Films à voir
- Fanetys
- Messages : 1169
- Inscription : mer. 22 mai 2019 14:33
- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=10147
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 60
Re: Films à voir
[mention]Pataboul[/mention]
Hors-sujet
ce lien serait bien aussi dans "les initiatives en période de confinement : musique, culture, etc" je trouve...
"J'ai la peau de l'âme trop sensible. Il faudrait apprendre à son âme à marcher pieds nus." Jean Cocteau
Re: Films à voir
The Birth of a Nation (Nat Parker 2016).
Grosse machine ambitieuse et globalement ratée, le film mérite pourtant d’être vu, ne serait-ce que pour l’audace de ses choix narratifs et de son but : récrire l’histoire américaine au point de vue des américains afro-descendants et fonder, à l’égal du monument de Griffith dont il reprend le titre, un paradigme historique durable, refaçonner l’imaginaire populaire en profondeur.
Le choix de l’épisode de la révolte de Turner est à cet égard très judicieux, car il est, pour une histoire noire, aussi difficilement récupérable que l’était celui de la naissance du Ku Klux Klan choisi par Griffith auquel il répond en miroir. Malheureusement, le film échoue par l’excès de ses ambitions et court trop de lièvres à la foi : sa dimension la plus convaincante est la plongée au cœur d’un esprit dérangé, progressivement envahi par des visions surnaturelles au confluent de l’imaginaire vaudou reçu de l’aïeule née en Afrique et de l’imagerie chrétienne imposée par les maîtres blancs. Forcé à structurer sa pensée par des schémas esclavagistes délirants issus d’une lecture biaisée de la Bible, Turner, confronté à la réalité monstrueuse de l’institution qu’on lui demande de défendre, sombre dans la folie et fabrique un schéma inverse où il devient le rédempteur et le guide d’un nouveau peuple de Dieu, le messie sanglant d’une nouvelle théologie de la substitution où Canaan prendrait la place de Japhet déchu pour ses crimes. Les images des rêves, où l’Afrique s’invite progressivement, les réunions dans une forêt transfigurée par les fantasmes messianiques de Turner sont réussies ; à l’inverse, les tentatives de décrire les horreurs de l’esclavage sentent le réchauffé et sombrent souvent dans un pathos à la limite de l’ignoble qui les prive de puissance émotionnelle ; la description manichéenne de la révolte, qui cherche à retrouver les raccourcis et la force simplificatrice du mythe propres à Griffith, s’enlise dans des maladresses visuelles trop nombreuses pour jamais emporter l’adhésion. Reste le propos politique : quoque dilué dans le trop-plein visuel du film, il est assez percutant pour amener à réfléchir, malgré des limites soulignées par les féministes (le seul point de vue est celui de l’homme noir outragé et les femmes sont réduites à des victimes et des objets sexuels passifs).
Grosse machine ambitieuse et globalement ratée, le film mérite pourtant d’être vu, ne serait-ce que pour l’audace de ses choix narratifs et de son but : récrire l’histoire américaine au point de vue des américains afro-descendants et fonder, à l’égal du monument de Griffith dont il reprend le titre, un paradigme historique durable, refaçonner l’imaginaire populaire en profondeur.
Le choix de l’épisode de la révolte de Turner est à cet égard très judicieux, car il est, pour une histoire noire, aussi difficilement récupérable que l’était celui de la naissance du Ku Klux Klan choisi par Griffith auquel il répond en miroir. Malheureusement, le film échoue par l’excès de ses ambitions et court trop de lièvres à la foi : sa dimension la plus convaincante est la plongée au cœur d’un esprit dérangé, progressivement envahi par des visions surnaturelles au confluent de l’imaginaire vaudou reçu de l’aïeule née en Afrique et de l’imagerie chrétienne imposée par les maîtres blancs. Forcé à structurer sa pensée par des schémas esclavagistes délirants issus d’une lecture biaisée de la Bible, Turner, confronté à la réalité monstrueuse de l’institution qu’on lui demande de défendre, sombre dans la folie et fabrique un schéma inverse où il devient le rédempteur et le guide d’un nouveau peuple de Dieu, le messie sanglant d’une nouvelle théologie de la substitution où Canaan prendrait la place de Japhet déchu pour ses crimes. Les images des rêves, où l’Afrique s’invite progressivement, les réunions dans une forêt transfigurée par les fantasmes messianiques de Turner sont réussies ; à l’inverse, les tentatives de décrire les horreurs de l’esclavage sentent le réchauffé et sombrent souvent dans un pathos à la limite de l’ignoble qui les prive de puissance émotionnelle ; la description manichéenne de la révolte, qui cherche à retrouver les raccourcis et la force simplificatrice du mythe propres à Griffith, s’enlise dans des maladresses visuelles trop nombreuses pour jamais emporter l’adhésion. Reste le propos politique : quoque dilué dans le trop-plein visuel du film, il est assez percutant pour amener à réfléchir, malgré des limites soulignées par les féministes (le seul point de vue est celui de l’homme noir outragé et les femmes sont réduites à des victimes et des objets sexuels passifs).
