Joebar a écrit :J'ai enfin pu voir la première vidéo, et ce qui me touche en premier c'est ça:Le cortex pré-frontal inhibe le cerveau émotionnel et contrôle notre comportement rationnel.lady space a écrit :Ce qui me révolte à la vue de cette émission, c'est de voir toute cette souffrance inutile, à cause de l'idéologie d'un courant psy bien spécifique qui a fermé les yeux bien trop longtemps sur les réalités biologiques. J'ai lu un bouquin américain qui relate exactement le même parcours du combattant d'une famille avec un enfant autiste, errance thérapeutique, incompréhension globale et accusation de mère "frigidaire" compris; mais cette histoire date des années 1960. Le retard pris en France dans ce domaine est simplement affligeant.
Une surabondance de neurones ou des connexions pas assez efficaces entre les lobes frontaux et les autres parties du cerveau => plus de gestion des émotions, le chef d'orchestre du cerveau est comme absent.
quelqu'un aurait du complément d'information la dessus? ça m'intéresse.
à un moment, ils parlent de l'ocytocine qui permettrait de calmer les peurs du cerveau. Vous en pensez quoi?
Douance et traits autistiques
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Re: Douance et Traits Autistiques
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Re: Douance et Traits Autistiques
je n'ai pas encore lu tout ce topic, promis je m'y attelle hier
.
Je veux néanmoins vous proposer une petite information qui a fait écho avec le sujet et qui est en lien avec cette remarque :
Je fais un peu un copier collé de ce que j'ai écris sur le topic le cerveau d'Hugo ( où ma réflexion m'a conduit à déborder, du coup ben je le remets là
).
Le syndrome d’asperger (SA) n'est pas le seul qui peut expliquer les capacités étonnantes de certaines personnes autistes ou leur relativement bonne adaptation au monde, il y a aussi l'autisme de haut niveau (AHN ou HFA : High functioning autism). Je précise que tous les professionnels ne reconnaissent pas cette distinction, c'est pourquoi j'écrirai au conditionnel. Je m'appuie sur le fait que des médecins et des adultes autistes qui ont creusé cette question la valident pour la présenter ici. Je la trouve en effet intéressante cette distinction et comme j'ai cru lire ici ou là sur ce forum que les perceptions sensorielles ou l'utilisation du langage pouvaient avoir des particularités dans le haut potentiel ... ça a résonné ... aucune analyse hein juste une résonance.
C’est il y a peu de temps que j’ai appris (par des adultes autistes d’ailleurs) qu’il y aurait des différences significatives, notamment en termes de perception et d’adaptation au monde extérieur, entre les personnes autistes qui avaient pu poursuivre des études, travailler ... Ces différences ont motivé l'utilisation du terme autiste de haut niveau en distinction avec les personnes porteuses du syndrome d'asperger.
En m'appuyant sur les écrits de professionnels et le témoignages de personnes autistes qui font cette distinction je vous propose quelques précisions sur ces différences et pour que ce soit plus visible je mets ça sous forme d'onglet( merci Zyghna
) et utilise les sigles SA et AHN pour "alléger".

Je veux néanmoins vous proposer une petite information qui a fait écho avec le sujet et qui est en lien avec cette remarque :
...Tournesol a écrit : Ces sujets sont néanmoins passionnants car on sent bien qu'il y a un lien quelque part sans pouvoir le situer vraiment. Je ne crois pas qu'il soit dans la linéarité mais quelque part, quelque chose semble faire écho.
Je fais un peu un copier collé de ce que j'ai écris sur le topic le cerveau d'Hugo ( où ma réflexion m'a conduit à déborder, du coup ben je le remets là

Le syndrome d’asperger (SA) n'est pas le seul qui peut expliquer les capacités étonnantes de certaines personnes autistes ou leur relativement bonne adaptation au monde, il y a aussi l'autisme de haut niveau (AHN ou HFA : High functioning autism). Je précise que tous les professionnels ne reconnaissent pas cette distinction, c'est pourquoi j'écrirai au conditionnel. Je m'appuie sur le fait que des médecins et des adultes autistes qui ont creusé cette question la valident pour la présenter ici. Je la trouve en effet intéressante cette distinction et comme j'ai cru lire ici ou là sur ce forum que les perceptions sensorielles ou l'utilisation du langage pouvaient avoir des particularités dans le haut potentiel ... ça a résonné ... aucune analyse hein juste une résonance.
C’est il y a peu de temps que j’ai appris (par des adultes autistes d’ailleurs) qu’il y aurait des différences significatives, notamment en termes de perception et d’adaptation au monde extérieur, entre les personnes autistes qui avaient pu poursuivre des études, travailler ... Ces différences ont motivé l'utilisation du terme autiste de haut niveau en distinction avec les personnes porteuses du syndrome d'asperger.
En m'appuyant sur les écrits de professionnels et le témoignages de personnes autistes qui font cette distinction je vous propose quelques précisions sur ces différences et pour que ce soit plus visible je mets ça sous forme d'onglet( merci Zyghna

Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
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Re: Douance et Traits Autistiques
Il me semblait pourtant que le terme "autisme de haut niveau" était un synonyme du syndrome d'Asperger. Un terme préféré parfois. Pas deux autismes différents mais le même, exprimé différemment.sanders a écrit :Le syndrome d’asperger (SA) n'est pas le seul qui peut expliquer les capacités étonnantes de certaines personnes autistes ou leur relativement bonne adaptation au monde, il y a aussi l'autisme de haut niveau (AHN ou HFA : High functioning autism).
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Re: Douance et Traits Autistiques
En fait AHN et SA sont cliniquement différents... mais il n'est pas toujours facile de les distinguer !
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Re: Douance et Traits Autistiques
Il me semble que l'AHN aurait un retard au niveau du développement du langage que n'aurait pas l'Asperger.
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Re: Douance et Traits Autistiques
L'article du Monde dont il est question ici parle de combattre l'isolement des autistes. Est-ce que les traits "isolationnistes" de certaines personnes HP pourraient être "améliorés" (si besoin et envie) par des médocs ?
A noter que la distinction SA/AHN/Autiste n'est pas abordée.
Je ne suis pas sûr d'ailleurs d'avoir compris si la différence SA/AHN/Autiste était une différence de nature ou de degré ?
A noter que la distinction SA/AHN/Autiste n'est pas abordée.
Je ne suis pas sûr d'ailleurs d'avoir compris si la différence SA/AHN/Autiste était une différence de nature ou de degré ?
