Les "révélés tardifs"
Re: les "révélés tardifs"
Révélés , d 'abord aux autres , ensuite à soi , se relever .
Cà m' a valu une psychothérapie de 5 mois , pour digérer , se recréer différemment , et ne plus oser venir sur le site , le temps que tout cela soit apaisé , décanté .
Etre détendue , s 'être rencontrée dans ce parcours , l' âme guérie ….
Cà m' a valu une psychothérapie de 5 mois , pour digérer , se recréer différemment , et ne plus oser venir sur le site , le temps que tout cela soit apaisé , décanté .
Etre détendue , s 'être rencontrée dans ce parcours , l' âme guérie ….
Re: les "révélés tardifs"
47 ans et 7 mois. C'était la semaine dernière.
Comme je l'écris dans ma présentation, tsunami intérieur depuis. Nuits courtes, mal au crâne et grosse fatigue à force de passer d'un site à l'autre en quête d'informations.
A deux trois occasions dans ma vie je me suis demandée "et si" ?
A chaque fois j'ai botté en touche au profit d'une hypothèse estampillée plus DSM. L'engrais avec lequel on m'a arrosé lorsque j'étais enfant a grillé mes racines. Syndrome pygmallion négatif et autres joyeusetés. J'ai grandi avec l'idée que j'étais "une merde" (c'est dit) et dans ce cas de figure la « folie » collait mieux.
J'ai avancé dans la vie tant bien que mal en m'adaptant partout et à tous avec des marqueurs alors ignorés. Epuisant.
Gros burn out en 2010, 6 mois d'arrêt. Je suis suivie par une psychologue spécialisée en souffrance au travail.
Rechute aggravée il y a un an, malgré un accompagnement régulier avec cette même professionnelle. Etat de stress post traumatique chronique invalidant, j'ai les mêmes symptômes que les soldats qui reviennent d'Irak, c'est flippant.
Je travaille avec la misère du monde dans un contexte fait des violences verbales, de défiances, de provocations, de passages à l'acte physiques et de maltraitance institutionnelle. Vous imaginez le cocktail...
Cela fait 4 ans que la psy m'entend élaborer et analyser avec lucidité, parce que bien sûr ça je sais faire ! C'est elle, il y a un mois, qui me fera part de sa suspicion, plus précise. Elle me proposera de me documenter puis de me faire tester.
Elle attendait le bon moment.
Alors oui sonnée comme Axolotl. Et comme Ragged des sensations physiques perceptibles. L’emballage qui me tenait sous vide s’est percé et je ressens physiquement que la compression est terminée.
Je n'ai pas de colère envers ma famille et le milieu scolaire. C’était une autre époque et un contexte particulier. L’état des connaissances n’était pas ce qu’il est aujourd’hui et j'ai quand même déblayé pas mal de gros oeuvre en plus de 10 ans de thérapie. Je cherchais tout de même.
Tout devient logique. Mon histoire s'éclaire et étrangement cela m'apaise même si je me sens toute chose. Presque étrangère à moi-même tout en ayant jamais été aussi proche de qui je suis vraiment (waouh
)
Je ne l'ai annoncé qu'à un petit nombre de personnes, juste les intimes. Il n'y en aura pas plus, du moins pour le moment.
Je n'ai aucune idée de ce que sera demain. J'ai une nouvelle vie professionnelle à construire sans savoir ce que j'aimerai y mettre dedans.
Alors oui, effectivement, c'était le bon temps, celui des nouvelles bases. Jolie synchronie.
(Jusqu’à maintenant j’étais restée dans le Hall, je n'arrivais pas à entrer au cœur du forum. Voila maintenant grâce à vous c’est fait, et il est encore tard !
)
Comme je l'écris dans ma présentation, tsunami intérieur depuis. Nuits courtes, mal au crâne et grosse fatigue à force de passer d'un site à l'autre en quête d'informations.
A deux trois occasions dans ma vie je me suis demandée "et si" ?
A chaque fois j'ai botté en touche au profit d'une hypothèse estampillée plus DSM. L'engrais avec lequel on m'a arrosé lorsque j'étais enfant a grillé mes racines. Syndrome pygmallion négatif et autres joyeusetés. J'ai grandi avec l'idée que j'étais "une merde" (c'est dit) et dans ce cas de figure la « folie » collait mieux.
J'ai avancé dans la vie tant bien que mal en m'adaptant partout et à tous avec des marqueurs alors ignorés. Epuisant.
Gros burn out en 2010, 6 mois d'arrêt. Je suis suivie par une psychologue spécialisée en souffrance au travail.
Rechute aggravée il y a un an, malgré un accompagnement régulier avec cette même professionnelle. Etat de stress post traumatique chronique invalidant, j'ai les mêmes symptômes que les soldats qui reviennent d'Irak, c'est flippant.
Je travaille avec la misère du monde dans un contexte fait des violences verbales, de défiances, de provocations, de passages à l'acte physiques et de maltraitance institutionnelle. Vous imaginez le cocktail...
Cela fait 4 ans que la psy m'entend élaborer et analyser avec lucidité, parce que bien sûr ça je sais faire ! C'est elle, il y a un mois, qui me fera part de sa suspicion, plus précise. Elle me proposera de me documenter puis de me faire tester.
Elle attendait le bon moment.
Alors oui sonnée comme Axolotl. Et comme Ragged des sensations physiques perceptibles. L’emballage qui me tenait sous vide s’est percé et je ressens physiquement que la compression est terminée.
Je n'ai pas de colère envers ma famille et le milieu scolaire. C’était une autre époque et un contexte particulier. L’état des connaissances n’était pas ce qu’il est aujourd’hui et j'ai quand même déblayé pas mal de gros oeuvre en plus de 10 ans de thérapie. Je cherchais tout de même.
Tout devient logique. Mon histoire s'éclaire et étrangement cela m'apaise même si je me sens toute chose. Presque étrangère à moi-même tout en ayant jamais été aussi proche de qui je suis vraiment (waouh

Je ne l'ai annoncé qu'à un petit nombre de personnes, juste les intimes. Il n'y en aura pas plus, du moins pour le moment.
Je n'ai aucune idée de ce que sera demain. J'ai une nouvelle vie professionnelle à construire sans savoir ce que j'aimerai y mettre dedans.
Alors oui, effectivement, c'était le bon temps, celui des nouvelles bases. Jolie synchronie.
(Jusqu’à maintenant j’étais restée dans le Hall, je n'arrivais pas à entrer au cœur du forum. Voila maintenant grâce à vous c’est fait, et il est encore tard !

