Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
- forza
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Je me suis également posé la même question, dans le cas d'un diag-, on serait forcément déçu, notre inconscient nous ayant déjà bien mit dans la tête que l'on était "forcément" surdoué par rapports aux critères, mais également par ta différence aux autres.
J'aime pas forcément l'art, enfin je sais pas si j'aime l'art ou pas, je suis parfois aussi satellisé dans mes pensées, mais je reviens toujours à me demander si les autres sont comme ça?
Moi qui suis en questionnement, je pense qu'il faudrait placer ce topic dans "l'après-test". Il faut d'abord passer le test et être sur une base de résultat pour continuer ou débuter. Si non c'est porte ouverte à trouver mille et une excuses et question sur soi-même et à éviter de passer le test.
Si je suis à côté de la plaque n'hésitez pas
J'aime pas forcément l'art, enfin je sais pas si j'aime l'art ou pas, je suis parfois aussi satellisé dans mes pensées, mais je reviens toujours à me demander si les autres sont comme ça?
Moi qui suis en questionnement, je pense qu'il faudrait placer ce topic dans "l'après-test". Il faut d'abord passer le test et être sur une base de résultat pour continuer ou débuter. Si non c'est porte ouverte à trouver mille et une excuses et question sur soi-même et à éviter de passer le test.
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- axolotl
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
On pourrait créer un tableau sur Google Drive ?Mlle Rose a écrit :On vous propose une chose puisqu'on sent plein de trucs qui bouillonnent chez vous : faire de ce topic un travail collaboratif visant à élaborer en commun un tableau final avec :
- d'un côté les caractéristiques diverses véhiculées par la littérature comme étant associées à la douance.
- de l'autre diverses autres explications pour chacune d'entre elles hormis celle de la douance.
Par exemple : Caractéristiques douance et autres explications
Pour Eloa, si elle ne l'a pas encore parcouru, il y a le topic Et quand le test dit non !
Tout particulièrement le témoignage d'Aluan :
(donc le diag est plutôt "non concluant" que "-")
► Afficher le texte
« J’aimerais pouvoir m’exprimer avec mes sens. Les mots sont parfois très handicapants. »
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Par exemple ouais !
faudrait mettre un lien dans le post de départ qu'on ne se casse pas les noix à chercher à chaque fois, et il faudrait aussi ne rien effacer mais apporter des corrections et ajouts direct dessus avec des couleurs différentes pour chacun (ou mettre son nom entre parenthèses).
Un truc du style.
On vous laisser gérer, on regardera après avec nos yeux crasseux, ou si y'a besoin de trucs techniques vous nous sifflez et on déboule.
faudrait mettre un lien dans le post de départ qu'on ne se casse pas les noix à chercher à chaque fois, et il faudrait aussi ne rien effacer mais apporter des corrections et ajouts direct dessus avec des couleurs différentes pour chacun (ou mettre son nom entre parenthèses).
Un truc du style.
On vous laisser gérer, on regardera après avec nos yeux crasseux, ou si y'a besoin de trucs techniques vous nous sifflez et on déboule.
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Salut tout le monde !
Cela fait un bail que je n'ai pas mis les pieds sur le forum, mais je suis tombée dessus au hasard, au gré de mes recherches. Et je replonge dedans avec la même frénésie qu'au 1er jour. Bref...
Je voudrais ajouter mon humble avis à ce sujet, en tant diagnostiquée négatif.
Je crois qu'il est très facile, à partir du moment où on a été diagnostiqué positif, de marteler que la douance et le QI ne font pas tout et qu'il ne faut pas s'arrêter à cela, etc, etc. Je vous sais sincères sur ce point, mais il n'empêche que l'être humain est ainsi fait: il préfèrera toujours avoir une réponse à ses question ou avoir juste une piste pour ses recherches, plutôt que de patoger dans le flou.
Lorsque le test dit non, on repart de zéro, et pour aller où? Bah au départ on ne sait pas trop. Déjà qu'être diagnostiqué positif nécessite un temps de digestion d'après les temoignages de ce forum, alors le diagnosic négatif... c'est pas mieux. Il ne sert à rien de faire croire ou prétendre le contraire.
Quant à l'effet Barnum, il a bon bos aussi celui-là. Je ne pense pas que l'on puisse à tous les coups renvoyer les diagnostiqués négatifs à l'effet Barnum (même si, j'en conviens, ce phénomène existe bel et bien).
Donc on est quoi après un diagnostic négatif? On est ni plus ni moins la même persinne qu'avant le diagnostic lol, avec peut-être pour certaines personnes un enseignement intéressant à tirer de son comportement lors de certaines épreuves.
Ce qui est certain, c'est que la vie continue et que, comme le disent les anciens de ce forum, on peut être fiers d'avoir eu le courage de se confronter au diagnostic et de ne pas la cacher ;-) (bon, ça ne fait pas avancer le schmilblick mais on flate son ego comme on peut MDR)
Cela fait un bail que je n'ai pas mis les pieds sur le forum, mais je suis tombée dessus au hasard, au gré de mes recherches. Et je replonge dedans avec la même frénésie qu'au 1er jour. Bref...
Je voudrais ajouter mon humble avis à ce sujet, en tant diagnostiquée négatif.
Je crois qu'il est très facile, à partir du moment où on a été diagnostiqué positif, de marteler que la douance et le QI ne font pas tout et qu'il ne faut pas s'arrêter à cela, etc, etc. Je vous sais sincères sur ce point, mais il n'empêche que l'être humain est ainsi fait: il préfèrera toujours avoir une réponse à ses question ou avoir juste une piste pour ses recherches, plutôt que de patoger dans le flou.
Lorsque le test dit non, on repart de zéro, et pour aller où? Bah au départ on ne sait pas trop. Déjà qu'être diagnostiqué positif nécessite un temps de digestion d'après les temoignages de ce forum, alors le diagnosic négatif... c'est pas mieux. Il ne sert à rien de faire croire ou prétendre le contraire.
Quant à l'effet Barnum, il a bon bos aussi celui-là. Je ne pense pas que l'on puisse à tous les coups renvoyer les diagnostiqués négatifs à l'effet Barnum (même si, j'en conviens, ce phénomène existe bel et bien).
Donc on est quoi après un diagnostic négatif? On est ni plus ni moins la même persinne qu'avant le diagnostic lol, avec peut-être pour certaines personnes un enseignement intéressant à tirer de son comportement lors de certaines épreuves.
Ce qui est certain, c'est que la vie continue et que, comme le disent les anciens de ce forum, on peut être fiers d'avoir eu le courage de se confronter au diagnostic et de ne pas la cacher ;-) (bon, ça ne fait pas avancer le schmilblick mais on flate son ego comme on peut MDR)
Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
J'aime beaucoup ta réponse pleine de sincérité aussi.Loupiote a écrit :Salut tout le monde !
