Je mets ce topic dans Délirium puisqu'il ne s'agit pas de science exacte et que tout un chacun est en droit d'y croire ou pas. Je demande juste de la compréhension et du respect, mais je ne doute pas de vous

[mention]dani[/mention] m'a proposé d'ouvrir un topic (sur cet autre topic

Perceptions extrasensorielles :
Petit rappel sur les perceptions extrasensorielles :
La télépathie : échange psychique d'informations à distance entre deux ou plusieurs personnes ;
La clairvoyance : connaissance d'un événement qui s'est produit à distance ;
La clairaudience : réception d'informations, de voix, de signaux;
La précognition : connaissance d'information portant sur un événement qui ne s'est pas encore produit ;
La rétrocognition : connaissance de faits passés impossibles à connaître selon les voies ordinaires ;
Pour ma part, j'ai déjà expérimenté la clairaudience, la précognition (toujours en questionnement, rien de sûr, donc) et la rétrocognition. Seulement, je pensais cela ordinaire (j'ai pu lire que pour certains d'entre vous, ce sentiment revenait). Je pensais donc qu'il était normal de savoir quelque chose sans pour autant se souvenir de l'avoir appris. Cela peut porter sur à peu près n'importe quoi : un sujet historique important (une guerre, un complot historiquement prouvé, un personnage, un évènement en général) ou sur la vie d'un proche, d'un membre de la famille. Par exemple : je savais que ma tante avait eu un cancer mais on ne me l'a jamais dit et je suis incapable de dire comment je l'ai appris. J'ai donc fouillé partout, interrogé mes proches, vérifié sur les réseaux sociaux (les gens sont trop bavards, là-dessus...). Rien, aucune miette d'informations qui pourraient amener à penser à ce type de maladie. Et pourtant, plus tard, j'ai eu confirmation qu'elle était en rémission suite à un cancer. Là, je parle de ce sujet puisqu'il me vient à l'esprit et qu'il est plus proche de moi, mais il y en a eu d'autres.
Je me souviens, notamment, qu'en cours d'histoire-géo, je connaissais déjà certaines informations comme des dates, des noms, des évènements. Et, pour autant, je n'aurais jamais pu les connaître puisqu'ils ne faisaient pas partie de mon quotidien avant que je ne doive les apprendre dans le cadre scolaire. De plus, cette sensation de déjà savoir était toujours accompagnée d'un sentiment de déjà-vu.
J'ai donc cherché : Comment mon cerveau pourrait connaître des choses sans que je ne les ai assimilées, même inconsciemment ? Serait-ce une émission de télé, laissée en sourdine dans une autre pièce, qui aurait pu être captée par mon cerveau ? Un article de journal que j'aurais décrypté par-dessus l'épaule de mon père et qui serait resté dans ma mémoire de manière inconsciente ? Un "non" ferme répond à ces questions. Donc, comment ? Si vous avez des pistes, je suis toute ouïe (ou plutôt, je vous lis

La clairaudience, quant à elle, est déroutante. Et si quelqu'un, parmi vous, est dans ce cas de figure, qu'il se manifeste parce que je dois dire que je pense devenir folle par moment. Cela se produit souvent de la même manière : une question me taraude, je me dis simplement "comment vais-je faire X truc ou Z bidule ?" dans ma tête et, une réponse paraît dans mon cerveau. Une réponse qui est concise, non orientée et ne vient pas de moi, puisque si j'avais déjà la réponse, je ne me poserais pas la question. Cela m'arrive de plus en plus régulièrement et je dois dire que je n'ai pas encore trouvé de solution pour gérer et comprendre ce phénomène qui, je le répète, ne vient pas de mon esprit (même s'il est particulièrement tordu). C'est arrivé en même temps qu'un changement de vision des choses, des personnes. J'ai cherché à les comprendre, surtout celles qui agissaient "mal". Là où, il y a quelques années, je me serais arrêtée à "c'est un(e) abruti(e)", maintenant je pousse le raisonnement plus loin, jusqu'à me mettre à la place de la personne pour comprendre ses actes ou paroles. Et je tombe souvent dans le vrai.
J'ai lu de tout à ce sujet. Il y a à boire et à manger sur Internet selon les confessions, les croyances, les religions, les dogmes... Tantôt ce serait un syndrome de Messie, tantôt une ouverture de chakras, ou juste de l'altruisme, voire une intuition très développée. C'est souvent compliqué de démêler le vrai du faux...
La médiumnité
Je parle bien sûr de la vraie médiumnité. Pas de Christine Haas qui vous dit votre passé et vous ment le futur grâce à votre numéro de téléphone et de CB, ou de ce fameux Marabout qui, promis juré, croix de bois, croix de fer, vous répare votre ordinateur à distance...
Je parle donc ici de contacts avec des âmes, de vouloir savoir ce qu'il se passe après, où vont-elles ? Que deviennent-elles ? J'ai beaucoup lu au sujet pour comprendre ce que je vivais, et je ne peux que conseiller "Le test" de Stéphane Allix à ceux qui seraient intéressés. Bien évidemment, j'attends vos retours pour pouvoir partager, échanger, et enrichir nos connaissances

