mais qui en a délaissé d'autres.
Je viens de recevoir mon bilan écrit et... surprise! QI hétérogène.
Voici mes scores obtenus aux différents indices et subtests:
ICV: 145 (Sim 19, Voc 19, Inf 15)
IRP: 124 (Cub 15, Mat 17, Puz 10)
IMT: 125 (Mch 19, Ari 10)
IVT: 129 (Sym 17, Cod 13)
QIT 140
Entre les indices déjà, l'ICV décroche avec plus d'un écart type par rapport à tous les autres indices qui eux sont relativement homogènes, situés dans la zone "supérieure". Dans mon cas, l'idée d'un surinvestissement intellectuel est assez plausible , vu que j'ai passé une bonne partie de ma vie à lire des bouquins touchant à des domaines divers et variés (philosophie, psychanalyse, sciences politiques, sociologie etc).
Au niveau des subtests, le plafond est atteint dans quatre épreuves (matrices, sim, voc, mch). Je pensais m’être ramassé plus que ça en arithmétique, au final, le score est simplement "moyen", mais comparé aux subtests plafonnés, on constate un écart de 9 points!
J'ai alterné pendant plusieurs jours entre un sentiment d'avoir surperformé (faux positif du fait d'un surinvestissement de la sphère verbal, particulièrement des capacités d'abstraction/conceptualisation), et un sentiment d’être sous évalué (anxiété de performance mentionnée dans le bilan, impulsivité, "chronométrophobie", subtests plafonnés donc impossible d'aller plus loin etc). Je garderai un petit regret de ne pas avoir donné le meilleur de moi même et de ne pas avoir scoré dans les 145-150 (j'ai conscience que ça sonne prétentieux car à 140 de quoi je me plains???)
Je commence malgré tout à accepter ce bilan, à la fois le chiffre et l'hétérogénéité qu'il recouvre si on creuse un peu. Pas une intelligence parfaite, au final, mais une intelligence avec des blocages, de l'anxiété, et diverses stratégies pour compenser ou contourner ces blocages, qui a trouvé à s'épanouir dans certains domaines mais qui en a délaissé d'autres.
- Judas Bricot
- Messages : 963
- Inscription : dim. 7 juin 2015 08:34
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Bonjour,
Effectivement, l'hétérogéneité est plutôt importante dans tes résultats, que ce soit intra ou inter indices.
Il est étonnant que tu aies pu avoir un résultat chiffré si on tient compte de ces écarts (pour certains indices et par ricochet, le QI total).
En effet, obtenir un IMT à 125 avec 19 et 10 n'apporte pas vraiment d'informations; l'analyse des résultats est dans ce cas là déterminante
Effectivement, l'hétérogéneité est plutôt importante dans tes résultats, que ce soit intra ou inter indices.
Il est étonnant que tu aies pu avoir un résultat chiffré si on tient compte de ces écarts (pour certains indices et par ricochet, le QI total).
En effet, obtenir un IMT à 125 avec 19 et 10 n'apporte pas vraiment d'informations; l'analyse des résultats est dans ce cas là déterminante
Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Hello Judas Bricot,
Ce smiley d'approbation me fais rigoler à chaque fois que je le vois.
Pour l'épreuve d'arithmétique il y avait vraiment les trois conditions pour me faire foirer: l'énoncé oral sur lequel il faut se concentrer, le temps limité, et enfin le calcul mental. On peut avoir une mémoire extraordinaire, si on ne sais pas poser une division correctement on rencontre vite ses limites.
Ça n'a pas échappé à la psy (je lui ai dit que je ne voulais pas continuer la torture après deux erreurs d'inattention sur des questions pas très dures) qui a pris soin de noter dans le bilan que ma mémoire de travail était exceptionnelle. Pour les puzzles par contre il y a certes le stress du chronomètre mais un déficit visuo spatial qu'on retrouve sur un autre test que j'ai passé complétant la wais: la figure de Rey. J'ai toujours eu du mal à m'orienter, et parfois quand je suis insuffisamment attentif je me perds dans les jeux en 3d
Bref, je ne sais pas dans quelles conditions vous avez passé le test mais le bilan psychométrique complet me semble utile pour approfondir certains points (identifier de potentielles dyspraxies, des fluctuations attentionnelles etc)
Ce smiley d'approbation me fais rigoler à chaque fois que je le vois.
Pour l'épreuve d'arithmétique il y avait vraiment les trois conditions pour me faire foirer: l'énoncé oral sur lequel il faut se concentrer, le temps limité, et enfin le calcul mental. On peut avoir une mémoire extraordinaire, si on ne sais pas poser une division correctement on rencontre vite ses limites.
Ça n'a pas échappé à la psy (je lui ai dit que je ne voulais pas continuer la torture après deux erreurs d'inattention sur des questions pas très dures) qui a pris soin de noter dans le bilan que ma mémoire de travail était exceptionnelle. Pour les puzzles par contre il y a certes le stress du chronomètre mais un déficit visuo spatial qu'on retrouve sur un autre test que j'ai passé complétant la wais: la figure de Rey. J'ai toujours eu du mal à m'orienter, et parfois quand je suis insuffisamment attentif je me perds dans les jeux en 3d
Bref, je ne sais pas dans quelles conditions vous avez passé le test mais le bilan psychométrique complet me semble utile pour approfondir certains points (identifier de potentielles dyspraxies, des fluctuations attentionnelles etc)
- Grabote
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Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Qu'appelles tu un
?janikest a écrit :bilan psychométrique complet
L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. René char
Re: Haut Potentiel et QI hétérogène
Hello Grabote,Grabote a écrit :Qu'appelles tu un?janikest a écrit :bilan psychométrique complet
En fait je voulais parler du bilan neuropsy qui comprend avec la WAIS des tests divers évaluant la mémoire, l'attention, et la planification visuo spatiale: D2 (vitesse de traitement), Grober (mémoire), Grefex (fluence verbale), Test de praxies, et enfin la figure de Rey.
La passation a duré trois heures, et le bilan complet cinq heures en comptant l'anamnèse et la passation.