Cyrano a écrit :
Pour le reste, et si on oublie la définition de l'amitié, l'absence de vrais relations me pèse souvent dans cette incapacité à trouver une personne avec qui je puisse être moi-même à 100%.
(...)
Pour dire à quelqu'un que je vais mal (pas là je vais plutôt bien), il me faut une grosse dose de confiance...absente dans mes relations.
Pour pouvoir être à 100% soi-même avec l'autre, il faut que ce dernier nous le permette. Je pense que c'est l'autre qui ouvre la voie à la confiance, qui met à l'aise et qui fait comprendre qu'il peut écouter sans juger.
Qu'est-ce qui te pose problème exactement dans le fait de dire à l'autre que tu vas mal ? Autrement dit, qu'est-ce qui pourrait te donner cette confiance afin que tu t'ouvres à l'autre entièrement ?
Quant à l'existence de l'amitié, moi aussi je pense qu'elle existe, bien-sûr selon mon expérience et celle d'autres personnes autour de moi. Le vécu est différent d'une personne à l'autre.
Par contre, j'ai un peu de mal à comprendre, j'avoue là : pourquoi peut-on partager la joie et non les moments difficiles ?
(en référence à ce qui a été dans certains posts).
Tu disais, Diogène, que l'amitié entraîne des obligations.. Ben oui. Mais c'est la vie aussi !
