La partie consacrée à la Santé dans sa globalité. Principalement la psychologie, psychologie sociale, la psychiatrie, les troubles de l'humeur, de la personnalité, les handicaps, l'autisme...
Keegane a écrit :
C'est de la somatisation pour moi, et les médecins généralistes s'en servent pour passer à un autre patient, et ne prennent pas en compte ce facteur.
.
C'est vrai que la somatisation, et la psychologie c'est pas forcément le "truc" des généralistes, ça serait peut-être plus celui des psy/chiatre/chologue (faire de la psy en 20 minutes de consult c'est pas facile en pratique...). De là à dire qu'ils s'en servent pour passer à un autre patient... tu généralises les généralistes!
Je me suis mal exprimée ... C'est juste que les médecins généralistes ne font pas qu'à de la somatisation pour ce qu'elle peut représenter. Ou parfois, te la pose en diagnostique parce que tu commences sérieusement à leur courir sur le système.
Je généralise peut être (personne n'en est à l'abri) mais c'est pour l'avoir vu plusieurs fois faits et pas seulement par rapport à moi.
Après je te rejoins sur la corrélation entre le stress et les maux d'estomac, mais voilà bien une manifestation physique du stress qui n'existe pas chez moi.
La plus grande erreur de l'Homme, c'est de penser qu'un jour il n'aura plus besoin d'apprendre. - XXI-Dyë
J'avais proposé de faire une synthèse de la psychosomatique mais vraiment pas le temps pour le moment mais comme, dans le cadre de mes recherches pour mon mémoire, je "tombe" sur ce document, je vous le propose en première référence.
C'est intéressant de découvrir les différents regards que la médecine pose sur nos maux quand ils sont inexplicables selon une approche clinique. De l'interpétation psychanalitique à l'écoute du ressenti du patient, vous avez dans ces textes les différentes attitudes possibles du corps médical devant les douleurs et manifestations somatiques.
Quel médecin préférez-vous avoir en face de vous ?
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L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant.
René Char
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
shinoune a écrit : ... dans le cadre de mes recherches pour mon mémoire, je "tombe" sur ce document, je vous le propose en première référence.
aspects-psychologiques-douleur-chronique.pdf
Bon je vais lire ces 162 pages Shinoune ... y'a de quoi pour quelques jours là ... merci.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
Histoire d'apporter ma petite pierre à l'édifice, j'ai eu très longtemps des nausées et maux d'estomac. En parallèle je rêvais de manière récurrente que je vomissais des litres et des litres d'eau (amis de la poésie, bonjour). Ces symptômes ont complètement disparu quand j'ai eu, enfin, une vraie conversation avec mon père... Maintenant, chaque fois que ça me "travaille" un peu je peux être sûre que j'ai quelque chose sur le coeur, quelque chose que je n'ai pas... digéré! Et ça passe quand je parviens à en parler.
Autre exemple, j'ai connu quelqu'un qui perdait régulièrement sa voix sans raison particulière (chauffage, clim, rhume, tabac... rien de tout ça). Cela a duré quelques années jusqu'à ce qu'il arrête son métier d'avocat. Il nous a avoué plus tard que ses années de barreau ont été les pires de sa vie et qu'il n'attendait que l'opportunité de changer de voie (cas de le dire). Après, chacun peut fait le lien, ou pas, entre le désir plus ou moins conscient et les manifestations physiques...
Sinon j'ai entendu dire que la constipation trahissait la peur de manquer d'argent Urban legend peut-être!
L'inconscience m'a emmené d'entre-deux-morts. Le lieu où l'esprit est mort et où l'on attend la mort du corps. L'inconscient peut rendre vraiment malade si la souffrance psychique et physique durent trop longtemps. Mon corps a trouvé un moyen d'exprimer par une maladie ce que la souffrance psychique n'a pas réussi à faire entendre.
Je ne souhaite à personne d'arriver jusque là.