Concernant mon vécu, je vais faire objectif et le plus concis possible :
- Lors d'une simple validation de niveau d'Allemand, j'ai été capable de parler et de penser dans la langue de Goethe. Rien de fou si je suis bilingue ou native, me direz-vous. Sauf que j'avais 15 ans, une moyenne honorable de 14/20 et j'étais incapable de placer les "e" dans leur casserole de déclinaisons. Mes parents ne pipent pas un mot d'Allemand, ma grand-mère avait l'Allemand pour langue maternelle mais ne m'a jamais parlé dans cette langue. Une fois sortie de cet examen oral, j'étais incapable de me souvenir de l'évènement (et incapable de restituer un tel niveau dans les cours suivants l'examen). Comme si je ne l'avais pas vécu, comme si j'étais là physiquement mais pas mentalement.
Je me suis donc posée la question : que m'arrive-t-il ? Sur le chemin du retour, dans le bus scolaire, une main était posée sur mon épaule gauche. Personne n'était là, je me suis retournée à plusieurs reprises bien sûr, je devais être blanche comme un cadavre puisque le chauffeur m'a demandé plusieurs fois si j'allais bien. Et, de nouveau, je savais qui était là, qui me tenait l'épaule et qui m'avait "aidée". J'ai appris par la suite avoir été déclarée seule héritière du caveau de cette personne (parmi une quinzaine de descendants mieux placés que moi, puisque je ne l'ai connue que 5 ans). Toujours est-il que je reste partagée entre envie d'y croire et scepticisme.
- J'ai vécu quatre ans, de mes 11 à mes 15 ans, dans un vieux corps de ferme. Quand je suis entrée, j'ai été comme enveloppée d'une couche de poisse, l'atmosphère était lourde, désagréable. J'avais l'impression qu'il faisait humide et trop chaud, comme dans une salle de bain mal aérée après une douche. Tout allait bien en ce qui concernait la salubrité, bien sûr. J'ai mis ça sur le compte du changement de lieu, d'école, d'habitudes, d'amis, qui peut être très bouleversant pour un(e) ado. Puis, des objets ont commencé à disparaître. Des petits riens : une pince à cheveux, un stylo fétiche, des clés, etc. J'ai toujours été maniaque, donc je ne pouvais pas les avoir simplement perdus. Je cherchais longtemps après, fouillais tout. Puis, quelques jours plus tard, ils étaient revenus à la place précise où ils devaient être : sur le bureau, sur la commode, sur le meuble de l'entrée. J'ai cherché à comprendre, je ne croyais pas aux fantômes et autres sujets faits pour faire peur. J'ai fini par me dire que, finalement, j'étais peut-être un peu bordélique. Et puis, ça s'est accéléré crescendo : les clés tournent dans les serrures (on se couche avec la porte verrouillée, vérifiée trois fois, on se lève avec la porte déverrouillée sans comprendre), les couverts bougent sur la table, les téléphones de mes parents s'appellent entre eux sans action humaine (un grand moment : on s'apprêtait à partir, ma mère attrape son portable et va prendre celui de mon père quand le sien sonne dans sa main et, sur l'écran, "Appel entrant Claude". Sur l'autre, rien du tout. Aucune mention de l'appel.). Lors des derniers mois, j'étais réveillée en pleine nuit par une voix qui débitait la même phrase à toute vitesse et une ombre apparaissait près de la fenêtre ; des bruits de pas résonnaient dans le couloir du premier étage, alors que tout le monde était couché. Je déclenchais régulièrement des crises de panique sans jamais y avoir été sujette avant ou après cette période et mon chat refusait de rester dans ma chambre, seule pièce où il n'entrait pas. J'ai, en bonne sceptique, analysé chacun des évènements cités : je n'ai pu trouver aucune justification rationnelle. Pas d'interférences ou de fausses manipulations possibles sur les téléphones, pas de rêves lucides ou de terreurs nocturnes, pas d'objets ayant une forme pouvant faire croire à un humain devant ma fenêtre, pas de bruits ressemblant à des bruits de pas (comme des animaux dans les murs, une averse ou un coup de vent), pas de radio/télé restée allumée pendant mon sommeil pouvant me réveiller et me faire croire qu'on me parle... Chaque matin, je vérifiais toutes les situations, je rectifiais ce qui pouvait porter à confusion et chaque soir cela revenait différemment. Et, surtout, ça arrivait en pleine journée également, donc je ne peux même pas penser qu'il s'agit d'une imagination mal placée. Tout s'est arrêté avec le déménagement.
Certains médiums déclarés disent qu'il faut accepter pour voir, entendre ou sentir et j'ai trop la frousse pour ça. Néanmoins, il semblerait que ça me poursuit même quand je ne le veux pas, que je n'ai pas le temps ni l'énergie pour m'y consacrer. C'est d'ailleurs ça qui me met le doute. Je pars d'un principe un peu simpliste : si je n'y pense pas, je ne peux pas devenir paranoïaque et "créer" des évènements par l'imagination.
Bon, j'avais dit concis, et j'ai rédigé un énorme pavé

Comme je l'ai déjà dit plus haut, j'attends vos retours, vos avis, vos expériences, pour qu'on puisse échanger sur tous ces sujets
