
Plus précisément, quand j'ai découvert les images fractales, je me suis dit : "hé ! mais ça fait comme ça quand je pense !"... - ce qui me gêne souvent pour exprimer ma pensée à l'oral, mais surtout à l'écrit : sur chaque mot j'aurais envie d'attacher d'autres concepts qui nuanceraient mieux ce que je sous-entendais, comme de minuscules ramifications de sens. A l'inverse, quand j'écoute parler, mais surtout quand je lis, chaque mot fait éclore une arborescence sémantique qui m'est personnelle.
Mais dans les différentes définitions que vous en donnez, je ne suis plus très sûre d'avoir bien compris le concept. Dans ce que décrit le conférencier de la vidéo un peu plus haut, je vois quelque chose de très linéaire, simplement qui saute du coq à l'âne très vite, alors que pour moi l'arborescence appelait une notion de simultanéité - rendue possible par des images et des émotions qui se passent de mots, et donc de cette contrainte de déroulement séquentiel.

Ce qui bien sûr, en situation d'argumentation, est précieux et productif. Mais pour Piaget cela est loin d'être rare, il estime même que ce type de pensée commence à se construire vers 11-12 ans dans la population "normale" (sachant qu'il travaillait quand même auprès d'une population relativement aisée, dans les années 50).
Alors pensée en réseau (=formelle) et pensée arborescente, sont-ce deux choses bien distinctes ? l'une favoriserait-elle l'autre ?...