Genre: celles dont on a honte (du coup, si on l'avoue, on va se sentir obligé de passer à l'action, parce que, quand même, c'est la honte), celles qui représentent objectivement du boulot et qui s'expliquent intrinsèquement (l'avouer n'est pas s'obliger, parce que tout le monde comprend qu'on ne peut pas construire une maison aussi rapidement que de poster une déclaration d'impôts), celles qui durent depuis tellement longtemps qu'il y a prescription...
Pis je propose une autre option à ta liste: "Je l'ai dit, y a des témoins, mince, autant de gens à éliminer!"Riffifi a écrit :► Afficher le texte

Mais ma grande question, c'est: Riffifi, qu'est-ce que tu hésites à poster, diis?...

T'es pas le seul dans ton cas. Je travaille en transversal avec beaucoup de personnes qui ont d'autres chats à fouetter que mes dossiers, du coup j'élabore des stratégies de sioux pour construire des deadlines plausibles:Bradeck a écrit :Le grand piège: C'est qu'une dead-line à la noix, sortie du chapeau mais qui en fait n'est pas réelle dans le sens où si on la rate cela n'a pas d'impact, n'est pas considérée comme valable pour moi.
1: la deadline "couteau sous la gorge": "A la prochaine réunion on VALIDE ce document, on l'imprime et on le diffuse à la terre entière! Du coup y aura aucune autre modification possible à ce document que vous allez tous devoir assumer, tintintin!"
(résultats: la veille de la réunion, pluie de mails de modifs' dès l'aube, vers 17-18h du mat')
2: la deadline émotionnelle: "Oh t'inquiète pas je me doute bien que tu fais au plus vite! Tu as déjà tant à faire... Moi? Oh, c'est vrai que j'attends ton document pour pouvoir sortir du bureau ce soir et aller chercher mes triplés lépreux à la crèche, mais franchement prends ton temps, je sais ce que c'est!"
3: la deadline qui pique l'ego: "Je comprends tellement que tu n'aies pas le temps de le faire! Bon ben écoute je vais le rédiger à ta place, c'est pas grave, je me dévoue, c'est vrai que c'est toi l'expert, que je ferai sans doute moins bien et que ça te sera peut-être attribué, mais c'est pas grave, l'important c'est l'entraide!"
Ouais, je sais, c'est moche. Qui a dit manipulation? Ménon, grâce à Bradeck, je sais maintenant que ça s'appelle "aider les procrastinateurs".
