En attendant les résultats... Votre gestion de l'attente

[Brunehilde]

Mince Petite Plume, la poisse
Courage, tu finira bien par avoir le résultat

[Petite Plume]

Merci pour les câlins.

[Gail]

Courage [mention]Petite Plume[/mention] !

Dis toi que tu t'évites la conversation délicate avec ton mari où tu lui annonces pêle-mêle que tu es cas contact, HPI et que tu lui as caché que tu passais la WAIS et ton temps sur un forum de surdoués

[Petite Plume]

Bon, je suis dépitée dépitée...
Je n'arrive pas à penser à autre chose, à travailler, à réviser....
Je devrais être en ce moment la tête dans le guidon à réviser (examen professionnel important et difficile dans 10 jours), et au lieu de cela, je traîne sur le forum, je procrastine mon travail et mon cerveau refuse de se focaliser sur autre chose.

Je lui ai demandé de me transmettre les résultats par email, et de débriefer plus tard. Elle préfère ne pas me les transmettre avant la restitution pour ne pas avoir de "mesinterprétation"....
J'hésite, peur de déranger, peur de passer pour une pénible, mais j'hésite à lui demander juste la petite réponse : oui ou non ????
Juste 3 lettres.
Le reste on débriefera plus tard, comment je fonctionne, mes points forts et mes points faibles.
En fait, plus honnêtement, j'hésite parce que si comme je le pense, c'est oui, cela devrait suffire à calmer mon anxiété, enfin, j'imagine. Calmer mon cerveau pour qu'il veuille bien retourner à ses activités normales.
Si c'est non, je crois que je risque de mal le prendre, et ce n'est peut-être pas une bonne idée effectivement de ne pas avoir l'explication en même temps....
Si elle me dit qu'elle ne veut toujours pas me communiquer ces 3 petites lettres, je vais m'imaginer que c'est non, justement que c'est pour ça qu'elle veut faire en présentiel...
D'ailleurs, c'est peut-être justement ça. Si c'est ça, va me falloir plus qu'une semaine pour digérer et arriver sereine à mon examen

De toute manière, me direz vous, ai-je seulement une fois dans ma vie préparer sérieusement un examen 10 jours à l'avance (réviser, j'entends)... C'est juste une excuse de mon cerveau pour ne pas avoir à bosser ce we.

Suis-je en droit d'exiger le compte rendu complet du coup immédiatement ? il est prêt, je devrais être en ce moment en train de me préparer pour aller au RDV...
Et tant pis pour le risque de mesinterprétation ? après tout, c'est moi qui prend ce risque, non ?
3 lettres, oui ca peut prêter à confusion, mais un rapport complet ? après tout, même si je ne suis pas HQI, je pense être capable de lire et de prendre du recul sur un rapport qui me concerne.

PS : désolée, mais comme je n'ai personne avec qui parler de ça, même un monologue sur le forum, ca me soulage

[Holi]

Je comprends ton impatience et comme toi je pense que je tournerais en rond incapable de penser à autre chose. Quelles que soient ses raisons pour ne pas te communiquer le résultat, tu peux peut-être en parler avec elle. Pas pour exiger la réponse mais pour lui expliquer ton impatience et ton mal être. Peut-être que faute de présentiel ça peut se faire par téléphone avec envoi du rapport par mail ?
Sur le principe, en tant que psy, elle est censé t'aider, donc en parler avec elle me semble la meilleure solution.

[Petite Plume]

C'est la première chose que je lui ai proposé...
Séance téléphonique à l'heure prévue avec réception par email en même temps.

