Quand on cherche "confiance" sur le forum, on trouve plus de 3000 messages, et nombreux mettant en avant la confiance en soi (et son déficit, récurent pour nous visiblement), mais nulle part le sujet a été approfondi j'ai l'impression.
Si je me trompe, n'hésitez pas à supprimer ce fil !
Ayant vraiment envie de résoudre ce point chez moi, j'ai fait des recherches, lu certains articles, et trouvé celui ci : La confiance en soi, Jean Garneau, psychologue
Si j'ai bien compris, il explique que la confiance en soi c'est surtout une question d'attitude, que ceux qui ont confiance en eux (ou plutôt donnent cette impression) sont aussi anxieux que les autres et simplement "se forcent" là où celui qui n'a pas confiance se met en retrait parce qu'il a une vision irréaliste de ce que devrait être son intervention.
Il relie ces deux attitudes différentes, celle de la personne qui n'a pas confiance en elle, et celle de la personne qui a confiance en elle, à deux raisons : les différences éducatives, initialement, entre les familles de ces deux personnes, et la manière d'agir de ces personnes ensuite.
Il donne ensuite des ingrédients de la confiance en soi (une prédiction, réaliste, et uniquement dans des domaines précis où par expérience on sait que l'on a les ressources suffisantes, et ce de manière temporaire), une définition :
Il continue sur des conseils pour bâtir sa confiance en soi : accumuler de l'expérience dans le domaine, avoir une réflexion critique sur ces expériences, varier les expériences dans le domaine pour développer son adaptabilité, graduer la difficulté des expériences.La confiance en soi est donc "Une prédiction réaliste et ponctuelle qu'on a les ressources nécessaires pour faire face à un genre particulier de situation".
Elle est toujours le résultat d'une accumulation d'expérience. Il s'agit toujours d'une certitude partielle qui s'applique à un domaine particulier et à un moment donné. Il ne s'agit jamais d'une prédiction de résultat ou de performance; c'est plutôt une prévision qui touche la façon dont les choses vont se passer
Et il conclut sur l'exemple qu'il développe en filigrane de son article.
Il se trouve que j'ai suivi peu ou prou ces conseils avant de découvrir l'article, en ayant réfléchi sur certains points soulevés ici ou là sur le forum, ou après discussion avec ma psy. Et qu'au final, même si j'arrive à prendre plus la parole, à être plus assurée, il n'a fallu que 30 secondes de discussion avec un membre de jury d'agrégation pour qu'il me dise que si j'échouais régulièrement, c'est parce que les jury sentent mon manque de confiance en moi et inconsciemment mettent une note un peu plus basse que pour un autre pas forcément meilleur mais plus assuré. 30 secondes seulement pour me cataloguer "timide, peu assurée, manquant de confiance" alors que je pensais être bien plus à l'aise, avoir fait des progrès depuis un an que je travaille ça...
Et ce alors même qu'on discutait d'un sujet de physique dans lequel j'ai de l'expérience, qui me passionne, que j'ai enseigné et travaillé à bon niveau, et que c'est moi qui l'avait abordé.
Alors y aurait il des graduations dans le manque de confiance, des manques de confiance tellement importants que ce qui est expliqué dans cet article ne peut suffire ? Que faire en ce cas ?
Ou cet article n'est il qu'un placebo pour écorché passager de l'âme ?
Ces conseils sont ils ce qu'il faut suivre, et ça payera un jour (1 mois, 1 an, 1 lustre, jamais si on est trop atteint ) ou existe-t-il des méthodes pour "régler le problème" ? (je suis scientifique on ne se refait pas, un problème pour moi ça se résout )
Qu'en pensez vous ?