Je déterre ce topic car je suis victime depuis trois ans maintenant de torticolis à répétition qui me pourrissent la vie. Je suis en ce moment-même au fond de mon lit, incapable de rester debout sans souffrir le martyre. Je souhaiterais savoir, parmi les asonautes qui ont eu ce type de problèmes, quel type de thérapie ils ont suivi pour guérir leurs maux sans mots. J'ai déjà cherché sur internet : il semblerait que la psychosomatique soit plus ou moins la chasse gardée de la psychanalyse, or je ne suis pas certaine que cette approche me convienne. La thérapie analytique a t-elle fonctionné pour vous ? Ou avez-vous guéri grâce à d'autres approches ? Si oui, lesquelles ? Enfin, si vous avez une adresse sur Paris à me confier en MP, je suis preneuse, car je n'en peux plus.
Je suis désolée de revenir après si longtemps pour demander service, mais je suis actuellement en année de stage en tant que prof de français en collège et ma vie ressemble à une course sans fin : je continue à vous lire de temps en temps, mais je n'ai plus le temps de participer de manière active. Cela dit, je compte faire mon mémoire sur les enfants précoces et la pédagogie (pédagogie traditionnelle et pédagogies alternatives) : j'aurai donc certainement beaucoup de choses à partager avec vous vers mai-juin...
Azore "Créer, c'est vivre deux fois." Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe.
J'ai fait des séances de kiné et d'ostéo les années précédentes. J'ai été soulagée sur le moment, mais mon torticolis est chronique. Là, ça fait la deuxième fois en trois semaines... Il faut dire que je suis particulièrement stressée en ce moment et que les vacances scolaires de Toussaint ne m'aident pas particulièrement à lâcher prise.
Azore "Créer, c'est vivre deux fois." Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe.
Les microkinés travaillent aussi sur l'aspect psychologique et l'histoire de la personne. Ils font un travail de fond sur plusieurs séances. Après faut trouver la perle.
Je ne connaissais pas cette technique, mais je suis allée me renseigner sur internet : ça m'intéresse. Tu aurais une adresse sur Paris à me transmettre en MP ?
Sinon, en termes de thérapie non physique, j'ai pensé à l'hypnose. Ça a l'air de fonctionner pour ce genre de problèmes, mais je n'y connais pas grand-chose et j'ai peur de dépenser encore beaucoup de sous pour rien. Est-ce que quelqu'un a une expérience positive de guérison de troubles psychosomatiques par l'hypnose ?
Je suis désolée si j'ai l'air de partir dans tous les sens, mais j'explore toutes les pistes possibles.
Azore "Créer, c'est vivre deux fois." Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe.
Pour l'hypnose, c'est efficace pour faire tomber des barrieres internes psychologiques (bien cachées). Apres il faut je pense absolument se sentir en confiance avec le praticien...
Pour l'anectote, je perds presque plus mes cheveux et la derive seborheique de mon cuir chevelu va beaucoup mieux depuis 1 an, depuis le wais en fait...
Merci aussi pour ton retour sur l'hypnose. J'ai pensé à cette technique, parce que j'ai du mal à me connecter avec mes émotions. J'avais tenté en mars dernier une thérapie analytique et j'étais très frustrée de ne pas savoir nommer mes émotions : j'étais submergée et je ne savais pas comment objectiver ce raz-de-marrée, renouer avec les messages de mon corps. C'est pour cette raison que je ne souhaite pas m'engager dans ce type de thérapie.
Azore "Créer, c'est vivre deux fois." Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe.
Peut être avec une thérapie corporelle sans passer par les mots? Bon quelle thérapie c'est une autre histoire.
Je n'ai malheureusement pas d'adresse de microkiné sur Paris.
