
A bravo!!

La poche marsupiale n'étant pas fermée, on peut supposer que la maman kangourou nettoie les déjections de ses petits à la manière d'une maman chat. Eh oui, ça peut avoir l'air dégueulasse, mais bon hein... y a pire en dégueulasserieMelvill a écrit :Mais du coup il fait pipi / caca dedans ? Comment est-ce nettoyé ? Et si ça ne l'est pas comment ça ne finit pas en infection pour tout le monde ? Mais c'est vraiment dégueulasse quand même ?
j'vous l'fais pas dire !Melvill a écrit :Voilà une vraie question à la con
Nooon pas çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaJoebar a écrit :Pour le rideau de douche c'est pareil en faiis observer je fat sauf que ça ne gonfle pas car l'espace n'est pas clos mais forme une "cheminée". L'air chaud dû à l'eau chaude crée un courant ascendant qui aspire le rideau par le bas et vient se coller sur la peau mouillée.
J'ai lu cet article hier et bien entendu j'ai pensé que ce serait bien de le traduire.Mlle Rose a écrit :http://www.theguardian.com/commentisfre ... d-point-iq
Un volontaire anglophone pour nous traduire cet article et regarder si y'a d'autres choses intéressantes autour à trouver, qui pourrait fournir d'autres idées de travail après pour le site ?
Sioupléééééééé
Bon les Tarquins j'ai pas tellement compris la métaphore, mais ca ne gène pas la compréhension.Boris Jonhson passe à côté du sujet à propos du QI - les surdoués sont lâchés par le système.
Des politiciens aux psychologues, trop de gens ne parviennent pas à comprendre comment une grande intelligence peut isoler les gens, en particulier des enfants.
Légende de la photo: . Beaucoup d'enfants surdoués présentent un «développement asynchrone» , leur causant toutes sortes de problèmes. Photographie: Sarah Lee pour le Guardian
Dans tout le scandale entourant les commentaires de Boris Johnson sur le QI, l'un des nombreux points sur lesquels il s'est complètement trompé a été à peine remarqué. Pour être honnête, ce n'est pas entièrement la faute de Johnson. Il s'agit d'un malentendu endémique, l'hypothèse que les gens avec un QI de plus de 130 sont susceptibles de voguer à travers la vie, atteignant sans effort la "réussite".
Il a été bon de voir les neurosciences atteindre le grand public cette semaine. On pourrait certainement se plaindre qu'une étude de l'Université de Pennsylvanie sur la maladie mentale chez les enfants et les jeunes adultes, largement signalée comme ayant démontré des différences cérébrales entre les hommes et les femmes, a été "réduite à de la psychologie de comptoir". Mais, en vérité, les neurosciences sont loin d'être suffisamment présentes dans notre culture.
Même les psychologues expérimentés, ne parlons même pas des psys "de comptoir", le plus souvent ne parviennent pas à comprendre comment une grande intelligence peut isoler les gens, en particulier des enfants. Pourtant, les neurosciences nous disent que la différence entre les cerveaux «normaux» et «surdoués» est importante . Une étude de 2006 de l'Institut national de santé mentale et de l'Institut neurologique de Montréal de l'Université McGill, a trouvé que les enfants plus intelligents "montrent une plasticité du cortex particulière, avec une phase initiale accélérée et une phase prolongée d'augmentation (croissance?) corticale, ce qui mène à un amincissement cortical d'autant plus important au début de l'adolescence". L'étude a aussi démontré que l'épaisseur maximale corticale arrive autour de cinq ans et demi pour son groupe «moyen», de huit et demi pour son groupe «élevé» et juste après 11 ans pour son groupe «supérieur». Plus l'enfant est intelligent, plus leur cortex commencera à s'amincir tard et plus il sera pleinement "sculpté"tard, comme le dit le chercheur Jay Giedd. Tout cela correspond aux théories psychologiques précédentes. Il est admis que les enfants surdoués montrent un «développement asynchrone», tel que décrit par le Groupe de Columbus en 1991. Cela leur cause toutes sortes de problèmes, notamment parce qu'un enfant de 11 ans peut à un moment régaler des adultes captivés par ses réflexions sur la crise bancaire, et l'instant d'après piquer une colère parce que tout le monde dans la classe peut nouer leurs lacets, tandis que eux ne le peuvent pas.
Cette théorie incorpore une ancienne théorie, la théorie de la désintégration positive, posée par le psychiatre et le psychologue polonais Kazimierz Dabrowski, qui a suggéré que les enfants surdoués sont sujets à une ou plusieurs des cinq "surexcitabilités": psychomotricité, sensorielle, émotionnelle, intellectuelle et imagination.
Temps et de la recherche l'ont clairement soutenu sur les deux premiers. Les enfants surdoués sont sujets à des troubles d'apprentissage - dyslexie, dyspraxi, dyscalculie, toutes ces conditions que les cyniques mettent rapidement sur le compte de manifestations de l'incapacité des parents du petit Tarquin à accepter qu'il n'est pas aussi intelligent qu'ils aimeraient qu'il soit. Mais la plupart du temps les parents du petit Tarquin sont pas induits en erreur, pas du tout.
Les enfants surdoués ont tendance à avoir des problèmes particulers avec le traitement sensoriel, la modulation sensorielle et la dyspraxie. [Pdf à télécharger] Ils sont aussi plus susceptibles d'être submergés par leurs sens plus - et parfois sous-développés, avec leur cerveau échouant à lire fidèlement ce que leur corps leur dis au sujet de leur environnement. Cela n'est pas surprenant, puisqu'ils ont tant de voies neurales à choisir, dans leur grand et bordélique cortex, et tellement de sculpture à faire.