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Re: Douance et Traits Autistiques
Combattre l'isolement des autiste diagnostiqués par un traitement médicamenteux est une chose, mais:
Est-ce qu'il est toujours possible de faire la différence entre un comportement inné ou acquis?
Je connais plein de gens qui, pour combattre leurs "traits isolationnistes" boivent ou consomment des drogues diverses, et donc, est-ce qu'un médoc conçu dans ce but ne deviendrait pas tout simplement une drogue de plus?
Est-ce qu'il ne faudrait pas dans un premier temps, reconsidérer l'isolement à l'aune de certains dictats sociaux qui entrainent l'individu à se confronter, se conformer aux normes d'un groupe?
Question qui en soulève d'autres.Pierre Kirool a écrit :Est-ce que les traits "isolationnistes" de certaines personnes HP pourraient être "améliorés" (si besoin et envie) par des médocs ?
Est-ce qu'il est toujours possible de faire la différence entre un comportement inné ou acquis?
Je connais plein de gens qui, pour combattre leurs "traits isolationnistes" boivent ou consomment des drogues diverses, et donc, est-ce qu'un médoc conçu dans ce but ne deviendrait pas tout simplement une drogue de plus?
Est-ce qu'il ne faudrait pas dans un premier temps, reconsidérer l'isolement à l'aune de certains dictats sociaux qui entrainent l'individu à se confronter, se conformer aux normes d'un groupe?
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Re: Douance et Traits Autistiques
C'est pour ça que j'avais précisé (certes entre parenthèses...) : si besoin et envie.Papillon a écrit : Est-ce qu'il ne faudrait pas dans un premier temps, reconsidérer l'isolement à l'aune de certains dictats sociaux qui entrainent l'individu à se confronter, se conformer aux normes d'un groupe ?
Pas question de forcer qui que ce soit dans un tel contexte, mais d'aider ceux qui pourraient en souffrir.
Même si se conformer à un diktat quel qu'il soit par ce qu'on souffre de ne pas le faire n'est pas forcément la solution non plus. M'enfin l'échange et le contact sont si riches (pas avec n'importe qui) qu'aider quelqu'un à en sortir me semble à priori positif, à condition que sortir de l'isolement ne soit pas seulement se conformer aux normes d'un groupe, mais par exemple aussi les questionner...
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Re: Douance et Traits Autistiques
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Je sais pas si vous avez lu cet article. Personnellement il m'a touché, mais m'a fait me poser certaine question aussi. Je me demande comment une personne peut vivre pendant 45ans avec le syndrome asperger sans le savoir, dans le sens où cela doit être vraiment pas évidant de se sentir complètement en décalage sans comprendre le pourquoi du comment.
Quand je lis que selon Danièle Langloys, présidente de l'association Autisme France, "seuls 10 % des adultes atteints d'autisme auraient été correctement diagnostiqués", c'est tout de même... déroutant.
Je sais pas si vous avez lu cet article. Personnellement il m'a touché, mais m'a fait me poser certaine question aussi. Je me demande comment une personne peut vivre pendant 45ans avec le syndrome asperger sans le savoir, dans le sens où cela doit être vraiment pas évidant de se sentir complètement en décalage sans comprendre le pourquoi du comment.
Quand je lis que selon Danièle Langloys, présidente de l'association Autisme France, "seuls 10 % des adultes atteints d'autisme auraient été correctement diagnostiqués", c'est tout de même... déroutant.
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Re: Douance et Traits Autistiques
En visionnant un film, j'ai encore été ramenée à cette remarque de Tournesol :
Ce film a été réalisé par le Centre de Communication Concrète (Belgique).
Derrière le DVD on peut lire:
L'autisme expliqué de manière visuelle par des personnes atteintes d'autisme...
Ce film a pour thème l'autisme et l'intelligence normale.
La relation entre l'autisme et l'intelligence normale n'est pas bien connue, ce qui entraine une série de malentendus et d'incompréhensions.
A l'intérieur une notice explicative que je résume :
L'autisme expliqué de manière visuelle par des personnes atteintes d'autisme
Le film illustre les difficultés spécifiques que les personnes avec autisme ont pour traiter l'information.
Couramment, le diagnostic d'autisme associé à une intelligence normale entraine beaucoup de confusions. L'autisme ne semble pas très visible par un phénomène de compensation. Les histoires racontée dans ce film parlent de difficultés quotidiennes fondamentales : rupture dans la perception, problèmes de communication, de gestion des activités journalières ...
Les trois principaux problèmes de l'autisme se manifestent de la manière suivante :
- A un niveau social, les personnes essaient de compenser leur manque d'intuition sociale (plus ou moins sévère mais permanent) par l'intelligence, la logique ou l'imitation. Dès leur enfance, ils ont eu toutes sortes d'étiquettes : entêtés, impolis, excentriques, mal élevés, bizarres, égoïstes, étranges ...
- Si le discours de la personne avec autisme sans déficience intellectuelle associée peut sembler riche, savant, il est souvent répétitif et sans vraiment de fil conducteur du fait de la pensée associative.
- Le changement (et plus précisément les situations nouvelles) est source de difficultés ce qui peut s'exprimer notamment par un comportement et des intérêts restreints.
Difficulté à identifier
Il n'existe pas de caractéristique typique et unique de l'autisme qui s'exprime de diverses manières.
Dans ce film, les personnes autistes montrent combien il leur est difficile d'expliquer leur handicap à autrui et combien elles ont vécu l'expérience d’incompréhension et d'incrédulité.
Une façon différente de traiter l'information...
Le film fait part du fait que les personnes autistes ont une manière différente de traiter l'information et montre comment les personnes autistes utilisent l'information et les stimuli, comment elles donnent du sens à leurs perceptions.
Quelques commentaires
La vidéo ne donne pas une image complète de l'autisme.
Les exemples de ce film ne doivent pas être généralisés.
Qu'attendent de leur entourage les personnes atteintes d'autisme?
Des messages les plus concrets possibles, une aide visuelle (écrit par exemple) si nécessaire, de la clarté, des explications sur les conséquences de leurs comportements sur autrui (elles ont une extrêmes difficultés à comprendre les réactions des autres et à les relier à un contexte ...), une attention aux stimuli extérieurs (lors de conversations par exemple), une préparation au changement, ce dernier étant rendu aussi visible que possible.
J'ai donc vu ce film qui dure environs 45 minutes et retrace le parcours de six personnes avec autisme (deux hommes et quatre femmes).