- Swinn
- Messages : 2266
- Inscription : lun. 24 sept. 2018 21:13
- Présentation : [url=https://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=9&p=279551#p279551]Tel Monsieur Jourdain...[/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 59
Re: Films à voir
Merci pour le lien [mention]Pataboul[/mention] , il y a de quoi voir.
"Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes"
Cioran
Cioran
Re: Films à voir
Pour les amateurs de sueurs froides...
The Strangers de Na-Hong Jin, une étrange et très prenante histoire de démons ancestraux qui perturbent un village de montagne et sèment le chaos dans la famille d’un policier taciturne et maladroit. Le film pèche par deux côtés : il dure trop longtemps (2h 40 pour un film d'horreur, c'est un format que je n'avais jamais vu auparavant) et un probable excès d’ambition a poussé son réalisateur à y intégrer trop d'éléments disparates. Dans le dernier tiers s'enchaînent des épisodes qui semblent rapportés et des fausses résolutions de l'intrigue qui s'annulent mutuellement : certes, le spectateur s'en trouve déstabilisé de façon assez intéressante, mais la lassitude finit par le gagner devant tant d'artifices. Mais malgré ces défauts, le film est magnifique et d'une rare puissance émotionnelle. Parmi ses atouts, la forte et subtile interprétation de Kwak Do-won n'est pas le moindre : il est bouleversant en homme déboussolé, projeté au cœur d’un drame cosmique obscur dont les enjeux lui échappent totalement. Obsédé par le désir de protéger sa fille, aveuglé par ses propres passions partisanes et par celles d'un entourage qui le méprise, son personnage se retrouve à causer malgré lui la destruction de ce qu’il a de plus cher au monde. La finesse du jeu de l'acteur sert à merveille cette sombre allégorie de la condition humaine, et la fin nous laisse aussi terrassés que les personnages. Autre point fort, la reconstitution du village où se déroule l'action, espace d'archaïsme fascinant niché au cœur de montagnes et de forêts sublimes dont la sérénité contraste avec la frénésie des hommes et de leurs démons.
Il y faut un peu de patience, mais la vision en vaut la peine.
Ah et en prime : ça fait vraiment très peur. Il y avait longtemps que je n'avais pas été si mal à l'aise devant un film.
The Strangers de Na-Hong Jin, une étrange et très prenante histoire de démons ancestraux qui perturbent un village de montagne et sèment le chaos dans la famille d’un policier taciturne et maladroit. Le film pèche par deux côtés : il dure trop longtemps (2h 40 pour un film d'horreur, c'est un format que je n'avais jamais vu auparavant) et un probable excès d’ambition a poussé son réalisateur à y intégrer trop d'éléments disparates. Dans le dernier tiers s'enchaînent des épisodes qui semblent rapportés et des fausses résolutions de l'intrigue qui s'annulent mutuellement : certes, le spectateur s'en trouve déstabilisé de façon assez intéressante, mais la lassitude finit par le gagner devant tant d'artifices. Mais malgré ces défauts, le film est magnifique et d'une rare puissance émotionnelle. Parmi ses atouts, la forte et subtile interprétation de Kwak Do-won n'est pas le moindre : il est bouleversant en homme déboussolé, projeté au cœur d’un drame cosmique obscur dont les enjeux lui échappent totalement. Obsédé par le désir de protéger sa fille, aveuglé par ses propres passions partisanes et par celles d'un entourage qui le méprise, son personnage se retrouve à causer malgré lui la destruction de ce qu’il a de plus cher au monde. La finesse du jeu de l'acteur sert à merveille cette sombre allégorie de la condition humaine, et la fin nous laisse aussi terrassés que les personnages. Autre point fort, la reconstitution du village où se déroule l'action, espace d'archaïsme fascinant niché au cœur de montagnes et de forêts sublimes dont la sérénité contraste avec la frénésie des hommes et de leurs démons.
Il y faut un peu de patience, mais la vision en vaut la peine.
Ah et en prime : ça fait vraiment très peur. Il y avait longtemps que je n'avais pas été si mal à l'aise devant un film.
