1. Hypersensibilité , extrêmement susceptible.
Je ne pense pas verser dans le "trop", l'extrême. Bref, je ne me sens pas envahie pas ma sensibilité outre mesure. Bien sûr, je peux pleurer devant un film ou en lisant un livre. J'évite toujours les films historiques sur les guerres. Mais pour autant, je ne me classe pas dans les "hypersensibles."
3. Hyperesthésie ou exacerbation des cinq sens (hyperréactif aux stimuli sensoriels)
Heu, pas spécialement non. Peut-être un peu plus sensible que la moyenne aux odeurs, mais bon, là encore, le mot exacerbation est trop fort à mon goût
4. Curiosité exceptionnelle.
J'ai toujours le même problème avec les adjectifs choisis. Exceptionnelle ? Non, je ne pense pas.
Plutôt une curiosité sur des sujets différents des sujets traditionnels ? j'aime apprendre des choses, mais il paraîtrait que ce n'est pas "normal" à mon âge ?
5. Imagination débordante, grande créativité.
Non, je suis plutôt une bonne copieuse. Piquer les idées des autres et les réemployer à bon escient. Recopier un dessin, jouer du piano, mais pas créer.
Mais la créativité, non malheureusement. C'est quelque chose que j'admire beaucoup chez les autres, surtout quand ca se traduit par un talent artistique.
6. Grande capacité d'observation, note les plus petits détails.
Pas vraiment non. Je dirai plutôt que je suis plus pour une vision globale.
7. Intérêts très variés, saute facilement d'un domaine à l'autre.
Non plus, je suis plutôt versée scientifique. La philosophie, les sciences politiques, l'histoire, etc. domaines souvent trustés par des surdoués, ne m'intéressent absolument pas.
8. Peut faire plusieurs choses en même temps (suivre deux conversations en parallèle, parler et écrire, rêver et pourtant écouter, ...)
Quand je le fais, je le fais mal.... 2 conversations en parallèle : ca signifie que les 2 ne sont pas intéressantes.... Rêver et pourtant écouter ? Oui si ce qu'il faut écouter est en fait parfaitement inintéressant par ce que déjà su : par exemple à l'école avant. Je pouvais papoter/rêver et pourtant répondre à la prof qui m'interroger de manière impromptue : je n'étais pas en mode apprentissage, j'avais déjà digéré son cours, je cherchais juste à m'occuper
Quand quelque chose m'intéresse vraiment, je me focalise dessus, je ne peux/veux pas faire autre chose. Après, je peux faire deux choses en même temps quand c'est par exemple une activité essentiellement manuelle qui demande peu de cerveau et réfléchir/discuter sur un autre sujet. Par exemple, cuisiner et lire/discuter.
9. Recherche la compagnie de personnes plus agées.
Pas spécialement. Enfin peut être, mais pas de manière marquée.
en fait, quand j'étais jeune, j'étais plutôt seule ou avec ma fratrie (étant la benjamine)
11. Grand sens de l'humour (et humour très particulier, souvent incompris).
Pas spécialement non plus, par contre je suis admirative avec ceux qui ont de la répartie et savent manier la langue de manière acérée. Je pense qu'on peut relié ce trait à mon manque de créativité.
12. Rapidement frustré s'il ne trouve pas les personnes ou les ressources pour réaliser ses grandes idées.
Déjà il faudrait avoir de grandes idées.... Mais je ne me reconnais absolument pas dedans. De toute manière, quand je veux quelque chose, je m'y colle moi-même, un point c'est tout.
18. Méthode d'apprentissage particulière, surtout en math et en lecture.
Je ne pense pas avoir de méthode d'apprentissage particulière.
22. Bon en chiffres, puzzles, ...
Pas du tout, d'ailleurs, MDC (10) et puzzles (12) font partis des subtests "moyens" (je dirais raté

mais la psy insistait pour dire que non, c'était moyen, pas raté...)
23. Perfectionnisme, doublé d'une extrême lucidité, qui entraîne parfois le doute, la peur de l'échec.
Je ne me qualifie pas du tout de perfectionnisme, au contraire, j'ai tendance à aller droit à l'essentiel, et la sur-qualité ne m'intéresse pas. Le perfectionnisme de certains de mon entourage au contraire me hérisse les poils : pourquoi dépenser autant d'énergie pour rien ?
