Le plaisir d'écrire
Le plaisir d'écrire
Bonjour à tous
Tout est dans le titre, comme on peut souvent le dire. J'aime écrire, j'aime écrire pour les mots, le vocabulaire, la tournure des phrases. J'aime ce qui sonne bien mais j'aime aussi écrire pour raconter une histoire, décrire un moment, une image...
Parmi vous, y en a-t-il qui se retrouvent là dedans? Des personnes qui regrettent le temps où l'on posait une feuille sur le bureau pour écrire à l'un de nos amis, membre de notre famille, correspondants pour ceux qui ont connu!
Où l'on prenait le temps d'attendre la réponse, la joie en découvrant une lettre (autre qu'une facture ou une carte postale de l'autre bout du monde) dans la boite aux lettres!!!
Topette
DBC
Tout est dans le titre, comme on peut souvent le dire. J'aime écrire, j'aime écrire pour les mots, le vocabulaire, la tournure des phrases. J'aime ce qui sonne bien mais j'aime aussi écrire pour raconter une histoire, décrire un moment, une image...
Parmi vous, y en a-t-il qui se retrouvent là dedans? Des personnes qui regrettent le temps où l'on posait une feuille sur le bureau pour écrire à l'un de nos amis, membre de notre famille, correspondants pour ceux qui ont connu!
Où l'on prenait le temps d'attendre la réponse, la joie en découvrant une lettre (autre qu'une facture ou une carte postale de l'autre bout du monde) dans la boite aux lettres!!!
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- Mei Run
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Re: Le plaisir d'écrire
Au-delà de ça,
Ce que j'aime en plus, c'est le mouvement, le graphisme, le crissement de la plume sur le papier et le glissé de l'encre qui s'écoule, les lignes et courbes qui s'enroulent, les pleins et déliés, le noircissement de la page, la calligraphie sous toutes ses formes.
A cause de ça, je résiste encore et toujours au passage aux dossiers informatisés, j'ai ma trousse d'écolière qui trône toujours sur mon bureau, avec mes plumes et l'encre de chine, mes stylos-plume (dont le plus vieux m'a été offert lors de mon entrée en 5ème et le plus récent mais le plus mieux cette année), et je prends toutes mes notes (formations, patients etc) à la plume. Et je croule sous les dossiers papiers qui s'entassent, mais avec des jolies lignes bien écrite dedans ˆˆ
Les mots sous la plume prennent corps et s'animent dans leur musicalité colorée, et ça danse sur le papier comme sur une portée, c'est beau. et ça le sera encore plus quand je vais pouvoir bidouiller du chinois du bout de mon encre
Ce que j'aime en plus, c'est le mouvement, le graphisme, le crissement de la plume sur le papier et le glissé de l'encre qui s'écoule, les lignes et courbes qui s'enroulent, les pleins et déliés, le noircissement de la page, la calligraphie sous toutes ses formes.
A cause de ça, je résiste encore et toujours au passage aux dossiers informatisés, j'ai ma trousse d'écolière qui trône toujours sur mon bureau, avec mes plumes et l'encre de chine, mes stylos-plume (dont le plus vieux m'a été offert lors de mon entrée en 5ème et le plus récent mais le plus mieux cette année), et je prends toutes mes notes (formations, patients etc) à la plume. Et je croule sous les dossiers papiers qui s'entassent, mais avec des jolies lignes bien écrite dedans ˆˆ
Les mots sous la plume prennent corps et s'animent dans leur musicalité colorée, et ça danse sur le papier comme sur une portée, c'est beau. et ça le sera encore plus quand je vais pouvoir bidouiller du chinois du bout de mon encre
"Twenty years from now you will be more disappointed by the things that you didn't do than by the ones you did do. So throw off the bowlines. Sail away from the safe harbor. Catch the trade winds in your sails. Explore. Dream. Discover."
Re: Le plaisir d'écrire
J'adore la trousse!!! Je me sens moins seule car je conserve ma trousse de fac (non par nostalgie) mais par plaisir avec un plume. Bon, je n'ai pas pu garder celui de ma communion mais j'en ai un plus récent.
L'écriture c'est aussi le Beau, je vous rejoins. C'est ce qui est chouette, il y a le fond et la forme. J'écris quelques textes que j'ai déposé sur un site spécialisé. C'est toujours le même bonheur. Je passe d'abord par l'écrit papier et suis bien obligée de retaper pour partager mais rien ne peut égaler le bien-être lorsque ma main s'envole sur le papier.
D'accord, l'ordi évite les piles de dossiers mais c'est remplacé par des tas de fichiers et sous dossiers, on s'y perd plus encore
L'écriture c'est aussi le Beau, je vous rejoins. C'est ce qui est chouette, il y a le fond et la forme. J'écris quelques textes que j'ai déposé sur un site spécialisé. C'est toujours le même bonheur. Je passe d'abord par l'écrit papier et suis bien obligée de retaper pour partager mais rien ne peut égaler le bien-être lorsque ma main s'envole sur le papier.
D'accord, l'ordi évite les piles de dossiers mais c'est remplacé par des tas de fichiers et sous dossiers, on s'y perd plus encore
- laurette
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Re: Le plaisir d'écrire
J'adore écrire aussi!