Cela fait un bail que je n'ai pas mis les pieds sur le forum, mais je suis tombée dessus au hasard, au gré de mes recherches. Et je replonge dedans avec la même frénésie qu'au 1er jour. Bref...
Je voudrais ajouter mon humble avis à ce sujet, en tant diagnostiquée négatif.
Je crois qu'il est très facile, à partir du moment où on a été diagnostiqué positif, de marteler que la douance et le QI ne font pas tout et qu'il ne faut pas s'arrêter à cela, etc, etc. Je vous sais sincères sur ce point, mais il n'empêche que l'être humain est ainsi fait: il préfèrera toujours avoir une réponse à ses question ou avoir juste une piste pour ses recherches, plutôt que de patoger dans le flou.
Lorsque le test dit non, on repart de zéro, et pour aller où? Bah au départ on ne sait pas trop. Déjà qu'être diagnostiqué positif nécessite un temps de digestion d'après les temoignages de ce forum, alors le diagnosic négatif... c'est pas mieux. Il ne sert à rien de faire croire ou prétendre le contraire.
Quant à l'effet Barnum, il a bon bos aussi celui-là. Je ne pense pas que l'on puisse à tous les coups renvoyer les diagnostiqués négatifs à l'effet Barnum (même si, j'en conviens, ce phénomène existe bel et bien).
Donc on est quoi après un diagnostic négatif? On est ni plus ni moins la même persinne qu'avant le diagnostic lol, avec peut-être pour certaines personnes un enseignement intéressant à tirer de son comportement lors de certaines épreuves.
Ce qui est certain, c'est que la vie continue et que, comme le disent les anciens de ce forum, on peut être fiers d'avoir eu le courage de se confronter au diagnostic et de ne pas la cacher ;-) (bon, ça ne fait pas avancer le schmilblick mais on flate son ego comme on peut MDR)
Je t'avoue que je pense aussi (quand je réfléchis à un truc, j'envisage quasiment toutes les éventualités afin d'anticiper mes émotions, mes idées suivantes, etc. Une sorte de mécanisme de défense que je me suis infligée suite à certaines surprises un peu désastreuses des effets de l'hypersensibilité...) que je réagirai de cette manière si le diagnostique s'avérait négatif.
Je me ferai une raison. Mais bon, ça n'expliquera pas clairement ce sentiment de différence de manière générale, cette originalité qui réside et qui me porte parfois (souuuuvent) préjudice, l'impression d'évidences qui me sautent littéralement à la tronche et qui s'avèrent justifiées quand tout le monde autour de moi me traite de rabat-joie ou de pessimiste. Et ça... mais ça ! J'ai peur que ça me bouffe un peu le cerveau, que ça n'endorme pas les questions et surtout, que ça en ramène d'autres.
Tu as l'air un peu désabusée, comme triste. Mais, tu sais, sur ce forum, en étant diag-, j'ai cru comprendre que tu faisais aussi partie d'une catégorie à part, c'est toujours bien de se distinguer un peu. Non ? ^^ (pis attend, peut-être que j'arrive aussi. On se fera des privates jokes de diag- moins et on mangera des cookies en juif)
Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Bonjour Red !red a écrit :Salut.
Pour répondre à ta question: "si on est finalement pas surdoué, que peut-on être?"
Un être humain, simplement, que l'on soit surdoué ou non. Pourquoi voir autre chose?
Ben... parce que les autres humains, j'les trouve un peu bizarres en fait. ( )
Probablement parce que c'est très égocentrique de savoir qui on est, à quoi on peut bien correspondre, pourquoi on réagi d'une manière et pas d'une autre et que le voisin fait le contraire. Si j'peux trouver des petits cailloux sur ma route, je compte bien les suivre pour voir où ils vont me mener.
Je suis d'accord, c'est toujours positif de se remettre en question et de ne pas se reposer sur ses lauriers.red a écrit : Tu te poses des questions sur toi même, tu cherches à comprendre, tu t'interroges: c'est déjà selon moi très positif.
Au plaisir de te lire.
Merci pour ton message.
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Je trouve que ce serait très intéressant cette classification des signes et diagnostics différentiels des surdoués. Je n'ai lu que la littérature de base sur la question mais j'ai l'impression qu'on en est encore à l'âge de pierre dans la connaissance des surdoués (même si, je vous l'accorde, c'est beaucoup mieux qu'il y a 30 ans...). Je trouve notamment qu'en matière de diagnostic, il y a un réel problème. Et je parle là en tant que psychologue.
Le souci, c'est que la question du diagnostic en France (et peut être ailleurs) repose principalement sur le résultat aux échelles de Wechsler (WAIS, WISC, WPPSI). On a beau dire que les psychologues ne doivent poser le diag qu'avec le test ET une analyse de personnalité (entretien clinique ou tests de personnalité), dans les faits, la plupart ne se base que sur le WAIS et laisse de côté l'analyse du fonctionnement intellectuel (je vais pas dénoncer des collègues mais c'est un fait ). Si le test dit que le QIT est au-dessus de 130, ce n'est pas (trop) un problème mais "quand le test dit non", nombreux seront les psys qui concluront rapidement à une absence de surdouance, et ce, en toute bonne foi. Je ne parle pas là des résultats à moitié concluant, genre 128 avec un ou deux indices au-dessus de 130 (même si je suis sûre qu'il y a des psys bornés qui conclueraient là aussi à un diag - parce que "dans le bouquin, y'a marqué qu'il faut avoir 130 au QIT... ). Je parle des cas où la personne est surdouée mais que le test se montre impropre à le démontrer. J'ai un exemple précis : j'ai testé un enfant surdoué de 6 ans il y a quelque temps. Je dis "un enfant surdoué" car c'était une évidence, comme le nez au milieu de la figure, ce n'était un doute pour personne, ni la famille, ni l'école, ni moi lorsque je l'ai reçu dans mon cabinet. Sans compter les fulgurances de génie qu'il avait parfois, TOUS les signes cliniques étaient présents en plus de mon ressenti personnel. Donc je teste l'enfant et là, paf : QIT de 103, homogénéité parfaite avec tous les indices autour de 100 (soit dit en passant, ça n'est jamais arrivé chez aucun des enfants que j'ai testés). Je ne sais pas ce que mes collègues en auraient pensé mais pour ma part, cela n'a pas du tout remis en question l'hypothèse de sa surdouance. Disons que dans ce cas précis, l'enfant avait montré un fonctionnement particulier en refusant de répondre aux questions qu'il jugeait trop simples parce qu'il ne pouvait pas croire que je lui demandais quelque chose de si évident et par ailleurs, il complexifiait trop certaines réponses au point de ne pas donner les éléments de base nécessaires). Bref, cet enfant était surdoué, j'y parierai ma carrière mais le test a dit non et de façon massive. Du coup, les parents étaient dépités par le résultat quoique que je puisse leur dire.