Ces personnes sont différentes tant par leur âge, leur physionomie, leur métier, leur personnalité ... Elles expriment néanmoins toutes une expérience sensorielle, organisationnelle, relationnelle, communicationnelle particulière comparativement à la majorité des "autres" qu'elles croisent tous les jours depuis de nombreuses années.
Tournesol a écrit : Ces sujets sont néanmoins passionnants car on sent bien qu'il y a un lien quelque part sans pouvoir le situer vraiment. Je ne crois pas qu'il soit dans la linéarité mais quelque part, quelque chose semble faire écho.

Derrière le DVD on peut lire:
L'autisme expliqué de manière visuelle par des personnes atteintes d'autisme...
Ce film a pour thème l'autisme et l'intelligence normale.
La relation entre l'autisme et l'intelligence normale n'est pas bien connue, ce qui entraine une série de malentendus et d'incompréhensions.
A l'intérieur une notice explicative que je résume :
L'autisme expliqué de manière visuelle par des personnes atteintes d'autisme
Le film illustre les difficultés spécifiques que les personnes avec autisme ont pour traiter l'information.
Couramment, le diagnostic d'autisme associé à une intelligence normale entraine beaucoup de confusions. L'autisme ne semble pas très visible par un phénomène de compensation. Les histoires racontée dans ce film parlent de difficultés quotidiennes fondamentales : rupture dans la perception, problèmes de communication, de gestion des activités journalières ...
Les trois principaux problèmes de l'autisme se manifestent de la manière suivante :
- A un niveau social, les personnes essaient de compenser leur manque d'intuition sociale (plus ou moins sévère mais permanent) par l'intelligence, la logique ou l'imitation. Dès leur enfance, ils ont eu toutes sortes d'étiquettes : entêtés, impolis, excentriques, mal élevés, bizarres, égoïstes, étranges ...
- Si le discours de la personne avec autisme sans déficience intellectuelle associée peut sembler riche, savant, il est souvent répétitif et sans vraiment de fil conducteur du fait de la pensée associative.
- Le changement (et plus précisément les situations nouvelles) est source de difficultés ce qui peut s'exprimer notamment par un comportement et des intérêts restreints.
Difficulté à identifier
Il n'existe pas de caractéristique typique et unique de l'autisme qui s'exprime de diverses manières.
Dans ce film, les personnes autistes montrent combien il leur est difficile d'expliquer leur handicap à autrui et combien elles ont vécu l'expérience d’incompréhension et d'incrédulité.
Une façon différente de traiter l'information...
Le film fait part du fait que les personnes autistes ont une manière différente de traiter l'information et montre comment les personnes autistes utilisent l'information et les stimuli, comment elles donnent du sens à leurs perceptions.
Quelques commentaires
La vidéo ne donne pas une image complète de l'autisme.
Les exemples de ce film ne doivent pas être généralisés.
Qu'attendent de leur entourage les personnes atteintes d'autisme?
Des messages les plus concrets possibles, une aide visuelle (écrit par exemple) si nécessaire, de la clarté, des explications sur les conséquences de leurs comportements sur autrui (elles ont une extrêmes difficultés à comprendre les réactions des autres et à les relier à un contexte ...), une attention aux stimuli extérieurs (lors de conversations par exemple), une préparation au changement, ce dernier étant rendu aussi visible que possible.
J'ai donc vu ce film qui dure environs 45 minutes et retrace le parcours de six personnes avec autisme (deux hommes et quatre femmes).
Ces personnes sont différentes tant par leur âge, leur physionomie, leur métier, leur personnalité ... Elles expriment néanmoins toutes une expérience sensorielle, organisationnelle, relationnelle, communicationnelle particulière comparativement à la majorité des "autres" qu'elles croisent tous les jours depuis de nombreuses années.
Je trouve ce docu pas mal fait et assez pointu dans les descriptions des expériences quotidiennes de ces personnes. Ce n'est pas juste une compilation de récits de vie, il y a un retour sur soi, un recul qui donne à ce film un plus, je trouve.
Une des personnes est prof et décrit sa relation aux élèves, sa manière de s'organiser pour son boulot et pour ses loisirs. Il exprime que son rythme est très rapide, pas facile à suivre pour les autres.
Un autre fait partie d'un groupe de motards et explique quels ajustements son groupe et lui ont fait une fois son diagnostic posé notamment en relation avec son rythme très lent à certains moments spécifiques (enfiler sa tenue par exemple).
Une autre encore explique que pour donner à une pièce de sa maison le nom de salon, elle doit préalablement faire un inventaire (très rapide mais présent à chaque fois) de certains objets de la pièce et toujours dans le même ordre. Si tout y est, elle "reconnait" la pièce comme salon.
Il y a un réel effort dans ce film pour montrer comment la réflexion a permis de faire quelque chose (plus ou moins selon les personnes) d'un diagnostic posé à l'âge adulte malgré toutes les compensations déjà mises en place, les regrets de ne pas l'avoir su plus tôt, ...
Du coup, je trouve intéressant de le mentionner ici pour deux raisons (selon moi hein, c'est ma lecture du truc, je peux me tromper):
- j'y ai vu des échos avec la douance pour ce qui concerne les difficultés dans la gestion des stimuli, la non compréhension des normes (de certaines plutôt en ce qui concerne de possibles liens, sujet de ce topic) sociales. Même si cela parait évident dans ce film que la nature de cette non compréhension est différente. Pour les personnes qui témoignent dans ce documentaire, certaines règles paraissent tout bonnement incompréhensibles même après explications. Elles sont apprises lorsque cela est possible tout en demeurant inaccessibles quant à leur sens. J'y ai vu aussi des contre-échos concernant l'absence de capacité à comprendre les réactions des autres et leurs expressions faciales ainsi que le manque d'imagination;
-j'ai été impressionnée par la grande qualité de persévérance de ces personnes pour faire quelque chose de constructif d'un diagnostic posé à l'âge adulte.
Une des personnes est prof et décrit sa relation aux élèves, sa manière de s'organiser pour son boulot et pour ses loisirs. Il exprime que son rythme est très rapide, pas facile à suivre pour les autres.
Un autre fait partie d'un groupe de motards et explique quels ajustements son groupe et lui ont fait une fois son diagnostic posé notamment en relation avec son rythme très lent à certains moments spécifiques (enfiler sa tenue par exemple).
Une autre encore explique que pour donner à une pièce de sa maison le nom de salon, elle doit préalablement faire un inventaire (très rapide mais présent à chaque fois) de certains objets de la pièce et toujours dans le même ordre. Si tout y est, elle "reconnait" la pièce comme salon.