- Quzqo
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Re: les "révélés tardifs"
Il y a quelques semaines, à 43 ans, suite au "diagnostic" positif de mes deux filles.
Ce n'est pas complètement une surprise quant aux capacités de raisonnement même si il y a toujours ce doute, récurrent, d'être un habile imposteur mais c'est une découverte quant à la sensibilité exacerbée, l'insatisfaction, le perfectionnisme, les idéaux, la souffrance, la solitude, les décalages, les attentes inassouvies... Ca en explique l'origine à défaut de donner un sens.
Tout ce que je pensais être des écueils ne seraient en réalité qu'un potentiel. D'ailleurs qu'est-ce qu'un potentiel si cela n'ajoute qu'à la souffrance ?
(T)HQI ça sonne aujourd'hui comme une condamnation, une fatalité. Parce que je n'y trouve pas de réponse, pas de nouvelle stratégie à mettre en place.
Je voulais comprendre. Désormais, je sais.
A quoi bon ? A quoi bon savoir ? On en fait quoi ?
On m'a dit récemment qu'il importait d'atteindre un niveau suffisant de paix intérieure pour savoir ce qui était bon, pour soi.
Comment faites-vous pour conjuguer votre idéalisme, votre absolu avec le quotidien ? Pour accepter la solitude ?
Ce n'est pas complètement une surprise quant aux capacités de raisonnement même si il y a toujours ce doute, récurrent, d'être un habile imposteur mais c'est une découverte quant à la sensibilité exacerbée, l'insatisfaction, le perfectionnisme, les idéaux, la souffrance, la solitude, les décalages, les attentes inassouvies... Ca en explique l'origine à défaut de donner un sens.
Tout ce que je pensais être des écueils ne seraient en réalité qu'un potentiel. D'ailleurs qu'est-ce qu'un potentiel si cela n'ajoute qu'à la souffrance ?
(T)HQI ça sonne aujourd'hui comme une condamnation, une fatalité. Parce que je n'y trouve pas de réponse, pas de nouvelle stratégie à mettre en place.
Je voulais comprendre. Désormais, je sais.
A quoi bon ? A quoi bon savoir ? On en fait quoi ?
On m'a dit récemment qu'il importait d'atteindre un niveau suffisant de paix intérieure pour savoir ce qui était bon, pour soi.
Comment faites-vous pour conjuguer votre idéalisme, votre absolu avec le quotidien ? Pour accepter la solitude ?
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(-Épître des gens sans lendemain-)
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Re: les "révélés tardifs"
Effectivement Quzpo, l'étiquette "THQI" ne donne pas toutes les réponses. Néanmoins, il y a des surdoués heureux. Il est même possible qu'ils soient majoritaires et n'aient pas consulté...et n'aient pas cherché de l'aide ici...
Nous n'avons pas la réponse à tes questions, en fait. L'idée est que chaque réponse (et recherche) est individuelle. Si nous avions ou prétendions avoir des réponses pour tout le monde, on serait proches d'une Eglise ou d'une Secte (il me semble).
Ceci dit, je déduis de ton nombre de messages sur le forum (3) qu'il est possible que tu n'aies pas encore parcouru les sections du forum qui peuvent t'inspirer.
Il y a des topics sur la solitude, mais aussi sur le travail, les rapports aux autres qui peuvent te donner les pistes à explorer, sans doute avec l'aide d'un ou une professionnelle.
N'hésites pas à lire et intervenir...
Nous n'avons pas la réponse à tes questions, en fait. L'idée est que chaque réponse (et recherche) est individuelle. Si nous avions ou prétendions avoir des réponses pour tout le monde, on serait proches d'une Eglise ou d'une Secte (il me semble).
Ceci dit, je déduis de ton nombre de messages sur le forum (3) qu'il est possible que tu n'aies pas encore parcouru les sections du forum qui peuvent t'inspirer.
Il y a des topics sur la solitude, mais aussi sur le travail, les rapports aux autres qui peuvent te donner les pistes à explorer, sans doute avec l'aide d'un ou une professionnelle.
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Re: les "révélés tardifs"
Ah bon ? Eh bien je ne suis pas d'accord, na !Quzqo a écrit :On m'a dit récemment qu'il importait d'atteindre un niveau suffisant de paix intérieure pour savoir ce qui était bon, pour soi.


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Re: les "révélés tardifs"
Révélé il y a peu, je digère lentement. Mon comportement a changé.
Dans les points positifs, je dirais que je suis plus sûr de moi. J'éprouve une espèce de plaisir à me sentir différent alors que jusqu'ici j'en ai toujours souffert.
Autre avantage : j'ai tendance à mettre sur le compte de la douance toutes mes difficultés passées. Je sais bien que j'exagère mais ça fait tellement du bien
D'ailleurs je n'arrête pas de dire à ma moitié que si on ne se comprend pas c'est parce qu'on est di-ffé-rent ! C'est dur et je ne pense pas que je vais tenir encore longtemps. En redevenant moi-même, je me détache d'elle progressivement. Je ne veux plus faire d'effort pour "avoir l'air de".
Je me demande si en plus je ne traverse pas la fameuse crise de la quarantaine... ça fait un peu beaucoup
Dans les points positifs, je dirais que je suis plus sûr de moi. J'éprouve une espèce de plaisir à me sentir différent alors que jusqu'ici j'en ai toujours souffert.
Autre avantage : j'ai tendance à mettre sur le compte de la douance toutes mes difficultés passées. Je sais bien que j'exagère mais ça fait tellement du bien

D'ailleurs je n'arrête pas de dire à ma moitié que si on ne se comprend pas c'est parce qu'on est di-ffé-rent ! C'est dur et je ne pense pas que je vais tenir encore longtemps. En redevenant moi-même, je me détache d'elle progressivement. Je ne veux plus faire d'effort pour "avoir l'air de".
Je me demande si en plus je ne traverse pas la fameuse crise de la quarantaine... ça fait un peu beaucoup

