En conclusion, l'enfer se trouve souvent dans le paradis du savoir même. Et j'ai signé à vie apparemment...

Il me semble aussi que c'était à ce niveau là qu'on avait du mal à comprendre...Mlle Rose a écrit :Le problème vient de l'emploi du terme "suradaptation", qui est le plus souvent utilisé pour qualifier cette tendance à vouloir absolument se fondre dans la masse pour gommer les différence, quitte à se nier.
En plus du fait que chacun ( douance ou non ) ne met pas toujours le même "background" aux mots qu'il emploie ( et on en a un exemple typique dans ce début de topic ) : un premier filtre se fait entre la pensée et sa traduction en mots ( encodage ), ces mots sont reçus par l'autre qui, malgré lui, met en place un second filtre dans sa compréhension de ces mots ( décodage ) selon ce qu'il fait porter comme sens à ces mots ( au-delà d'un sens très "cadré", "défini", d'une part parce que ce sens va varier selon sa propre histoire, son expérience, d'autre part parce qu'il me semble qu'on a tous tendance à soit avoir une mauvaise connaissance du "vrai" sens de certains mots, soit une sorte de "flemme" à aller le chercher et / ou le vérifier, quand ce n'est pas le manque de temps dans une conversation directe : d'où un moindre mal à l'écrit, car le temps n'est pas le même qu'à l'oral ).lady space a écrit :"formaliser tout ce que tu comprends"
J'ai l'impression que là, tu résumes toute la difficulté de la communication entre humains. Si tu veux transmettre ce que tu penses ou sais ou ressens, tu es obligé de formaliser et ceci est d'autant plus compliqué que le chemin de ta pensée n'a pas suivi la "voie hiérarchique", que tu as absorbé quelque chose par une assimilation intuitive, semi-consciente, arborescente ou autre.
Eh oui, et pour des modes de pensées plus intuitifs, et / ou foisonnants, disont "alternatifs" pour ne pas dire "anormal" ( entendons nous bien : qui ne sont pas la norme, la majorité ) cela devient assez compliqué ! Ce qui est très souvent mon cas, à moins d'avoir laissé tourner puis décanter ( et encore, et encore, ... ) mes pensées / réflexions suffisament longtemps...lady space a écrit :Mais pour pouvoir communiquer, il faut agencer, structurer, tenir compte des implicites communément admis, adapter sa présentation au public en quelque sorte, expliquer sa démarche, surtout si on se sert des mots dans un sens inhabituel.
+1coccinelle a écrit :je trouve ça plutôt cool (cette capacité à comprendre sans que ce soit forcément consciemment) sauf quand je dois expliquer pourquoi j'en suis arrivée là....mais pour moi il ne s'agit pas d'adaptation ou de sur adaptation, plutôt d'une compréhension globalisée...
Je rencontre cette problématique au boulot : car ya des truc que je "sais" que c'est comme-ci ou comme-ca mais je ne peux pas le prouver donc c''est frustrant car je n'ai aucune consistance et donc je sert a rien (et donc je déprime et je fais plus rien mais ca c'est un autre topic sur le boulot ou j'irais faire un tour aussiForestino a écrit : C’est franchement désagréable quand il faut le partager avec d’autres car pas de sources connues, tangibles…, seulement des allégations infondées, de la part d’un illuminé…
je pense que le dilemme est entre ces deux choses, qu'est qui fait partie de cette "suradaptation spontanée " (inconscient cognitif) et qu'est qui fait partie des tergiverssements de notre cerveauZyghna a écrit :Franchement, plus j'apprend plus je me méfie de la connaissance... parce que je trouve qu'au bout du chemin il n'y rien de plus que d'autres questions à l'infini.