Mais pour nuancer, il semble que mon niveau d'exigence personnel soit apparemment vu comme du perfectionnisme par d'autres... Souvent, je trouve le travail des autres bâclés. J'aime le travail bien fait, mais non, pas perfectionniste.
Sinon, pour compléter, on parle souvent des surdoués et de cerveaux qui ne s'arrêtent jamais.
J'avoue que c'est comme la pensée en arborescence. Je ne comprends pas le principe... On pense bien tout le temps à quelque chose non ? Soit pour résoudre un problème, soit juste pour des choses banales. Je ne me reconnais absolument pas dans ceux qui sont envahis par leurs pensées jusqu'à avoir des problèmes d'endormissement.
J'ai la chance d'avoir un endormissement très facile. En moins de 5 min, généralement, je me sens glisser dans les bras de Morphée (très très pratique pendant des années quand les enfants en bas âge me réveillait toutes les nuits...). Il a bien sur pu arriver que j'ai du mal à m'endormir à cause de pensées, mais c'est extrêmement rare et lié évidemment à des événements/questionnements/chamboulements importants dans ma vie. Après il peut y avoir une pensée obsédante qui va phagocyter mon temps de cerveau disponible pour mes autres activités. Mais encore une fois, dormir n'est pas un problème, et la journée et bien, oui, il y a toujours quelques choses à faire, à penser.
Je pense plus un trouble de l'attention pour explicité mon incapacité à me focaliser sur ce qui est nécessaire et à me laisser emporter par une idée autre... (et peut être une explication à ma procrastination)
Le sentiment de décalage
Peut-être est ce parce que j'évolue dans un milieu favorisée. Je ne suis certainement pas entourée que de surdoués, mais peut-être bien que mon entourage n'est pas bien représentatif de la "moyenne"....
Si je repense à mes expériences plus terre-à-terre comme mon stage ouvrier, les vendanges, les quelques jobs alimentaires que j'ai pu faire étudiante.... Je pense effectivement que je me sentais différente, pour autant, sans que cela ne m'affecte plus que cela. C'était évident pourquoi je ne me sentais pas à ma place. Je ne dirai pas que c'était mon "intelligence supérieure" seulement des centres d'intérêts différents, une éducation différente. Je me suis adaptée. C'était même des expériences plaisantes, mais, il s'agissait de situations provisoires.
Ah et bien sur, JSF et son TIPEH ne m'a absolument pas touché, je n'ai eu aucune "révélation" et je ne me suis absolument pas identifiée... A tel point même que je me disais que je me faisais des idées....
J'ai eu des hauts et des bas dans ma vie, tout n'a évidemment pas été tout rose. Mais globalement, je m'identifie plus facilement au Gauvrit et au Termites... De bonnes études, une réussite professionnelle que je qualifie quand même de bonne. Une jolie famille. Aucune tendance dépressive. Une vie "normale" plutôt réussie donc.
Mais encore une fois, rien d'exceptionnel ! je n'ai rien découvert de révolutionnaire, ni même fait une carrière exceptionnelle.
Les dons exceptionnels
c'est peut être parce que 130-134 c'est encore à la limite, mais je me reconnais bien dans le surdoué mais pas trop. L'âge aidant, je reconnais que j'apprends certainement plus vite que la moyenne (bon, les 2% me semble encore un peu pompeux), que je percute vite (et je dirai, seulement quand ca m'intéresse) et probablement aussi une bonne mémoire.
Je ne me reconnais aucun talent particulier ailleurs.... Je ne suis pas particulièrement douée en langue. Je me débrouille en anglais mais c'est tout, et encore avec un accent tout à fait identifiable

j'ai des restes d'espagnol et d'italien. Je me suis mise un peu à l'Allemand récemment pour accompagner mes enfants. Mais je n'ai été ni brillante ni persévérante
Je ne suis pas douée en musique, même si je pianote un peu
Je ne suis absolument pas douée en dessin. (problème de créativité j'imagine)
Je ne suis pas douée non plus en sport, même si je sais que je suis capable de courir 10 km (mais après j'ai mal 3 jours aux genous) et que je pratique en club un art martial. Je sais bien que c'est en loisir et que jamais je n'aurai un niveau ne serait ce que pour débuter de la compétition.
Je pense au contraire avec des capacités dans certains domaines particulièrement en dessous de la moyenne
Bref, je pense que je ferai un très mauvais sujet de reportage sur les surdouées