Ce cas n'est pas isolé. Du coup, ça me pose un réel problème de considérer que le diagnostic de la surdouance repose à 80% (chiffre au pif...) sur la passation du test. Elles sont très bien les échelles de Wechsler mais je trouve qu'elle serve surtout à mesurer les performances (dans la norme, sous la norme, hors norme) et non un fonctionnement intellectuel. Du coup, un psy non au fait de la surdouance passera à côté de beaucoup d'enfants et d'adultes surdoués parce qu'il lui manquera les outils pour identifier certains types. Même le questionnaire de Terrassier est moyennement satisfaisant, sans compter qu'il est plutôt destiné à l'enfant.
D'où l'intérêt de créer les listes dont vous avez parlé plus haut pour identifier plus finement ce qui ferait la substantifique moëlle du surdoué... Cela dit, le problème se dessine effectivement de créer des catégories fourre-tout où tout le monde se retrouveraient plus ou moins.. mais qui permettraient aussi peut être d'identifier les + de 130 qui ne présentent pas les caractéristiques du surdoué.
Le souci, c'est que la question du diagnostic en France (et peut être ailleurs) repose principalement sur le résultat aux échelles de Wechsler (WAIS, WISC, WPPSI). On a beau dire que les psychologues ne doivent poser le diag qu'avec le test ET une analyse de personnalité (entretien clinique ou tests de personnalité), dans les faits, la plupart ne se base que sur le WAIS et laisse de côté l'analyse du fonctionnement intellectuel (je vais pas dénoncer des collègues mais c'est un fait ). Si le test dit que le QIT est au-dessus de 130, ce n'est pas (trop) un problème mais "quand le test dit non", nombreux seront les psys qui concluront rapidement à une absence de surdouance, et ce, en toute bonne foi. Je ne parle pas là des résultats à moitié concluant, genre 128 avec un ou deux indices au-dessus de 130 (même si je suis sûre qu'il y a des psys bornés qui conclueraient là aussi à un diag - parce que "dans le bouquin, y'a marqué qu'il faut avoir 130 au QIT... ). Je parle des cas où la personne est surdouée mais que le test se montre impropre à le démontrer. J'ai un exemple précis : j'ai testé un enfant surdoué de 6 ans il y a quelque temps. Je dis "un enfant surdoué" car c'était une évidence, comme le nez au milieu de la figure, ce n'était un doute pour personne, ni la famille, ni l'école, ni moi lorsque je l'ai reçu dans mon cabinet. Sans compter les fulgurances de génie qu'il avait parfois, TOUS les signes cliniques étaient présents en plus de mon ressenti personnel. Donc je teste l'enfant et là, paf : QIT de 103, homogénéité parfaite avec tous les indices autour de 100 (soit dit en passant, ça n'est jamais arrivé chez aucun des enfants que j'ai testés). Je ne sais pas ce que mes collègues en auraient pensé mais pour ma part, cela n'a pas du tout remis en question l'hypothèse de sa surdouance. Disons que dans ce cas précis, l'enfant avait montré un fonctionnement particulier en refusant de répondre aux questions qu'il jugeait trop simples parce qu'il ne pouvait pas croire que je lui demandais quelque chose de si évident et par ailleurs, il complexifiait trop certaines réponses au point de ne pas donner les éléments de base nécessaires). Bref, cet enfant était surdoué, j'y parierai ma carrière mais le test a dit non et de façon massive. Du coup, les parents étaient dépités par le résultat quoique que je puisse leur dire.
Ce cas n'est pas isolé. Du coup, ça me pose un réel problème de considérer que le diagnostic de la surdouance repose à 80% (chiffre au pif...) sur la passation du test. Elles sont très bien les échelles de Wechsler mais je trouve qu'elle serve surtout à mesurer les performances (dans la norme, sous la norme, hors norme) et non un fonctionnement intellectuel. Du coup, un psy non au fait de la surdouance passera à côté de beaucoup d'enfants et d'adultes surdoués parce qu'il lui manquera les outils pour identifier certains types. Même le questionnaire de Terrassier est moyennement satisfaisant, sans compter qu'il est plutôt destiné à l'enfant.
D'où l'intérêt de créer les listes dont vous avez parlé plus haut pour identifier plus finement ce qui ferait la substantifique moëlle du surdoué... Cela dit, le problème se dessine effectivement de créer des catégories fourre-tout où tout le monde se retrouveraient plus ou moins.. mais qui permettraient aussi peut être d'identifier les + de 130 qui ne présentent pas les caractéristiques du surdoué.
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- dani
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
La psy de mon fils de 9 ans l'a diagnostiqué surdoué alors que QIT 120, ICV 128, IRP 121, et le reste à 100 en gros. Elle parle effectivement d'évidence le concernant. Dans son cas, il était très mal à l'aise pendant le test répondant à minima, et restant muet quand elle demandait plus de réponses car persuadé de faire fausse route alors que pas du tout, donc préférait se taire, alors qu'hors contexte orienté et donc rassuré, il répondait aisément... pour l'IVT de tête 14 en calcul mais 6 en mémoire des chiffres, totalement paniqué de ne rien retenir. Et pour le dernier indice, c'était tête appuyé dans la main, feuille qui bouge, pas en face de la feuille, démontrant un gros ras le bol, un non intérêt pour l'activité graphique, et du temps perdu à former les symboles laborieusement, malgré une bonne mémoire...
Pour elle c'est une évidence, il est surdoué mais son QIT n'est pas mesurable; C'est vrai que c'est un peu déstabilisant au départ que l'évidence ne soit pas objectivée.
Tout chez lui montre cette évidence, et pour autant nous ne pensions pas au surdouement. Oui un enfant intelligent, avec des centres d'intérêt souvent différents des autres enfants, un langage différent des autres enfants, oui extrêmement émotif, avec des traits obsessionnels sur les bords.
Si l'hypothèse du surdouement n'avait pas été retenue, cela serait resté un enfant intelligent, et tout le reste. Un être humain bourré de failles névrotiques, qui a du mal à apprivoiser son moi et qui pour cela peut avoir besoin du coup de main d'un professionnel; Que cela colle avec un diagnostic précis ne change pas grand chose au fond du problème.
Je peux comprendre qu'on puisse avoir besoin de se calibrer pour mieux saisir qui l'on est. Mais dans ce que j'ai connu de mon parcours indirect autour de la douance, le test a servi "pour les autres", pour la psy. Nous n'avons rien demandé, elle l'a proposé d'emblée quand nous allions la voir pour aider notre fils à mieux gérer ses émotions. Le simple diagnostic sans le test m'aurait suffit tant qu'il donne des pistes de prise en charge. Le but c'est de se sentir mieux, pas de poser un diagnostic, non?
