ragged je me permets de te copier pour ma réponse à ce topic, parce que beaucoup de tes paragraphes (merci d'ailleurs pour la structuration aidante) ont fait un énorme écho chez moi:
Voilà, tout pareil. Ca m'a fait du bien de te lire, en même temps ça fait pas avancer le schmilblick d'autant que je ne suis pas sûre de pouvoir me sentir mieux avec des personnes ressentant la même chose. De le savoir en amont permettrait peut-être de moins me sentir bizarre, quoique...bilan: j'ai un bon rapport avec les animaux en général.ragged a écrit : - le retrait : Il ne s'agit pas d'un jugement de valeur mais plutôt le sentiment d'être sur une route parallèle avec aucun raccordement vers la route des autres.
- l(a) sauvage : (...) mais en terme de vie sociale, je dirais qu'en réalité : je ne comprends absolument pas les autres, leur conversation, leur point d'intérêt, je suis complétement à côté de tout ça. J'en souffre parfois mais globalement, c'est préférable ainsi pour le moment, je me sens mieux en tant que sauvage plutôt qu'en tant que citoyen...
- A l'étranger : là, par contre, je ne rencontre plus aucun problème.
- rapport courte durée : je me rends compte que très souvent, les rapports éphémères (en voyage, en soirée) m'apportent plus que la relation durable.
- le monde tel qu'il est :
- décalage temporel : Que je suis né trop tôt. (t'as du bol, dans ce sens c'est quand même jouable...moi c'est le contraire, je voudrais qu'on me ramène en arrière)
D'une façon plus générale :
Je reconnais parfaitement que ce problème de rapport aux autres vient de moi. Ce ne sont pas les autres qui ne sont pas à la hauteur, inférieur ou supérieur, pas de jugement de valeur là dedans.
Mais avec le temps qui passe et les désillusions, il y a quand même trop de mécanismes de défense et de méfiance qui s'installent et au bout du compte, ça crée un blocage complet. Et surtout, plus envie de faire des efforts d'intégration puisque de toute façon, je ne retrouverais pas chez les autres la même intensité d'émotion et de ressenti, doc me casserais la gueule à chaque fois à plus ou moins long terme.

