Arepo a écrit : ↑mer. 22 nov. 2023 17:35
Petite objection néanmoins : je dois reconnaître que le moment où le jeune homme interviewé (Clyde) explique que le fonctionnement des personnes qui ont un THPI est quantique me laisse totalement perplexe... Aviez-vous déjà entendu cette théorie/interprétation ? Cela me paraît un peu fantasque, mais si vous en savez plus, je suis preneuse...
Et remarque complémentaire sur un sujet que le podcast n'aborde pas complètement (me semble-t-il) : je pense qu'il est important de rappeler que les personnes qui ont à la fois un TSA et un HPI sont statistiquement très rares, mais qu'elles sont aussi
surreprésentées (en termes quantitatifs) dans les espaces de sociabilité dédiés aux personnes HPI et/ou TSA, du fait même de leur relativement bonne adaptabilité sociale. Cette surreprésentation peut conduire à penser, de manière logique mais erronée, que le phénomène est courant.
Pareil ! Le coup de la pensée quantique, ça m'a fait buguer...
Perso. je vais ajouter une deuxième objection, ou question, au cas où je me gaufre encore sur ça : je croyais que les études tendaient à montrer que CONTRAIREMENT à l'autisme, qui est neuroatypique, le HPI lui ne l'est pas (continuum de la courbe de Gauss, différence quantitative et pas qualitative, tout ça tout ça).
Or j'ai cru entendre la podcasteuse parler de neuro-atypisme aussi pour le HPI.
J'ai aussi écouté le podcast sur les femmes HPI, du moins avant l'invitée, la partie 'pose de cadre'. Non seulement la femme HPI est nécessairement neuroatypique (parce que le HPI le serait), mais aussi nécessairement hypersensible...
Pas convaincue du tout que ce soit bien nettoyé de toute mythologie zébresque, tout ça.
Car dans le podcast sur les femmes HPI, je n'ai pas fait que croire entendre (c'est à 3 minutes 10, "fonctionnement neurologique différent") :
https://www.youtube.com/watch?v=obK_3PyHtHU
Alors ça me paume un peu.
Mais puisqu'on est sur ce sujet, et une idée en amenant une autre, j'ai aussi pensé à ça :
Si l'on considère malgré tout l'autisme comme neuroatypique, et le HPI comme neurotypique, comment ça se passe dans le cerveau d'un doublement exceptionnel/twice ?
Sans y connaître rien en autisme, et pas grand-chose en douance, je pense pouvoir conjecturer sans trop raconter d'âneries, que soit le HPI neuroatypique est qualitativement différent du HPI neurotypique (auquel cas ma question n'en est que plus prégnante, deux formes de HPI dans le même crâne, ça en fait du monde... bon sérieux j'y crois pas un cachou à cette hypothèse-là

), soit le HPI n'est à priori lié à aucun câblage neuronal en particulier, ce qui répondrait à l'un de mes questionnements sur le masquage du HPI par le TSA lors du passage du test. Puisque le test est configuré pour des neurotypiques, ça semble logique.
Ben oui mais alors voilà, si c'est le cas, le postulat de base de ce raisonnement, qui dit que le HPI est neurotypique, il est un peu niqué, non ?
Je ne sais pas si ce que je cherche ici est très clair : je trouve une incohérence entre l'affirmation que le HPI est neurotypique et le fait qu'il existe des autistes HPI. Les études soutiennent la première idée, que l'existence des twice contredit.
On s'en sort comment, sans ressusciter les mythes et légendes de l'intelligence ?
Même une pendule arrêtée a raison deux fois par jour.