Et sa réponse est : pas possible pour le téléphone, à cause de la toux.
"Je préfère ne pas vous envoyer les résultats par mail car je veux pouvoir vous exposer directement les choses afin qu'il n'y ai pas de mésinterprétation." Et elle n'a pas l'air très encline sur les nouvelles technologies et préfère le présentiel (ce que je peux comprendre tout à fait dans ce métier)

De toute manière, même si ce n'est pas le COVID, si elle tousse tellement qu'elle ne peut pas faire un RDV téléphonique sereinement, je préfère également ne pas avoir de RDV physique, pas envie de me chopper même une simple crève qui m'obligerait également à passer un test et à me mettre en quarantaine... (manquerait plus que je ne puisse pas aller à mon examen... m'en fout, je serai totalement irresponsable, je me shooterai au doliprane, et je ferai quand même mon examen)

Ca me fait penser que c'est peut être une approche ça tient... même si elle est testée négatif, j'ai pas envie de d'attraper ces microbes "normaux" si proche de mon échéance....

[lady space]

Je peux comprendre ton désarroi et ton impatience à découvrir le résultat.

Mais je peux aussi comprendre la position de la psy de ne pas te laisser seule avec le résultat "brut de décoffrage", surtout étant donné l'enjeu que tu y mets. Parce que ce bilan est bien plus qu'un simple "oui" ou "non", information presque inutile au passage, qui n'explique rien en elle-même. Et il ne faut pas oublier qu'il peut y avoir plein d'autres résultats, dont le fameux profil hétérogène ou encore le "non concluant" à ne pas confondre avec "non" tout court, des scores chutés pour des raisons diverses et variées, qui ne reflètent donc pas le véritable potentiel. Le risque de mésinterprétation est déjà assez important lors d'une restitution en tête à tête, en fonction de ce que la personne est en état d'entendre suivant sa disposition psychique du moment. Déjà comme ça, il peut y avoir un tas de représentations erronées à déconstruire ensuite, alors quel intérêt de compliquer encore plus les choses en te donnant l'occasion de te faire encore plus d'idées pas forcément réalistes, étant donné qu'il te manque les explications et observations de la psy ?

Voudrais-tu vraiment être seule pour décortiquer tout ça ? Cette situation est certes très inconfortable pour toi, mais je ne vois pas ce que la psy pourrait faire de plus si elle tient à faire son travail en bonne et due forme, en respectant sa déontologie. Et pour te permettre de profiter au maximum de cette démarche.

Puis bon, tu peux aussi laisser le temps à la psy de se retourner, de gérer peut-être son angoisse personnelle, de voir déjà le résultat de son test pour savoir si elle va devoir s'isoler, éventuellement proposer un suivi par téléphone, Skype & Cie., ou bien si elle pourra rapidement reprendre ses consultations en présentiel.

Courage pour l'attente - je peux comprendre que c'est dur à vivre - mais je pense que "bricoler" un truc vite fait, juste pour répondre à ton impatience, sera plus préjudiciable à long terme.

[Petite Plume]

je comprends tout à fait la voix de la raison, celle que tu évoques [mention]lady space[/mention] je la connais, je sais que c'est ce qui est raisonnable, que c'est d'ailleurs pour cela que la psy me propose cela.
mais voilà, tant que je n'avais pas de date, je n'étais pas plus impatiente que cela. C'était prévu. On devait faire cela cette semaine. Puis elle me donne le fameux RDV comme prévu cette semaine (même si c'est le vendredi), et à 12h de l'échéance elle annule.... Bien sur, encore une fois, sa démarche est, on ne peut plus, professionnelle, mais là, j'ai beaucoup de mal à gérer...

Je sais aussi que cela ne peut se résumer de manière satisfaisante à simplement 3 lettres.
Pour l'enjeu, oui et non. Pendant des années, je me suis satisfaite du doute. Mais quand au final on se lance dans la démarche, qu'on s'investie dans le sujet (et financièrement aussi), c'est là que l'enjeu arrive en fait. Il y a encore quelques mois je n'y mettais pas tellement d'enjeu personnel dans un test de QI. Mais je suis comme ça, quand je me lance, c'est à fond. Je deviens impatiente, exigeante. Pénible en résumé.