Le non-verbal par clavier, c'est pour bientôt ?
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Re: les "révélés tardifs"
D'abord, quand on est diagnostiqué "surdoué" à 60 ans c'est plus que tardif, mais c'est enfin une explication scientifique qui a du sens, qui s'appuie sur une réalité concrète qu'est cette particularité significative du cerveau d'origine génétique et ce n'est plus une tare que l'on cache mais plutôt une différence que l'on revendique, on n'est plus seul puisque 2,2% de la population présente cette caractéristique. Avant j'avais envisagé la possibilité d'être atteint d'un trouble de personnalité de type "schizoïde" atrophie honteuse avec laquelle composée passivement toute ma vie dans la solitude.
Puis c'est revisité toute sa vie à la lumière de cette révélation, tout se bouscule dans la tête, on est tenté de vouloir rattrapé le temps perdu, il y a de l'amertume de la colère aussi contre tous les tabous qui planent sur cette réalité.
Enfin c'est temporisé, ce recentrer sur soi, sur ce moi travesti à force d'adaptation, déculpabilisé, ne plus se faire abuser, ne plus perdre sa vie par délicatesse, faire un grand nettoyage dans son environnement, s'aménager de grande plage de solitude et de création, témoigner aussi pour aider les autres, peut-être rencontrer des "surdoués", mais surtout aller vers la vie, on a un tel déficit de vie à combler.
Puis c'est revisité toute sa vie à la lumière de cette révélation, tout se bouscule dans la tête, on est tenté de vouloir rattrapé le temps perdu, il y a de l'amertume de la colère aussi contre tous les tabous qui planent sur cette réalité.
Enfin c'est temporisé, ce recentrer sur soi, sur ce moi travesti à force d'adaptation, déculpabilisé, ne plus se faire abuser, ne plus perdre sa vie par délicatesse, faire un grand nettoyage dans son environnement, s'aménager de grande plage de solitude et de création, témoigner aussi pour aider les autres, peut-être rencontrer des "surdoués", mais surtout aller vers la vie, on a un tel déficit de vie à combler.
La lucidité est la blessure la plus proche du soleil. René Char
- Spock
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- Inscription : jeu. 19 déc. 2013 11:03
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- Âge : 56
I
Bonsoir à tous, merci à tous, encore et toujours, pour vos généreux témoignages qui m'apportent tant.
Il m'est encore difficile de dire "je". Cela vient peut-être, mais évidemment pas seulement, du fait que je fais partie des "révélés récents" et "tardifs", puisque cela date de fin 2013, javais 45 ans.
Comme je crois l'avoir écrit dans ma présentation, ma vie était assez désastreuse depuis quelques années déjà.
Parcours classique pour beaucoup : épisodes dépressifs, psys divers et méthodes variées qu'on enfile comme des perles sur un collier, sans résultats probants. Re-dégringolade etc. Mais pourquoi bon Dieu ?
Je ne me reconnaissais plus, je ne reconnaissais plus ma vie qui d'ailleurs s'était totalement arrêtée : plus de boulot après very big burne-août
, traitement anti-dépresseur Seroplex (plaire au sexe, c'était son petit nom
), une séparation volontaire après 18 ans de vie de couple. Bref, période juste a-bo-mi-nable. La très nette sensation de s'épuiser à courir un marathon en chaussures de ville, avec le pied droit dans la chaussure gauche et le pied gauche dans la chaussure droite.
C'est dans un état de détresse extrême que je suis allé passé le WAIS, comme un veau qui part à l'abattoir, sur les conseils d'une sophrologue qui, littéralement", me maintenait en vie depuis des mois.
Résultats du WAIS positif. Réaction ordinaire : je doute. Mais il faut me rendre à l'évidence, surtout en lisant les bouquins que tous avez lus je pense, jsf, mdk etc.
Là, je me reconnais dans pas mal de traits, et commence à intégrer l'information. Bien sûr aussi, certains premiers murmures reviennent illico de la section "refoulement" de mon pauvre encéphale, les connexions commencent à se faire plus normalement, enfin de façon plus personnelle. J'irai sans doute prochainement déposer quelques lignes dans la section dédiée.
Depuis décembre dernier ? Quoi de neuf ? Et bien je reprends contact avec moi-même, et m'ennuie d'ailleurs guère, mais me retrouve complètement désarmé dans une vie qui s'est to-ta-le-ment délitée ces dernières années.
Tout est à reconstruire sur le plan professionnel, je cherche du boulot (ça tombe bien la période est faste
), me sens preque totalement incapable de reprendre une de mes activités passées (y'en a eu kekzunes). N'ai pas encore repris franchement confiance en moi.
Je suis célibataire, étais jusqu'à il y a peu totalement incapable d'envisager uen relation, mais commence tout de même à nettement ressentir certains effets bien connus de la solitude. Je ré-interprète la relation à laquelle j'ai mis un terme, cela m'apaise un peu, enfin pas toujours...
Et puis gay + hp ne simplifiant pas les choses...
Berf, bref, bref. À chaque pot son couvercle... Et heureux les fêlées car ils laissent passer la lumière, disait Cocteau. Je ne désespère pas.
En attendant, je relis ma vie au travers de ce nouveau prisme, cela m'aide à mieux comprendre, faire la paix, avec moi, avec d'autres. Je lutte aussi contre ce maudit faux-self.
Et puis, fait surprenant, ce nouvel état de fait m'a aussi permis de découvrir le plaisir de la décapitation, puisque j'ai fait, au passage, sauter quelques têtes dans mon entourage ! Bien dégagé derrière les oreilles. Crac !
Mais avec élégance, sans violence, juste en expliquant que cela ne me convenait plus de me faire bouffer la laine sur dos.
Bref, je redémarre.
Vieux motard que j'aimais (mieux vaut tard que jamais).
Bel été à vous !
Il m'est encore difficile de dire "je". Cela vient peut-être, mais évidemment pas seulement, du fait que je fais partie des "révélés récents" et "tardifs", puisque cela date de fin 2013, javais 45 ans.
Comme je crois l'avoir écrit dans ma présentation, ma vie était assez désastreuse depuis quelques années déjà.
Parcours classique pour beaucoup : épisodes dépressifs, psys divers et méthodes variées qu'on enfile comme des perles sur un collier, sans résultats probants. Re-dégringolade etc. Mais pourquoi bon Dieu ?
Je ne me reconnaissais plus, je ne reconnaissais plus ma vie qui d'ailleurs s'était totalement arrêtée : plus de boulot après very big burne-août



C'est dans un état de détresse extrême que je suis allé passé le WAIS, comme un veau qui part à l'abattoir, sur les conseils d'une sophrologue qui, littéralement", me maintenait en vie depuis des mois.
Résultats du WAIS positif. Réaction ordinaire : je doute. Mais il faut me rendre à l'évidence, surtout en lisant les bouquins que tous avez lus je pense, jsf, mdk etc.
Là, je me reconnais dans pas mal de traits, et commence à intégrer l'information. Bien sûr aussi, certains premiers murmures reviennent illico de la section "refoulement" de mon pauvre encéphale, les connexions commencent à se faire plus normalement, enfin de façon plus personnelle. J'irai sans doute prochainement déposer quelques lignes dans la section dédiée.
Depuis décembre dernier ? Quoi de neuf ? Et bien je reprends contact avec moi-même, et m'ennuie d'ailleurs guère, mais me retrouve complètement désarmé dans une vie qui s'est to-ta-le-ment délitée ces dernières années.
Tout est à reconstruire sur le plan professionnel, je cherche du boulot (ça tombe bien la période est faste

Je suis célibataire, étais jusqu'à il y a peu totalement incapable d'envisager uen relation, mais commence tout de même à nettement ressentir certains effets bien connus de la solitude. Je ré-interprète la relation à laquelle j'ai mis un terme, cela m'apaise un peu, enfin pas toujours...

Berf, bref, bref. À chaque pot son couvercle... Et heureux les fêlées car ils laissent passer la lumière, disait Cocteau. Je ne désespère pas.

En attendant, je relis ma vie au travers de ce nouveau prisme, cela m'aide à mieux comprendre, faire la paix, avec moi, avec d'autres. Je lutte aussi contre ce maudit faux-self.
Et puis, fait surprenant, ce nouvel état de fait m'a aussi permis de découvrir le plaisir de la décapitation, puisque j'ai fait, au passage, sauter quelques têtes dans mon entourage ! Bien dégagé derrière les oreilles. Crac !

Bref, je redémarre.
Vieux motard que j'aimais (mieux vaut tard que jamais).
Bel été à vous !
"A rose is a rose is a rose" Gertrude Stein
- Nathanaelle
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- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... t5665.html
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- Âge : 47
Re: les "révélés tardifs"
Cela fait vraiment du bien de lire vos témoignages et vos bouts de vie, de partager vos regrets, vos doutes, mais aussi vos élans et vos envies
(et merci, Bradeck, pour le lien vers ce topic
)
Révélée à "36 ans, 7 mois, 9 jours", comme dit le compte-rendu WAIS IV (c'est-à-dire il y a une quinzaine de jours), j'en suis toujours dans une phase post-déflagration qui alterne colère, regrets, enthousiasme, etc. Globalement, c'est un soulagement énooooorme de découvrir que je ne suis pas déglinguée (ces dernières années, je pensais être folle, ne pas savoir gérer mes émotions quand les autres semblaient y arriver si bien, avoir des lubies intellectuelles aussi délirantes qu'inutiles, et un Alzheimer précoce expliquant que je perde souvent le fil de mes pensées..
)
Désormais je comprends pourquoi je suis incapable de vivre simplement, du moins selon la norme de ceux qui sont majoritaires, pourquoi je ne comprends pas toujours les réactions de mon entourage, pourquoi mes proches ne comprennent pas les miennes, pourquoi j'ai besoin de temps de solitude, de silence, et parfois plusieurs fois par jour, pourquoi paradoxalement je cours les activités à sensations, les sports à grandes décharges d'adrénaline, pourquoi l’administratif et la paperasserie me semblent souvent absurdes et débilitants, pourquoi je peux pleurer en lisant dans la presse qu'un otage innocent est décapité, qu'un avion de touristes a été atomisé en plein vol, et que cette injustice inacceptable me hante des jours entiers, etc. Et j'apprends à respecter ça (même s'il faut du temps, je crois, pour apprendre à s'aimer, à se respecter, alors qu'on a été conditionné pour se flageller avec le fouet de la "normalité").
Je traverse des phases amères de regrets : même si je n'ai pas cumulé d'échecs à proprement parler (hors échecs affectifs, qui sont légion, et là aussi je commence à décrypter), si j'avais eu connaissance de ce fonctionnement plus tôt, j'aurais abordé les choses différemment. Je n'aurais pas fait philo (un cursus que je ne regrette pas, mais qui s'inscrivait dans la multitude de mes questions existentielles, questions que j'aurais canalisées autrement). J'aurais peut-être alors fait physique ou médecine, je serais un peu moins au chômage aujourd'hui, et j'aurais davantage le sentiment de pouvoir aider les autres. J'aurais certainement aussi passé moins de soirées à chialer dans mon coin, parce que j'avais un mal de chien pour des relations qui n'en valaient vraiment pas la peine. Mais, dans l'ensemble, je ne m'en suis pas trop mal sortie, je crois.
Reste à savoir quoi faire de "ça" maintenant. A 36 ans (pas à 6 ans, ni à 16 ans...), le champ des possibles est tout de même moins vaste, surdoué ou pas. Reprendre le chemin de la fac pour une poignée d'années ne me dit rien. J'ai plein d'envies, trop même (quand je serai grande, je voudrais être spationaute, cardiologue, psychologue, urbaniste, archéologue, photographe...
),mais ayant grandi dans le cadre très étriqué des "braves gens qui n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux", je ne sais pas ce qui est possible/envisageable aujourd'hui. Ce dont je suis certaine, c'est que j'ai besoin, un besoin vital, de mettre du sens dans ce que je fais. Et je voudrais le faire en direction des autres. Un livre, une association, une mission humanitaire, je ne sais guère, mais quelque chose qui puisse aider ne serait-ce qu'une seule personne à se sentir moins seule, moins en détresse. Je cogite, je cogite, pour essayer de tracer, enfin, mon propre chemin.
Et merci d'être là, hein les copains