Savoir qu'en psychiatrie les diagnostics se posent sur plusieurs années... de manière simplifiée, faire la part entre une bouffée délirante et une entrée en schizophrénie, cela ne se fait pas le temps d'une consultation. Pour autant, sans diagnostic affirmé, on soigne, on traite, on accompagne. Le diagnostic n'est absolument pas une fin en soi. Je soigne parfois des gens sans jamais avoir su leur diagnostic exact, et cela ne me manque pas.
Sans vouloir faire de parallèle foireux entre psychiatrie et psychologie car je suis ignare ou presque en psychologie, il est aussi utile de se détacher des cases pré-définies pour accepter que chacun est un puzzle unique. L'important n'est pas l'étiquette globale qui définit, mais une meilleure compréhension de soi qui pour le coup est une quête qui ne s'arrête pas à un diagnostic.
Pour elle c'est une évidence, il est surdoué mais son QIT n'est pas mesurable; C'est vrai que c'est un peu déstabilisant au départ que l'évidence ne soit pas objectivée.
Tout chez lui montre cette évidence, et pour autant nous ne pensions pas au surdouement. Oui un enfant intelligent, avec des centres d'intérêt souvent différents des autres enfants, un langage différent des autres enfants, oui extrêmement émotif, avec des traits obsessionnels sur les bords.
Si l'hypothèse du surdouement n'avait pas été retenue, cela serait resté un enfant intelligent, et tout le reste. Un être humain bourré de failles névrotiques, qui a du mal à apprivoiser son moi et qui pour cela peut avoir besoin du coup de main d'un professionnel; Que cela colle avec un diagnostic précis ne change pas grand chose au fond du problème.
Je peux comprendre qu'on puisse avoir besoin de se calibrer pour mieux saisir qui l'on est. Mais dans ce que j'ai connu de mon parcours indirect autour de la douance, le test a servi "pour les autres", pour la psy. Nous n'avons rien demandé, elle l'a proposé d'emblée quand nous allions la voir pour aider notre fils à mieux gérer ses émotions. Le simple diagnostic sans le test m'aurait suffit tant qu'il donne des pistes de prise en charge. Le but c'est de se sentir mieux, pas de poser un diagnostic, non?
Savoir qu'en psychiatrie les diagnostics se posent sur plusieurs années... de manière simplifiée, faire la part entre une bouffée délirante et une entrée en schizophrénie, cela ne se fait pas le temps d'une consultation. Pour autant, sans diagnostic affirmé, on soigne, on traite, on accompagne. Le diagnostic n'est absolument pas une fin en soi. Je soigne parfois des gens sans jamais avoir su leur diagnostic exact, et cela ne me manque pas.
Sans vouloir faire de parallèle foireux entre psychiatrie et psychologie car je suis ignare ou presque en psychologie, il est aussi utile de se détacher des cases pré-définies pour accepter que chacun est un puzzle unique. L'important n'est pas l'étiquette globale qui définit, mais une meilleure compréhension de soi qui pour le coup est une quête qui ne s'arrête pas à un diagnostic.
"Dolto avait raison au fond... Le problème c'est qu'on vit en surface" C. Alévèque.
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
@Axo: Merci pour le doc déjà fait. Ballot comme je suis je n'avais pas remarqué le lien, et donc j'ai été voir google docs et drive...
La loi de Murphy étant tout le temps valable, c'est au moment où je devrait faire quelque chose que j'ai autre chose à faire, mais je vais commencer à remplir sérieusement ledit tableau ce week-end et vous tiendrai au courant.
Et désolé je n'ai pas le temps de réagir aux autres post là maintenant tout de suite...
La loi de Murphy étant tout le temps valable, c'est au moment où je devrait faire quelque chose que j'ai autre chose à faire, mais je vais commencer à remplir sérieusement ledit tableau ce week-end et vous tiendrai au courant.
Et désolé je n'ai pas le temps de réagir aux autres post là maintenant tout de suite...
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Eloa,
Je suis loin d'être triste, et je n'ai pas l'impression d'être désabusée. Juste un peu réaliste je pense.
Je dis juste que lorsqu'on pense tenir une piste pour apréhender ses problèmes, si celle-ci se révèle fausse, bah il faut repartir de zéro.
Je suis loin d'être triste, et je n'ai pas l'impression d'être désabusée. Juste un peu réaliste je pense.
Je dis juste que lorsqu'on pense tenir une piste pour apréhender ses problèmes, si celle-ci se révèle fausse, bah il faut repartir de zéro.
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Au final Axo, désolé j'ai fait un document moi-même, parce que j'ai du mal avec les tableurs quand il s'agit de tableau qui ne sont pas des tableaux de chiffres. (Je sais, je suis bizarre, je vais mettre ça dans le topic "vos sales manies" )
J'ai donc fais un google docs qui est ouvert en modification à tout ceux qui cliquent sur le lien suivant: Caractéristiques douance et autres explications
Si cela devient trop le bronx, je restreindrais uniquement aux commentaires.
Pour l'instant je n'ai qu'initié le doc car je n'ai pas beaucoup de temps ce week-end, et je n'avais que TIPEH de Siaud Facchin (pas mon préféré) sous la main.
Que ceux qui veulent mettre la main à la pâte n'hésitent pas, mais l'idée est malgré tout de fournir, pour chaque caractéristique, là où on l'a trouvé (il y aura bien sûr d'autre source que le TIPHE, d'ailleurs si vous les avez sous le coude, n'hésitez pas à les mettre )
Et je suis preneur de commentaires, même "pas gentil", du moment que c'est constructif. Ce n'est que la V0.1 du doc après tout !
J'ai donc fais un google docs qui est ouvert en modification à tout ceux qui cliquent sur le lien suivant: Caractéristiques douance et autres explications
Si cela devient trop le bronx, je restreindrais uniquement aux commentaires.
Pour l'instant je n'ai qu'initié le doc car je n'ai pas beaucoup de temps ce week-end, et je n'avais que TIPEH de Siaud Facchin (pas mon préféré) sous la main.
Que ceux qui veulent mettre la main à la pâte n'hésitent pas, mais l'idée est malgré tout de fournir, pour chaque caractéristique, là où on l'a trouvé (il y aura bien sûr d'autre source que le TIPHE, d'ailleurs si vous les avez sous le coude, n'hésitez pas à les mettre )
Et je suis preneur de commentaires, même "pas gentil", du moment que c'est constructif. Ce n'est que la V0.1 du doc après tout !
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
C'est vraiment bien je trouve ce que tu as commencé à faire.
Il faudra juste trouver des "contre-argument", en quoi les qualificatifs reconnus s'ils n'avèrent pas de la douance peuvent être reconnus ailleurs.
Je n'ose pas trop remplir, j'ai peur de ne pas savoir synthétiser et d'être à côté de la plaque. :/
Il faudra juste trouver des "contre-argument", en quoi les qualificatifs reconnus s'ils n'avèrent pas de la douance peuvent être reconnus ailleurs.