J'ai toujours aimé. Les beaux cahiers, les plumes qui glissent sur du papier tout doux. Je n'étais pas exigeante enfant, je n'avais pas besoin du dernier classeur à la mode ou de l'agenda top moumoute, mais je voulais certaines marques de papier et de cahiers, parce que la plume glissait mieux et que c'était un plaisir. Ca, c'est pour la sensation tactile. Mais j'adore aussi le rendu esthétique d'une belle écriture, quand on décele la grâce de la personne qui a écrit, ce qui s'en dégage de féminin ou de masculin (parfois on est même surpris!) par exemple. Et enfin, il y a l'emotion à l'écriture. Chercher LE mot, LA tournure, l'esprit et l'image. Tenter de traduire ses pensées au plus près, en cherchant, en modifiant, en supprimant, en recommençant encore et toujours. Je ne dis pas que j'y arrive... mais J'A-DORE
Professionnellement, à l'ère où tout pourrait se faire par informatique, j'ai encore besoin d'un cahier/ bloc, sur lequel mes notes et brouillons se chevauchent (c'est beaucoup moins "propret" qu'à l'école!); mais les mots, ainsi posés, n'ont pas la même consistance et servent la mémoire bien plus efficacement.
Je regrette aussi un peu les lettres, mais là, cela devient plus difficile avec la vie qu'on mène.
Je fais de la résistance avec les cartes postales. Hors de question d'envoyer un bête mms impersonnel à souhait! C'est peut-être ringard mais Je choisis et j'écris sur de jolies (et/ou originales) cartes, des mots personnalisés, en me disant que j'aimerais les recevoir.
alors... au plaisir d'écrire, et de vous lire
J'ai toujours aimé. Les beaux cahiers, les plumes qui glissent sur du papier tout doux. Je n'étais pas exigeante enfant, je n'avais pas besoin du dernier classeur à la mode ou de l'agenda top moumoute, mais je voulais certaines marques de papier et de cahiers, parce que la plume glissait mieux et que c'était un plaisir. Ca, c'est pour la sensation tactile. Mais j'adore aussi le rendu esthétique d'une belle écriture, quand on décele la grâce de la personne qui a écrit, ce qui s'en dégage de féminin ou de masculin (parfois on est même surpris!) par exemple. Et enfin, il y a l'emotion à l'écriture. Chercher LE mot, LA tournure, l'esprit et l'image. Tenter de traduire ses pensées au plus près, en cherchant, en modifiant, en supprimant, en recommençant encore et toujours. Je ne dis pas que j'y arrive... mais J'A-DORE
Professionnellement, à l'ère où tout pourrait se faire par informatique, j'ai encore besoin d'un cahier/ bloc, sur lequel mes notes et brouillons se chevauchent (c'est beaucoup moins "propret" qu'à l'école!); mais les mots, ainsi posés, n'ont pas la même consistance et servent la mémoire bien plus efficacement.
Je regrette aussi un peu les lettres, mais là, cela devient plus difficile avec la vie qu'on mène.
Je fais de la résistance avec les cartes postales. Hors de question d'envoyer un bête mms impersonnel à souhait! C'est peut-être ringard mais Je choisis et j'écris sur de jolies (et/ou originales) cartes, des mots personnalisés, en me disant que j'aimerais les recevoir.
alors... au plaisir d'écrire, et de vous lire
Mon intelligence? elle va de là..................... à de là.
Re: Le plaisir d'écrire
J'ai un rapport ambigu avec l'écriture. J'ai toujours peur d'en dévoiler trop, quand j'écris de manière personnelle. Je me sens parfaitement incapable d'écrire de la fiction ou de la poésie, par exemple. En revanche, j'aime vraiment jouer avec les mots. Dans le contexte professionnel, j'ai une partie de communication. Là, j'ai l'impression de jouer à faire semblant, en utilisant certains codes que je ne partage pas vraiment (du peps, de la légèreté, du clin d’œil...) Je reste à l'abri derrière ces conventions, et je m'amuse.
J'aime les lettres, mais j'en écris peu (et j'en poste encore moins). J'ai gardé plus de trente ans de correspondance épisodique avec ma marraine, et j'y tiens beaucoup.
Pas de plaisir particulier au geste de l'écriture, en revanche...
J'aime les lettres, mais j'en écris peu (et j'en poste encore moins). J'ai gardé plus de trente ans de correspondance épisodique avec ma marraine, et j'y tiens beaucoup.
Pas de plaisir particulier au geste de l'écriture, en revanche...
wonderbra de la recherche Google (c) Miss Souris
Re: Le plaisir d'écrire
Merci pour vos témoignages! Je vous rejoins complètement dans vos récits. Napirisha, j'imagine que ces échanges épistolaires avec ta marraine doivent constituer de bons souvenirs. Je pense que lorsqu'on s'écrit de cette manière, nous nous racontons des choses différentes que par mail
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Re: Le plaisir d'écrire
Moi aussi j'ai toujours ma trousse sur mon bureau (c'est une trousse barbapapa avec mon stylo plume et des vrais porte-plume.. je passe toujours par l'écrit pour préparer mes séances j'ai mon petit cahier.. et pour l'affichage à la salle de sport je fais moi même certaine affiche à la main et j’écris encore sur le tableau blanc! j'aime écrire les lettres avec des beaux arrondis et sentir la plume glissée sur le papier...j'aime jouer avec les mots et raconter des histoires farfelues..
