De manière très transparente, je suis C.B.P., la HQI dont il est fait mention dans le dossier "Discussions-Débats" sur le sujet "cerveau droit/cerveau gauche".
En tant qu'hypersensible et donc susceptible, mon coeur s'est emballé à vous lire. Je sais bien qu'à m'exposer comme coach, mais aussi psychothérapeute sur la toile, une partie de ma biographie et de mes écrits m'échappent et que ce sera toujours le cas...
J'ai bien cherché à envoyer un MP à TourneLune, mais comme je ne me suis pas présentée, cette option ne m'est pas offerte pour l'instant. L'idée m'a en effet traversée de demander un droit de réponse pour préciser toutes les inexactitudes que j'ai pu lire à mon sujet.
Alors, in fine, il ne me reste que la page "présentations" pour ce faire...
Pourquoi vouloir préciser ce que je considère comme des inexactitudes ou des imprécisions ? Parce que c'est le propre du HPI que d'être mal à l'aise voire ressentir des approximations comme des injustices énormes, et en ce sens j'incarne bien le modèle ( HPI/surdoué/... définir la sémantique idoine serait déjà indispensable, mais considérons que pour ce qui m'amène à écrire ce jour, nous pourrons passer sur ce "détail")
Concernant mon HPI :
Testée Wais (on dit LA, pas LE

Concernant mes diplômes :
Ingénieur agronome ET DESS gestion (soit l'équivalent d'un deuxieme Master2)
Concernant mes formations :
En coaching (qui, je le souligne au passage ne prend pas de "t") et surtout en psychothérapie, je cumule plus de 1200 heures de formation dans des organismes reconnus et “tenus” par des médecins pour la plupart.
je suis formée en Thérapie Brèves (Pas TCC), dont l'hypnose et l'HTSMA, et je suis moi-même formatrice en Thérapie Narrative pour des psychiatres, psychologues et psychotherapeutes.
Concernant mes écrits :
A ce jour, deux livres collectifs dont l'un (lien commercial supprimé par la modération), avec un article sur l'accompagnement des HPI, puisque c'est ma spécialité. Pas de formation spécifique sur ce sujet, certes, mais en existe-t-il de véritablement, puisqu'en fait que sait-on véritablement du "surdoué", à part ce qu'il n'est pas par rapport à la norme? Et que probablement il est tout autre chose que ce dans quoi on veut bien le circonscrire, au travers de toute la symptomatologie qu'on trouve dans la littérature sur le sujet?
J'écris, certes, mais je fais très peu de "commercial", donc doit-on penser, pour autant, que tous mes clients HPI sont totalement inconscients et incompétents à trouver une personne qui puisse les accompagner d'une manière efficace et qui leur convienne?
Concernant l'article sur les préférences cérébrales, et pour préciser, encore une fois ce qui semble devoir l'être, bien que cela figure en grande partie dans ledit article :
l'article est destiné à des coachs, il ne s'agit pas d'un article scientifique, mais bien de presenter une grille de lecture (et donc métaphorique), à des professionnels de l’accompagnement, afin de leur permettre de se saisir au mieux de différences de comportements qui relèverait d’une complexité qui nous/leur échappe. Ceci dans le souci de ne pas enfermer un client/patient dans une normalité qui le “raboterait” au lieu de lui permettre au contraire de s’épanouir dans ses differences.
Un grille de lecture, c’est un modèle, donc un réducteur de complexité, mais pas une vérité. D’ailleurs, le modèle HPI , par exemple, n’est pas la réalité du HPI, ce n’en est qu’une representation. Rappelez-vous le tableau de Magritte “ceci n’est pas une pipe”, ou bien Korzybski “la carte n’est pas le territoire”!
Lorsque j’accompagne un HPI, j’ai à coeur de ne pas le cantonner à ce modèle HPI, ni dans la vision que je peux avoir de lui, ni dans la vision qu’il va être amené à developer sur lui-même et sur son identité, car incarner ce qu’il y d’écrit sur l’étiquette d’une boiboite n’est ni très vivant ni très écologique.
Alors soyez vigilants vous-mêmes à ce que vous rapportez de la “réalité” que vous avez cru percevoir sur autrui, ce n’est qu’une representation construite, en fonction de la vision du monde de chacun, mais, in fine, surtout pas la “REALITE”.
Ce que vous rapportez ne parle que de vous et de ce à quoi vous êtes sensible en tant que personne, avec toute votre complexité, mais pas de l’autre “sur” lequel vous parlez.
En revanche, je partage votre avis sur le fait qu’il faille bien se sentir avec la personne que l’on choisit. C’est également aussi le droit du coach ou du thérapeute que de choisir d’accompagner ou pas les personnes avec lesquelles il pense être compétent. Pour avancer ensemble , une alliance solide est requise, sinon, on ne fait que de “passer du temps” ensemble… Et en cas, il y a toujours la supervision pour l’aider en cours de route ou des difficultés.
Je suis la première à dire que si ma tête ne revient pas à qqu’un ce n’est pas la peine de se forcer, quand bien meme je semblerais la plus pertinente…
S’il n’y a pas d’écologie dans la relation, comment travailler?
Wala, j’en ai terminé de ce droit de réponse que j’ai pris.
Libre aux admins de déplacer mon post au bon endroit, bien sûr. Merci néanmoins de le conserver,
Je vous souhaite une belle soirée,
pilgrim