- toutestpossible
- Messages : 12
- Inscription : mar. 23 juin 2020 17:03
- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=10767&p=324433#p324433
- Profil : En questionnement
- Test : NON
- Âge : 32
Re: Films à voir
Je confirme : The Strangers de Na-Hong Jin est à voir. L'intensité de l'horreur perçue à l'air par contre assez personnelle : cela ne m'a pas fait peur, c'est plus un thriller qu'un film d'horreur, mais oui, il met très mal à l'aise. Ne laisse pas indifférent en tout cas.
Et il y a tout un message politique assez difficile à cerné pour les non-coréens, en lien avec les accusations de corruptions en faveur de certaines sectes en Corée. ( Merci Senscritique, certaines critiques valent vraiment le coup d'oeil )
Je ne sais si quelqu'un la cité déjà, mais La montagne sacré de Jodorowski.
Et je serais très embêtée de vous faire un résumé mais si vous connaissez le personnage, vous savez un peu à quoi vous attendre : c'est totalement halluciné, on se croit dans le délire d'un chaman qui aurait prit trop de LSD, et pourtant, c'est beau, dans le message et esthétiquement parlant également.
Les premiers plan du film donnent le ton de toute façon... si vous vous sentez mal à l'aise dès le début, sachez que ça ne s'arrangera pas au fur et mesure du visionnage. Mais il vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour son côté OVNI, inclassable, sans tomber dans le film d'auteur mégalo.
Sinon, pour rigoler, rien de tel que " Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? ''
Et il y a tout un message politique assez difficile à cerné pour les non-coréens, en lien avec les accusations de corruptions en faveur de certaines sectes en Corée. ( Merci Senscritique, certaines critiques valent vraiment le coup d'oeil )
Je ne sais si quelqu'un la cité déjà, mais La montagne sacré de Jodorowski.
Et je serais très embêtée de vous faire un résumé mais si vous connaissez le personnage, vous savez un peu à quoi vous attendre : c'est totalement halluciné, on se croit dans le délire d'un chaman qui aurait prit trop de LSD, et pourtant, c'est beau, dans le message et esthétiquement parlant également.
Les premiers plan du film donnent le ton de toute façon... si vous vous sentez mal à l'aise dès le début, sachez que ça ne s'arrangera pas au fur et mesure du visionnage. Mais il vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour son côté OVNI, inclassable, sans tomber dans le film d'auteur mégalo.
Sinon, pour rigoler, rien de tel que " Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? ''

Une peine aux pages closes, desquelles on s'délivre
Par des mots qui prennent la peine et la divise O.P
Par des mots qui prennent la peine et la divise O.P
Re: Films à voir
Oui, la peur, c'est subjectif. Moi j'ai fait "arghh..."toutestpossible a écrit : ↑mer. 24 juin 2020 22:13 L'intensité de l'horreur perçue à l'air par contre assez personnelle : cela ne m'a pas fait peur, c'est plus un thriller qu'un film d'horreur,

Je n'ai pas perçu le message politique, sauf éventuellement une dénonciation de la xénophobie et de la superstition ; j'ai préféré ne pas lire d'interprétations du film, pour ne pas perdre la polysémie qui me paraît faire sa richesse : je préfère que le mal qui frappe les personnages reste non identifié, c'est plus intéressant pour moi comme ça.
Mais quand même, si tu as une idée sur le rôle que jouent les photographies, ça m'intéresse car je n'y ai rien compris (c'est en partie pour ça que la fin m'a fait vraiment peur).
Je n'ai jamais osé regarder La montagne sacrée mais tu me donnes envie, je vais peut-être essayer.
Re: Films à voir
Pour rester dans la ligne des films d'horreur :
Grave, de Julia Ducournau.
Justine a seize ans, toutes ses dents et un QI impressionnant. Elle intègre à seize ans, avec la bénédiction de ses parents qui y ont eux-même fait leurs études, une prestigieuse école vétérinaire. Elle doit y retrouver sa sœur aînée qui a intégré quelques années avant elle. La rentrée se révèle ardue : si le bizutage était une épreuve attendue, la nature des sévices infligés réserve à la jeune fille, végétarienne par tradition familiale et par conviction politique, une mauvaise surprise. Sa sœur ne serait-elle plus celle qu'elle a toujours connue? Quel est l'inavouable secret qui pousse les femmes de sa famille à s'abstenir de viande et à soigner les animaux?