Re: Le plaisir d'écrire
Perso j'adore écrire.
Toute petite, j'écrivais régulièrement des histoires, des nouvelles, des scénarios BD. Je me souviens avoir commencé ma première autobiographie en Primaire, j'y racontais mes journées de Maternelle. Je l'ai fait lire à ma tante à l'époque, la pauvre, ça ne devait quand même pas être très passionnant...
Je me suis aussi mise à lire très tôt, de tout, et surtout des romans. Plus le livre était épais, plus les chances à mes yeux de pénétrer dans un univers étaient élevées, et plus il m'attirait.
Apprendre à écrire, ou, plus exactement, réussir à écrire, a été ma grande motivation pendant des années. C'était mon objectif, mon but ultime de vie, ce pour quoi je devais me battre et ne jamais renoncer, ne jamais rien lâcher.
Et puis un jour, j'ai guéri de mon passé, et j'ai perdu cet objectif de vie. Disons qu'écrire n'était plus devenu aussi vital pour moi, aussi indispensable à ma vie qu'auparavant.
Étonnamment, c'est à ce moment-là que je me suis mise à réellement écrire, c'est-à-dire, à écrire en vue d'être publiée.
Aujourd'hui, j'en suis toujours à apprendre. J'ai enfin trouvé ma méthode (après de nombreux essais...) pour construire une histoire tangible, ainsi que ma méthode (entendre par là, celle qui me convient à moi particulièrement) pour mettre en forme cette histoire. Ce que je travaille aujourd'hui, c'est le style.
Mon idéal de style, si des personnes ici connaissent, c'est Lawrence Durell, et plus précisément le Quatuor d'Alexandrie. J'adore sa façon d'écrire, de choisir ses mots, de retranscrire ses impressions, ses ressentis, ses pensées, les formes, les couleurs et les sons. Chez lui tout me semble sonore et visuel, et tout s'inscrit dans une fluidité, un perpétuel mouvement, presque insaisissable et tout en finesse. Ses métaphores aussi, sont à tomber, de vraies petites fleurs lexicales !
Bien évidemment, je suis loin, très loin d'écrire comme lui. Et ma maigre expérience me dit qu'il faudra de toutes façons que je développe ma propre façon d'écrire, sinon, à quoi bon ?
A côté de ça, je souffre encore de deux problèmes :
1. J'ai été traumatisée par l'enseignement de la grammaire en Primaire. J'ai très mal vécu le fait d'être confrontée à tout un tas de règles et à leurs exceptions, sans que personne ne prenne le temps de m'expliquer plus en détail la cohérence de cet ensemble... Du coup, j'ai toujours l'impression de mal écrire, de faire des fautes partout, des fautes d'orthographe et de syntaxe, et je passe beaucoup de temps à vérifier, voire à re re vérifier, ce que j'écris.
2. J'ai toujours l'impression de manquer de vocabulaire. Je suis persuadée (à tort ?) qu'il existe un mot précis pour tout, et lorsque j'écris, il me faut impérativement LE mot qui décrit de la façon la plus juste possible ce que j'ai envie de dire.
Pour l'instant, j'ai trouvé deux moyens de remédier à cela, je ne sais pas si ce sont les bons, je teste.
Pour le problème numéro 1, je consulte de plus en plus des dictionnaires de langue historique, ceci me permet d'accéder à cette fameuse cohérence de la langue qui m'a tant manqué par le passé. Et pour le 2, je me fais des petits carnets de mots par thématiques (les couleurs, les sons... etc), pour avoir une sorte de vivier linguistique sous la main, dès que j'en ai besoin.
J'espère que tout ceci va me permettre d'avancer, et de passer à la prochaine étape : l'écriture d'une histoire longue, voire, soyons fous, d'un roman. On verra bien...
Toute petite, j'écrivais régulièrement des histoires, des nouvelles, des scénarios BD. Je me souviens avoir commencé ma première autobiographie en Primaire, j'y racontais mes journées de Maternelle. Je l'ai fait lire à ma tante à l'époque, la pauvre, ça ne devait quand même pas être très passionnant...
Je me suis aussi mise à lire très tôt, de tout, et surtout des romans. Plus le livre était épais, plus les chances à mes yeux de pénétrer dans un univers étaient élevées, et plus il m'attirait.
Apprendre à écrire, ou, plus exactement, réussir à écrire, a été ma grande motivation pendant des années. C'était mon objectif, mon but ultime de vie, ce pour quoi je devais me battre et ne jamais renoncer, ne jamais rien lâcher.
Et puis un jour, j'ai guéri de mon passé, et j'ai perdu cet objectif de vie. Disons qu'écrire n'était plus devenu aussi vital pour moi, aussi indispensable à ma vie qu'auparavant.
Étonnamment, c'est à ce moment-là que je me suis mise à réellement écrire, c'est-à-dire, à écrire en vue d'être publiée.
Aujourd'hui, j'en suis toujours à apprendre. J'ai enfin trouvé ma méthode (après de nombreux essais...) pour construire une histoire tangible, ainsi que ma méthode (entendre par là, celle qui me convient à moi particulièrement) pour mettre en forme cette histoire. Ce que je travaille aujourd'hui, c'est le style.
