voilà, j'ai trouvé ce que moi j'avais lu en premier et là où il explique ses chiffres.
Je ne vois toujours rien de raciste là-dedans:
http://douance.org/qi/intelligence.htm ( en milieu de page, douance et hérédité)
EXISTE-T-IL DES DIFFERENCES ENTRE LES GROUPES ETHNIQUES HUMAINS ?
Oui. Après plus d'un siècle de recherches, qui ont fait du QI l'outil le plus fiable des sciences humaines, on sait au delà de tout doute scientifique qu'il existe bien des différences stables de moyenne, d'écart-type et/ou de type d'intelligence (e.g. : verbal vs performance) entre des groupes humains définis en fonction de l'origine. Par exemple, on a découvert que les aborigènes d'Australie étaient meilleurs en repérage dans l'espace que les autres habitants.
PEUT-ON EN DEDUIRE QU'IL EXISTE DES PEUPLES DE GENIES ET DES PEUPLES D'IMBECILES ?
NON. Cette erreur est fréquente, et dangereuse. En réalité la différence à l'intérieur d'un groupe est beaucoup plus importante que la différence entre les groupes. Même si vous trouvez deux groupes ethniques avec 30 points d'écart moyen de QI, chacun de ces groupes comportera des individus qui montreront plus de 100 points d'écart : la différence moyenne est donc négligeable.
Pour bien comprendre cela il suffit de comparer la différence d'intelligence moyenne entre les groupes avec la différence de taille moyenne entre les hommes et les femmes. Les hommes sont en moyenne 20% plus grand que les femmes. Mais beaucoup de femmes sont plus grandes que beaucoup d'hommes : il y a intersection. Donc si vous avez un rendez-vous avec un inconnu dont vous ne connaissez que le sexe masculin, vous pouvez parier que votre contact sera plus grand que les femmes autour de lui. Mais vous avez néanmoins un risque important de perdre votre pari.
QUELS SONT LES CHIFFRES MOYENS ?
Africains d'afrique noire : entre 70 et 80 (l'écart-type serait plus grand)
Afro-américains : 85 (en moyenne : 15 à 20% de métissage)
Africains du nord ( Berbères et Arabes principalement) : entre 85 et 90
Européens et Américains d'origine européenne : entre 95 et 100
Extrême-orientaux (Asie du sud-est) et Asian-americains (même origine) : 105 à 110 (l'écart-type serait plus petit)
Ashkénazes (Juifs d'Europe centrale) : 112 à 115 (fort avantage en QI verbal)
COMMENT EXPLIQUE-T-ON CES DIFFERENCES ?
On n'a pas de réponse définitive à cette question. On peut cependant remarquer qu'un certain nombre de contraintes pendant le pléistocène ont eu un impact. A noter aussi que des choix politiques peuvent avoir des conséquences à long terme : un pays qui choisirait de défavoriser les intellectuels ferait baisser son QI moyen pour les générations à venir, tandis qu'un autre qui priviligierait économiquement les intellectuels le ferait augmenter de générations en générations (l'explication n'est pas que génétique, mais se situe aussi au niveau de l'éducation, de l'alimentation, etc.).
Voir le site evopsy.com
S'AGIT-IL D'UN BIAIS DU QI ?
On entend souvent que ces différences sont la preuve que le QI est biaisé à l'encontre de certaines populations. Ces accusations ont été tellement virulentes que la validation du QI a mobilisé énormément de chercheurs et que l'on dispose maintenant d'un nombre impressionnant d'études. On peut affirmer que le QI n'est pas biaisé à l'encontre de quelque population que ce soit.
POURRA-T-ON GOMMER CES DIFFERENCES ?
Beaucoup pensent que les différences entre les Africains et les autres populations pourraient être atténuées rapidement par une meilleure alimentation et des meilleures conditions de vie (e.g. : meilleurs traitements médicaux) des enfants Africains. Les études montrent cependant que l'effet, non négligeable, ne serait pas suffisant au niveau du QI à court terme (par contre il serait important au niveau de la qualité de vie !!!). L'impact à long terme n'est pas bien connu.
LA PSYCHOMETRIE EST-ELLE UNE SCIENCE RACISTE ?
Voilà bien l'accusation dont elle souffre le plus ! La réponse est NON !
Le racisme ne consiste pas à reconnaître l'utilité pratique de regroupements flous sur l'origine, mais de baser sur ces regroupements des politiques ou attitudes discriminatoires (dans un sens ou dans l'autre). Or la science ne s'occupe pas de dicter les choix politiques : elle ne peut donc être raciste.
Voir : Evoweb : Races, racisme et Evopsy
POURQUOI ALORS ACCUSE-T-ON LA PSYCHOMETRIE DE RACISME ?
Cela semble à l'origine du à la confrontation de deux facteurs : les résultats scientifiques obtenus par la psychométrie, et l'agenda politique de certains. Cette accusation a été généralisée par la confusion entretenue entre le racisme au sens strict (voir ci-dessus) et une déformation particulière qui affirme que toute reconnaissance de l'existence de différences est du racisme (ou du sexisme (différences hommes-femmes), rouxisme (existence des roux), etc.)
Il faut remarquer que ces accusations sont le plus généralement portées par les partisans des politiques Collectivistes, qui ne considèrent pas l'individu mais le groupe (tout comme le racisme), et imposent l'appartenance à un groupe comme le premier critère définissant un individu. Ce sont ces mêmes personnes qui défendent les politiques racistes (au sens strict) de discrimination positive. Un individualiste ne s'intéressera pas au groupe, en dehors de besoins précis, et considérera tout individu comme une personne unique.
Voir : Evoweb : Races, racisme et Evopsy