Il y a un réel effort dans ce film pour montrer comment la réflexion a permis de faire quelque chose (plus ou moins selon les personnes) d'un diagnostic posé à l'âge adulte malgré toutes les compensations déjà mises en place, les regrets de ne pas l'avoir su plus tôt, ...
Du coup, je trouve intéressant de le mentionner ici pour deux raisons (selon moi hein, c'est ma lecture du truc, je peux me tromper):
- j'y ai vu des échos avec la douance pour ce qui concerne les difficultés dans la gestion des stimuli, la non compréhension des normes (de certaines plutôt en ce qui concerne de possibles liens, sujet de ce topic) sociales. Même si cela parait évident dans ce film que la nature de cette non compréhension est différente. Pour les personnes qui témoignent dans ce documentaire, certaines règles paraissent tout bonnement incompréhensibles même après explications. Elles sont apprises lorsque cela est possible tout en demeurant inaccessibles quant à leur sens. J'y ai vu aussi des contre-échos concernant l'absence de capacité à comprendre les réactions des autres et leurs expressions faciales ainsi que le manque d'imagination;
-j'ai été impressionnée par la grande qualité de persévérance de ces personnes pour faire quelque chose de constructif d'un diagnostic posé à l'âge adulte.
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Re: Douance et Traits Autistiques
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Ça parle de canaux sensoriels malmenés par l'environnement du fait d'un fonctionnement différent au départ.
Si je le mets dans cette section c'est que j'ai pu lire sur ce forum (dans ce topic ou celui sur le bruit par exemple, et aussi ça et là dans des messages sur les supermarchés insupportés, les étiquettes qui grattent ...) que l'environnement sonore, olfactif, lumineux ... pouvait être perçu comme difficile par certaines personnes surdouées.
Attention, il ne s'agit pas de faire des généralités ou des amalgames, ni de plonger dans la mer du barnum. L'autisme est un handicap et il est diagnostiqué par un médecin après un long et rigoureux bilan, des tests nombreux, bref toute une batterie d'examens et de professionnels pour les réaliser...
Tournesol a écrit ici un jour
C'est dans cet écho que je vous propose ce lien : Carly's Cafe.Tournesol a écrit : Ces sujets sont néanmoins passionnants car on sent bien qu'il y a un lien quelque part sans pouvoir le situer vraiment. Je ne crois pas qu'il soit dans la linéarité mais quelque part, quelque chose semble faire écho.
Vous êtes dans un bar, vous commandez un café, il y a des gens, ça discute, dehors roulent des voitures, des piétons passent, des clients entrent et sortent ... une scène ordinaire quoi.
Vos commentaires construits, vos remarques sont les bienvenus.
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Re: Douance et Traits Autistiques
Merci Sanders pour cette vidéo, elle est vraiment intéressante même si elle ne montre que l'effet de 2 sens sur les 5 constamment sollicités. Instinctivement, je rajoute les autres, surtout l'odorat.
L'autisme n'est pas toujours facile à diagnostiquer et il nécessite pour certains une batterie de tests assez complets, tout dépend de la présence et de la puissance de certains traits autistiques.
Concernant le rapport à la douance, comme beaucoup je pense qu'il doit exister des similitudes neuronales entre autisme et douance, mais que la douance nous donne un avantage au niveau de la gestion des inhibitions. La conscience des stimuli est similaire, mais la hiérarchisation diffère: au prix d'un effort assez fatiguant, nous pouvons décider d'ignorer tel ou tel stimulus, ce que l'autiste n'arrive pas à faire, ou avec beaucoup de mal.
Le surdoué est très bien doté pour gérer la nouveauté, la mémoire fluide étant très active. Cela permet de reléguer rapidement au second plan beaucoup de stimuli.
Cela m'intéresserait de voir ce que cela donne au niveau du cerveau et voir comment la plasticité neuronale entre en ligne de compte...
L'autisme n'est pas toujours facile à diagnostiquer et il nécessite pour certains une batterie de tests assez complets, tout dépend de la présence et de la puissance de certains traits autistiques.
Concernant le rapport à la douance, comme beaucoup je pense qu'il doit exister des similitudes neuronales entre autisme et douance, mais que la douance nous donne un avantage au niveau de la gestion des inhibitions. La conscience des stimuli est similaire, mais la hiérarchisation diffère: au prix d'un effort assez fatiguant, nous pouvons décider d'ignorer tel ou tel stimulus, ce que l'autiste n'arrive pas à faire, ou avec beaucoup de mal.
Le surdoué est très bien doté pour gérer la nouveauté, la mémoire fluide étant très active. Cela permet de reléguer rapidement au second plan beaucoup de stimuli.
Cela m'intéresserait de voir ce que cela donne au niveau du cerveau et voir comment la plasticité neuronale entre en ligne de compte...
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Re: Douance et Traits Autistiques
Je trouverais intéressante une étude avec trois groupes : des personnes autistes de haut niveau et Asperger (pas pour un quelconque élitisme mais parce qu'elles peuvent expliquer verbalement leur ressenti), des personnes surdouées et des personnes qui ne sont ni l'un ni l'autre.
Il s'agirait de les exposer à des stimuli sensoriels en regardant ce qui se passe alors au niveau cérébral : les connexions, les zones excitées ..., au niveau comportemental : les mouvements engendrés, les réactions physiques, ... et au niveau émotionnel : le plaisir, la gêne, la peur, l'agacement ...
Peut-être que ça a déjà été fait.
Il s'agirait de les exposer à des stimuli sensoriels en regardant ce qui se passe alors au niveau cérébral : les connexions, les zones excitées ..., au niveau comportemental : les mouvements engendrés, les réactions physiques, ... et au niveau émotionnel : le plaisir, la gêne, la peur, l'agacement ...
Peut-être que ça a déjà été fait.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
Re: Douance et Traits Autistiques
Je viens de passer l'autotest sur Aspie-Quiz.
C'est assez anxiogène, et inquiétant.
Jugez par vous meme.

C'est assez anxiogène, et inquiétant.
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Re: Douance et Traits Autistiques
Empa, ce test n'a aucune raison d'être source d'anxiété ou d'inquiétude, tant il ne représente rien ou pas grand chose. Surtout lorsqu'il est effectué de cette manière, en auto-test, sans l'interprétation d'un professionnel et d'autres tests complémentaires.
C'est plus un petit "jeu" qu'autre chose, il ne faut pas lui accorder plus d'importance qu'il ne le mérite!