Mon idéal de style, si des personnes ici connaissent, c'est Lawrence Durell, et plus précisément le Quatuor d'Alexandrie. J'adore sa façon d'écrire, de choisir ses mots, de retranscrire ses impressions, ses ressentis, ses pensées, les formes, les couleurs et les sons. Chez lui tout me semble sonore et visuel, et tout s'inscrit dans une fluidité, un perpétuel mouvement, presque insaisissable et tout en finesse. Ses métaphores aussi, sont à tomber, de vraies petites fleurs lexicales !
Bien évidemment, je suis loin, très loin d'écrire comme lui. Et ma maigre expérience me dit qu'il faudra de toutes façons que je développe ma propre façon d'écrire, sinon, à quoi bon ?
A côté de ça, je souffre encore de deux problèmes :
1. J'ai été traumatisée par l'enseignement de la grammaire en Primaire. J'ai très mal vécu le fait d'être confrontée à tout un tas de règles et à leurs exceptions, sans que personne ne prenne le temps de m'expliquer plus en détail la cohérence de cet ensemble... Du coup, j'ai toujours l'impression de mal écrire, de faire des fautes partout, des fautes d'orthographe et de syntaxe, et je passe beaucoup de temps à vérifier, voire à re re vérifier, ce que j'écris.
2. J'ai toujours l'impression de manquer de vocabulaire. Je suis persuadée (à tort ?) qu'il existe un mot précis pour tout, et lorsque j'écris, il me faut impérativement LE mot qui décrit de la façon la plus juste possible ce que j'ai envie de dire.
Pour l'instant, j'ai trouvé deux moyens de remédier à cela, je ne sais pas si ce sont les bons, je teste.
Pour le problème numéro 1, je consulte de plus en plus des dictionnaires de langue historique, ceci me permet d'accéder à cette fameuse cohérence de la langue qui m'a tant manqué par le passé. Et pour le 2, je me fais des petits carnets de mots par thématiques (les couleurs, les sons... etc), pour avoir une sorte de vivier linguistique sous la main, dès que j'en ai besoin.
J'espère que tout ceci va me permettre d'avancer, et de passer à la prochaine étape : l'écriture d'une histoire longue, voire, soyons fous, d'un roman. On verra bien...
- soazic
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Re: Le plaisir d'écrire
C'est marrant, la grammaire ne me dérangeait pas pour moi c'était comme un squelette, ou un arbre sur lequel viennent se greffer les organes ou les branches et feuilles. J'ai eu des maîtres pointilleux là dessus. Si tu aimes être précise, l'étude d'une autre langue et notamment l'anglais est précieuse, en plus d'être d'une richesse linguistique exceptionnelle.
Pour ma part, j'écris car je ne sais pas parler.
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- Chacoucas
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Re: Le plaisir d'écrire
J'ai commencé à écrire parce qu'il y avait un mot, un univers, une phrase que je devais dire. Je ne sais pas trop laquelle. Les phrases, les mots, les univers, ça change. Quand j'ai cru le trouver, le lendemain il y avait un autre vide à dire, un autre plein à vider.
Et puis petit à petit, on m'a "pris" tout ça. Pas par malveillance, même pas par volonté ou conscience. Ce n'est même pas une personne. C'est tous, le monde. Les mots, au fur et à mesure que je les partageais, recevais, entendais, perdaient du sens, s'éloignaient de l'objet auquel ils étaient attaché.
C'est allé plus loin: privé de mots pour l'objet, c'est l'objet qui est devenu problématique. Quel objet a une réalité lorsqu'on ne le partage pas? Que personne, ou peu de gens, aléatoirement, le partagent ou en partagent une partie, aléatoirement, jamais la même?
Quelle est la réalité de ça? Je me suis donc plutôt attelé à chercher les objets et les morceau d'objets que je connaissais et avaient eu un nom un jour, à les chercher dans les autres, au coeur des autres. Puis ne les trouvant pas, au coeur de leur langue, de leurs mots.
J'ai appris "folie", "absurde", "solitude". J'ai appris "mensonge" et ses nuances, celles qui sont même hors du mot. J'ai appris "Maya".
J'ai appris en fait que les mots n'avaient jamais eu d'objet. Que cette relation avait toujours été arbitraire. Alors j'ai commencé à déconstruire les objets. Ceux qui n'existaient que par leur mot. Leurs mots. Leurs maux.
J'ai appris que les mots m'avaient fait. Que les mots que je faisais ne me disaient pas, ils m'ordonnaient, m'écrivaient, me légalisaient. Alors j'ai déconstruit des mots. Pour les refaire. Les repeupler.
Il y a une âme dans les mots. Celle de ceux qui les créent, un tout petit peu aussi celle de ceux qu'ils ont créé.
Je n'ai pas encore appris à "soigner" les mots. Je m'y emploie. Il y a du travail. Je ne sais pas encore à quelle mesure, à quelle temporalité, à quelle conscience ce travail peut être collectif. Mais si un jour il y a "soin", que ça désigne un quelconque objet qui puisse avoir une réalité hors de ses "maux", alors j'imagine qu'il faudra trouver une réponse. Ou une meilleure question.