Sinon, il ne s'agit pas de "juste" mon impatience.
Je crois que j'ai vraiment besoin d'avoir le temps de digérer cela avant mon examen. Et c'est quelque chose que j'avais abordé avec elle dès le premier rendez vous : avoir le temps de pouvoir digérer cela, sans que cela ne puisse me perturber pour mon examen professionnel.
C'est un peu comme si j'attendais la restitution à 1 semaine du bac et que c'est reporté... c'est vraiment inconfortable comme situation....

La vrai impatience, c'est que j'aurai du repousser la démarche à "après" ma période d'examen.... mais ca c'est trop tard. Le "mal" est fait

[lady space]

Après, il n'est pas sûr qu'une semaine suffise pour apprivoiser et digérer le résultat, et ceci quel qu'il soit. Il y a des gens qui mettent des mois, voire des années à se l'approprier.

Dans cette optique, ce n'est peut-être pas plus mal de repousser l'échéance.

Et en attendant, tu as une occasion en or pour apprendre à prendre ton mal en patience justement.

Plus facile à dire qu'à faire, je le sais fort bien, mais c'est un certain exercice de pragmatisme : on fait le tri dans les choses sur lesquelles on a une prise et celles où l'on ne peut rien faire pour l'instant, en décidant très clairement de ce qu'on peut faire dans l'état actuel de la situation, ce à quoi on donne la priorité, de se concentrer là-dessus, et on crée une espèce d'agenda mental en se disant clairement qu'on va s'occuper des autres éléments dans tel ordre et à tel moment.

Il est difficile de canaliser toute cette énergie, surtout si on a un tempérament un peu impulsif, mais la diriger sciemment vers tel ou tel objectif et de se re-discipliner soi-même tranquillement dès qu'elle commence à se disperser permet d'être rudement efficace et de dégager du temps ensuite pour se pencher sur le reste.

[Swinn]

Je te comprends [mention]Petite Plume[/mention] mais [mention]lady space[/mention] sur le fond a raison.

La première fois que j'ai passé le test j'ai eu la feuille de score 45 minutes avant la fin du test, je n'ai pas eu à attendre.
La seconde fois que je l'ai passé un vendredi, je connaissais déjà le principe et j'avais déjà un score, la psy, en raison de son emploi du temps et du confinement, ne pouvait pas me communiquer le score immédiatement.
Nous avions pris rendez vous pour le lundi suivant pour la restitution globale avec commentaires des résultats.
Je lui ai demandé si malgré cela elle ne pouvait juste m'envoyer seulement les scores avant.

Bien qu'elle me connaisse déjà, que j'ai déjà passé le test avec un bilan positif (résultat positif fait décidément trop penser à la COVID) je l'ai vu plus que tiquer m'affirmant que cela l'ennuyait car elle n'aimait laisser les gens seuls sans explications devant une feuille de scores.
Très impatient bien sûr, j'ai insisté et parce que j'avais fait un excellent accompagnement chez une personne qu'elle m'avait recommandée, elle a, contrairement à ses pratiques, accepté de m'envoyer les scores par mail.

Je ne serai pas sincère en te disant que du vendredi 14 h jusqu'au dimanche 22 h où j'ai reçu mes scores, si je n'ai pas regardé toutes les 3 minutes ma boite mail, je ne l'ai jamais regardée.
Et quand j'ai reçu le fameux mail, franchement j'ai eu le coeur qui battait la chamade, sans doute plus qu'à la première restitution.

Tu t'en rends compte, l'implication de ce test est bien plus lourde que ce que l'on peut en imaginer de prime abord, et bien que je comprenne à 1000% ton impatience, je pense que la psy qui t'a fait passer le test a raison de ne pas vouloir te laisser toute seul devant un résultat brut, quel qu'il soit.

Bon courage pour l'attente.

[Petite Plume]

faut que je respire, que je lise et relise vos gentils messages pleins de raison.
Puis que j'essaie de ne plus y penser....