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Re: Douance et Traits Autistiques
Ce ne sont que des auto-tests qui n'indiquent rien du tout... Bourrés de subjectivité, bourrés de ce qu'on ressent sur le moment et influencés par la question même..
Fonder une inquiétude là-dessus, ou se supposer atteint d'un SA à partir de ça, c'est un peu comme s'inquiéter parce que son horoscope a dit qu'on allait avoir des soucis.
Dé-stresse donc...
[Edit : arf grillée, tant pis je laisse !]
Fonder une inquiétude là-dessus, ou se supposer atteint d'un SA à partir de ça, c'est un peu comme s'inquiéter parce que son horoscope a dit qu'on allait avoir des soucis.
Dé-stresse donc...
[Edit : arf grillée, tant pis je laisse !]
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter

Re: Douance et Traits Autistiques
Votre score Aspie : 152 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 75 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Effectivement, je ne pense pas que cela veuille dire grand chose...
Votre score neurotypique (non autistique) : 75 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Effectivement, je ne pense pas que cela veuille dire grand chose...
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Re: Douance et Traits Autistiques
Plusieurs personnes ont évoqué l'hypothèse d'un lien entre THQI et SA. Cependant, il est aussi dit que le SA fausse le test de QI, surtout si celui ci n'est pas diagnostiqué préalablement. Je pense qu'il est fort probable (en tout cas par rapport au WISC III) qu'avoir un SA entraine des scores plus bas à certains subtest (et même peut-être à tous ?), de manière assez inexplicable pour le psy, qui du coup peut mettre ça sur le compte d'autres facteurs "négligeables", et n'y prête pas forcément grande attention.
Aussi, je me demandais comment ça se passe lorsque quelqu'un qui a été diagnostiqué aspie passe un test de QI ? Est-ce qu'il y a une quelconque sorte d'adaptation "chiffrée" ou est-ce pris en compte seulement dans le diagnostic global ? Une même personne étant SA et surdouée aurait-elle obtenu le même diagnostic (QI + global) en ayant passé d'abord les tests SA et ensuite QI, et en ayant passé un test de QI sans avoir été diagnostiquée SA préalablement ?
Aussi, je me demandais comment ça se passe lorsque quelqu'un qui a été diagnostiqué aspie passe un test de QI ? Est-ce qu'il y a une quelconque sorte d'adaptation "chiffrée" ou est-ce pris en compte seulement dans le diagnostic global ? Une même personne étant SA et surdouée aurait-elle obtenu le même diagnostic (QI + global) en ayant passé d'abord les tests SA et ensuite QI, et en ayant passé un test de QI sans avoir été diagnostiquée SA préalablement ?
Re: Douance et Traits Autistiques
J'admets ne pas avoir tout lu (petit saut de la page 3 à la page 6)...
Bon, les tests d'Aspie, c'est marrant, ça fait se poser des questions, mais c'est à peu près tout. Je pense qu'il peut exister des traits superficiels communs entre SA et (T)HQI mais que les causes ne sont probablement pas les mêmes. Je ne suis pas experte en SA, n'ai pas lu grand chose dessus non plus, et je ne connais pas beaucoup de (T)HQI en dehors de ma famille...
Je parle de traits superficiels car une psychologue de l'université (à un moment où je cherchais à obtenir une dispense de cours
) m'a "diagnostiquée" maniaco-dépressive ET AS, donné mon certificat (dispense de cours à la clé) et envoyé chez une psychiatre pour traitement, avec un joli raport. Bon, c'est vrai que ça n'allait pas fort à l'époque. La première question que la psychiatre m'a posé: "Avez-vous déjà fait un test de QI." Ben oui... "Quel score? ... Ah, mais vous n'êtes probablement rien de tout ça, simplement surdouée."
Au fil des séances, on a démélé pas mal des caractéristiques AS, et leurs raisons. Quelques exemples...
Un peu hors sujet, je comprends "l'attrait" d'être diagnostiqué SA quand on est HQI. Pour moi (je l'ai eu), c'est parce qu'on m'a inculqué l'idée que, étant HQI, j'avais quelque chose en plus des autres et donc je devrais être capable de fonctionner parfaitement et être super épanouie et heureuse. Comme ce n'était pas le cas, trouver une "maladie" qui expliquerait mon mal-être... réduirait le mal-être
Bon, les tests d'Aspie, c'est marrant, ça fait se poser des questions, mais c'est à peu près tout. Je pense qu'il peut exister des traits superficiels communs entre SA et (T)HQI mais que les causes ne sont probablement pas les mêmes. Je ne suis pas experte en SA, n'ai pas lu grand chose dessus non plus, et je ne connais pas beaucoup de (T)HQI en dehors de ma famille...
Je parle de traits superficiels car une psychologue de l'université (à un moment où je cherchais à obtenir une dispense de cours

Au fil des séances, on a démélé pas mal des caractéristiques AS, et leurs raisons. Quelques exemples...
- "Isolement": peu d'ami parce que peu de gens avec qui je ne m'ennuie pas
- dépressive systématiquement au mois de février et "maniaque" au mois d'août / septembre parce que anticipation de quelque chose de nouveau et déception parce que je m'ennuie toujours autant au deuxième semestre.
- aucun intérêt pour les marques / apparences parce que vite compris que mes parents n'avaient pas les moyens de m'acheter des marques
- incompréhension des conventions sociales parce que pas apprises, tout simplement (il y avait plus intéressant)
Un peu hors sujet, je comprends "l'attrait" d'être diagnostiqué SA quand on est HQI. Pour moi (je l'ai eu), c'est parce qu'on m'a inculqué l'idée que, étant HQI, j'avais quelque chose en plus des autres et donc je devrais être capable de fonctionner parfaitement et être super épanouie et heureuse. Comme ce n'était pas le cas, trouver une "maladie" qui expliquerait mon mal-être... réduirait le mal-être

- Kayeza
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Re: Douance et Traits Autistiques
Hors-sujet
Je pense qu'il y a là une croyance qu'il serait intéressant de démonter. Avoir "quelque chose en plus" n'oblige aucunement à quoi que ce soit, c'est juste un constat. Comme on ferait le constat qu'on a une particularité physique. Heureusement que tous ceux qui mesurent plus d'1m85 ne sont pas obligés de jouer au basket... Je sais bien que c'est une croyance qui vient de l'extérieur mais il me semble qu'il est important de ne pas lui donner plus d'importance qu'elle n'en a réellement.Ansileran a écrit : Pour moi (je l'ai eu), c'est parce qu'on m'a inculqué l'idée que, étant HQI, j'avais quelque chose en plus des autres et donc je devrais être capable de fonctionner parfaitement et être super épanouie et heureuse. Comme ce n'était pas le cas, trouver une "maladie" qui expliquerait mon mal-être... réduirait le mal-être
Ce n'est pas le sujet ici, mais voici deux sujets pour continuer dans cette idée : Très intelligent ET heureux et (pour les membres du Petit Salon) Libération vs "enfermement".