Peut être dans cette mesure peut être... un plaisir peut s'écrire, lui même. Et puis recommencer.
Et puis petit à petit, on m'a "pris" tout ça. Pas par malveillance, même pas par volonté ou conscience. Ce n'est même pas une personne. C'est tous, le monde. Les mots, au fur et à mesure que je les partageais, recevais, entendais, perdaient du sens, s'éloignaient de l'objet auquel ils étaient attaché.
C'est allé plus loin: privé de mots pour l'objet, c'est l'objet qui est devenu problématique. Quel objet a une réalité lorsqu'on ne le partage pas? Que personne, ou peu de gens, aléatoirement, le partagent ou en partagent une partie, aléatoirement, jamais la même?
Quelle est la réalité de ça? Je me suis donc plutôt attelé à chercher les objets et les morceau d'objets que je connaissais et avaient eu un nom un jour, à les chercher dans les autres, au coeur des autres. Puis ne les trouvant pas, au coeur de leur langue, de leurs mots.
J'ai appris "folie", "absurde", "solitude". J'ai appris "mensonge" et ses nuances, celles qui sont même hors du mot. J'ai appris "Maya".
J'ai appris en fait que les mots n'avaient jamais eu d'objet. Que cette relation avait toujours été arbitraire. Alors j'ai commencé à déconstruire les objets. Ceux qui n'existaient que par leur mot. Leurs mots. Leurs maux.
J'ai appris que les mots m'avaient fait. Que les mots que je faisais ne me disaient pas, ils m'ordonnaient, m'écrivaient, me légalisaient. Alors j'ai déconstruit des mots. Pour les refaire. Les repeupler.
Il y a une âme dans les mots. Celle de ceux qui les créent, un tout petit peu aussi celle de ceux qu'ils ont créé.
Je n'ai pas encore appris à "soigner" les mots. Je m'y emploie. Il y a du travail. Je ne sais pas encore à quelle mesure, à quelle temporalité, à quelle conscience ce travail peut être collectif. Mais si un jour il y a "soin", que ça désigne un quelconque objet qui puisse avoir une réalité hors de ses "maux", alors j'imagine qu'il faudra trouver une réponse. Ou une meilleure question.
Peut être dans cette mesure peut être... un plaisir peut s'écrire, lui même. Et puis recommencer.
- Math86
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Re: Le plaisir d'écrire
Écrire,
Cela m'a permet depuis le début à extirper les maux de tous les jours. J'écris depuis la moitié du collège.
Depuis l'écriture a grandit, a mûrit et j'exploite divers styles. Du moins j'essaye de trouver le mien.
Mais c'est une thérapie, une bonne thérapie.
Mais hélas, pendant le lycée, en seconde, j'ai "perdu" (on va dira balancer à la poubelle) tous mes écris. J'ai surprit mes fameux camarades de classes à déchirer mon livre. Bref des Bruts.
De nos jours, j'écris mais je me suis rendu compte que cela évolue selon mon état psychologique. Pas du tout bon quand j'ai des crises d'angoisses. Donc à recommencer.
Cela m'a permet depuis le début à extirper les maux de tous les jours. J'écris depuis la moitié du collège.
Depuis l'écriture a grandit, a mûrit et j'exploite divers styles. Du moins j'essaye de trouver le mien.
Mais c'est une thérapie, une bonne thérapie.
Mais hélas, pendant le lycée, en seconde, j'ai "perdu" (on va dira balancer à la poubelle) tous mes écris. J'ai surprit mes fameux camarades de classes à déchirer mon livre. Bref des Bruts.
De nos jours, j'écris mais je me suis rendu compte que cela évolue selon mon état psychologique. Pas du tout bon quand j'ai des crises d'angoisses. Donc à recommencer.
Proverbe Japonais : "le succès, c'est de tomber sept et se relever huit"
- soazic
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Re: Le plaisir d'écrire
Je l'utilise comme outil de sublimation ou pour broder sur des instants de vie. J'utilise aussi beaucoup mes rêves. Dans le cadre de mon travail, je fais aussi des ateliers d'écriture, ou chacun vient construire quelque chose, souvent des patients qui n'ont pas l'habitude d'écrire. C'est passionnant comme ils se découvrent. Et mettre des mots hors de soi pour les lire aux autres peut aussi un acte de courage. Ils lisent dans toute leur humilité, et personne jamais ne porte de jugement négatif, une création ne peut être que belle.
J'ai toujours eu une écriture déplorable, des cahiers mal tenus,elle ne s'est jamais améliorée et n'est qu'irrégularité, de pauvres lettres qui ne trouvent pas de ligne pour les supporter, mais je plains vraiment ceux les personnes qui ne savent ni lire, ni écrire ou chez lesquelles c'est un calvaire.
J'ai toujours eu une écriture déplorable, des cahiers mal tenus,elle ne s'est jamais améliorée et n'est qu'irrégularité, de pauvres lettres qui ne trouvent pas de ligne pour les supporter, mais je plains vraiment ceux les personnes qui ne savent ni lire, ni écrire ou chez lesquelles c'est un calvaire.
Re: Le plaisir d'écrire
Oui tracer, tapir des bouts de soi dans des mots alignés et s'en faire des amis, je connais.