Je n'en dis pas plus pour ne pas révéler la trame du film : c'est une jolie fable, très bien filmée, qui file avec grâce une métaphore inconfortable. On pourra y voir une allégorie de la sexualité féminine dans certaines de ses dimensions les plus noires, ou encore une peu ragoutante mais réjouissance mise en lumière de la violence de classe : moi qui ai étudié en grande école sans faire partie du milieu social ambiant, j'ai particulièrement apprécié la fin réservée au seul étudiant de la promo de Justine issu des banlieues.
Le film est un peu bancal, alourdi de citations trop visibles (Cronenberg et De Palma) mais très agréable à suivre.
Grave, de Julia Ducournau.
Justine a seize ans, toutes ses dents et un QI impressionnant. Elle intègre à seize ans, avec la bénédiction de ses parents qui y ont eux-même fait leurs études, une prestigieuse école vétérinaire. Elle doit y retrouver sa sœur aînée qui a intégré quelques années avant elle. La rentrée se révèle ardue : si le bizutage était une épreuve attendue, la nature des sévices infligés réserve à la jeune fille, végétarienne par tradition familiale et par conviction politique, une mauvaise surprise. Sa sœur ne serait-elle plus celle qu'elle a toujours connue? Quel est l'inavouable secret qui pousse les femmes de sa famille à s'abstenir de viande et à soigner les animaux?
Je n'en dis pas plus pour ne pas révéler la trame du film : c'est une jolie fable, très bien filmée, qui file avec grâce une métaphore inconfortable. On pourra y voir une allégorie de la sexualité féminine dans certaines de ses dimensions les plus noires, ou encore une peu ragoutante mais réjouissance mise en lumière de la violence de classe : moi qui ai étudié en grande école sans faire partie du milieu social ambiant, j'ai particulièrement apprécié la fin réservée au seul étudiant de la promo de Justine issu des banlieues.


Le film est un peu bancal, alourdi de citations trop visibles (Cronenberg et De Palma) mais très agréable à suivre.
- toutestpossible
- Messages : 12
- Inscription : mar. 23 juin 2020 17:03
- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=10767&p=324433#p324433
- Profil : En questionnement
- Test : NON
- Âge : 32
Re: Films à voir
Malheureusement Judith, non je n'ai pas d'explication sur le rôle des photographies...! Et tout à fait, il reste tout aussi intéressant à regarder pour un non-coréen(ne) : c'est un film '' riche '', avec plein de pistes, d'interprétations possibles ( cette polysémie, c'est un mot très bien trouvé !! ), et joue sur plusieurs genres et registres.
Ravie que vous le conseillez en tout cas, j'en ai peu entendu parler autour de moi.
Ravie que vous le conseillez en tout cas, j'en ai peu entendu parler autour de moi.
Une peine aux pages closes, desquelles on s'délivre
Par des mots qui prennent la peine et la divise O.P
Par des mots qui prennent la peine et la divise O.P
- Fu
- Messages : 2344
- Inscription : dim. 4 févr. 2018 21:54
- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=9137
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Films à voir
Je viens seulement d’apprendre que le film L’Armée des douze singes est un remake d’un film… français : La Jetée. C’est un film en noir et blanc et images fixes, durant seulement 28 minutes, une curiosité. Je vais le regarder.
- wallcreeper
- Père nourricier
- Messages : 1610
- Inscription : dim. 17 févr. 2019 13:32
- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=9&t=9896
- Profil : En questionnement
- Test : NON
- Âge : 43
Re: Films à voir
[mention]Fu[/mention] ce serait un remake en effet si Terry Gilliam avait visionné ce film avant. Vraisemblablement il s'est inspiré de l'histoire mais s'est bien gardé de voir le film avant de tourner ce que je considère comme l'un de ses meilleurs films (avec des interprétations de Bruce Willis et Brad Pitt bluffantes). Tu me donnes envie de le revoir car il reste un de mes films préférés et découvrir sa "source", inaccessible avant la magie "internet"...
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages. J. Richepin
- altima
- Messages : 1010
- Inscription : mer. 18 mai 2011 14:42
- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... -t410.html
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 45
Re: Films à voir
Oh, La jetée... vous me donnez envie de le re-revoir.
Pour ma part j'ai jamais rien visionné de semblable dans les films des autres, ni même d'approchant. Un film-bulle.
Pour ma part j'ai jamais rien visionné de semblable dans les films des autres, ni même d'approchant. Un film-bulle.
- Fu
- Messages : 2344
- Inscription : dim. 4 févr. 2018 21:54
- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=9137
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
Re: Films à voir
J'ai vu La Jetée deux fois aujourd'hui (28 minutes, c'est gérable dans l'emploi du temps), c'est vraiment chouette, plus poétique que le remake, et avec ce côté rétrofutur dans l'image, les voix, le côté sombre mais narré à la légère, qui sent bon le Barjavel. Ça fonctionne presque comme un livre audio, on peut se contenter d'écouter le narrateur et la musique, les images sont un (très beau) support mais la bande fait déjà le boulot à elle toute seule.