(et merci, Bradeck, pour le lien vers ce topic

Révélée à "36 ans, 7 mois, 9 jours", comme dit le compte-rendu WAIS IV (c'est-à-dire il y a une quinzaine de jours), j'en suis toujours dans une phase post-déflagration qui alterne colère, regrets, enthousiasme, etc. Globalement, c'est un soulagement énooooorme de découvrir que je ne suis pas déglinguée (ces dernières années, je pensais être folle, ne pas savoir gérer mes émotions quand les autres semblaient y arriver si bien, avoir des lubies intellectuelles aussi délirantes qu'inutiles, et un Alzheimer précoce expliquant que je perde souvent le fil de mes pensées..

Désormais je comprends pourquoi je suis incapable de vivre simplement, du moins selon la norme de ceux qui sont majoritaires, pourquoi je ne comprends pas toujours les réactions de mon entourage, pourquoi mes proches ne comprennent pas les miennes, pourquoi j'ai besoin de temps de solitude, de silence, et parfois plusieurs fois par jour, pourquoi paradoxalement je cours les activités à sensations, les sports à grandes décharges d'adrénaline, pourquoi l’administratif et la paperasserie me semblent souvent absurdes et débilitants, pourquoi je peux pleurer en lisant dans la presse qu'un otage innocent est décapité, qu'un avion de touristes a été atomisé en plein vol, et que cette injustice inacceptable me hante des jours entiers, etc. Et j'apprends à respecter ça (même s'il faut du temps, je crois, pour apprendre à s'aimer, à se respecter, alors qu'on a été conditionné pour se flageller avec le fouet de la "normalité").
Je traverse des phases amères de regrets : même si je n'ai pas cumulé d'échecs à proprement parler (hors échecs affectifs, qui sont légion, et là aussi je commence à décrypter), si j'avais eu connaissance de ce fonctionnement plus tôt, j'aurais abordé les choses différemment. Je n'aurais pas fait philo (un cursus que je ne regrette pas, mais qui s'inscrivait dans la multitude de mes questions existentielles, questions que j'aurais canalisées autrement). J'aurais peut-être alors fait physique ou médecine, je serais un peu moins au chômage aujourd'hui, et j'aurais davantage le sentiment de pouvoir aider les autres. J'aurais certainement aussi passé moins de soirées à chialer dans mon coin, parce que j'avais un mal de chien pour des relations qui n'en valaient vraiment pas la peine. Mais, dans l'ensemble, je ne m'en suis pas trop mal sortie, je crois.
Reste à savoir quoi faire de "ça" maintenant. A 36 ans (pas à 6 ans, ni à 16 ans...), le champ des possibles est tout de même moins vaste, surdoué ou pas. Reprendre le chemin de la fac pour une poignée d'années ne me dit rien. J'ai plein d'envies, trop même (quand je serai grande, je voudrais être spationaute, cardiologue, psychologue, urbaniste, archéologue, photographe...

Et merci d'être là, hein les copains

Il vaut mieux faire n'importe quoi plutôt que rien du tout.
Re: les "révélés tardifs"
Bonjour Nathanelle
Je suis toujours en phase de post-déflagration. 5 mois déjà. Je suis traversée par des flots d'émotions contradictoires. Pleine d'envies un jour, au fond du trou un autre rattrapée par une hyper conscience orientée verre à moitié plein...d'impossibilités.
A force de me cogner le nez sur des principes de réalité (âge, charges fixes à honorer, chômage...) et sur mon pessimisme récurrent, alimentés par une hyper-lucidité qui coupe la tige aux rêves, j'ai un pif de boxeur
Régulièrement je me demande où je serai si j'avais été détectée enfant et si j'avais grandi dans un milieu contenant et bienveillant. Je serai peut-être éditorialiste, chercheur, illustratrice, diplomate, photographe, éminence grise, sociologue, dessinateur de presse, tout à la fois.
2015 va être l'année du défi. Celle ou je vais devoir creuser cette question du que faire. Celle ou il va peut-être aussi falloir que j'apprenne à oser, à me penser capable de réussite et à lâcher prise sur ce besoin de garanties qui me paralyse souvent.
Tracer son propre chemin, c'est cela. Partir de là où nous sommes avec les acquis de notre vie "d'avant" et la conscience de notre moi d'aujourd'hui.
Construire notre alchimie et trouver notre abracadabra singulier. S’autoriser à Etre, avancer pas à pas, voir ce qui s’ouvre et ce qui nous rend Vivant, surtout.
L’écrire me rend optimiste et me donne envie de croire qu’il existe des possibles.
A l’aube de cette nouvelle année, c'est ce que je nous souhaite copine et copains
Comme je te comprends. Je suis exactement dans la même situation et je lis que nous ne sommes pas les seules.Nathanaelle a écrit :Reste à savoir quoi faire de "ça" maintenant.
Je suis toujours en phase de post-déflagration. 5 mois déjà. Je suis traversée par des flots d'émotions contradictoires. Pleine d'envies un jour, au fond du trou un autre rattrapée par une hyper conscience orientée verre à moitié plein...d'impossibilités.
A force de me cogner le nez sur des principes de réalité (âge, charges fixes à honorer, chômage...) et sur mon pessimisme récurrent, alimentés par une hyper-lucidité qui coupe la tige aux rêves, j'ai un pif de boxeur