Je rédige un journal de mes émois - pas sur moi même mais très centré sur autrui (rencontres, auteurs, artistes...) et mes passions - depuis mes 14 ans.
J'accumule ainsi de nombreux cahiers aussi que j'aurais plaisir de lire le moment venu.
Dans cette attente, je me rue sur les journaux des autres (là je dévore les cahiers de jeunesse de Simone de Beauvoir) pour entrer un instant dans la vie d'autrui.
Je rédige un journal de mes émois - pas sur moi même mais très centré sur autrui (rencontres, auteurs, artistes...) et mes passions - depuis mes 14 ans.
J'accumule ainsi de nombreux cahiers aussi que j'aurais plaisir de lire le moment venu.
Dans cette attente, je me rue sur les journaux des autres (là je dévore les cahiers de jeunesse de Simone de Beauvoir) pour entrer un instant dans la vie d'autrui.
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Re: Le plaisir d'écrire
Mei Run a écrit : Les mots sous la plume prennent corps et s'animent dans leur musicalité colorée, et ça danse sur le papier comme sur une portée, c'est beau. et ça le sera encore plus quand je vais pouvoir bidouiller du chinois du bout de mon encre
Quelle belle image que tes mots! Ils me parlent... Moi de tous temps j'ai adoré choisir la couleur de l'encre, comme toi, la plume, le papier, son enveloppe...l'odeur etc...
Je pense pouvoir dire que je n'ai jeté aucun des courriers manuscrits des rares hommes qui ont fait un bout de chemin avec moi, et c'est sans doute l'une des choses les plus précieuses que j'ai...
apres pendant l'écrire, il y a l'ambiance aussi...
Plus jeune ( en fac ) j'écrivais à la lueur de la bougie... et je fabriquais des bougies " 2h" de temps...
Parce que sinon je pouvais oublier de dormir et percuter au lever du soleil que je n'avais pas fermé l'œil....
- Traum
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Re: Le plaisir d'écrire
C'est intéressant, comme post… D'autant que l'on retrouve différents sens du mot « écrire » progressivement dégagés au travers de ce fil : écrire une récit / une lettre, écrire à la main (graphisme)…
J'aime écrire… quel que soit le sens que l'on attribue à ce mot et quel que soit l'outil utilisé.
J'aime écrire depuis presque toujours, depuis que je suis enfant. Cela a été longtemps mon principal média de communication, tant j'étais en difficulté avec l'oral. J'aimais écrire parce que j'aimais inventer des histoires et partir à l'aventure avec mes personnages, sans toujours savoir où ils allaient aller mais en les accompagner, en ayant le pressentiment qu'ils allaient (forcément) vivre de grandes choses.
J'aime écrire parce que j'aime la quête du mot, de la belle tournure de phrase, de la figure de style, du rythme… du rythme surtout.
J'aime que ce soit « littéraire ». (C'est dans cette grande prétention qu'à une époque, j'avais entrepris des études de lettres modernes.)
J'aime écrire à la main : les lettres que l'on trace sur le papier, une belle écriture, un beau stylo, un support que l'on apprécie. J'aime aussi ce qu'il y a de particulier dans le fait d'écrire à la main et cela reste, à l'heure actuelle, mon mode d'écriture quasiment exclusif pour mon journal intime. (J'ai par la suite, à des visées de stockage et d'économie de place, recopié un certain nombre de mes carnets sur mon ordinateur.)
Cela fait… pas loin de 17 ans que je tiens un journal intime. Et même encore aujourd'hui, quoique je remplisse moins mes carnets qu'à l'époque (parfois, un cahier d'écolier ne me faisait que quelques mois), j'écris majoritairement à la main. Et souffre du manque de temps pour me poser, tranquillement, devant un carnet, et laisser ma main grignoter page après page d'une écriture parfois douloureuse, parfois perdue, souvent dans le questionnement et le doute…
Je peux y passer des heures et des heures. Cette écriture-là fut le réconfort de bien des périodes difficiles de ma vie, pour ne pas dire atroces. Cela m'a plus ou moins sauvée, à maints et maints égards. Cela m'a sous-tenue durant des années, cela m'a permis de survivre…
Ça n'a pas suffi en soi pour me « guérir » mais l'écriture, quand on est trop malade, que l'on souffre trop, ne guérit pas. Pis : elle peut être un abîme et abîmer aussi. Mais c'est aussi grâce à elle que j'ai su, pu pousser un jour la porte de quelqu'un pour ne pas seulement coucher des mots sur le papier, le papier ne me suffisant plus… mais pour me coucher moi et parler… de moi… L'écriture m'a permis de m'amener à me soigner.
Je n'ai pas conservé tous mes carnets. Ma mère les lisait. J'ai détruit tous ceux de cette époque-là. J'ai détruit aussi ceux aussi des années qui ont succédé sa mort, pour n'en conserver seulement que quelques pages. J'ai gardé ceux à partir du début de mon analyse, en fait. Je reste, je m'en souviens. Je me souviens des heures des plus graves de ma vie à jamais inscrites en moi ; je n'avais pas envie de pouvoir les relire… Et puis ces pages charriaient avec elle ce que je ne disais pas aussi, l'entre les lignes… c'est peut-être encore pis à lire, relire, que ce que j'étais effectivement écrit.