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Re: Douance et Traits Autistiques
Je remonte le sujet car ma psy HP m'a parlé de la proximité entre douance et TRAITS autistiques.
Je précise bien TRAITS car il est bien clair pour moi que je ne suis pas autiste, et c'est aussi le sujet initial de Tournesol. Bien qu'elles soient passionnantes, je ne me sens pas concerné par les descriptions des vrais cas d'autisme.
là j'avoue que j'ai eu une grosse montée de chaleur en l'entendant parler de ça et je lui ai fait détailler le sujet.
donc, elles parlait par exemple de petits rituels obsessionnels, de manie que tout soit nickel.
Aussi, le fait de vouloir toujours rattacher une situation à quelque chose de connu.
J'ai rajouté pour ma part le fait de partir dans des discussions imaginaires, mais qui deviennent si présentes que parfois je me mets presque à parler tout seul, ou à "jouer" la scène.
Aussi, je pensais au fait d'être parfois mal à l'aise, oppressé dans les interactions sociales, et donc de m'isoler dans ma bulle.
Comme je n'y connais rien dans ce domaine, je me demande si ce sont bien des traits autistiques...
EDIT : il y a aussi, comme l'a dit Tournesol, une question importante : certains traits sont-ils communs entre HP et autisme tout en ayant une origine différente ?
Par exemple, il est évident qu'une personne surdouée peut se mettre à fuir les interactions sociales à cause d'un problème de différence de mode de pensée, ou parce que ses remarques ont tendance à susciter de l'agressivité, de la réprobation. Les raisons ne seront pas forcément les mêmes pour une personne autiste.
Je précise bien TRAITS car il est bien clair pour moi que je ne suis pas autiste, et c'est aussi le sujet initial de Tournesol. Bien qu'elles soient passionnantes, je ne me sens pas concerné par les descriptions des vrais cas d'autisme.
là j'avoue que j'ai eu une grosse montée de chaleur en l'entendant parler de ça et je lui ai fait détailler le sujet.

donc, elles parlait par exemple de petits rituels obsessionnels, de manie que tout soit nickel.
Aussi, le fait de vouloir toujours rattacher une situation à quelque chose de connu.
J'ai rajouté pour ma part le fait de partir dans des discussions imaginaires, mais qui deviennent si présentes que parfois je me mets presque à parler tout seul, ou à "jouer" la scène.
Aussi, je pensais au fait d'être parfois mal à l'aise, oppressé dans les interactions sociales, et donc de m'isoler dans ma bulle.
Comme je n'y connais rien dans ce domaine, je me demande si ce sont bien des traits autistiques...
EDIT : il y a aussi, comme l'a dit Tournesol, une question importante : certains traits sont-ils communs entre HP et autisme tout en ayant une origine différente ?
Par exemple, il est évident qu'une personne surdouée peut se mettre à fuir les interactions sociales à cause d'un problème de différence de mode de pensée, ou parce que ses remarques ont tendance à susciter de l'agressivité, de la réprobation. Les raisons ne seront pas forcément les mêmes pour une personne autiste.
- sanders
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Re: Douance et Traits Autistiques
Similitudes de comportements, de réactions, de retrait ... ET origines apparemment bien différentes entre douance et traits autistiques, c'compliqué toussa.
Je réponds d'autre part à sa question en remettant ses liens ici, je pense que vu le contenu ça a sa place aussi dans ce topic.
En effet, la multitude des échos est plutôt troublante : humour décalé, gestion du bruit, difficulté avec les conventions sociales de la conversation, grande mémoire et j'en oublie ... il y a quand même un paquet de points communs je trouve.
Ce web documentaire est riche de témoignages, ça prend du temps de tout regarder, ça vaut le coup à mon avis.
Je le remercie grandement d'une part car cet article est très complet, les témoignages sont structurés, détaillés, variés ... La diversité des profils a un air de déjà vu par ici et pour moi il est rassurant que cette diversité soit montrée.dédale sur [url=http://adulte-surdoue.fr/videos/syndrome-asperger-t295.html?hilit=*asperger#p182049]un autre fil[/url] a écrit :Déniché sur le forum asperansa, un webdoc qui présente le syndrome et donne la parole aux "aspies"
Voici un petit résumé:
édit: je me demande si j'ai posté au bon endroit ?► Afficher le texte
Je réponds d'autre part à sa question en remettant ses liens ici, je pense que vu le contenu ça a sa place aussi dans ce topic.
En effet, la multitude des échos est plutôt troublante : humour décalé, gestion du bruit, difficulté avec les conventions sociales de la conversation, grande mémoire et j'en oublie ... il y a quand même un paquet de points communs je trouve.
Ce web documentaire est riche de témoignages, ça prend du temps de tout regarder, ça vaut le coup à mon avis.
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
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Re: Douance et Traits Autistiques
Il y a un très bon guide qui explique le TSA et plus particulièrement asperger: http://www.srsor.qc.ca/wp-content/uploa ... A-2015.pdf. Il y explique d'ailleurs qu'il y a davantage de points communs que de différences entre asperger et neurotypique. Pour les points communs, c'est seulement que cela impactera différemment et davantage la vie des personnes autistes, comme l'instabilité émotionnelle d'un bipolaire l'impactera davantage qu'un non bipolaire.
Je voulais juste relever deux trois choses, je n'ai pas tout lu:
J'ai lu dans la première page que les rituels chez les autistes n'avaient pas forcément de sens : je dirai que c'est faux. Les autistes ont besoin d'un cadre pour être rassuré. Si ils ont par exemple besoin qu'on leur fasse un planning sur les activités qu'ils feront, c'est pour qu'ils savent à quoi s'attendre, puisque les autistes ressentent une très grande anxiété face à l'imprévu. Si ils ont besoin de se lever à la même heure, de faire les mêmes choses etc..., c'est dans le cadre de leur habitude, cela leur permet d'avoir un contrôle sur ce qu'ils font, et donc, d'éviter l'imprévu. Il y a donc un sens à cela. Il ne faut pas, je pense, confondre les rituels qui sont reliés à une sécurisation, et les tocs. Pareillement, cela impactera différemment un autiste qu'une personne neurotypique. Ensuite, il y a différentes formes d'autismes. Il n'y aura pas le même besoins de rituels et de cadre chez les uns et les autres.