Parfois, les symptômes sont simplement une conséquence d'un asynchronisme, et vont se régler d'eux-mêmes. La dyslexie, par exemple, disparaît parfois. Mais parfois, un enfant surdoué avec ces déficits va devenir un adulte surdoué avec ces déficit. Les clichés - professeur distrait, génie de l'informatique qui ne peut pas conduire une voiture, géant artistique avec tempérament explosif - faisant écho avec ce que les neurosciences nous disent.
Développement asynchrone peut aussi vouloir dire que l'intelligence d'un enfant est en avance sur ses fonctions exécutives, les parties du cerveau qui gèrent les processus cognitifs. Cela va le rendre désorganisé, incapable de saisir des instructions vocales ou en difficulté face au calcul mental. Même si son cerveau génére des idées de manière dense et rapide, il lutte pour les mettre sur papier.
Aux États-Unis, il est plus courant pour un enfant d'être reconnu comme étant surdoué et aussi handicapés de l'apprentissage (dys?). Ils appellent cela être "deux fois exceptionnel" ou "2e". En Grande-Bretagne, cependant, quasiment la seule organisation qui soit vraiment au point sur ce qu'ils appellent «l'exceptionnalité double ou multiple» est l'association Potential Plus UK.
Ce que tout cela signifie, contrairement aux non-observations triviales de Johnson, est que les enfants avec un QI de plus de 130 peuvent être très vulnérables. Le système éducatif sélectif du secteur privé qui nous a gratifié de Johnson et ses collègues, et donc le système des Grammar Schools (+/- des lycées réservés aux plus brillants) dont il fait l'éloge, ne sont pas des machines infaillibles pour attirer les plus grands esprits, comme il le pense. Au contraire, ils testent les enfants avant que les plus intelligent aient même fini de grandir, et encore moins commencé à sculpter leurs voies neurales, et quand leurs capacités mentales peuvent être encore très asynchrones. Quelqu'un qui est bon en maths et en anglais passera leur 11-plus (c'est le nom du test pour rentrer dans une Grammar School), alors que quelqu'un qui est très bon à un mais - pour le moment - très mauvais à l'autre, peut-être en raison de trouble d'apprentissage en voie de disparition causés par une asynchronicité, échouera. Le système éducatif sélectif identifie les enfants qui sont déjà bons à tout, pas les enfants avec le plus grand potentiel d'apprentissage.
Dans le système public, ces enfants ne s'épanouissent pas toujours non plus. Ils s'ennuient le plus souvent en classe, en particulier s'ils ont un trouble de l'apprentissage non reconnu. Même s'il est reconnu, un enfant peut ne pas être éligible à une aide supplémentaire si le handicap ne diminue pas leur résultats scolaires dessous d'un niveau fixé bureaucratiquement. Ce qui est comme de dire qu'un enfant ne n'a pas besoin d'une prothèse de jambe parce qu'il saute à cloche pied suffisamment rapidement. Si un enfant a des problèmes de traitement sensoriel, alors juste la stimulation de grandes classes va les conduire à une confusion, ou «surcharge sensorielle», créant un «effondrement émotionnel».
Même pour un enfant intelligent sans ces difficultés , l'école a été conçue essentiellement pour les encourager à devenir des apprenants autonomes. Un enfant doué est déjà un apprenant autonome, mais on lui demande malgré tout de rester tranquillement assis en classe pendant 15 ans durant lesquelles on va l'amener à penser par lui-même. L'écrivain Jenn Ashworth, a décrit quelle torture ca a pu être, sans tout à fait réaliser ce qu'elle décrivait. Mais Ashworth était l'une des plus chanceses. Elle a trouvé son propre chemin, évitant plus ou moins l'école de 11 à 15 ans, puis serrant les dents pour obtenir les examens qui l'amèneraient à Cambridge.
Beaucoup d'enfants surdoués risquent de sous-performer, ou même de quitter le système éducatif, complètement ignorants que leur problème n'est pas qu'ils sont stupides , mais qu'ils sont intelligents. Potential Plus UK met en garde que les groupes d'élèves vulnérables comprennent, entre autres , ceux des classes socio-économiques basses, les noirs et les minorités, et ceux dont l'anglais est la langue secondaire.
Pourtant, même les Tarquins de ce monde sont difficiles à défendre. Le psychologue américain James T Webb avertit que fait les enfants surdoués sont souvent mal diagnostiqués comme ayant des troubles du comportement, émotionnels ou mentaux. Même quand ils ont de tels troubles, il y a des chances pour que la maladie soit prise en compte, mais pas la douance sous-jacente. Ils seront pathologisé, plutôt que compris et soutenus.
Il y a en effet une différence de cerveau masculin - féminin pertinente à ce niveau. Les cerveaux féminins ont de plus grands ganglions de la base, ce qui aide le lobe frontal avec le fonctionnement exécutif. Comme le dit Giedd : "Presque tout est plus fréquent chez les garçons - l'autisme, la dyslexie, les troubles d'apprentissage, TDAH, Gilles de la Tourette... Les filles, en ayant de plus grands ganglions de la base, ont peut-être une certaine protection contre ces troubles."
Donc, pendant que les politiciens britanniques réfléchissent sur les raisons pour lesquellesle Royaume-Uni est aussi bas dans le classement Pisa pour les mathématiques, ils pourraient vouloir envisager de financer des recherches de certains neuropsychologues pédiatriques. Leurs disputes sans fin pour savoir si c'est la faute de la gauche ou la droite sont improductives. Les réponses se trouvent dans le cerveau des enfants, pas des politiciens.