
Pour tous les parents et non parents dont la liste de lecture passe déjà le mètre

Mais seulement si tu peux, bien sûr !
Lors de ma phase de recherche sur l'éducation, j'ai trouvé beaucoup de blogs de mamans qui se revendiquaient "mamans imparfaite". Au point de voir des commentaires qui parlait "d'effet de mode". Donc je pense que les mamans commencent à parler de leur grossesse pas idéal, de leurs problèmes de jeunes mamans (rgo, bébé à besoin intense,...), du burn-out et de la dépression, du fait de ne pas pouvoir gérer les enfants et la maison... Quand j'ai dit au boulot que j'étais contente de revenir, d'autres mamans (je doute qu'elles soient toutes HPI...) étaient d'accord avec mon ressenti, et beaucoup expliquaient ça par le fait de parler à des gens qui ont un peu plus de vocabulaire qu'un bébé de quelques mois.AnaLee a écrit :L'absence de littérature tout court (pas seulement spécifique aux parents HP) ne me surprend guère surtout s'il s'agit de difficulté maternelle, le sujet commençant à émerger depuis quelques années seulement avec certains livres (Mère épuisée qui est très limité je trouve mais a le mérite de lever un voile) ou site (Maman Blues, que je conseille vraiment, très édifiant et émouvant ). Il s'agit quand même d'un tabou. . .dont les premières gardiennes sont souvent les mères elles-mêmes.
alors là, il va falloir que je le rajoute dans la liste des bouquins à lire. parce que, sans me sentir spécifiquement en difficulté dans mon rôle parental, il y a là:Aurel a écrit :En règle générale, je conseille à mes patients les lecture des ouvrages d'Isabelle Fiolliozat et notamment : Au coeur des émotions de l'enfant. Ce type de parentalité "marche bien" en règle générale avec les EIP et les parents HPI...
c'est inspiré des modèles Faber and Mazlish sur la parentilité positive.
quelque chose qui fait écho en moi, et à quoi je ne m'attendais pasAurel a écrit : Peut-être que je me plante mais le fait d'avoir des enfants engendre aussi le fait de ne plus JAMAIS être seul... Une maman récemment m'expliquait en réelle souffrance, qu'elle se sentait souvent harcelée par ses enfants.
Altima : j'ai un ami qui disait "you'll cross the bridge when you get to it". La question ne se pose pas pour toi (ou si ?) et rappelle-toi tout ce qui a été dit ici sur l'excès d'intellectualisation...altima a écrit :► Afficher le texte
En même temps, je connais des amies qui ne manquaient jamais une occasion de pleurer et se plaindre et crier au scandale au moment de devoir se "séparer" de leur progéniture pour retourner au boulot, et passé les premières semaines, elles se faisaient un week-end en amoureux en bord de mer... Il doit y avoir un peu de comédie là-dedans, ou en tout cas, beaucoup d'exagération.Nathanaelle a écrit :Car, comble de mon indignité maternelle, j'ai aussi voulu continuer à voyager, ne serait-ce qu'un peu, être moi-même ne serait-ce qu'un peu, faire du sport ne serait-ce qu'un peu. Donc ma fille a passé quelques semaines avec mamie (qui était ravie), dès l'âge de 3 mois, quand certaines mamans (qui n'arrivent pas à se séparer de leur bébé) crient au scandale, aux traumatismes d'abandon à vie, et vous culpabilisent d'oser encore exister. Bref.
+1 (même si je vais rarement au parc d'enfants)Corylus a écrit :je peux aussi être assise sur le banc MAIS sur le qui-vive...