J'ai le choix en fait.
Je n'avais pas réfléchis au fait de m'adresser à quelqu'un qui d'emblée connait cette particularité. Je vais intégrer ça à ma réflexounette du soir

J'ai pensé à cette analogie au moment ou j'ai lu ton message.Fabs le vaurien a écrit :est on si mal à l'aise avec notre potentiel pour qu'en parler relève de l'aveu?
Coming out?
Inversement j'ai eu la surprise d'entendre aujourd'hui un psy qui ne me connaissait pas parler au bout d'un quart d'heure de mon "profil particulier" et du fait qu'il avait déjà croisé un jour un autre "profil particulier"lady space a écrit :J'ai une petite liste perso de mots-clés qui font clignoter tous mes voyants d'alerte, à commencer par "Et quand bien même vous seriez sourdoué, ça changerait quoi?", suivi de près par "surinvestissement intellectuel" et une manière de formuler avec des injonctions du type "vous devriez/il faut/il ne faut pas".
Presqu'un an plus tard ...sanders a écrit : ↑dim. 22 oct. 2017 18:45Encore merci à vous pour ces éclairages.
J'ai pris donc le temps d'y réfléchir et ... j'ai pris un rendez-vous avec une personne qui ne m'était pas du tout venue à l'esprit lorsque j'avais écrit ici. Une personne que je suis déjà allée voir il y a quelques années et avec qui j'avais évoqué cette particularité. La dame l'avait pris en compte, avait écouté, était top.
Mais mais mais sanders, pourquoi donc alors chercher quelqu'un d'autre ? Pourquoi n'as-tu pas pensé à elle ?
Paske la dame est pas psychologue, c'sst un docteur. Or, je pense aujourd'hui que ma santé n'est pas atteinte même si je traverse un passage difficile.
Et qu'est-ce qui m’empêche d'aller la voir pour lui demander son avis, des adresses peut-être, ou chaipakoi ?
Bref, le rendez-vous est pris.
Je ne sais pas si l'on peut s'afficher tout simplement "surdouée qui s'ennuie" au travail, c'est peut-être inacceptable socialement. En tout cas, dans mon propre milieu de travail (la fac, où je connais moi aussi des plages d'ennui très pénibles) ce serait peu envisageable.
Juste pour rester sur ma propre expérience, ça peut valoir le coup d'oser. Personnellement, je souffre moins au travail depuis que j'ai passé un cap (celui de pouvoir prendre des étudiants en thèse dans mon cas, mais c'est différent pour chaque profession). J'ai beaucoup gambergé, longtemps tergiversé mais une fois le pas accompli, je me suis dit que j'aurais dû le faire dix ans plus tôt.