Je reprends le début le 1er texte de lady space et l'image de la personne de 2 m.lady space a écrit :
Prenons l'exemple d'un type qui fait près de 2m: c'est pratique pour cueillir des fruits en haut d'un arbre, beaucoup moins en avion ou dans une couchette SNCF. Mais est-ce qu'il aurait une quelconque supériorité? Non! Il est juste plus grand que la moyenne. Avec une telle taille, on peut le penser prédisposé à devenir basketteur. Toutefois, s'il a les données biomécaniques, le caractère et le talent pour, il peut tout aussi bien devenir un nageur de haut niveau. Si toutes les conditions sont réunis, il peut même faire partie du club très restreint au monde des hommes capables de nager le 100 crawl sous les 47 sec. Mais ça ne fait toujours pas de lui un homme supérieur à qui que ce soit, il nage juste plus vite.
J'ajouterai que la différence de la personne de 2 m par rapport à la moyenne est visible pour l'autre et pour soi-même. Il voit la porte plus basse alors il baisse la tête. Ainsi, il ne se cogne pas, même s'il doit pester contre les "petites" hauteurs de portes . De plus cette différence par rapport à la moyenne devient plus facilement un atout ainsi un entraîneur va lui proposer d'être dans son équipe de basket (beau cliché)
Notre problème est que nous ne savons pas pour la plupart que nous avons un mode de réflexion différent et les autres non plus. Lors des apprentissages et lors des relations sociales, nous nous cognons la tête au cadre des apprentissages séquentiels et à des codes sociaux qui ne nous correspondent pas forcément.
Ca ne nous fait pas du bien de se "cogner" plusieurs années sans comprendre pourquoi et où on se fait mal. De plus, nous et les autres de la moyenne voyons une différence réciproque que je qualifierai uniquement de décalage jusqu'au jour cette différence porte un nom plutôt des noms -HP, surdoué, surefficience.
La connaissance de cette différence ne suffit mais c'est un pas important pour soi et son entourage que comprendre les conséquences intrinsèques.
Une fois qu'on le sait, à nous d'apprendre à pencher nos pensées pour passer les différentes portes "sociales". Tout en sachant, je crois, que nous avons tendance à cogner mais désormais volontairement les portes pour agrandir l'espace nécessaire à notre totale expression de nous-même.
De la supériorité/égalité lancée au début du fil, je suis passé à la connaissance de soi de sa différence et à son positionnement par rapport aux autres.
L'égalité est de peut-être de considérer l'autre comme son égal en respect, en droit et en liberté
La supériorité exige une échelle visualisée plus souvent verticalement à l'image d'un thermomètre. Il me suffit de passer l'échelle QI de vertical à horizontal pour voir que la mesure n'est pas plus haute qu'une autre mais qu'elle indique un plus ou moins grand écart par rapport à la moyenne ou rapport au zéro.
C'est important de savoir sa différence que certains ou la société voie uniquement en supériorité, pourtant il y a de multiples manières de visualiser et d'exprimer cette différence selon son entourage. Elle peut rester inutile ou se transformer en talents ou en bien d'autres choses. Ce serait bien que la société favorise l'expression de cette différence.
Stop, je boucle mon post;)