Par rapport au manque d'empathie, ce n'est pas totalement vrai. Les autistes ou les asperger, ont de l'empathie, parfois même une hyperempathie. Seulement, cela s'exprime autrement. Ce sont les implicites, les émotions, qui ne sont pas détecté instantanément. Par exemple, un aspie ne percevra pas immédiatement que quelqu'un est vexé ou en colère. Mais une fois la situation comprise, il sera tout à fait capable de se mettre à la place de l'autre, et d'en éprouver des sentiments, pour les hyperempathiques, jusqu'à l'envahissement.
Je pense que les difficultés dans les relations sociales entre douance et asperger n'ont pas la même source. J'ai lu notamment quelque part ici qu'un surdoué avait du mal à établir des relations avec ses pairs du fait de ses intérêts, de sa maturité, de son décalage, ou encore de son potentiel intellectuel... De ce que j'en sais, ce n'est pas exactement la même chose chez les aspergers. Les aspergers ont des difficultés dans la communication, je ne pense pas que ce soit le cas pour les surdoués, à moins de me tromper. Dès l'enfance, ils auront du mal à décoder les codes sociaux, les expressions non verbales, les émotions, les seconds degrés, les expressions, les métaphores, l'ironie, les consignes trop floues, les sous entendus, parfois même jusqu'à ne pas réussir à reconnaître les visages... De même, ils auront des difficultés (compensées plus ou moins plus tard), à établir un contact avec les autres. Ils ne sauront pas par exemple comment lier une amitié et quelles sont les choses à faire pour cela. Tout cela n'est pas inné ou naturel chez eux, ils l'apprendront à force de grandir et de faire des erreurs, d'imiter les autres, mais même adultes, ce ne sera pas naturel pour eux, mais intellectualisé. Un asperger ressent de la fatigue dans ses interactions avec les autres de ce seul fait: parce que tout est source d'analyse pour lui. Il doit réfléchir aux émotions que les autres peuvent ressentir, leurs attentes, ce qu'ils doivent répondre, comment le faire, quand le faire etc etc. Par exemple: Quand est-ce qu'ils doivent regarder quelqu'un dans les yeux, combien de temps cela doit durer... C'est pour cela que des personnes ayant asperger ressentiront de la fatigue au bout d'un court temps de conversation. Un psychiatre expliquait qu'une heure dans une situation sociale pour un asperger nécessitait une heure de repos par la suite. C'est très épuisant pour eux.
Enfin, si je me trompe, un asperger ici présent pourra me corriger!
P.S : Pour les "erreurs de diagnostics" entre surdoué ou asperger, les CRA effectuent une évaluation complète, comprenant les tests de QI, pour éliminer le doute.
Je voulais juste relever deux trois choses, je n'ai pas tout lu:
J'ai lu dans la première page que les rituels chez les autistes n'avaient pas forcément de sens : je dirai que c'est faux. Les autistes ont besoin d'un cadre pour être rassuré. Si ils ont par exemple besoin qu'on leur fasse un planning sur les activités qu'ils feront, c'est pour qu'ils savent à quoi s'attendre, puisque les autistes ressentent une très grande anxiété face à l'imprévu. Si ils ont besoin de se lever à la même heure, de faire les mêmes choses etc..., c'est dans le cadre de leur habitude, cela leur permet d'avoir un contrôle sur ce qu'ils font, et donc, d'éviter l'imprévu. Il y a donc un sens à cela. Il ne faut pas, je pense, confondre les rituels qui sont reliés à une sécurisation, et les tocs. Pareillement, cela impactera différemment un autiste qu'une personne neurotypique. Ensuite, il y a différentes formes d'autismes. Il n'y aura pas le même besoins de rituels et de cadre chez les uns et les autres.
Par rapport au manque d'empathie, ce n'est pas totalement vrai. Les autistes ou les asperger, ont de l'empathie, parfois même une hyperempathie. Seulement, cela s'exprime autrement. Ce sont les implicites, les émotions, qui ne sont pas détecté instantanément. Par exemple, un aspie ne percevra pas immédiatement que quelqu'un est vexé ou en colère. Mais une fois la situation comprise, il sera tout à fait capable de se mettre à la place de l'autre, et d'en éprouver des sentiments, pour les hyperempathiques, jusqu'à l'envahissement.
Je pense que les difficultés dans les relations sociales entre douance et asperger n'ont pas la même source. J'ai lu notamment quelque part ici qu'un surdoué avait du mal à établir des relations avec ses pairs du fait de ses intérêts, de sa maturité, de son décalage, ou encore de son potentiel intellectuel... De ce que j'en sais, ce n'est pas exactement la même chose chez les aspergers. Les aspergers ont des difficultés dans la communication, je ne pense pas que ce soit le cas pour les surdoués, à moins de me tromper. Dès l'enfance, ils auront du mal à décoder les codes sociaux, les expressions non verbales, les émotions, les seconds degrés, les expressions, les métaphores, l'ironie, les consignes trop floues, les sous entendus, parfois même jusqu'à ne pas réussir à reconnaître les visages... De même, ils auront des difficultés (compensées plus ou moins plus tard), à établir un contact avec les autres. Ils ne sauront pas par exemple comment lier une amitié et quelles sont les choses à faire pour cela. Tout cela n'est pas inné ou naturel chez eux, ils l'apprendront à force de grandir et de faire des erreurs, d'imiter les autres, mais même adultes, ce ne sera pas naturel pour eux, mais intellectualisé. Un asperger ressent de la fatigue dans ses interactions avec les autres de ce seul fait: parce que tout est source d'analyse pour lui. Il doit réfléchir aux émotions que les autres peuvent ressentir, leurs attentes, ce qu'ils doivent répondre, comment le faire, quand le faire etc etc. Par exemple: Quand est-ce qu'ils doivent regarder quelqu'un dans les yeux, combien de temps cela doit durer... C'est pour cela que des personnes ayant asperger ressentiront de la fatigue au bout d'un court temps de conversation. Un psychiatre expliquait qu'une heure dans une situation sociale pour un asperger nécessitait une heure de repos par la suite. C'est très épuisant pour eux.
Enfin, si je me trompe, un asperger ici présent pourra me corriger!
P.S : Pour les "erreurs de diagnostics" entre surdoué ou asperger, les CRA effectuent une évaluation complète, comprenant les tests de QI, pour éliminer le doute.
