Ok, donc il y a à la fois de la diffusion et de la micro-convection, si j'ai bien compris ?
(et apparemment ce n'est pas un écoulement à proprement parler, car il n'y a un glissement des couches limites cf:condition limites de Stokes; ce sont plutot des couches hydrophyles-hydrophobes qui glissent les une sur les autres)
Je recopie les passage liés à l'action mécanique
"Ces mécanismes de démicellisation et de remicellisation constituent l'étape limitante de la lessive. Ils sont d'autant plus lents que le flux à travers le pore est faible, c'est-à-dire que le pore est petit. C'est donc ce qui détermine la durée minimale de la lessive. Or, la solution détergente ne peut passer dans ces pores que s'ils sont agrandis par la torsion et l'étirement des textiles. D'où la nécessité, réaffirmée, d'une bonne action mécanique."
"Dans le tambour de la machine à laver, en effet, le linge est ballotté, tordu, et l'eau circule en tous sens. Les fibres de tissus sont étirées, puis comprimées. Les surfaces disponibles pour accueillir les surfactants grandissent puis diminuent sans cesse."
"il fallait considérer tous les aspects du lavage, de la composition de la lessive à la température en passant par l'étirement et la torsion que font subir au linge les machines à laver, comme les lavandières autrefois. La variation permanente de la surface du tissu dont ces déformations sont responsables impose que la quantité de lessive soit assez élevée, afin que les molécules actives couvrent en permanence cette surface. Par ailleurs, ces déformations sont indispensables pour que l'eau savonneuse traverse les pores du linge et y décollent les salissures."
Et enfin, ce qui est important
"Ce modèle donne aux concepteurs de lessives une indication précieuse : puisque l'efficacité des surfactants est limitée par la saturation plus ou moins rapide des interfaces, leur rapidité à passer d'un état de micelle à un état adsorbé est un critère essentiel pour la sélection de nouveaux détergents"