Régulièrement je me demande où je serai si j'avais été détectée enfant et si j'avais grandi dans un milieu contenant et bienveillant. Je serai peut-être éditorialiste, chercheur, illustratrice, diplomate, photographe, éminence grise, sociologue, dessinateur de presse, tout à la fois.
2015 va être l'année du défi. Celle ou je vais devoir creuser cette question du que faire. Celle ou il va peut-être aussi falloir que j'apprenne à oser, à me penser capable de réussite et à lâcher prise sur ce besoin de garanties qui me paralyse souvent.
Tracer son propre chemin, c'est cela. Partir de là où nous sommes avec les acquis de notre vie "d'avant" et la conscience de notre moi d'aujourd'hui.
Construire notre alchimie et trouver notre abracadabra singulier. S’autoriser à Etre, avancer pas à pas, voir ce qui s’ouvre et ce qui nous rend Vivant, surtout.
L’écrire me rend optimiste et me donne envie de croire qu’il existe des possibles.
A l’aube de cette nouvelle année, c'est ce que je nous souhaite copine et copains
- Nathanaelle
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Re: les "révélés tardifs"
@un pas de coté : Joli message et un bel élan pour cette nouvelle année que je te souhaite pleine de possibles
Effectivement, nos vécus se ressemblent et je comprends fort bien tes ressentis.
Je traverse comme toi un paquet de turbulences à l'heure : je fulmine contre ceux qui n'ont pas vu avant ma singularité et m'ont "volé" une partie de mon destin (oui bon, je suis lucide aussi. Je sais bien que personne n'y peut rien, qu'il n'est pas trop tard - enfin un peu quand même - que je n'aurais pas forcément été l'heureuse créatrice d'un vaccin ou la première femme française dans l'espace si je l'avais su. Mais quand même, je pense que j'aurais eu davantage confiance en moi, en mon jugement et en mes ressentis, et ça, ce n'est pas un détail dans la vie...). Je m'en veux aussi d'avoir subi/supporté pas mal de relations qui ont mis à mal mes besoins profonds et ma sensibilité. Mais je fourmille aussi d'idées. Je tire mille plans sur la comète : formations, reconversions, création d'entreprise ou d'association, développement d'un logiciel, écriture d'un livre, j'ai tellement d'idées que je prends des notes la nuit
Et puis par moment, je me fous de tout : des réactions des autres, surtout. Après tout, personne ne me comprend, alors à quoi bon
J'apprends à prendre soin de moi. Et puis, après 36 ans d'errance dans un monde qui me paraissait peuplé de zombis indifférents, j'aimerais fréquenter des gens qui me ressemblent, ne serait-ce qu'un peu, dans ce décalage chronique que nous partageons. Mais comme je suis sur une petite île au milieu de l'océan indien, les possibilités de rencontres sont plutôt restreintes (même si je ne désespère pas de rassembler un petit troupeau d'équidés-dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom
). Pour moi aussi 2015 va être l'année de tous les défis et surtout du grand rassemblement, entre les morceaux de mon moi d'avant, et ce que j'entrevois tout au fond de moi
Et au fait : bonne année zot' tout, comme on dit ici 

Effectivement, nos vécus se ressemblent et je comprends fort bien tes ressentis.
Je traverse comme toi un paquet de turbulences à l'heure : je fulmine contre ceux qui n'ont pas vu avant ma singularité et m'ont "volé" une partie de mon destin (oui bon, je suis lucide aussi. Je sais bien que personne n'y peut rien, qu'il n'est pas trop tard - enfin un peu quand même - que je n'aurais pas forcément été l'heureuse créatrice d'un vaccin ou la première femme française dans l'espace si je l'avais su. Mais quand même, je pense que j'aurais eu davantage confiance en moi, en mon jugement et en mes ressentis, et ça, ce n'est pas un détail dans la vie...). Je m'en veux aussi d'avoir subi/supporté pas mal de relations qui ont mis à mal mes besoins profonds et ma sensibilité. Mais je fourmille aussi d'idées. Je tire mille plans sur la comète : formations, reconversions, création d'entreprise ou d'association, développement d'un logiciel, écriture d'un livre, j'ai tellement d'idées que je prends des notes la nuit





Il vaut mieux faire n'importe quoi plutôt que rien du tout.
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Re: les "révélés tardifs"
Je suis également très touchés de vous lire tous.
Je me pose aussi ces questions en ce moment, celles du qu'aurais je fait si j'avais su?, ou plutôt comment ce serait-on comporté avec moi si "on" avait su. Une de mes filles sait, mais cela ne l'empêche pas comme moi de douter de ses capacités (à un point), elle n'a pas confiance en elle, et en tant que parent, c'est déroutant.
Je me pose aussi ces questions en ce moment, celles du qu'aurais je fait si j'avais su?, ou plutôt comment ce serait-on comporté avec moi si "on" avait su. Une de mes filles sait, mais cela ne l'empêche pas comme moi de douter de ses capacités (à un point), elle n'a pas confiance en elle, et en tant que parent, c'est déroutant.
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Re: les "révélés tardifs"
Je prends si tu permets, je ferai mienne cette résolution que je n'avais pas encore formulée aussi précisément; j'espère me sentir moins fragmentée à la fin de l'année prochaine. Merci pour ton message et meilleurs voeux aussi!Nathanaelle a écrit :Pour moi aussi 2015 va être l'année de tous les défis et surtout du grand rassemblement, entre les morceaux de mon moi d'avant, et ce que j'entrevois tout au fond de moi![]()

- joran
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Re: les "révélés tardifs"
Bonsoir à tou(te)s,
pour moi, le test remonte à 3 ans et quelques mois.
Depuis, j'ai vécu plusieurs périodes.
La première, c'était celle du doute. Syndrôme de l'imposteur. Et pourtant, quelque part je devais y croire puisque au plus loin et au plus profond, c'est quelque chose qui m'a toujours "titillé".
Ensuite, j'ai revisité ma vie, comme nous tous ici. avec des explications à certains évènements, et puis pas à d'autres. Après, j'ai tenté d'apprivoiser cette donnée. Avec un avantage, l'impression de pouvoir vivre pour moi. Je m'autorise ce besoin de solitude, et je comprends ma solitarité (PKR
).
J'apprend à connaître l'image que je renvoie, et à l'apprivoiser (je ne changerai pas de toute façon, et même quand je ne dis rien - souvent - tout se lit sur mon visage -> c'est ma dernière chef qui me l'a avoué. Je ne m'en était jamais rendu compte).
Le cumul d'activités (pour des raisons bassement terrestres d'une part, mais aussi parce que pendant longtemps, j'ai mis ça sur le besoin d'être en mouvement sans cesse, toujours en activité, limite, voire pas limite du tout d'ailleurs, pour me sentir vivante. Avec un peu de prise de recul, je pense que c'est aussi et surtout une manière d'anesthésier mon cerveau, et de tenter de moins penser, réfléchir...
); avec le cumul d'activités donc, et tout plein de raisons mais certainement un besoin de distanciation aussi, je ne suis plus venue que très parcimonieusement sur le forum pendant un certain temps.
A ce jour, je me connais mieux, certes, mais la réalité de la vie fait que malgré tout, le test ne fait pas tout (ça sa saurait), et que mes difficultés relationnelles, communicationnelles sont toujours là.
J'arrive à peu près à gérer les relations professionnelles (y a encore du boulot au vu des derniers témoignages reçus), mais toujours pas du tout ou très mal celles où l'émotionnel entre en jeu.
Mais bon, je fais mon bonhomme de chemin: j'ai réussi à obtenir une année universitaire entière, à temps plein, payée en formation continue par mon employeur, et rien que ça, je m'éclate
(même si mes nuits se sont considérablement raccourcies
).
Avec le temps......
"Notre chemin n'est pas un tapis d'herbe douce,
c'est un sentier de montagne encombré de rochers.
Mais il nous conduit toujours plus loin,
toujours plus haut, plus près du soleil."
Ruth Westheimer
pour moi, le test remonte à 3 ans et quelques mois.
Depuis, j'ai vécu plusieurs périodes.
La première, c'était celle du doute. Syndrôme de l'imposteur. Et pourtant, quelque part je devais y croire puisque au plus loin et au plus profond, c'est quelque chose qui m'a toujours "titillé".
Ensuite, j'ai revisité ma vie, comme nous tous ici. avec des explications à certains évènements, et puis pas à d'autres. Après, j'ai tenté d'apprivoiser cette donnée. Avec un avantage, l'impression de pouvoir vivre pour moi. Je m'autorise ce besoin de solitude, et je comprends ma solitarité (PKR

J'apprend à connaître l'image que je renvoie, et à l'apprivoiser (je ne changerai pas de toute façon, et même quand je ne dis rien - souvent - tout se lit sur mon visage -> c'est ma dernière chef qui me l'a avoué. Je ne m'en était jamais rendu compte).
Le cumul d'activités (pour des raisons bassement terrestres d'une part, mais aussi parce que pendant longtemps, j'ai mis ça sur le besoin d'être en mouvement sans cesse, toujours en activité, limite, voire pas limite du tout d'ailleurs, pour me sentir vivante. Avec un peu de prise de recul, je pense que c'est aussi et surtout une manière d'anesthésier mon cerveau, et de tenter de moins penser, réfléchir...

