Je réponds un peu tard à ton sujet, Grabote...
Selon les moments où j'ai fait le test, je n'ai pas toujours été INFP (parfois INTP), mais la dernière fois le F est ressorti clairement, de même que les 3 autres indices qui eux étaient nettement marqués à chaque fois.
Et en lisant le descriptif (et après avoir comparé aux autres), j'ai été obligée d'admettre que... bon, c'est vrai, ça me ressemble vachement quand même... mais pour moi ça reste une typologie avec les risques habituels, et je pense que si ça peut servir de base de réflexion, on ne peut pas se reposer entièrement dessus, et qu'il faut même examiner minutieusement tout ce qui ne "rentre" pas dans le "profil".
Puisqu'il s'agit de travail, je me restreindrai à ce que j'ai lu dans la partie Travail.
D'abord une première chose : je travaille dans les meilleures conditions qui soient à mes yeux, à savoir que je suis à mon compte mais entourée de collègues (à qui je loue mon bureau, mais il n'existe aucune forme de hiérarchie entre nous). Si un réel travail de groupe me plairait sans doute de temps en temps, c'est très fatigant pour moi, humainement parlant. La moindre tension interpersonnelle dans mon travail prend des proportions énormes, me fait me réveiller la nuit, etc.
Pour moi c'est important de n'être responsable que de moi-même et que personne ne soit responsable de ce que je fais. Heureusement que tout le monde ne fonctionne pas comme ça

Là ça rentre un peu en contradiction avec le modèle proposé : pas trop de travail d'équipe pour moi... mais peut-être que je m'y ferais si je le devais, après tout.
Ceci dit, c'est donc important aussi à mes yeux de ne pas travailler totalement seule, d'être plutôt dans un "environnement coopératif" comme décrit sur le site. Les échanges entre collègues nourrissent ma pratique, je détesterais travailler seule. En fait cela me rendrait triste. C'est souvent dans nos discussions que je trouve la solution à certains problèmes que je peut rencontrer avec des patients. Parfois, nous bossons à deux ou trois pour un patient particulier voire un groupe, ça me plaît aussi, c'est très stimulant, mais je ne voudrais pas faire que ça, j'ai besoin d'avoir mon boulot "à moi".
Et j'aime participer aux réunions d'équipe avec d'autres professionnels - l'important étant que je garde mon indépendance vis-à-vis d'eux. C'est vraiment cette indépendance qui me permet de me sentir à l'aise.
Le statut de "collaborateur" me convient donc bien.
J'ai l'impression que c'est une "clé" pour pouvoir s'entendre avec ses collègues quand on est INFP + un peu trop sensible....
" Pour l’INFP, l’activité idéale consiste à améliorer le monde. Il a besoin de pouvoir mettre du cœur à l’ouvrage, et de pouvoir faire appel à ses qualités de souplesse et de créativité. " + l'orientation vers l'évolution.
... je me suis donc orientée vers la rééducation. On m'a toujours dit (je le retrouve sur le profil INFP) que je recherche toujours le meilleur des personnes autour de moi. J'aime avoir à réfléchir pour trouver ce qui pourra faire avancer mon patient, parce que oui, je pense qu'il y a toujours moyen d'avancer. Cette recherche, c'est mon moteur.
Mais n'importe quel domaine qui te tient à cœur devrait pouvoir faire l'affaire, je pense.
Il n’aime pas devoir s’occuper des détails et de la routine quotidienne
Aaaaah... c'est malheureusement vrai. Ça me pose des problèmes dans toutes les tâches administratives. Et c'est vrai que j'oublie vite certains détails, je suis assez dans la lune. Par contre je suis capable de m'organiser pour éviter ce genre d'écueil, et ce n'est donc pas moi qui découvrirais que j'ai "5 marteaux à la place d'un seul" (d'autant que, comme ils l'écrivent aussi, je suis extrêmement attachée aux objets, ce qui est assez contradictoire avec le fait d'en acheter plusieurs exemplaire alors qu'on tient au premier !).
Mais je mets ça sur le compte d'une certaine fainéantise. Et comme, même si je n'ai pas de supérieur, j'ai quand même des comptes à rendre (des comptes-rendus, notamment ^^), je n'ai pas le choix : les échéances sont les échéances et je me sors les doigts, souvent au dernier moment mais je le fais

. Sans ces obligations, par contre, je crois que je pourrais me complaire dans une sorte de fumisterie... donc même si je n'aime pas les obligations, j'en ai besoin !!
Ce qui est étonnant, c'est que ma profession (orthophoniste) n'est pas du tout citée alors qu'elle me semble parfaitement adaptée (à part pour les échéances et "rendus" !) par rapport aux facteurs motivants. Ces facteurs sont par ailleurs parfaitement adaptés à mon cas.
La profession de psychologue est sans doute celle qui s'approche le plus, mais je pense que je ne serai pas assez "solide" pour ça. Je n'ai jamais pensé à cette profession, je sais que ça ne me conviendrait pas - comme la plupart des autres de la liste, d'ailleurs. Peut-être chercheuse ou prof à l'université, un jour ; ça, c'est vrai que ça me plairait. Mais bon, là pour le coup, faudrait que je me mette au boulot !
Les faiblesses décrites me correspondent aussi, et heureusement sont peu handicapantes dans ma profession, à part :
-tendance à la désorganisation
-idéalisme (mais je me soigne ^^)
-manque de réalisme et fuite des conflits.
Heureusement, je pense savoir me servir de ma pensée pour éviter que le sentiment ne prenne toute la place - mais c'est vrai que ça a été un effort conscient, et que ça reste un apprentissage en cours...
Ceci dit, ce qui m'a orienté vers mon travail à la base, c'est (à part l'envie de soigner les gens, ou au moins de leur être utile) l'amour de la langue et mon intérêt pour la bio, la neuro et les processus cognitifs. Ce que je veux dire, c'est qu'à mon avis mes goûts personnels ont bien plus orienté mon choix de boulot que mon "profil" MBTI... et le fait d'avoir trouvé un travail qui en rassemble une grande partie fait sans doute que je m'y sens bien !