J'aime aussi écrire à la main quand je m'adresse à de vieilles connaissances, ou à des gens dont je sais qu'ils seront aussi sensibles que moi à l'écriture, ou à qui je n'ai presque jamais su écrire autrement. À l'inverse, certains amis n'ont jamais eu que le format dématérialisé du mail et je ne me verrais pas non plus prendre une plume… allez savoir pourquoi…
J'aime aussi écrire sur ordinateur et c'est d'ailleurs pour mes productions « littéraires » que je me suis offert mon premier ordinateur (suivi de quelques autres). Parce que j'aime le fait de taper, que j'aime la mise en page d'un document texte, j'aime le côté sérieux, moderne, j'aime… me défouler sur mes touches, j'aime le rythme et la vitesse que cela permet (par chance, je sais taper en dactylo et suis donc très rapide… mais toujours pas assez pour suivre le rythme de ma pensée et il faut encore que les mots passent par le goulot de mes doigts).
J'aime écrire et je peux être ravagée par ce plaisir et cette douleur-là. Je peux oublier de manger parce que j'écris. (Croyez-moi, dans la vie courante, je mange au moins quatre fois par jour, voire cinq ou six.)
Bien sûr, j'ai toujours ma trousse avec moi et toujours un stylo-plume. (Je n'écris dans mon journal qu'au stylo-plume.) Et dans l'idéal, pas trop loin, mon ordinateur.
(Désolée : on voit que j'aime écrire… j'ai fait un gros pavé…)
J'aime écrire… quel que soit le sens que l'on attribue à ce mot et quel que soit l'outil utilisé.
J'aime écrire depuis presque toujours, depuis que je suis enfant. Cela a été longtemps mon principal média de communication, tant j'étais en difficulté avec l'oral. J'aimais écrire parce que j'aimais inventer des histoires et partir à l'aventure avec mes personnages, sans toujours savoir où ils allaient aller mais en les accompagner, en ayant le pressentiment qu'ils allaient (forcément) vivre de grandes choses.
J'aime écrire parce que j'aime la quête du mot, de la belle tournure de phrase, de la figure de style, du rythme… du rythme surtout.
J'aime que ce soit « littéraire ». (C'est dans cette grande prétention qu'à une époque, j'avais entrepris des études de lettres modernes.)
J'aime écrire à la main : les lettres que l'on trace sur le papier, une belle écriture, un beau stylo, un support que l'on apprécie. J'aime aussi ce qu'il y a de particulier dans le fait d'écrire à la main et cela reste, à l'heure actuelle, mon mode d'écriture quasiment exclusif pour mon journal intime. (J'ai par la suite, à des visées de stockage et d'économie de place, recopié un certain nombre de mes carnets sur mon ordinateur.)
Cela fait… pas loin de 17 ans que je tiens un journal intime. Et même encore aujourd'hui, quoique je remplisse moins mes carnets qu'à l'époque (parfois, un cahier d'écolier ne me faisait que quelques mois), j'écris majoritairement à la main. Et souffre du manque de temps pour me poser, tranquillement, devant un carnet, et laisser ma main grignoter page après page d'une écriture parfois douloureuse, parfois perdue, souvent dans le questionnement et le doute…
Je peux y passer des heures et des heures. Cette écriture-là fut le réconfort de bien des périodes difficiles de ma vie, pour ne pas dire atroces. Cela m'a plus ou moins sauvée, à maints et maints égards. Cela m'a sous-tenue durant des années, cela m'a permis de survivre…
Ça n'a pas suffi en soi pour me « guérir » mais l'écriture, quand on est trop malade, que l'on souffre trop, ne guérit pas. Pis : elle peut être un abîme et abîmer aussi. Mais c'est aussi grâce à elle que j'ai su, pu pousser un jour la porte de quelqu'un pour ne pas seulement coucher des mots sur le papier, le papier ne me suffisant plus… mais pour me coucher moi et parler… de moi… L'écriture m'a permis de m'amener à me soigner.
Je n'ai pas conservé tous mes carnets. Ma mère les lisait. J'ai détruit tous ceux de cette époque-là. J'ai détruit aussi ceux aussi des années qui ont succédé sa mort, pour n'en conserver seulement que quelques pages. J'ai gardé ceux à partir du début de mon analyse, en fait. Je reste, je m'en souviens. Je me souviens des heures des plus graves de ma vie à jamais inscrites en moi ; je n'avais pas envie de pouvoir les relire… Et puis ces pages charriaient avec elle ce que je ne disais pas aussi, l'entre les lignes… c'est peut-être encore pis à lire, relire, que ce que j'étais effectivement écrit.
J'aime aussi écrire à la main quand je m'adresse à de vieilles connaissances, ou à des gens dont je sais qu'ils seront aussi sensibles que moi à l'écriture, ou à qui je n'ai presque jamais su écrire autrement. À l'inverse, certains amis n'ont jamais eu que le format dématérialisé du mail et je ne me verrais pas non plus prendre une plume… allez savoir pourquoi…
J'aime aussi écrire sur ordinateur et c'est d'ailleurs pour mes productions « littéraires » que je me suis offert mon premier ordinateur (suivi de quelques autres). Parce que j'aime le fait de taper, que j'aime la mise en page d'un document texte, j'aime le côté sérieux, moderne, j'aime… me défouler sur mes touches, j'aime le rythme et la vitesse que cela permet (par chance, je sais taper en dactylo et suis donc très rapide… mais toujours pas assez pour suivre le rythme de ma pensée et il faut encore que les mots passent par le goulot de mes doigts).