Je n'ose pas trop remplir, j'ai peur de ne pas savoir synthétiser et d'être à côté de la plaque. :/
- axolotl
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Merci pour ton document, Bradeck, et pour avoir commencé à le remplir, il est très bien.Bradeck a écrit :Au final Axo, désolé j'ai fait un document moi-même, parce que j'ai du mal avec les tableurs quand il s'agit de tableau qui ne sont pas des tableaux de chiffres. (Je sais, je suis bizarre, je vais mettre ça dans le topic "vos sales manies" )
J'ai donc fais un google docs qui est ouvert en modification à tout ceux qui cliquent sur le lien suivant: Caractéristiques douance et autres explications
Ne sois pas désolé, j'ai également une manie bizarre : n'utiliser qu'Excel pour les tableaux, qu'ils soient de chiffres ou de texte. (Ton tableau est nettement plus facile à manier que mon Excel, je le confesse.)
Pourrais-tu demander à la modération, comme Mlle Rose l'a suggéré plus haut, d'insérer le lien dans le premier post du fil, avec une petite phrase d'explication ?
Impossible que tu sois à côté de la plaque : c'est toi qui as initié le sujet, donc tu es en plein dans le sujet. Je suis sûre que tu es tout à fait en mesure de synthétiser, mais pour un premier "remplissage", si ça peut t'aider, tu pourrais envoyer ton texte par mp à quelqu'un (au hasard, ton "binôme" Bradeck, ou moi).Eloa a écrit :Je n'ose pas trop remplir, j'ai peur de ne pas savoir synthétiser et d'être à côté de la plaque. :/
« J’aimerais pouvoir m’exprimer avec mes sens. Les mots sont parfois très handicapants. »
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Séquence déterrage de topic. Je suis tombée sur ce fil, j'ai bien aimé, alors j'ai participé au tableau
- litia
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Ce topic remonte exactement au moment où j'en ai besoin.... je vais le creuser...
Merci!!!
Merci!!!
Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Je remonte le sujet car c'est celui qui me concerne actuellement et j'espère que vous m'aiderez à y voir plus clair. J'ai entamé la démarche du test auprès d'une association spécialisée dans le dépistage et le suivi des personnes HPI. J'ai passé l'entretien préalable et je viens de passer un bilan "qualitatif" dont j'ai eu les résultats immédiatement. D'après ce test, "sans préjuger du test quantitatif", je suis "au bon endroit chez eux". Du coup, voilà, la question se pose. Si c'est négatif, qu'est-ce que je fais avec tout cela, avec les caractéristiques du fonctionnement HP sans vraiment l'être. Ça me ferait une belle jambe, non?
LE test de QI est prévu dans une dizaine de jours, la restitution encore après (je vais mourir d'impatience d'ici là).
Je sais bien que le test ne changera rien à ce que je suis vraiment, mais un + expliquerait tellement de choses sur lesquelles je bute depuis des années en thérapie sans que personne n'évoque la possibilité d'une "HPitude" ce qui ne fait que renforcer mes angoisses Quelque chose me dit que, c'est sûr, au mieux le bilan sera "limite" et sûrement hétérogène (comme ma fille).
Alors j'ai besoin d'anticiper. Si c'est négatif, où aller chercher des réponses? Y a-t-il d'ailleurs des réponses à trouver? Est-ce que le résultat quel qu’il soit apporte un certain apaisement?
J'ajoute que le témoignage de Loupiote m'a beaucoup touchée, je la remercie de l'avoir posté.
LE test de QI est prévu dans une dizaine de jours, la restitution encore après (je vais mourir d'impatience d'ici là).
Je sais bien que le test ne changera rien à ce que je suis vraiment, mais un + expliquerait tellement de choses sur lesquelles je bute depuis des années en thérapie sans que personne n'évoque la possibilité d'une "HPitude" ce qui ne fait que renforcer mes angoisses Quelque chose me dit que, c'est sûr, au mieux le bilan sera "limite" et sûrement hétérogène (comme ma fille).
Alors j'ai besoin d'anticiper. Si c'est négatif, où aller chercher des réponses? Y a-t-il d'ailleurs des réponses à trouver? Est-ce que le résultat quel qu’il soit apporte un certain apaisement?
J'ajoute que le témoignage de Loupiote m'a beaucoup touchée, je la remercie de l'avoir posté.
- pounee
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Vos réflexions et commentaires sont passionnants… en tout cas ils m'aident énormément à élargir mon spectre et me recentrer (un peu).
En tombant sur ce forum, j'ai cru trouver un début de réponse à mon mal être depuis tout petit. La première fois où je pouvais peut être poser un mot sur ce qui me pèse.
Ce soir, j'éprouve presque un sentiment d'injustice, non pas que je sois envieux des diag positifs, mais parce que si apparemment nous souffrons pour beaucoup d'entre nous de maux à peu près équivalents et qu'un test positif permet de mettre un nom sur ceux là, en revanche un résultat évictif ne permet QUE de fermer une porte sans pour autant permettre d'accéder à la suivante.
En clair il manque une étape en amont.
PS : je veux un cookie !
En tombant sur ce forum, j'ai cru trouver un début de réponse à mon mal être depuis tout petit. La première fois où je pouvais peut être poser un mot sur ce qui me pèse.
Ce soir, j'éprouve presque un sentiment d'injustice, non pas que je sois envieux des diag positifs, mais parce que si apparemment nous souffrons pour beaucoup d'entre nous de maux à peu près équivalents et qu'un test positif permet de mettre un nom sur ceux là, en revanche un résultat évictif ne permet QUE de fermer une porte sans pour autant permettre d'accéder à la suivante.
En clair il manque une étape en amont.
PS : je veux un cookie !
Pingouin dans ton champ, hiver méchant.
Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Bonjour à tous.
Je m'incruste car je suis assez perplexe.
Presque tout le monde considère ici que le test de QI détermine un surdoué / non surdoué.
Donc a priori, être surdoué, c'est passer le test et avoir un QI supérieur à 130.
Pourtant tous les spécialistes ne s'accordent pas sur cette question.
Ma psychothérapeute m'a affirmé, pas plus tard qu'il y a deux semaines, que certaines personnes, intelligentes, obtenaient un QI à plus de 130 mais n'étaient pas pour autant surdouées. Elle a aussi quelques patients qui n'ont pas eu 130 au test et correspondent pourtant en tous points à la définition communément admise du surdoué (mode de fonctionnement différent, plusieurs domaines de douance...). Raisons éventuelles : le stress, un mode de réflexion encore plus atypique, le formatage...
Donc ne pas "réussir" le test pourrait, dans quelques rares cas, ne pas suffire pour affirmer quoi que soit.
De plus cette limite à 130 peut sembler profondément limitée/limitante et subjective. Mais c'est un débat dans lequel je ne me lancerai pas, d'autres l'ont sans doute déjà fait.