[mention]Swinn[/mention] et avec le recul, aurais tu trouvé mieux de ne pas te retrouver seul devant ta feuille la seconde fois ?

[mention]lady space[/mention] auto-discipline ? moi ?
si seulement.... ca fait parti des choses que j'aimerai ! je serai tellement plus efficace, et ma vie plus facile !
Allez, raison de plus pour s'y essayer et s'entrainer...

[Swinn]

[mention]Petite Plume[/mention] excuse moi mais je ne comprends pas le sens de ta question.

[Petite Plume]

elle a, contrairement à ses pratiques, accepté de m'envoyer les scores par mail.

Et quand j'ai reçu le fameux mail, franchement j'ai eu le coeur qui battait la chamade, sans doute plus qu'à la première restitution.

Pardon, je voulais dire, quand tu as donc reçu (pour la seconde fois) tes résultats pour la WAIS, regrettes tu d'avoir été tout seul avec ton email et tes résultats ? au lieu d'être accompagné ?
(alors qu'en plus, effectivement, tu avais déjà un résultat...)

[Swinn]

Quelque soit le moment auquel j'aurais reçu les résultats cela n'aurait rien changé à ceux ci.
De plus je pressentais que sans être transcendentalement meilleurs que les premiers (au final 4 points de plus) ceux-ci seraient satisfaisants.
Donc me trouver seul devant ne m'a pas posé de problème et je ne le regrette pas.

Néanmoins, connaissant un peu la chose, si il y a un surinvestissement très fort dans les scores et que ceux-ci méritent des informations complémentaires parce que très hétérogènes ou loin du 2ème écart type par exemple (soit donc non satisfaisant lors d'une passation), je comprends qu'un psy, qui a l'habitude d'être confronté aux états psychiques de ses clients, préfère les préserver en leur communiquant simultanément scores et explications.

[Petite Plume]

bon voilà,

une fois passée l'heure de restitution prévue (où je n'ai pas pu m'empêcher de gamberger....) j'ai réussi à plus ou moins me calmer pendant le we, bien qu'elle m'ait promis des nouvelles le samedi...
Bref, ce matin, à la première heure donc, un petit message pour me proposer un RV mercredi matin.

Ca va le faire

Faut que je respire et que je me calme

:

[Ouinon]

Ca y est. Je l'ai passé. Je suis sortie il y a 45 minutes, le c** un peu entre deux chaises car j'ai eu un retour rapide à l'oral, je recevrai le compte rendu dans la semaine avant d'avoir un autre rendez-vous pour en discuter précisément.

Je sais donc que j'ai plafonné en verbal mais que j'ai 7 points d'écart avec la mémoire de travail ce qui semble beaucoup. Le psy m'a expliqué que le syndrome de stress post traumatique pour lequel je suis suivie actuellement pouvait influencer ces résultats mais qu'il y aurait eu, quoi qu'il en soit, un écart. Il avait l'air un peu surpris de l'importance de cet écart, mais peut être que j'interprète.
Il m'a donc indiqué qu'il n'y aurait pas de chiffre posé me concernant.
Bien que je n'étais pas venue précisément pour cela, finalement ça me laisse une petite frustration.

L'attente va être courte avant d'avoir la globalité des résultats, pour le moment les éléments transmis me permettent déjà de valider (même si c'est inutile d'attendre une validation) ce que je ressentais déjà : ce côté très inégal.
Je m'explique un peu mieux mes déboires en maths où j'écrivais le raisonnement, en gros je notais la formule/fonction/équation et qu'il fallait ensuite appliquer une autre formule au résultat que je n'avais pas réussi à calculer et ainsi de suite jusqu'à la fin. Sachez qu'avec cette méthode on obtenait quand même le bac "scientifique"

Ma gestion de l'attente jusqu'au résultat complet est donc ambivalente : d'un côté je suis satisfaite de ce que j'ai pu apprendre immédiatement car ça va déjà me permettre de relire certaines choses et d'avancer en le sachant, d'un autre côté je suis impatiente et frustrée. J'ai eu une sorte de black out à la fin je n'ai rebondi sur rien.