A ce jour, je me connais mieux, certes, mais la réalité de la vie fait que malgré tout, le test ne fait pas tout (ça sa saurait), et que mes difficultés relationnelles, communicationnelles sont toujours là.
J'arrive à peu près à gérer les relations professionnelles (y a encore du boulot au vu des derniers témoignages reçus), mais toujours pas du tout ou très mal celles où l'émotionnel entre en jeu.
Mais bon, je fais mon bonhomme de chemin: j'ai réussi à obtenir une année universitaire entière, à temps plein, payée en formation continue par mon employeur, et rien que ça, je m'éclate



Avec le temps......
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Doyenn des "révélés tardifs" ???
Je viens de m'inscrire sur le site, et après "Axoloti" et toi, je pense que je suis la doyenne des "révélés tardifs" à 58 ans 7 mois et 20 jours (le 26 octobre 2012) ; ça m'a beaucoup étonnée de lire ce détail sur le compte rendu du test.Pier Kirool a écrit :Et bien à 51 ans, le test qui dit oui, ça fait tout bizarre.
Ça permet de relire plein de choses de sa vie (une classe sautée ; la solitarité, pas la solitude, mais le fait d'être solitaire au milieu des autres ; depuis peu, je comprends mieux l'ennui et même ce qu'en dit JSF dans l'itw sur France 5 : "l'ennui émotionnel" si j'ai bien compris... ; les pétages de plomb au boulot quand j'avais l'impression d'être le seul à comprendre ce que je disais ; l'impression d'avoir des valeurs dépassées et idéalistes). Et en lisant ici et là, on recale un certain nombre de caractéristiques qu'on a ou pas.
Et puis, ça donne une idée de la tâche à accomplir. Pour arriver à aller un peu plus loin... avec les autres, et pour quelque chose d'utile.
Et pour maîtriser un peu tout ça. L'utiliser au mieux en tous cas.
C po gogné.
Oui c'est un choc, mais ça m'a permis de mieux comprendre les différents épisodes de ma vie ; mes ressentis, mon coté solitaire, mes questionnements, mon besoin de toujours m'informer, savoir encore et encore. Il n'en reste pas moins que être diagnostiquée tôt m'aurait éviter beaucoup de souffrance, de culpabilité à me sentir différente et en marge, essayant sans cesse de m'adapter aux autres (que je trouvais sans intérêt et futiles).
Après avoir lu plusieurs livres sur le sujet de l'adulte surdoué, dans lesquels je me suis reconnue totalement,je me suis décidée à passer le test malgré mon âge ; le résultat m'a cependant apaisée : c'était bien ça !. En quelque sorte, j'ai pensé "ce n'était donc pas de ma faute" (mes différences), et j'ai été apaisée, même si ma solitude n'a pas changé.
Nier, croire et douter sont à l'homme ce que courir est au cheval. Blaise Pascal
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Re: Doyenn des "révélés tardifs" ???
Révélée tardive... même ça, j'ai du mal à l'écrire, et c'est bien mon problème..Isabelle-06 a écrit :Pier Kirool a écrit :Et bien à 51 ans, le test qui dit oui, ça fait tout bizarre.
Ça permet de relire plein de choses de sa vie (une classe sautée ; la solitarité, pas la solitude, mais le fait d'être solitaire au milieu des autres ; depuis peu, je comprends mieux l'ennui et même ce qu'en dit JSF dans l'itw sur France 5 : "l'ennui émotionnel" si j'ai bien compris... ; les pétages de plomb au boulot quand j'avais l'impression d'être le seul à comprendre ce que je disais ; l'impression d'avoir des valeurs dépassées et idéalistes).Isabelle-06 a écrit : Oui c'est un choc, mais ça m'a permis de mieux comprendre les différents épisodes de ma vie ; mes ressentis, mon coté solitaire, mes questionnements, mon besoin de toujours m'informer, savoir encore et encore. Il n'en reste pas moins que être diagnostiquée tôt m'aurait éviter beaucoup de souffrance, de culpabilité à me sentir différente et en marge, essayant sans cesse de m'adapter aux autres (que je trouvais sans intérêt et futiles).
La psy n'ayant pas conclu, je me retrouve avec des sensations identiques aux vôtres (j'ai parfois l'impression que vous racontez ma vie!), une relecture de certains (beaucoup en fait) épisodes de ma vie, des mots à poser sur mes failles, mais pas le "droit" de conclure.
Alors quelle révélation? que j'ai une intelligence supérieure à celle que je pensais avoir (moyen +, genre 110-115, sans m'être jamais interessée à la question, mais en connaissant le chiffre moyen de 100) ? ok pour ça, mais entre nous, ça me fait une belle jambe, parce que j'ai pas l'impression d'avoir exploité ça (études, profession..).
Que, enfin, je peux souffler un peu en me disant que non, les autres n'ont pas un problème avec moi, mais que c'est moi qui ai une façon de faire différente, ce qui peut expliquer bcp d'incompréhensions voire de conflits?
Que tous ces ressentis ont maintenant une origine connue et que je peux travailler dessus?
etc...
Et bien non, tout ça ce sera (peut-être) pour plus tard, puisque la question reste posée, le diag en suspens...
alors, c'est ça ou c'est pas ça? pas le droit de souffler. Mais je fatigue..
C'est con hein?..... oui, c'est con.
Mon intelligence? elle va de là..................... à de là.
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Re: les "révélés tardifs"
Laurette, allez rien que pour toi je vais oser.
Tu sais quoi ?
Le diagnostic de douance n'a pas apporté de réponses à mes questions.
Ce ne fut pas une révélation.
Ça n'a pas éclairé mon histoire, mon enfance et le reste. Ça n'a pas expliqué grand chose dans mon cas que je ne savais déjà en terme de rythme, de bizarreries et quant au potentiel ben c'est potentiellement du potentiel quoi. Je fais de mon mieux chaque jour et c'est déjà pas si mal.
Je ne me suis pas sentie en phase avec le groupe lors des IRL (peu nombreuses ceci dit) auxquelles j'ai participé. La conversation n'y fut pas plus facile ou plus fluide pour moi.
Je ne me suis pas sentie plus comprise ou plus à ma place ou plus ...
Je ne ressens pas chaipaskoi de plus ici sur ce forum ou avec les autres depuis qu'on m'a collé une étiquette en cabinet (
z'avez dit les ouataires ?).
J'ai par contre rencontré des personnes très sympas grâce à ce forum, hey les copains je vous kiffe
. J'en ai rencontré aussi sans lui.
Mes particularités auraient pour moi d'autres sources (que je ne les expliquerai pas même sous la torture
) mais après conciliabule avec moua même je ne vais pas creuser plus loin.
Parce que la recherche entreprise ici m'a permis de comprendre un truc : si je trouve des outils qui m'aident, je les prends sans vergogne et je fais le taf avec. Et en ça, le passage de WAISS et la rencontre avec ce lieu furent véritablement une aide.
Je ne parle pas de trucs illégaux ou de médocs ou de position kiné dangereuses hein
.
Ce que je veux dire, c'est que si tu te reconnais dans les particularités exposées dans le coin et si les astuces proposées et les gens rencontrés te font du bien ben j'ai envie te murmurer bien fort avec un grand sourire enthousiaste: " vazy, fonce quoi ! " Tu risques quoi ?
Tu sais quoi ?
Le diagnostic de douance n'a pas apporté de réponses à mes questions.
Ce ne fut pas une révélation.
Ça n'a pas éclairé mon histoire, mon enfance et le reste. Ça n'a pas expliqué grand chose dans mon cas que je ne savais déjà en terme de rythme, de bizarreries et quant au potentiel ben c'est potentiellement du potentiel quoi. Je fais de mon mieux chaque jour et c'est déjà pas si mal.
Je ne me suis pas sentie en phase avec le groupe lors des IRL (peu nombreuses ceci dit) auxquelles j'ai participé. La conversation n'y fut pas plus facile ou plus fluide pour moi.
Je ne me suis pas sentie plus comprise ou plus à ma place ou plus ...
Je ne ressens pas chaipaskoi de plus ici sur ce forum ou avec les autres depuis qu'on m'a collé une étiquette en cabinet (