Je rappelle qu'à l'origine, le test de QI a été fait pour repérer les sous-doués, qu'il n'a pas forcément évolué entre les mains de surdoués, et qu'il ne prend pas forcément en compte tous les types de douance (ex : capacités artistiques).
Une réponse peut sembler incohérente au regard du psychologue ou sans pertinence, et répondre dans l'esprit de la personne évaluée à une logique tout à fait établie et fine, mais trop atypique pour être comprise.
Par exemple : dans des tests de logique mathématique/géométrique, je vais privilégier une cohérence esthétique qui ne va pas être cernée ni comprise par mon interlocuteur. Ma réponse n'est pourtant pas moins intelligente que la réponse attendue.
Enfin bref, c'est une autre piste, mais je pense qu'elle n'est pas à mettre au cachot. On reste dans un monde où les choses sont bien plus complexes qu'elles n'en ont l'air, et mettre des termes, des chiffres, dessus, c'est une manière de les simplifier, de les rendre accessible pour mieux communiquer en société.
Mais je ne suis pas certaine qu'être surdoué ou pas est aussi strictement limité. Et au fond, passer le test peut permettre de mieux se situer, et ainsi de mieux se comprendre au premier abord, mais ce n'est pas toujours le cas, et ce n'est sans doute pas suffisant.
Surdoué n'est qu'un terme parmi d'autres, qui permet à ceux qui sont reconnus officiellement comme tel de se forger une place plus aisément dans la société, dans leur rapport aux autres. Ce qui est sans doute une bonne chose.
Pour ceux qui ne trouvent pas leur propre terme, ça ne remet en aucun cas leur valeur en cause.
Je m'incruste car je suis assez perplexe.
Presque tout le monde considère ici que le test de QI détermine un surdoué / non surdoué.
Donc a priori, être surdoué, c'est passer le test et avoir un QI supérieur à 130.
Pourtant tous les spécialistes ne s'accordent pas sur cette question.
Ma psychothérapeute m'a affirmé, pas plus tard qu'il y a deux semaines, que certaines personnes, intelligentes, obtenaient un QI à plus de 130 mais n'étaient pas pour autant surdouées. Elle a aussi quelques patients qui n'ont pas eu 130 au test et correspondent pourtant en tous points à la définition communément admise du surdoué (mode de fonctionnement différent, plusieurs domaines de douance...). Raisons éventuelles : le stress, un mode de réflexion encore plus atypique, le formatage...
Donc ne pas "réussir" le test pourrait, dans quelques rares cas, ne pas suffire pour affirmer quoi que soit.
De plus cette limite à 130 peut sembler profondément limitée/limitante et subjective. Mais c'est un débat dans lequel je ne me lancerai pas, d'autres l'ont sans doute déjà fait.
Je rappelle qu'à l'origine, le test de QI a été fait pour repérer les sous-doués, qu'il n'a pas forcément évolué entre les mains de surdoués, et qu'il ne prend pas forcément en compte tous les types de douance (ex : capacités artistiques).
Une réponse peut sembler incohérente au regard du psychologue ou sans pertinence, et répondre dans l'esprit de la personne évaluée à une logique tout à fait établie et fine, mais trop atypique pour être comprise.
Par exemple : dans des tests de logique mathématique/géométrique, je vais privilégier une cohérence esthétique qui ne va pas être cernée ni comprise par mon interlocuteur. Ma réponse n'est pourtant pas moins intelligente que la réponse attendue.
Enfin bref, c'est une autre piste, mais je pense qu'elle n'est pas à mettre au cachot. On reste dans un monde où les choses sont bien plus complexes qu'elles n'en ont l'air, et mettre des termes, des chiffres, dessus, c'est une manière de les simplifier, de les rendre accessible pour mieux communiquer en société.
Mais je ne suis pas certaine qu'être surdoué ou pas est aussi strictement limité. Et au fond, passer le test peut permettre de mieux se situer, et ainsi de mieux se comprendre au premier abord, mais ce n'est pas toujours le cas, et ce n'est sans doute pas suffisant.
Surdoué n'est qu'un terme parmi d'autres, qui permet à ceux qui sont reconnus officiellement comme tel de se forger une place plus aisément dans la société, dans leur rapport aux autres. Ce qui est sans doute une bonne chose.
Pour ceux qui ne trouvent pas leur propre terme, ça ne remet en aucun cas leur valeur en cause.
- Chacoucas
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Dunerye, je rebondis sur ce que tu dis parce que je vois deux notions que tu compiles un peu (c'est normal, le vocabulaire et les données prêtent à confusion) mais qui sont foncièrement à séparer.
L'intelligence est un concept qui historiquement a beaucoup évolué, c'est un concept qui porte valeurs, idéologies, politiques, fantasmes, c'est un sujet de philosophie comme un sujet artistique. En soi beaucoup de gens définissent l'intelligence sans aucunement tenir compte de la psychométrie et de ses propres tentatives de la définir et de la mesurer.
Parler de "surdoué" ou de "douance" n'a de sens que dans ce cadre de psychométrie. Et plus récemment de thérapie individuelle via les ouvrages qui font référence ici (JSF, Gauvrit etc.). A la base les tests ont permis l'observation de profils types. Ces profils types via JSF entre autres tendent à vouloir s'écarter du test. Mais donc on est en pleine page d'"histoire" de la psychologie et des conceptions changeantes de l'intelligence dans le milieu. Rien de tangible ni d'officiel. Sorti de la psychométrie et dans un autre sens (plus éthiquement discutable, faute de méthode scientifique...) du travail de JSF parler de douance ou surdouance etc. n'est qu'un fantasme voire une forme d'idéologie ("l'intelligence c'est ça, j'ai trouvé la définition, youpi!").
Si le test dit "non" eh bien ça dit qu'on est pas dans les 2 pour cent qui font 130+ à la WAIS. Ca ne dit rien d'autre. L'intelligence t les définitions qu'on peut s'en faire c'est un autre sujet auquel la WAIS n'a pas répondu mais essayé de répondre. Et apparemment il y a une page d'histoire qui se fait en ce moment dans la psychologie, la psychopathologie et la psychométrie. Comme ça a toujours été supposé être: science, hypothèses, expérience etc.
Et éventuellement on peut aussi se demander si il n' y a pas un effet de mode un peu spécial basé sur des travaux vulgarisés avant d'être étayés... Puisqu'on est dans un marché et que la science sous toutes ses formes obéit de plus en plus aux logiques économiques on peut probablement se poser la question...
Dans tous les cas, puisque ça ne va pas forcément "contre" ce que tu dis, il y a une différence entre "être intelligent" et ce que ça représente pour toi ( ou la culture populaire par exemple), et "surdouance" qui appartient à une institution scientifique qui se questionne (et à des dérives idéologiques et politiques à n'en pas douter, encore autre chose à ne pas amalgamer au domaine psychologique pur). Il y a ta perception de toi et ta vision de l'intelligence d'un côté, de l'autre il y a le discours des autres sur l'intelligence (dans ce cas l'institution psychologie et psychométrie) et sur toi.