[Rune]

Après mes différents témoignages, je voulais ajouter un ''petit'' mot ici, même si cela fait presque une semaine que je ne suis plus directement concernée : en effet, la «gestion de l'attente » post test a été une vraie surprise pour moi ! (la plus grosse finalement, car au fond mes résultats n'ont pas été une surprise...)
Pour indication, je suis allée passer le test un peu en mode ''touriste'' (cf ''et quand le test a dit non'' ou ''bien choisir son psy'' ), et je suis sortie de là avec la satisfaction de la tâche accomplie (chouette, je vais pouvoir cocher la case ''passer le test WAIS'' dans mon bullet journal ! Ceux qui pratiquent comprendront la satisfaction qu'il y a à cocher !).
J'ai même accepté de caler la restitution un mois après le test tellement j'étais persuadée ne plus trop y penser une fois le test fini (...car cela ne me tourmentait déjà pas beaucoup avant, c'était juste un petit ''et si ?'' agaçant dans un coin de ma tête... Je précise d'ailleurs qu'une fois ma décision prise j'ai eu un rv assez vite pour passer le test, et que l'attente ''pré test'' ne m'a absolument pas perturbée, j'y ai assez peu pensé avant d'y aller. ).

Et c'est là que je me suis retrouvée, dès mon retour à la maison et à ma grande surprise je l'avoue, totalement obsédée par cette question du test, de l'après test, de ''et si si si finalement'' etc etc. L'avantage, c'est que j'ai découvert ce forum et appris plein de choses ! Le désavantage, c'est que je ne me suis jamais ''sentie'' autant potentiellement hpi que durant ce mois d'attente ! (..alors que ce n'est donc pas le cas, hein ! Mais j'avais aussi découvert ici la notion ''d'effet barnum'', ce qui a permis de bien maintenir le suspense jusqu'aux résultats ! ;-)

Je voulais donc témoigner pour éventuellement conseiller à ceux que la question démange déjà vraiment avant le test, de ne pas (si possible évidemment, j'ai bien vu que ce n'était pas possible pour tout le monde...) caler la restitution trop longtemps après : même si pour ma part, j'ai pris ça un peu comme un exercice de connaissance de moi-même (ah bon, ça te fait ça finalement ? Allez, profite de cette attente bizarre pour essayer de comprendre pourquoi...), cela reste assez inconfortable ! (Je ne développe pas pourquoi, bien d'autres ici l'ont parfaitement expliqué.)

Quoiqu'il en soit, bon courage à tous ceux qui sont dans l'attente, cette expérience m'a entre autres appris qu'il en fallait en effet un peu !

[Forest_Alice]

J'apporte ma petite pierre à l'édifice.
J'ai pu avoir un rendez-vous rapidement en me glissant sur des créneaux de rendez-vous annulés. Mon bilan s'est déroulé sur trois semaines : anamnèse lors de la première séance, WAIS IV une semaine plus tard et restitution une semaine plus tard encore. J'avais vraiment hâte d'y être. Ca faisait presque trois ans que je pensais que cette piste était la bonne mais il restait toujours un doute !

L'attente entre la passation du WAIS et la séance de restitution a été très dure à gérer pour moi. J'ai tout repassé à la moulinette pour tenter de savoir si je m'en étais bien sortie ou non et plus j'y pensais plus j'étais sûre de m'être plantée (même si je sais bien qu'il ne s'agit pas de réussir ou d'échouer mais bien de découvrir son fonctionnement et de repartir en se connaissant mieux). Pour aider à passer le temps et ne pas craquer avant le rendez-vous, j'ai essayé de me remplir l'esprit en randonnant, en lisant le forum, en dessinant, en tricotant... J'ai eu le sentiment d'aller à l'abattoir le jour de la restitution. Mais tout s'est bien passé : la psy était vraiment bienveillante et a pris le temps d'écouter tous mes ressentis.