J'aime écrire et je peux être ravagée par ce plaisir et cette douleur-là. Je peux oublier de manger parce que j'écris. (Croyez-moi, dans la vie courante, je mange au moins quatre fois par jour, voire cinq ou six.)
Bien sûr, j'ai toujours ma trousse avec moi et toujours un stylo-plume. (Je n'écris dans mon journal qu'au stylo-plume.) Et dans l'idéal, pas trop loin, mon ordinateur.
(Désolée : on voit que j'aime écrire… j'ai fait un gros pavé…)
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain
Re: Le plaisir d'écrire
Merci Traum !
Pour moi tu as su exprimer une belle partie de ce que je peux entendre par "écrire". Et comme beaucoup je crois ici, tant que les mots s'enchainent, je peux oublier le reste (par contre il est minuit et demi, je vais pas faire un pavé là ok ?).
Alors oui pour la plume sur le papier, oui pour les possibilités du clavier !
- Mercador
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Re: Le plaisir d'écrire
J'ai une question au sujet de l'écriture. J'ai recommencé à écrire depuis quelques mois mais ça me prend un sérieux coup de pied à l'arrière-train pour me mettre en marche. Pourtant, j'adore écrire, ça me fait un bien fou, mais juste l'action de m'asseoir et me mettre à écrire me demande toute mon énergie. Je fais tout pour éviter d'écrire, comme si ce n'était pas bien. Est-ce que vous avez ce problème vous aussi ?
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Re: Le plaisir d'écrire
Avant j'écrivais chaque jour et effectivement, je bloque un peu depuis un moment. Il me faut quelque chose qui me lance, mais j'ai bon espoir.
"Le véritable poète a pour vocation d'accueillir en lui la splendeur du monde." Goethe
- Mercador
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Re: Le plaisir d'écrire
Il semblerait que je suis tombé sur le bon livre aujourd'hui...
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
-
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Re: Le plaisir d'écrire
Amusant, n'est-ce pas !
Quand l'élève est prêt, le maître vient - dit-on
Quand l'élève est prêt, le maître vient - dit-on
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Re: Le plaisir d'écrire
J'aime écrire... mais je n'aime pas écrire à propos d'écrire. C'est comme voir un film qui parle d'un film ou écouter une chanson qui parle de chanter, ça m'agace. Bizarre, hein ?
J'ai toujours tenu des journaux et carnets divers, parfois à thème (carnet de rêves, poèmes...), parfois non. Toujours est-il que j'ai presque tout gardé. La dernière fois que j'en ai rouvert un, j'ai beaucoup ri
Mercador, j'ai eu le même problème que toi pendant de longues années. En novembre dernier, j'ai relevé le défi du NaNoWriMo. Ca a été un peu douloureux pendant un mois, mais m'a complètement décomplexée, et j'ai beaucoup moins de difficultés à m'asseoir devant mon PC avec pour objectif d'écrire - alors qu'avant, je prenais des notes "à la volée" histoire d'écrire sans en avoir l'air. C'est libérateur.
J'ai toujours tenu des journaux et carnets divers, parfois à thème (carnet de rêves, poèmes...), parfois non. Toujours est-il que j'ai presque tout gardé. La dernière fois que j'en ai rouvert un, j'ai beaucoup ri
Mercador, j'ai eu le même problème que toi pendant de longues années. En novembre dernier, j'ai relevé le défi du NaNoWriMo. Ca a été un peu douloureux pendant un mois, mais m'a complètement décomplexée, et j'ai beaucoup moins de difficultés à m'asseoir devant mon PC avec pour objectif d'écrire - alors qu'avant, je prenais des notes "à la volée" histoire d'écrire sans en avoir l'air. C'est libérateur.
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Re: Le plaisir d'écrire
Merci pour le lien !Akg a écrit :Mercador, j'ai eu le même problème que toi pendant de longues années. En novembre dernier, j'ai relevé le défi du NaNoWriMo. Ca a été un peu douloureux pendant un mois, mais m'a complètement décomplexée, et j'ai beaucoup moins de difficulté à m'asseoir devant mon PC avec pour objectif d'écrire - alors qu'avant, je prenais des notes "à la volée" histoire d'écrire sans en avoir l'air. C'est libérateur.
Où que tu sois, creuse profond. En bas, c’est la source.
Laisse les hommes noirs crier : « En bas, c’est toujours l’enfer".
(merci Friedrich)
Laisse les hommes noirs crier : « En bas, c’est toujours l’enfer".
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Re: Le plaisir d'écrire
Avec plaisir. Vous pouvez m'y trouver avec le même pseudo et le même avatar. D'ici les prochains événements (camp nanowrimo en avril je crois, tu choisis ton objectif de mots et tu n'es pas obligé de faire un roman, la forme est plus libre), je relancerai la machine ici pour voir s'il y a des motivés.
Au plaisir d'échanger avec vous à ce sujet, en tout cas
Au plaisir d'échanger avec vous à ce sujet, en tout cas