Et la démarche du diagnostic a moins de sens "pour savoir si on est intelligent" que "pour savoir comment on fonctionne" et espérer se retrouver un peu dans ces cases forcément arbitraires et dynamiques (mouvantes) que le langage comme la recherche impliquent.
L'intelligence est un concept qui historiquement a beaucoup évolué, c'est un concept qui porte valeurs, idéologies, politiques, fantasmes, c'est un sujet de philosophie comme un sujet artistique. En soi beaucoup de gens définissent l'intelligence sans aucunement tenir compte de la psychométrie et de ses propres tentatives de la définir et de la mesurer.
Parler de "surdoué" ou de "douance" n'a de sens que dans ce cadre de psychométrie. Et plus récemment de thérapie individuelle via les ouvrages qui font référence ici (JSF, Gauvrit etc.). A la base les tests ont permis l'observation de profils types. Ces profils types via JSF entre autres tendent à vouloir s'écarter du test. Mais donc on est en pleine page d'"histoire" de la psychologie et des conceptions changeantes de l'intelligence dans le milieu. Rien de tangible ni d'officiel. Sorti de la psychométrie et dans un autre sens (plus éthiquement discutable, faute de méthode scientifique...) du travail de JSF parler de douance ou surdouance etc. n'est qu'un fantasme voire une forme d'idéologie ("l'intelligence c'est ça, j'ai trouvé la définition, youpi!").
Si le test dit "non" eh bien ça dit qu'on est pas dans les 2 pour cent qui font 130+ à la WAIS. Ca ne dit rien d'autre. L'intelligence t les définitions qu'on peut s'en faire c'est un autre sujet auquel la WAIS n'a pas répondu mais essayé de répondre. Et apparemment il y a une page d'histoire qui se fait en ce moment dans la psychologie, la psychopathologie et la psychométrie. Comme ça a toujours été supposé être: science, hypothèses, expérience etc.
Et éventuellement on peut aussi se demander si il n' y a pas un effet de mode un peu spécial basé sur des travaux vulgarisés avant d'être étayés... Puisqu'on est dans un marché et que la science sous toutes ses formes obéit de plus en plus aux logiques économiques on peut probablement se poser la question...
Dans tous les cas, puisque ça ne va pas forcément "contre" ce que tu dis, il y a une différence entre "être intelligent" et ce que ça représente pour toi ( ou la culture populaire par exemple), et "surdouance" qui appartient à une institution scientifique qui se questionne (et à des dérives idéologiques et politiques à n'en pas douter, encore autre chose à ne pas amalgamer au domaine psychologique pur). Il y a ta perception de toi et ta vision de l'intelligence d'un côté, de l'autre il y a le discours des autres sur l'intelligence (dans ce cas l'institution psychologie et psychométrie) et sur toi.
Et la démarche du diagnostic a moins de sens "pour savoir si on est intelligent" que "pour savoir comment on fonctionne" et espérer se retrouver un peu dans ces cases forcément arbitraires et dynamiques (mouvantes) que le langage comme la recherche impliquent.
- Mlle Rose
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Dunerye, ces questions sont très largement abordées et débattues dans les sections du forum qui concernent le diagnostic. Il y a même des topics spécifiques là-dessus, très largement documentés et fouillés.
Ici cette intervention est un peu HS en plus d'être assez irritante.
"Salut je déboule juste, je vais vous apprendre la vie les gens, j'ai lu deux ou trois bidules vaguement en diagonale ici et je vois que vous comprenez rien..."
Bof.
Par ailleurs, la politique du forum en matière de diagnostic est assez claire, elle est expliquée dans la section "fonctionnement et esprit..." que tu as sans doute dû lire en arrivant (si ce n'est pas le cas, c'est une bonne chose d'aller regarder... merci par avance pour le temps que tu prendras à essayer de comprendre ce que nous tentons de faire ici).
Ici cette intervention est un peu HS en plus d'être assez irritante.
"Salut je déboule juste, je vais vous apprendre la vie les gens, j'ai lu deux ou trois bidules vaguement en diagonale ici et je vois que vous comprenez rien..."
Bof.
Par ailleurs, la politique du forum en matière de diagnostic est assez claire, elle est expliquée dans la section "fonctionnement et esprit..." que tu as sans doute dû lire en arrivant (si ce n'est pas le cas, c'est une bonne chose d'aller regarder... merci par avance pour le temps que tu prendras à essayer de comprendre ce que nous tentons de faire ici).
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
J'entends bien. Je suis désolée pour ceux à qui mon (mes) commentaire(s) ont été désagréables ou HS (il ne me semblait pas compte tenu de la question de départ), ce n'était pas le but. Merci Chacoucas pour ta réponse.
Bonne continuation.
Bonne continuation.
- samjna
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Re: Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
Si on est finalement pas surdoué, que peut-on être ?
En lisant quelques bouquins et ce forum, je suis assez surpris de ne pas voir de référence à l’excentricité ne serait-ce que comme diagnostic différentiel si on l'admet comme type psychologique. Pour ma part, deux amies psy - enfin soulagées - m'avaient indépendamment situé dans cette niche écologique (ante JSF and Co).
Et en effet, si je prends le wiki anglais ( qui est pourtant clairement insuffisant ( faut lire à coté ) mais peut donner des idées ), je trouve comme caractéristiques selon un certain David Weeks:
Nonconforming
Creative
Strongly motivated by curiosity
Idealistic: wants to make the world a better place and the people in it happier
Happily obsessed with one or more hobbies (usually five or six)
Aware from early childhood that they are different
Intelligent
Opinionated and outspoken, convinced that they are right and that the rest of the world is out of step
Noncompetitive, not in need of reassurance or reinforcement from society
Unusual in his eating habits and living arrangements
Not particularly interested in the opinions or company of other people, except in order to persuade them to his – the correct – point of view
Possessed of a mischievous sense of humor
Single
Usually the eldest or an only child
Bad speller
https://en.wikipedia.org/wiki/Eccentric ... ehavior%29
Le silence peut s'expliquer vu que l'excentricité est une spécialité appréciée et connue plutôt en Angleterre qu'en France et donc en anglais.
Je ne dis pas que je me reconnaisse particulièrement dans tous ces traits, mais c'est déjà nettement mieux que JSF. En lisant ses profils et quelques autres, je me suis demandé si une bonne partie de ses surdoués et des z.èbres qui s'y reconnaissent ne sont pas pour une bonne part des excentriques qui n'ont pas osé autre chose que d'essayer de s'intégrer là où ils ne le pouvaient qu'à moitié et pour très cher.
On peut bien sûr envisager la réciproque: que de nombreux excentriques soient des surdoués ayant réussi. Mais je n'ai pas l'impression qu'il y ait besoin d'être surdoué pour être excentrique et un solide entêtement bien conduit peut suppléer à beaucoup de qualités.