J'aime beaucoup L'Armée des douze singes, c'est aussi un de mes préférés de Terry Gilliam, avec Brazil.
J'aime beaucoup L'Armée des douze singes, c'est aussi un de mes préférés de Terry Gilliam, avec Brazil.
- Nébulive Sakura
- Messages : 155
- Inscription : sam. 22 août 2020 13:59
- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=10812
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : Bruxelles
- Âge : 52
Re: Films à voir
Merci pour vos idées de films !
J'apprécie beaucoup également Terry Gilliam, je n'avais jamais entendu parler de La Jetée dont il s'est inspiré pour "L'Armée des 12 singes". J'espère un jour le voir.
Film qui peut plaire à certains, même s'il a vieilli (1998). J'apprécie ce thriller psychologique :
PI de Darren Aronofsky : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pi_(film)
https://www.youtube.com/watch?v=jo18VIoR2xU
J'apprécie beaucoup également Terry Gilliam, je n'avais jamais entendu parler de La Jetée dont il s'est inspiré pour "L'Armée des 12 singes". J'espère un jour le voir.
Film qui peut plaire à certains, même s'il a vieilli (1998). J'apprécie ce thriller psychologique :
PI de Darren Aronofsky : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pi_(film)
https://www.youtube.com/watch?v=jo18VIoR2xU
« Quand j'étais arriéré, j'avais des tas d’amis. Maintenant, je n'en ai pas un. »
« L'intelligence et l'instruction qui ne sont pas tempérées par une chaleur humaine ne valent pas cher. »
« Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir quelque chose qui se passe en toi, que tu ne peux ni voir ni contrôler, et de sentir que tout te file entre les doigts. »
« Qui peut dire que mes lumières valent mieux que ta nuit ? »
Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
« L'intelligence et l'instruction qui ne sont pas tempérées par une chaleur humaine ne valent pas cher. »
« Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir quelque chose qui se passe en toi, que tu ne peux ni voir ni contrôler, et de sentir que tout te file entre les doigts. »
« Qui peut dire que mes lumières valent mieux que ta nuit ? »
Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
Re: Films à voir
De Terry Gilliam j'avais beaucoup aimé "Las Vegas parano", mais "les aventures du baron de Munchausen" reste encore celui pour lequel j'ai le plus d'affection (souvenir d'enfance...)
https://www.youtube.com/watch?v=c_t13YVP4d4
https://www.youtube.com/watch?v=c_t13YVP4d4
- Calvinethobbes
- Messages : 313
- Inscription : jeu. 20 déc. 2018 15:53
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 48
Re: Films à voir
Vu hier avec les enfants..."Captain Fantastic" de Matt Ross, sorti en 2016. Pour ceux qui n'en ont pas entendu parler, c'est l'histoire d'un père de famille (Vigo Mortensen) de 6 enfants, qui les élèvent dans une forêt des USA, jusqu'au jour où un évènement les obligent à se confronter à la société.
J'étais curieuse de voir ce film depuis sa sortie...Je suis assez partagée. L'opposition entre une éducation libre, une vie libre de toute entrave dans ce qui pourrait passer pour un Eden retrouvé, et celle promue par la société est traitée assez superficiellement, il me semble, et non sans incohérences. Il s'agit finalement plus du portrait d'un père (le Capitaine Fantastique du titre), qui impose des principes éducatifs assez extrêmes à ses enfants, incarnant presque la figure d'un gourou, et qui se heurte à la société contemporaine au travers des rapports avec sa famille et sa belle famille.
Quelques passages m'ont particulièrement dérangée, notamment la scène d'ouverture qui débute avec l'égorgement d'un cerf (je préfère prévenir, j'ai vraiment été surprise, je ne m'attendais pas du tout à ça!).
Mais cela a été l'occasion d'une discussion familiale autour du thème (jusqu'où peut-on aller dans le rejet de la société, tous les comportements sont-ils acceptables s'ils sont justifiés par des principes auxquels on croit, et est-ce qu'on achèterait pas un bus pour voyager, finalement).
Je serai curieuse de savoir si certains d'entre vous l'ont vu et, bien entendu, qu'en avez-vous pensé?