Pour anecdote, j'ai consultée une ostéo en juin, ras le bol d'avoir des douleurs sciatiques, ça devenait un truc permanent. Quelques mois auparavant j'avais eu une nevralgie cervicobrachiale pour laquelle je n'avais rien fait. En fait les deux étaient liés, en gros j'étais tordue, vrillée et donc contractée de la chaine musculaire du cou à gauche jusqu'au mollet droit. J'avais mal jusqu'au mollet mais cela venait du cou.
L'ostéo a soignée la chose en me précisant bien que ce ne serait pas définitif et qu'il fallait que je corrige certaines postures, (il s'avère que mes tables au travail sont aussi trop hautes).
Après, c'est juste une expérience.
Chercher quelles activités aident aussi. Ne pas oublier ce corps à côté duquel on se promène souvent au lieu de monter dedans.
Azore je t'envoie en MP l'adresse de mon microkiné à Paris (si d'autres personnes sont intéressées faites-moi signe).
Je te dirais bien ce que je pense de lui mais je ne serais pas objective... La première fois j'en ai presque pleuré de soulagement en sortant...
Après, trouver la personne qui te convient, ça peut être long, et ce ne sera peut-être pas lui, mais la séance te fera de toute façon du bien.
Je suis tombée sur un article qui, je pense, a toute sa place dans ce topic : http://pastoralefamiliale.free.fr/refl- ... ladies.htm (ne pas s'étonner du site lui-même, c'est juste l'article que je trouve intéressant)
"Si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main [...] je chante la vie, je danse la vie!"
Durant mes études, on séparait d'un côté les manifestations psychosomatiques à proprement parler et les manifestations hystériques.
Dans les manifestations hystériques, on regroupait toutes les manifestations corporelles de problématiques psychiques, mais sans aucune lésion somatique (ce que Charcot avait mis en avant au travers de ses dissections, d'ailleurs, et ce qui lui avait permis d'opposer l'épilepsie et l'hystérie, si je me souviens bien). On peut ranger là-dedans toutes les manifestations dites fonctionnelles : le corps ne marche pas bien, on ne sait pas pourquoi parce que les examens ne donnent rien.
Dans les manifestations psychosomatiques, on regroupe toutes les manifestations corporelles de problématiques psychiques mais avec atteinte du corps, lésions. Là-dedans, on peut inclure les maladies inflammatoires / auto-immunes, etc.
Il y a un Institut de Psychosomatique à Paris (IPSOS), d'orientation psychanalytique (rattaché à la SPP), et je ne suis pas sûre qu'ils donneraient les mêmes définitions que moi. (Je dois avouer que ce n'est pas du tout mon courant.)
Ces définitions valent ce qu'elles valent. Elles ne sont peut-être pas très lisibles, mais elles m'ont pas mal servi, même si elles ont leur limite. Et ça, c'est la version psychanalytique (une certaine vision psychanalytique) de l'histoire.
Qui ne prétend pas dire le tout de tout cela, juste parler du plan inconscient, parce que derrière ces distinctions, ce ne sont pas les mêmes processus psychiques à l'œuvre que l'on suppose. Les manifestations hystériques supposent une conversion d'un phénomène psychique en un phénomène somatique. Cliniquement, en médecine, ça se traduit par pas mal de signes discordants par rapport à des tableaux cliniques connus. La psychosomatique suppose des processus de « mentalisation » (c'est leur terme à eux) défaillants (ce qui n'est pas le cas dans l'hystérie), avec un mode de fonctionnement dit « opératoire ». (Ensuite, est-ce que c'est la douleur chronique induite qui engendre cela ou est-ce que c'était là préalablement… impossible à dire… Et je ne m'y connais pas assez.)
Je mets à part les manifestations anxieuses, dépressives et les séquelles de traumatismes psychiques.
Je suis certaines que d'autres courants en psyschologie ont d'autres explications.
Le DSM traite lui de « troubles somatoformes ».
Je passe aussi sur la question des bénéfices primaires et secondaires.