**********
Le must pour moi avait été le profil INTP du MTBI tel qu'il est décrit ci-dessous: même mon bureau et ma maison en général avaient ressenti un effet Barnum de forte ampleur.
http://www.16-types.fr/types/INTP/intp.html
Bon, je vais pas faire de la pub pour le MTBI qui a, me semble-t-il, la fâcheuse caractéristique de ne pas être très stable dans le temps - surtout pour certains profils frontière - avec des oscillations qui peuvent manquer de continuité ( mais après tout, certaines personnalités sont assez chaotiques ).
Les descriptions sont propices à l'effet Barnum mais ça ne me semble pas pire que celles de JSF une fois le seuil de 130 assoupli.
Si on ne se reconnait pas dans un profil style JSF ou que le test a été négatif, eh bien on peut aller voir si on ne serait pas un de ces allumés - y a pas que les INTP - et ça peut être réconfortant de savoir qu'on est pas tout seul. Là non plus, pas besoin d'être surdoué pour être un peu cinglé - même si ça peut aider.
Ca m'avait plus fait rire qu'autre chose, mais comme c'est tiré d'une typologie de Jung, ça peut donner des axes pour s'orienter et y a p'tet de la littérature intéressante autour.
J'en sais guère plus.
*********
Enfin, mon idée générale, c'est que finalement assez peu de gens sont "normaux" ( ils ne sont d'ailleurs pas très clairs souvent ) et qu'anormal ne veut pas toujours dire pathologique et loin de là, mais peut le devenir si on se force à respecter la supposée normalité d'un français moyen qui n'existe que dans les stats ou à la télé.
Normal n'implique pas forcément sain d'esprit - surtout quand on les connait un peu. Je veux dire par là que quand on croise quelqu'un de "normal", c'est souvent parce qu'on lui attribue une moyenne de traits et de qualités qu'il n'a pas. Il est bien possible en ne chipotant pas trop que 30-50% de la population soit effectivement "normale".
Et c'est bien payé car rien que sous l'angle du qi - si on lui accorde de l'importance -, y a déjà 30% de la population à plus d'un écart-type.
Moralité: on peut éventuellement être un excentrique ou bien un des types rares du MTBI ( ou équivalent ) et peut-être le vivre mal à cause de mauvaises conditions extérieures ou parce qu'on veut aller roupiller dans le lit de Procuste.
En lisant quelques bouquins et ce forum, je suis assez surpris de ne pas voir de référence à l’excentricité ne serait-ce que comme diagnostic différentiel si on l'admet comme type psychologique. Pour ma part, deux amies psy - enfin soulagées - m'avaient indépendamment situé dans cette niche écologique (ante JSF and Co).
Et en effet, si je prends le wiki anglais ( qui est pourtant clairement insuffisant ( faut lire à coté ) mais peut donner des idées ), je trouve comme caractéristiques selon un certain David Weeks:
Nonconforming
Creative
Strongly motivated by curiosity
Idealistic: wants to make the world a better place and the people in it happier
Happily obsessed with one or more hobbies (usually five or six)
Aware from early childhood that they are different
Intelligent
Opinionated and outspoken, convinced that they are right and that the rest of the world is out of step
Noncompetitive, not in need of reassurance or reinforcement from society
Unusual in his eating habits and living arrangements
Not particularly interested in the opinions or company of other people, except in order to persuade them to his – the correct – point of view
Possessed of a mischievous sense of humor
Single
Usually the eldest or an only child
Bad speller
https://en.wikipedia.org/wiki/Eccentric ... ehavior%29
Le silence peut s'expliquer vu que l'excentricité est une spécialité appréciée et connue plutôt en Angleterre qu'en France et donc en anglais.
Je ne dis pas que je me reconnaisse particulièrement dans tous ces traits, mais c'est déjà nettement mieux que JSF. En lisant ses profils et quelques autres, je me suis demandé si une bonne partie de ses surdoués et des z.èbres qui s'y reconnaissent ne sont pas pour une bonne part des excentriques qui n'ont pas osé autre chose que d'essayer de s'intégrer là où ils ne le pouvaient qu'à moitié et pour très cher.
On peut bien sûr envisager la réciproque: que de nombreux excentriques soient des surdoués ayant réussi. Mais je n'ai pas l'impression qu'il y ait besoin d'être surdoué pour être excentrique et un solide entêtement bien conduit peut suppléer à beaucoup de qualités.
**********
Le must pour moi avait été le profil INTP du MTBI tel qu'il est décrit ci-dessous: même mon bureau et ma maison en général avaient ressenti un effet Barnum de forte ampleur.
http://www.16-types.fr/types/INTP/intp.html
Bon, je vais pas faire de la pub pour le MTBI qui a, me semble-t-il, la fâcheuse caractéristique de ne pas être très stable dans le temps - surtout pour certains profils frontière - avec des oscillations qui peuvent manquer de continuité ( mais après tout, certaines personnalités sont assez chaotiques ).
Les descriptions sont propices à l'effet Barnum mais ça ne me semble pas pire que celles de JSF une fois le seuil de 130 assoupli.
Si on ne se reconnait pas dans un profil style JSF ou que le test a été négatif, eh bien on peut aller voir si on ne serait pas un de ces allumés - y a pas que les INTP - et ça peut être réconfortant de savoir qu'on est pas tout seul. Là non plus, pas besoin d'être surdoué pour être un peu cinglé - même si ça peut aider.
Ca m'avait plus fait rire qu'autre chose, mais comme c'est tiré d'une typologie de Jung, ça peut donner des axes pour s'orienter et y a p'tet de la littérature intéressante autour.
J'en sais guère plus.
*********
Enfin, mon idée générale, c'est que finalement assez peu de gens sont "normaux" ( ils ne sont d'ailleurs pas très clairs souvent ) et qu'anormal ne veut pas toujours dire pathologique et loin de là, mais peut le devenir si on se force à respecter la supposée normalité d'un français moyen qui n'existe que dans les stats ou à la télé.
Normal n'implique pas forcément sain d'esprit - surtout quand on les connait un peu. Je veux dire par là que quand on croise quelqu'un de "normal", c'est souvent parce qu'on lui attribue une moyenne de traits et de qualités qu'il n'a pas. Il est bien possible en ne chipotant pas trop que 30-50% de la population soit effectivement "normale".
Et c'est bien payé car rien que sous l'angle du qi - si on lui accorde de l'importance -, y a déjà 30% de la population à plus d'un écart-type.
Moralité: on peut éventuellement être un excentrique ou bien un des types rares du MTBI ( ou équivalent ) et peut-être le vivre mal à cause de mauvaises conditions extérieures ou parce qu'on veut aller roupiller dans le lit de Procuste.
Pas sûr que c'était un WISC !