7 ans après, sanders réponds enfin à madeleine qui a écrit : ↑lun. 20 juil. 2015 21:35Je parcours les chemins à la recherche de plantes médicinales, mais je n'en cuisine jamais ... Sauf les orties, bien sûr ! Tu parles de la grande bardane, tu y as goûté ? Ça se mange cuit ou cru ? D'autres plantes pour la méthode des trois tas ? Je vais tenter avec de la mauve, pour voir

Je n'ai toujours pas goûté à la grande bardane mais j'ai quand même appris qu'en Europe, elle se mange généralement cuite, sauf la toute jeune tige qui va donner naissance aux fleurs. Cette
racine tige peut se manger crue après avoir pelé la partie externe (comme on ferait pour les pétioles de rhubarbe).
La bardane est une plante qui fait ses fleurs en deux ans. C'est la racine qui se mange, les feuilles, les tiges matures et les pétioles sont globalement trop amers et ou coriaces pour être consommés.
La racine (qui peut parfois être très très grande) n'est pas amère. Elle se cueille entre l'automne de la première année et le début du printemps de la deuxième. Avant, elle n'est pas prête après elle est trop fibreuse et coriace. Dans d'autres pays, la racine se mange parfois crue, râpée.
Les "trois tas" peuvent à mon avis se pratiquer avec toutes les plantes (dont les parties sont comestibles bien sûr, par exemple la fleur de sureau est comestible mais pas la feuille, cette dernière pue du reste

) bien odorantes, feuilles et ou fleurs (fleurs de sureau, feuilles et fleurs de lierre terrestre, feuilles et fleurs de menthe, ...).
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Pour celles et ceux qui n'ont pas suivi depuis sept ans, je m'auto-cite en résumant un peu le post, concerné par les trois tas, de la page précédente :
L’idée est de faire une décoction avec un premier tas de la plante récoltée afin d’en extraire une partie des essences. On met donc ce premier tas dans l’eau et on laisse bouillir sur feu vif une dizaine de minutes. Hors du feu, on verse le deuxième tas et on laisse infuser pour profiter d’une autre partie de la plante. Enfin, lorsque le liquide sera tiède (on peut y mettre le doigt sans se brûler) le troisième tas est ajouté pour savourer le « frais » du parfum de la plante. On mixe alors le tout, on laisse refroidir et on filtre. Selon la force du goût de la plante, les trois tas ne seront pas égaux, c'est à dire qu'on fera un plus gros tas de l'un ou de l'autre. C'est donc à tester et à adapter à son goût.
Si la cuisine sauvage t'intéresse, le livre de François Couplan appelé cuisine sauvage est une bible.
L'autre tome, le régal végétal, est plus généraliste. Il est axé cueillette et description des divers usages (alimentaires mais pas que) de la plante dans plusieurs régions du globe. Pour autant, il est passionnant aussi.
Le prix peut être un frein mais me semble grandement justifié au vu du contenu.
Sinon (sinon voulant signifier que ce qui suit n'a donc rien à voir avec la réponse 7 ans après ci-dessus mais avec le titre de ce topic) : garder tous les morceaux de fruits ou fruits entiers qu'on n'a pas mangé et qui risquent de s'abimer. Les peler si besoin et les couper en morceaux direction le congèle dans une boîte. La remplir à mesure des restes, tous les mélanges sont bons. Y ajouter des bananes parce que c'est sucré.
Un jour de chaleur, sortir une portion, la mettre dans un bocal avec un peu de yaourt (pour mixer plus facilement et ajouter du crémeux, on peut aussi mettre de la crème fraîche ou de la crème de coco ...). Mixer pour avoir une sorte de crème glacée, ajouter du miel si c'est pas assez sucré et mixer à nouveau.
Déguster