Pour le fameux « ulcère à l'estomac », on revient quand même pas mal en médecine à l'heure actuelle sur l'aspect psychologique de la chose que l'on mettait tellement en avant il y a quelques années (et même encore de nombreux médecins) pour incriminer la présence d'une petite bactérie : Helicobacter Pylori.
De toute façon, avant de conclure, un passage (au moins un) chez le médecin s'impose.
Les frontières entre somatique et psychisme sont d'autant plus flous qu'il y a souvent une intrication assez importante entre les deux : le psychisme s'empare souvent des points de fragilité du corps d'un individu concerné (et au-delà des points de fragilité individuelle, ce que l'on dit des intestins comme deuxième cerveau peut rejoindre les questions autour de l'alimentation et de son mode de traitement dans l'organisme constituant quand même la part belle d'un bon nombre de théorie… en tout cas psychanalytiques, et notamment freudiennes, autour de la pulsion et de la construction de l'individu comme psyché et comme être social) et le corps souffrant entraîne des manifestations psychiques (anxiété et dépression endogènes ou exogènes).
(Ce n'est qu'un pont possible. Ça n'ôte rien à tout ce que l'on peut dire et découvrir autour des fonctions digestives, notamment autour du microbiote intestinal.)
Et pour parler un peu de moi…
J'ai souffert de colopathie fonctionnelle durant des années, sept à huit ans. Rien du tout à l'examen somatique. J'ai fait plusieurs explorations. Dans mon jargon, c'est une manifestation hystérique. (Bon, on n'a pas définitivement exclu une maladie inflammatoire mais mon état digestif aujourd'hui est bien plus satisfaisant, même si j'ai toujours été fragile du ventre et ce depuis enfant.) C'est apparu grosso modo un à deux mois avant la mort de ma mère ; ça a disparu définitivement après que j'ai soutenu mon mémoire de master 1 (qui touchait de très près à ma problématique personnelle, à plusieurs titres, d'ailleurs). Ça me pourrissait la vie.
De la même façon, j'ai été une enfant, une adolescente et une adulte insomniaque. Depuis presque toujours, j'avais des insomnies d'endormissement importantes (j'ai aussi eu, de façon plus sporadique, des insomnies de milieu de nuit et parfois de fin de nuit). Je mettais chaque soir au moins une heure à m'endormir, souvent plus. Et je dormais souvent quatre à cinq heure par nuit seulement à l'adolescence. Je n'ai plus jamais (sauf de manière très ponctuelle) eu de problèmes d'endormissement depuis la soutenance du même mémoire de master 1. Je dors très bien aujourd'hui. Je m'endors comme jamais. Je n'ai plus du tout le même sommeil qu'avant. Je me suis aussi découverte de la nuit (pas très compatible avec ma vie, mais bon). Je ne dors en revanche pas forcément plus, même si j'ai commencé à faire des pannes d'oreiller. (Je n'avais jamais connu ça avant mes 25 ans.)
J'ai pu développer de l'acouphène et de l'hyperacousie qui ont toutes les deux cédé. Aucune explication. Aucune maladie. C'est arrivé, c'est parti comme c'est venu.
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » Mark Twain
Traum, qu'est-ce que c'est une "lésion somatique" ? A quel moment on considère que le corps est "atteint" ?
Traum a écrit :Les frontières entre somatique et psychisme sont d'autant plus flous qu'il y a souvent une intrication assez importante entre les deux
Pour ma part je trouve très étonnant que l'on distingue les deux, tout simplement, compte tenu du fait que le cerveau fait partie intégrante du corps. C'est autre chose qu'une intrication, c'est le même organisme.
Le fait de les dissocier permet peut-être de mieux justifier certaines frontières de disciplines, ou les cloisonnements faits entre tel type de "remèdes" ou tel autre, mais au-delà de cette facilité d'approche je ne vois pas pourquoi on considèrerait qu'il s'agit de deux sphères différentes qui interagiraient.