J'ai par contre rencontré des personnes très sympas grâce à ce forum, hey les copains je vous kiffe

Mes particularités auraient pour moi d'autres sources (que je ne les expliquerai pas même sous la torture

Parce que la recherche entreprise ici m'a permis de comprendre un truc : si je trouve des outils qui m'aident, je les prends sans vergogne et je fais le taf avec. Et en ça, le passage de WAISS et la rencontre avec ce lieu furent véritablement une aide.
Je ne parle pas de trucs illégaux ou de médocs ou de position kiné dangereuses hein

Ce que je veux dire, c'est que si tu te reconnais dans les particularités exposées dans le coin et si les astuces proposées et les gens rencontrés te font du bien ben j'ai envie te murmurer bien fort avec un grand sourire enthousiaste: " vazy, fonce quoi ! " Tu risques quoi ?
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
- laurette
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Re: les "révélés tardifs"
Merci Sanders!
Je vais moi aussi creuser plus loin, mais j'aurai, je pense, toujours ce petit doute, cette question en suspens..
Ce que je risque? l'auto-diagnostic, si décrié ici. Je ne voudrais surtout pas avoir l'air de forcer la porte.. et c'est pourtant mon ressenti. je deteste ça. Une de mes grandes "angoisses": qu'on se méprenne sur moi, être mal comprise, prise pour ce que je ne suis pas. Mais je me soigne... ici entre autres
Je vais moi aussi creuser plus loin, mais j'aurai, je pense, toujours ce petit doute, cette question en suspens..
Ce que je risque? l'auto-diagnostic, si décrié ici. Je ne voudrais surtout pas avoir l'air de forcer la porte.. et c'est pourtant mon ressenti. je deteste ça. Une de mes grandes "angoisses": qu'on se méprenne sur moi, être mal comprise, prise pour ce que je ne suis pas. Mais je me soigne... ici entre autres

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Re: les "révélés tardifs"
Bonjour à tous,
Je me demandais si quelqu'un avait réussi à retrouver tout son potentiel après l'avoir étouffé pour se conformer aux autres et ceci depuis l'enfance. La prise de conscience c'est bien mais le blocage avec soi même ne s'envole pas pour autant.
Au sujet des tests je n'en ressens pas le besoin personnellement. Le simple fait d'avoir enfin compris d'où viennent mes difficultés et mon sentiment de décalage me suffit. Si on a la source, on peut trouver la solution à condition de ne pas accorder trop d'importance à ses doutes. D'ailleurs on sait que nos doutes ou le sentiment d'imposture proviennent de notre fonctionnement : nous ne sommes pas obligés d'y accorder trop d'importance.
Je me demandais si quelqu'un avait réussi à retrouver tout son potentiel après l'avoir étouffé pour se conformer aux autres et ceci depuis l'enfance. La prise de conscience c'est bien mais le blocage avec soi même ne s'envole pas pour autant.
Au sujet des tests je n'en ressens pas le besoin personnellement. Le simple fait d'avoir enfin compris d'où viennent mes difficultés et mon sentiment de décalage me suffit. Si on a la source, on peut trouver la solution à condition de ne pas accorder trop d'importance à ses doutes. D'ailleurs on sait que nos doutes ou le sentiment d'imposture proviennent de notre fonctionnement : nous ne sommes pas obligés d'y accorder trop d'importance.
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Re: les "révélés tardifs"
Pour ma part je dirais que j'ai développé d'autres capacités, cultivé le côté créatif notamment.
Ce que je n'ai pas retrouvé: la confiance pour oser. Je rêve de reprendre des études, acquérir de nouvelles compétences, mais suis incapable de passer un examen par exemple.
Ce que je n'ai pas retrouvé: la confiance pour oser. Je rêve de reprendre des études, acquérir de nouvelles compétences, mais suis incapable de passer un examen par exemple.
Re: les "révélés tardifs"
héhé
Une image vaut parfois mieux qu'un long discours
En l’occurrence, à propos des révélés tardifs; j'ajoute ma pierre à l’édifice en suggérant un cliché
j'aime assez bien ce cliché de Yoda faisant la morale à Luke
on peut l'étendre, et voir ce passage avec différentes grilles de lectures..pourquoi pas ?
le "Yoda interne" vs " le luke interne "
[BBvideo]http://www.youtube.com/watch?v=8U9X6I0xVNc[/BBvideo]
c'est amusant; mais le parcours, le réveil..me fait parfois penser à une sorte de parcours initiatique
dont nous serions à la fois maitre et élèves
"Le luke interne " bouffi de certitudes, de connaissances
"Le Yoda interne " qui doit enseigner à un "Padawan adulte" (le dé-formater, pour le reveler à lui-meme)
Une image vaut parfois mieux qu'un long discours
En l’occurrence, à propos des révélés tardifs; j'ajoute ma pierre à l’édifice en suggérant un cliché
j'aime assez bien ce cliché de Yoda faisant la morale à Luke
on peut l'étendre, et voir ce passage avec différentes grilles de lectures..pourquoi pas ?
le "Yoda interne" vs " le luke interne "
[BBvideo]http://www.youtube.com/watch?v=8U9X6I0xVNc[/BBvideo]
c'est amusant; mais le parcours, le réveil..me fait parfois penser à une sorte de parcours initiatique
dont nous serions à la fois maitre et élèves
"Le luke interne " bouffi de certitudes, de connaissances
"Le Yoda interne " qui doit enseigner à un "Padawan adulte" (le dé-formater, pour le reveler à lui-meme)
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Re: les "révélés tardifs"
Personnellement; je pense que le blocage viens des "autres" n'est pas inné ou interne, mais se construit peit à petit par rapport à environnement socio-culturelLisaa a écrit :La prise de conscience c'est bien mais le blocage avec soi même ne s'envole pas pour autant.
du fait que l'on veuille être aimés, valorisé, reconnus etc
Que l'on veuille être comme les autres..normal, faire partie d'un groupe d'amis etc
pour ma part; je pense qu'une option parmis d'autresserait de parvenir à se défaire de ses besoins(impossible 100% mais bon..)
ne plus s'identifier aux autres, ne plus avoir besoin de leur amour, reconnaissance etc etc
(en tout cas beaucoup moins j'entends)
Alors oui, je pense que si c'est vraiment le cas; et jusqu'au fond des tripes oui , je pense que le potentiel, et surtout les capacité qui en découlent peuvent être debloquée. A n'importe quel age!
Un peu comme " Facteur Cheval", et sa maison idéale
Sauf que bon; chacun le fait à sa sauce^.^
(certains c'est la peinture, la science, d'autre l’élevage des poissons..que sais-je?)
Cela dit cela reviens un peu à mourir socialement
personne n'est assez fou pour cela!!

