Pour planter le décor, ça part du fait que j'entends souvent cette réflexion de la part de mes proches (entre autre, de la part de ma famille, belle-famille et conjoint), on m'appelle "madame contradiction".
J'avais du mal à me l'avouer mais finalement petit à petit j'en prend conscience. Je remet toujours tout en question, et si mon interlocuteur pose une affirmation, je vais souvent à son encontre, quand bien même ce n'est pas forcément en accord avec ce que je pense réellement au fond, j'aime ouvrir le débat, ouvrir les perspectives. J'ai réellement du mal avec les "c'est comme ça. point."
Je ne sais pas si cela peut rentrer en concomitance avec la pensée en arborescence, mais finalement je me dis que peut-être le fait d'avoir un mode de pensée "ouvert" sur plusieurs branches, engendre forcément des thèses, des anti-thèses qui entraînent elles-mêmes un nouveau raisonnement.
Je ne suis pas dans l'esprit de contraction dans le sens à persister dans l'opposition systématique par simple goût de la contradiction, mais plus dans l'esprit d'ouvrir les perspectives, aller toujours plus loin, voire ailleurs. A force c'est déroutant ce genre de réflexion, car cela semble un brin narcissique de vouloir toujours faire naître la culture du débat à partir d'une simple discussion ou bien donne l'impression que c'est une manière de se mettre en avant. Pourtant, je ne le ressens pas comme tel... Peut-être que je me trompe encore une fois, et que c'est bel et bien un trait narcissique que de toujours vouloir en découdre, mais je ressens que c'est plutôt autre chose.
Je ne sais pas comment vous vous positionnez à ce sujet, mais je serai ravie de voir votre vision des choses à ce sujet, et si vous aussi vous vous retrouvez souvent dans cette situation.a écrit :D’après Gonzague Masquelier, psychologue et directeur de l’Ecole parisienne de gestalt-thérapie (EPG), cette attitude correspond à une étape dans le développement de l’individu, dite de la « contre-dépendance » : « C’est un stade intermédiaire qui permet de passer de l’état de dépendance, propre à l’enfant, à celui de l’indépendance, propre à l’adulte. Avant de pouvoir se libérer de l’autorité d’autrui, l’individu commence par s’y opposer. »
Cette réaction est donc aussi inévitable qu’utile à la formation et à l’affirmation de l’identité. Le problème, c’est quand elle se prolonge et s’intensifie. « Cela prouve que l’autonomie n’est toujours pas acquise, remarque le thérapeute. On reste alors soumis à l’influence des autres, incapable de se positionner. »