Où que tu sois, creuse profond. En bas, c’est la source.
Laisse les hommes noirs crier : « En bas, c’est toujours l’enfer".
(merci Friedrich)
Je soupçonnerais que ça ne soit pas qu' une facilité méthodologique ou pédagogique, qui s'auto-justifierait par les pratiques un peu isolées, mais aussi entrainée par ce qu'est le marché médical, élaboré selon des intérêts industriels et pharmacologiques
Les conséquences d'une théorie du corps et de l'esprit en santé poseraient à ce jour beaucoup de problème de réorganisation des idées... Mais surtout des corporations qui financent la recherche et de leurs propres moyens.
Si à ma connaissance on est encore loin de résultats scientifiques à ce niveau (on commence à peine à rentrer dans l'ère de l'imagerie médicale en neurologie), la quantité de recherches visant à synthétiser ou réutiliser une molécule ou un moyen hospitalier semble dépasser de très loin les recherches visant à la compréhension du corps et de ses phénomènes...
Traum a écrit :Rapidement : le psychisme n'est pas le cerveau.
OK, cela peut se concevoir sans difficulté, et d'ailleurs je ne crois pas que les deux aient été confondus
Traum a écrit : Selon les théories, ça n'a rien à voir.
Là par contre, euh, j'ai du mal.
Ce que je voulais dire, c'est qu'il me semble qu'une réaction psychique est aussi corporelle, puisqu'elle est une activité du cerveau. Effectivement, cela suppose de considérer que le corps et l'esprit ne sont pas dissociables, que l'un est aussi l'autre et inversement.
Du coup, considérer que le somatique et le psychique sont deux choses différentes m'interroge. Que l'inconscient se manifeste physiquement, pour moi c'est une façon bizarre de dire que le corps (ré-?)agit de manière multiple et en actionnant des leviers différents.
Où que tu sois, creuse profond. En bas, c’est la source.
Laisse les hommes noirs crier : « En bas, c’est toujours l’enfer".
(merci Friedrich)
Dans les lésions somatiques le corps est atteint, dans les symptômes hysteriques le corps n'est pas atteint. C'est la représentation que le sujet à de son corps qui est atteinte et ça se manifestait notamment par des paralysies non organiques (charcot a désespérément cherché une lésion organique sur les paralysies hystériques et ne l'a jamais trouvée)
C'est à partir de là que freud a commencé à parler d'inconscient et a théorisé ses topiques (inconscient/préconscient/conscient et plus tard ça/moi/surmoi)
En gros les affects que le sujet refoule dans l'inconscient viennent resurgir dans la conscience sous forme de symptômes (retour du refoulé selon les théories freudiennes) c'est un compromis instauré par le moi entre le ça et le surmoi
Le psychisme est affaire de representations (conscientes inconscientes alors que le cerveau est affaire de perception il me semble.
Traum arrête moi si je raconte des conneries je suis qu'en première année hein c'est possible qu'il me manque des notions
Y a en fait deux points de vue et si on l'oublie, ça amène de la confusion:
Le cerveau avec différents états qu'on peut visualiser à l'électroencéphalogramme ou à l'IRMf est un objet du monde scientifique. Le corps aussi.
Le psychisme ne l'est pas pour le moment ou juste en théorie pour certains: Y a que moi qui peut dire "moi" et "je" et ce que je ressens.
Par exemple, j'ai conscience de mon psychisme, du moins en partie, mais pas de mon cerveau ( je ne le ressens pas contrairement à mes mains ).
Pour quelqu'un d'autre, c'est l'inverse: je peux examiner son cerveau mais pas son psychisme ( faut qu'il me dise ce qu'il ressent et que je lui fasse confiance ).
Un instrument qui permet de relier cerveau, corps et psychisme, c'est par exemple le détecteur de mensonge mais c'est très limité et pas très fiable.