J'étais curieuse de voir ce film depuis sa sortie...Je suis assez partagée. L'opposition entre une éducation libre, une vie libre de toute entrave dans ce qui pourrait passer pour un Eden retrouvé, et celle promue par la société est traitée assez superficiellement, il me semble, et non sans incohérences. Il s'agit finalement plus du portrait d'un père (le Capitaine Fantastique du titre), qui impose des principes éducatifs assez extrêmes à ses enfants, incarnant presque la figure d'un gourou, et qui se heurte à la société contemporaine au travers des rapports avec sa famille et sa belle famille.
Quelques passages m'ont particulièrement dérangée, notamment la scène d'ouverture qui débute avec l'égorgement d'un cerf (je préfère prévenir, j'ai vraiment été surprise, je ne m'attendais pas du tout à ça!).
Mais cela a été l'occasion d'une discussion familiale autour du thème (jusqu'où peut-on aller dans le rejet de la société, tous les comportements sont-ils acceptables s'ils sont justifiés par des principes auxquels on croit, et est-ce qu'on achèterait pas un bus pour voyager, finalement).
Je serai curieuse de savoir si certains d'entre vous l'ont vu et, bien entendu, qu'en avez-vous pensé?
- altima
- Messages : 1010
- Inscription : mer. 18 mai 2011 14:42
- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... -t410.html
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 45
Re: Films à voir
Oui, vu.
Bien aimé pour son côté délirant.
Dans ce que tu évoques, j'ai moi aussi trouvé du manichéisme (parti pris d'une vision idéaliste qui est pourtant dénoncée au travers du film vu les retentissements des choix du père sur la vie de ses enfants - à noter cependant que par rapport à tes attentes, tu comprends qu'en effet le film est centré sur le père et non sur le reste de la famille et donc peu de confrontations aux incohérences vu qu'on est plongé dans son délire du début à la fin, sauf quand il sort la tête de sa bulle, rappelé par les urgences de la vie, aka ses enfants avec qui il passe paradoxalement tout son temps).
Mais bon, j'ai toujours l'impression que les films américains sont en majorité moralisateurs et de fait, présentent des visions dualistes avec peu de nuances.
Voilà, sinon j'en garde une bonne impression mais ça ne m'a pas emportée.
Bien aimé pour son côté délirant.
Dans ce que tu évoques, j'ai moi aussi trouvé du manichéisme (parti pris d'une vision idéaliste qui est pourtant dénoncée au travers du film vu les retentissements des choix du père sur la vie de ses enfants - à noter cependant que par rapport à tes attentes, tu comprends qu'en effet le film est centré sur le père et non sur le reste de la famille et donc peu de confrontations aux incohérences vu qu'on est plongé dans son délire du début à la fin, sauf quand il sort la tête de sa bulle, rappelé par les urgences de la vie, aka ses enfants avec qui il passe paradoxalement tout son temps).
Mais bon, j'ai toujours l'impression que les films américains sont en majorité moralisateurs et de fait, présentent des visions dualistes avec peu de nuances.
Voilà, sinon j'en garde une bonne impression mais ça ne m'a pas emportée.
Re: Films à voir
Je l’ai vu il y a déjà un petit moment. Et je te rejoins assez sur tes impressions [mention]Calvinethobbes[/mention] .
Je me rappelle de l’impression générale : un sentiment de malaise devant le délire du père, parfois du dégoût, et de la colère. Mais également un intérêt à ressentir tout cela, car c’est aussi ce qui permet de s’interroger réellement sur les limites qu’on se donne en tant que parents dans la transmission de valeurs/voire d’idéologies à ses enfants. Et les questions qui vont avec, en particulier : quand est-ce que je peux devenir maltraitant ?
Donc, c’est un film que je ne regrette pas d’avoir vu, même si (à mon niveau) les sentiments l’accompagnant n’ont pas été non plus particulièrement agréables.
Je me rappelle de l’impression générale : un sentiment de malaise devant le délire du père, parfois du dégoût, et de la colère. Mais également un intérêt à ressentir tout cela, car c’est aussi ce qui permet de s’interroger réellement sur les limites qu’on se donne en tant que parents dans la transmission de valeurs/voire d’idéologies à ses enfants. Et les questions qui vont avec, en particulier : quand est-ce que je peux devenir maltraitant ?
Donc, c’est un film que je ne regrette pas d’avoir vu, même si (à mon niveau) les sentiments l’accompagnant n’ont pas été non plus particulièrement agréables.
- altima
- Messages : 1010
- Inscription : mer. 18 mai 2011 14:42
- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... -t410.html
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 45
Re: Films à voir
Est-ce qu'on peut demander à un film de nous procurer des sentiments agréables?