Si j'ai un regret, c'est d'avoir attendu plusieurs années pour sauter le pas et d'avoir vécu avec des doutes et des incertitudes aussi longtemps. Mon bilan est encore tout frais, alors pour le moment ça me parait toujours un peu irréel mais je suis soulagée de ne plus être dans cet état de doute permanent.

[Malice2007]

Je regrette aujourd’hui d’avoir attendu 9 ans avant de repasser le test.
L’attente n’en est que plus dure: je revis le film de la passation, avec un retour sur images incessant sur ce que je n’étais pas arrivée à faire., ce que j’aurais dû faire.
J’ai hâte d’arriver au jour de la restitution afin de passer à autre chose et enfin pouvoir travailler sur mes difficultés, les comportements qui me gâchent la vie , et mes pensées limitantes. Je souhaite aussi de cette manière accompagner mes enfants au mieux.
Pour cela il me manque une pièce au puzzle, une couleur au tableau…
Je voudrais juste savoir « ce que je suis «  afin de devenir «  qui je suis » qu’elle ironie à mon âge…

[Fanetys]

Ton âge, ton âge... dit celle qui a appris son HP à 54 ans Il n'est jamais trop tard pour devenir qui on est vraiment. Bon courage pour l'attente.

[Malice2007]

Ton âge, ton âge... dit celle qui a appris son HP à 54 ans Il n'est jamais trop tard pour devenir qui on est vraiment. Bon courage pour l'attente.

Merci pour ton message encourageant.
Il est difficile pour moi de me départir de cette impression d’avoir perdu mon temps.
Peut-être que je l’aurais mieux accepté si les choses s’étaient passées normalement…

[Caracolle]

J'ai passé le test mardi dernier et maintenant je passe au test de patience et j'échoue lamentablement.

Je pensais pouvoir le gérer correctement parce que je m'étais impressionnée moi même sur "l'avant test" sauf que depuis mardi je tourne en rond en sur-interprétant la moindre remarque de la psy, en me demandant comment exactement chaque subtest est évalué, ce qu'il fallait répondre à certaines questions etc. Je vous épargne la liste complète des questions mais j'ai même cherché (en vain) le manuel complet sur le net.
En fait, il n'y a pas d'énorme enjeu pour moi (concernant la barre des 130), je crois que je suis surtout super curieuse maintenant que c'est passé. Principalement à cause des questions complémentaires de la psy à chaque fois (sur ma façon de faire, ma graphie, mon sens de l'orientation etc...), je me demande ce qu'elle aura pu voir d'intéressant et pourquoi toutes ces questions.
Et puis parce que je serais bien incapable de donner un pronostic sur le résultat (je regrette d'avoir détourné le regard de ce qu'elle notait).
Elle m'a simplement dit que "Comme la plupart des gens j'ai mes forces et mes faiblesses et qu'il n'y avait pas de retard si c'est ce qui vous inquiétait" (ouf, c'est déjà ça. Et l'hétérogénéité était une évidence même sans avoir les résultats )

Et malheureusement, à cause des vacances de la psy en août, il y a un délai de 2 mois avant la restitution. J'espère que cette phase de questionnement intense passera assez vite car si ça dure deux mois je vais devenir folle.

[Brunehilde]

Big up pour la passation
Et gros soutien pour l'attente (quand je pense que deux semaines me paraissaient un délai monstrueux )
Si ça peut te rassurer le fait de poser toutes ces questions dénote probablement un travail consciencieux, tu vas probablement avoir un rapport bien détaillé
EDIT : orthographe et ajout de bearcoins

[Fu]

Deux mois de cuisson à petit feu, quelle torture ! Je suis avec toi.