Re: Douance et Traits Autistiques
Je ne sais si tu as depuis le post trouvé des éléments de réponse aux questions exposées.TourneLune a écrit : : Je crois que la grosse différence de base, qu'il faut toujours garder à l'esprit quand on trouve des comportements troublants, c'est le rapport aux autres. Est-ce qu'on le recherche ou est-ce qu'on l'évite? Si on l'évite, est-ce qu'on l'évite parce qu'on s'en fout ou parce qu'il est compliqué et difficile et qu'on a fini par laisser tomber.
(EDIT: peut-être que tu y réponds en fait d'ailleurs dans cet énoncé, néanmoins ce qui suit)
En lien et en différence majeure HP / aspie est ressorti pour moi :
« 1 heure de socialisation nécessite une heure de repos » de Tony Atwood
Et c’est ce qui figure dans le post précédent de Feverdream :
J’ai récemment échangé en contexte et avec aspies (surtout) et HP. Il en est ressorti que ce point semblait vérifié. Un HP (et sans double diagnostique HP/aspie mais avec femme aspie, un enfant aspie/HP et un autre HP/TDA) ne semblait pas vraiment concerné par cette fatigue sociale générale et conversation, et me disait que cela ne concernait pas les HP et en tout cas pas dans ces proportions. (1H / 1H de repos)Feverdream a écrit :Dès l'enfance, ils auront du mal à décoder les codes sociaux, les expressions non verbales, les émotions, les seconds degrés, les expressions, les métaphores, l'ironie, les consignes trop floues, les sous entendus, parfois même jusqu'à ne pas réussir à reconnaître les visages... De même, ils auront des difficultés (compensées plus ou moins plus tard), à établir un contact avec les autres. Ils ne sauront pas par exemple comment lier une amitié et quelles sont les choses à faire pour cela. Tout cela n'est pas inné ou naturel chez eux, ils l'apprendront à force de grandir et de faire des erreurs, d'imiter les autres, mais même adultes, ce ne sera pas naturel pour eux, mais intellectualisé. Un asperger ressent de la fatigue dans ses interactions avec les autres de ce seul fait: parce que tout est source d'analyse pour lui. Il doit réfléchir aux émotions que les autres peuvent ressentir, leurs attentes, ce qu'ils doivent répondre, comment le faire, quand le faire etc etc. Par exemple: Quand est-ce qu'ils doivent regarder quelqu'un dans les yeux, combien de temps cela doit durer... C'est pour cela que des personnes ayant asperger ressentiront de la fatigue au bout d'un court temps de conversation.
EDIT: pour précision (et si nécessaire) rapport à ce qui a été évoqué, le contact est en grande partie évité parce qu'il est couteux / fatigant chez les aspies - ce qui n'est pas (ou peu) le cas chez les HP uniquement où ce sont d'autres raisons qui parfois peuvent mener à être isolé / seul / peu intégré socialement, etc.
Et si vous êtes en possession d’éventuels contre-exemples je suis preneur...
En différence majeure / visible ou lisible je rajouterai la langue : l’Aspergerois … (cf plus bas)

Et merci Feverdream pour le PDF, je l’ai parcouru et il me semble - déjà – très clair et très riche.
J’avais en plus succinct ce qui suit et avec qq éléments autres (notamment d’ordre moraux) qui ne sont toujours " répertoriés " mais bien différentiés quand on peut échanger (virtuel ou réel) avec les deux : HP / aspie. L’Aspergerois se singularise bien parmi tout ! HP et non HP. Et cela bien indifféremment du ou des QI, des (H) et (TH)

De http://www.asperger-integration.com/syn ... r.html#CDA
(c’est issu d’un lien transmis depuis un article du site talentdifférent)
A. Un avantage qualitatif dans les interactions sociales, comme en témoignent une majorité des éléments suivants :
• La relation avec les pairs est caractérisée par une loyauté absolue et le fait d'être totalement digne de confiance.
• Absence de sexisme, de "age-isme" ou de biais culturels; capacité à prendre les autres tels qu'ils sont
• Dit ce qu'il pense vraiment quel que soit le contexte social ou ses convictions personnelles
• Capacité de poursuivre son idée ou sa propre perspective même en présence de contradictions apparentes
• Recherche d'un auditoire ou d'amis capables de s'enthousiasmer pour des sujets d'intérêts particuliers
• Attention aux détails, peut passer du temps à discuter un sujet qui peut ne pas être d'une importance capitale
• Ecoute des autres sans jugement ou suppositions continuels
• Evite de préférence la conversation sans intérêt, superficielle ou les remarques évidentes
• Recherche d'amis sincères, positifs, avec un bon sens de l'humour
B. Parle couramment l'"Aspergerois", un langage social caractérisé par au moins trois des traits suivants :
• Une volonté déterminée de recherche de la vérité
• Une conversation exempte de sens caché ou de motivations inavouées
• Un vocabulaire développé et un intérêt pour les mots
• Une fascination pour l'humour basé sur les mots, comme les jeux de mots
• Une utilisation perfectionnée de métaphores imagées
C. Des compétences cognitives caractérisées par au moins quatre des traits suivantes :
• Une préférence marquée pour les détails plutôt que l'ensemble (gestalt)
• Une perspective originale, parfois unique, dans la façon d'aborder les problèmes
• Une mémoire exceptionnelle et/ou un rappel de détails souvent oubliés ou ignorés par les autre, par exemple: dates, noms, horaires, routines
• Une persévérance avide pour recueillir et classer l'information sur un sujet qui l'intéresse
• De la suite dans les idées
• Une connaissance encyclopédique (de type CD Rom) sur un ou plusieurs sujets
• Une connaissance des routines et un désir manifeste de maintenir l'ordre et la précision
• Des valeurs claires/les décisions ne sont pas influencées par des facteurs politiques ou financiers
D. Traits additionnels éventuels :
• Sensibilité aiguë à des expériences ou des stimuli sensoriels spécifiques, par exemple: le son, le toucher, la vision et/ou l'odeur
• Une capacité à se distinguer dans des sports individuels ou des jeux, en particulier ceux faisant appel à l'endurance, la précision visuelle, comme l'aviron, la natation, le bowling, les échecs
• "Héros social méconnu", avec un optimisme confiant, victime fréquente de la faiblesse sociale des autres, tout en restant confiant dans la possibilité de l'amitié véritable
• Probabilité plus élevée que la population générale de faire des études supérieures
• S'occupe souvent de ceux qui ont un développement atypique.