Je crois pas avoir lu un seul article ou une critique sur ce film à l'époque, cependant si l'on éprouve quelque chose d'un tant soit peu fort à l'égard d'un personnage, ça me paraît plutôt un bon point pour le.la réalisateur.ice, enfin perso je préfèrerais faire des films qui grattent un peu plutôt que des films qui ne brossent le spectateur que dans le sens du poil. Chai pas, ça me paraît en fait le sens même de ce qu'on appelle faire un film, mais bon j'imagine qu'il y a autant d'avis que de spectateurs.
Je crois pas avoir lu un seul article ou une critique sur ce film à l'époque, cependant si l'on éprouve quelque chose d'un tant soit peu fort à l'égard d'un personnage, ça me paraît plutôt un bon point pour le.la réalisateur.ice, enfin perso je préfèrerais faire des films qui grattent un peu plutôt que des films qui ne brossent le spectateur que dans le sens du poil. Chai pas, ça me paraît en fait le sens même de ce qu'on appelle faire un film, mais bon j'imagine qu'il y a autant d'avis que de spectateurs.

Re: Films à voir
Pour répondre à ta question (alors, je ne me positionnerai pas sur le questionnement plus général de ce qu’on appelle faire un film ou de ce que devrait être un film, car je m’en sens bien incapable ; je répondrai d’un point de vue préférences/goûts), je ne recherche pas systématiquement les sensations agréables dans les films. J’apprécie également quand ça gratte, ça bouscule, ça chamboule. Mais je recherche aussi un petit quelque chose qui transcende (ou à minima prend une forme de distance) avec l’horreur, le malsain, ou la douleur. Ce petit quelque chose peut revêtir différentes formes : ça peut être la forme plus légère qui contrebalancera avec un fond lourd ou sombre ; ça peut être un travail/une recherche esthétique ; ça peut être quelques notes d’humour, ça peut être un final qui ouvre des portes, des choix (donc pas forcément une happy-end). Ce sont quelques ingrédients qui pourraient éclairer certaines préférences.
- altima
- Messages : 1010
- Inscription : mer. 18 mai 2011 14:42
- Présentation : http://adulte-surdoue.fr/presentations/ ... -t410.html
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Âge : 45
Re: Films à voir
Ah d'accord, je n'avais pas saisi qu'il y avait cette recherche de transcendance derrière la phrase où tu évoquais des sentiments pas particulièrement agréables.
- Bulle d'o
- Messages : 2756
- Inscription : sam. 3 nov. 2018 01:10
- Présentation : [url=https://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=9&t=9657] un bout de moi [/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : bof
- Âge : 46
Re: Films à voir
The thing me hante encore après 30 ans! J'ai factuellement été happée par ce film. Je crois qu'à 12 ans, il a parlé pour moi de tout l'indicible et de tout l'incertain possible, en l'Homme. Les transformations auxquels on ne peut rien, qui s'insinue chez soi, chez l'autre, une vraie peur primale!Judith a écrit : ↑dim. 15 déc. 2019 14:21 Moi c'est le contraire de toi, Bulle d'o, j'adore les films d'horreur. Du coup, ce matin j'ai regardé Chromosome 3, l'un des rares Cronenberg que je n'avais pas vus, et c'était chouette! La fin est excellente.
Aux listes que vous donnez, j'ajouterais volontiers Les yeux sans visage de Franju, The Thing de Carpenter et Kairo, de Kyoshi Kurosawa. Entre autres...


Et en définitive, il est un de mes films phares, bizarre, non?
NB : je viens de regarder des extraits, bon, je ne peux toujours pas

"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
- Bulle d'o
- Messages : 2756
- Inscription : sam. 3 nov. 2018 01:10
- Présentation : [url=https://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=9&t=9657] un bout de moi [/url]
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : bof
- Âge : 46
Re: Films à voir
Dans les derniers films que j'ai vu et que je conseillerais :
Papicha :
Je l'ai trouvé bourré d'anachronismes mais il traduit des réalités racontées, avec une jolie finesse tout de même, sur la décennie noire. L'opposition entre l'insouciante légèreté de la vie qui peut tout de même régner dans les temps d'horreur et l'horreur même, est émouvante. Entre humour et sursaut choquant. J'ai beaucoup aimé.
J'ai perdu mon corps :
Je suis allée voir ce film d'animation avec ma fille de 10 ans (à l'époque). Pour l'image, pour le fond "poétique".... pour la profondeur supposée et voulue par ma petite. Nous y avons trouvé l'une et l'autre bien plus que ça. Deux temps dans le croisement de deux histoires, nous y avons trouvé philosophie de vie et un charme indéfinissable à ces illustrations. Restée en haleine tout le long pour ma part, rien n'était attendu. Un sacré décrochage et nous avons eu toutes les deux du mal à redescendre de ce monde, pourtant animé.