et même si qq'un était assez fou que pour le faire; ce n'est pas pour autant qu'il pourrait y survivre émotionnellement et socialement, sans sombrer dans la déprime ou autre petites nevrose..
c'etait mon petit avis perso
Au plaisir de vous lire
Re: les "révélés tardifs"
Bonjour.....
Par où commencer? Tant de choses à dire que je pourrais y passer des jours à vous écrire.... peut-être même bien le sujet d'un livre, d'un mémoire ou encore d'une thèse universitaire... voilà je vais le dire je passe par une phase de haute turbulence, je ne pense plus qu'à ça ou presque. .. j'ai 44 ans, dans ma tête c'est peut-être bizarre ce que je vais dire, j'ai l'impression de n'avoir vraiment jamais grandit, c'est à dire que j'ai gardé mon âme d'enfance, mon enthousiasme de l'adolescence avec cette soif d'apprendre et de curiosité jamais étanchées... ça m'est vraiment difficile à vous le décrire c'est un peu comme si j'étais toujours enfant, adolescent et adulte à la fois. .. le tremblement de terre est arrivé pour moi il y a seulement 3 semaines! J'écoutais la radio et tout est parti d'une émission sur l'hypersensibilité... résultat des ondes, des larmes et des questions pleins la tête, bref la révolution cérébrale. J'ai lu vos posts et j'aurais peur de répéter des choses.... Moi qui croyais être si seul ! Moi que l'on traitait d'associal ! J'en étais presque venu à me demander si je n'étais pas cinglé ! Il ne fallait pas ouvrir la boîte de pandore. .. Ainsi je me suis littéralement jeté, comme j'aime à le faire quand un sujet me passionne, sur internet et quelques bouquins dont "Trop intelligent pour etre heureux" de vous savez bien qui.. c'est ainsi que dans le fond de moi j'ai commencé à y croire et à ne pas douter, Ah le fameux manque de confiance ou plutôt la si faible estime de soi quand tu nous tiens si bien à la gorge. .. mais comme vous tous je ne suis vraiment jamais satisfait, alors j'ai repéré des assos en Belgique, oui je suis belge, et ai pu obtenir un rendez vous assez rapidement à mon grand étonnement, c'était vendredi dernier.. pour ma renaissance. ... Si seulement jamais su plutôt ! ! Ma vie aurait-elle été différente ? ! Je passe par toutes les émotions et fais ma propre biographie, tout remonte avec une certaine violence, impression de relire mon enfance et adolescence autrement... en vouloir à la terre entière... vous allez peut-être sourire mais j'ai l'impression d'être en guérison de quelque chose ! Je me sens plus léger mais mes nuits restent peuplées de rêves et de pensées... Au terme de l'entretien qualitatif, la personne m'a dit que j'étais (ça me fait bizarre d'écrire cela) HP visuel. .. dois-je aller plus loin... j'ai encore du mal à y croire, faire le test QI qui ne reste qu'un élément du puzzle ? Je suis sidéré... personne sur mon chemin pour m'éclairer, évidemment quand j'étais enfant c'était pas trop connu, vous connaissez ça. .. je dois être "bloqué" de partout... le test quantitatif me fait super peur car je suis nul en math et en logique et que j'aime pas ça du tout. ... dans un groupe sur Liège (Avance Toi) j'ai pu obtenir le nom d'une psy spécialisée sur Bruxelles, c'est la prochaine étape. .. Comment en sortir indemne, tout est il à reconstruire ?
Merci et sorry pour les fautes. .
Patrick
Par où commencer? Tant de choses à dire que je pourrais y passer des jours à vous écrire.... peut-être même bien le sujet d'un livre, d'un mémoire ou encore d'une thèse universitaire... voilà je vais le dire je passe par une phase de haute turbulence, je ne pense plus qu'à ça ou presque. .. j'ai 44 ans, dans ma tête c'est peut-être bizarre ce que je vais dire, j'ai l'impression de n'avoir vraiment jamais grandit, c'est à dire que j'ai gardé mon âme d'enfance, mon enthousiasme de l'adolescence avec cette soif d'apprendre et de curiosité jamais étanchées... ça m'est vraiment difficile à vous le décrire c'est un peu comme si j'étais toujours enfant, adolescent et adulte à la fois. .. le tremblement de terre est arrivé pour moi il y a seulement 3 semaines! J'écoutais la radio et tout est parti d'une émission sur l'hypersensibilité... résultat des ondes, des larmes et des questions pleins la tête, bref la révolution cérébrale. J'ai lu vos posts et j'aurais peur de répéter des choses.... Moi qui croyais être si seul ! Moi que l'on traitait d'associal ! J'en étais presque venu à me demander si je n'étais pas cinglé ! Il ne fallait pas ouvrir la boîte de pandore. .. Ainsi je me suis littéralement jeté, comme j'aime à le faire quand un sujet me passionne, sur internet et quelques bouquins dont "Trop intelligent pour etre heureux" de vous savez bien qui.. c'est ainsi que dans le fond de moi j'ai commencé à y croire et à ne pas douter, Ah le fameux manque de confiance ou plutôt la si faible estime de soi quand tu nous tiens si bien à la gorge. .. mais comme vous tous je ne suis vraiment jamais satisfait, alors j'ai repéré des assos en Belgique, oui je suis belge, et ai pu obtenir un rendez vous assez rapidement à mon grand étonnement, c'était vendredi dernier.. pour ma renaissance. ... Si seulement jamais su plutôt ! ! Ma vie aurait-elle été différente ? ! Je passe par toutes les émotions et fais ma propre biographie, tout remonte avec une certaine violence, impression de relire mon enfance et adolescence autrement... en vouloir à la terre entière... vous allez peut-être sourire mais j'ai l'impression d'être en guérison de quelque chose ! Je me sens plus léger mais mes nuits restent peuplées de rêves et de pensées... Au terme de l'entretien qualitatif, la personne m'a dit que j'étais (ça me fait bizarre d'écrire cela) HP visuel. .. dois-je aller plus loin... j'ai encore du mal à y croire, faire le test QI qui ne reste qu'un élément du puzzle ? Je suis sidéré... personne sur mon chemin pour m'éclairer, évidemment quand j'étais enfant c'était pas trop connu, vous connaissez ça. .. je dois être "bloqué" de partout... le test quantitatif me fait super peur car je suis nul en math et en logique et que j'aime pas ça du tout. ... dans un groupe sur Liège (Avance Toi) j'ai pu obtenir le nom d'une psy spécialisée sur Bruxelles, c'est la prochaine étape. .. Comment en sortir indemne, tout est il à reconstruire ?
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Re: les "révélés tardifs"
Mais c'est tout ce qu'il faut te souhaiter, justement, de ne pas en sortir indemneSpleen a écrit : Comment en sortir indemne, tout est il à reconstruire ?

Et, non - tout n'est pas à reconstruire. Tout ne s'effondre pas comme un château de cartes. Mais on peut bien lézarder quelques murailles et faire tomber un ou deux créneaux - ça dégage la vue ; c'est déjà ça de pris.
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?