Papicha :
► Afficher le texte
Je l'ai trouvé bourré d'anachronismes mais il traduit des réalités racontées, avec une jolie finesse tout de même, sur la décennie noire. L'opposition entre l'insouciante légèreté de la vie qui peut tout de même régner dans les temps d'horreur et l'horreur même, est émouvante. Entre humour et sursaut choquant. J'ai beaucoup aimé.
J'ai perdu mon corps :
► Afficher le texte
Je suis allée voir ce film d'animation avec ma fille de 10 ans (à l'époque). Pour l'image, pour le fond "poétique".... pour la profondeur supposée et voulue par ma petite. Nous y avons trouvé l'une et l'autre bien plus que ça. Deux temps dans le croisement de deux histoires, nous y avons trouvé philosophie de vie et un charme indéfinissable à ces illustrations. Restée en haleine tout le long pour ma part, rien n'était attendu. Un sacré décrochage et nous avons eu toutes les deux du mal à redescendre de ce monde, pourtant animé.
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Re: Films à voir
[mention]Bulle d'o[/mention] Je comprends très bien pour The Thing. C'est un de mes films préférés, je le revois régulièrement, mais j'ai conscience que c'est aussi un film très dérangeant, qui peut toucher à l'intime, bien au-delà des effets spéciaux spectaculaires auxquels on le réduit parfois.
C'est étonnant, la peur, c'est très personnel : par exemple, j'ai acheté récemment Sa Majesté des Mouches de Peter Brook. Je tiens le livre pour un chef-d’œuvre, et j'adore Brook. Eh bien, je n'ose pas le regarder, tant je sens qu'il risque de me perturber profondément. Ce n'est pourtant pas un film d'horreur, mais il touche pour moi à quelque chose de mal tolérable.
Merci pour la suggestion de J'ai perdu mon corps, tu m'as alléchée, je vais le voir dès que possible.
C'est étonnant, la peur, c'est très personnel : par exemple, j'ai acheté récemment Sa Majesté des Mouches de Peter Brook. Je tiens le livre pour un chef-d’œuvre, et j'adore Brook. Eh bien, je n'ose pas le regarder, tant je sens qu'il risque de me perturber profondément. Ce n'est pourtant pas un film d'horreur, mais il touche pour moi à quelque chose de mal tolérable.
Merci pour la suggestion de J'ai perdu mon corps, tu m'as alléchée, je vais le voir dès que possible.
Re: Films à voir
Je veux juste en finir de Charlie Kaufman. L'histoire d'une rupture amoureuse, au cours d'une soirée mouvementée, entre une jeune femme mélancolique et son petit ami taciturne et énigmatique... Ou bien tout autre chose.
Très amusant et ingénieux, un film en trompe-l’œil légèrement inquiétant, avec au final une touche de mélancolie assez gracieuse. J'ai mis du temps (comme tout le monde je pense) à comprendre de quoi il retournait -en fait je n'ai vraiment compris qu'aux dernières images. Contrairement à d'autres spectateurs, le mélange extrême des genres - on passe du thriller très noir à la comédie musicale sirupeuse- ne m'a pas dérangée, j'ai trouvé qu'il fonctionnait très bien dans le cadre du film et lui donnait une vraie cohérence. C'était mon premier film de Charlie Kaufman et je le recommande aux curieux.

Très amusant et ingénieux, un film en trompe-l’œil légèrement inquiétant, avec au final une touche de mélancolie assez gracieuse. J'ai mis du temps (comme tout le monde je pense) à comprendre de quoi il retournait -en fait je n'ai vraiment compris qu'aux dernières images. Contrairement à d'autres spectateurs, le mélange extrême des genres - on passe du thriller très noir à la comédie musicale sirupeuse- ne m'a pas dérangée, j'ai trouvé qu'il fonctionnait très bien dans le cadre du film et lui donnait une vraie cohérence. C'était mon premier film de Charlie Kaufman et je le recommande aux curieux.
-
- Messages : 40
- Inscription : mar. 19 mars 2019 22:58
- Présentation : viewtopic.php?t=10007
- Profil : Bilan +
- Test : WAIS
- Localisation : Ile de France
- Âge : 50
Re: Films à voir
En ce moment, un très beau film japonais, "Dans un jardin qu'on dirait éternel" de Tatsushi Ōmori.
Un film calme qui fait du bien !
Un film calme qui fait du bien !