A vous qui avez passé le test: comment l'avez-vous vécu?

[Doloplus]

Bonjour à tous,

Je vous livre ici mon expérience du passage du WAIS parce que je lis trop souvent des témoignages de personnes qui semblent déçues de leurs résultats malgré une, voire deux ou trois longueurs d'avance sur la courbe de Gauss qui s'éloigne d'elle comme un paysage de montagne au loin...
Berf, je suis peinée de lire que certains se sentent tristes ou déçus d'être à 130, 131, 132...140...145...150! Bon sang, vous avez une intelligence extra-ordinaire, une richesse incroyable sous le crane, un trésor que personne ne peut vous enlever. Alors jouissez de votre don hors du cummun .
Comment, qui plus est ne pas se sentir encore plus nul, médiocre, bon à jeter aux chiens lorsque, comme moi, on est bien en deça de vos performances? Mais sans doute, me direz-vous (et vouz auriez raison) que quand on est pas surdoué, ben on n'a rien à faire sur un forum de surdoués. Mais l'esprit humain est capricieux, et parfois ça appaise un peu de s'imaginer que peut-être.. qui sais? Et si moi aussi j'avais cette chance? Et puis, on affronte (ou pas) le verdict face un psychologue qui vous présente des cubes bicolores, des matrices colorées, des codes et vous demande de parler de mots et de concepts...
Et puis, l'attente. Pénible, interminable. Des jours à se questionner, à ressasser ses échecs, à minorer ces fautes, à espérer quand même...
Et puis, la restitution. Les chiffres qui cloisonnent, qui enferment, qui stigmatisent. Le verdict. Oui ou non. Mais aussi vos points forts "bla bla bla" mais au final ne reste qu'un chiffre (enfin cinq plus exactement) qui se gravent, illustrant toute une vie à reconstruire entre honte et échec.
Voilà, le test n'est pas toujours une partie de plaisir, l'annonce des resultats non plus. Mais sans doute, la multitude des déçus a trop honte pour venir en parler.

► Afficher le texte

Les statistiques nous donnent raison, on est bien plus nombreux à être médiocres, mais peu d'entre nous sans doute ont l'outrecuidance de s'octroyer le droit de s'exprimer auprès des "sachants"

Alors, une fois encore. A vous, les heureux gagnants à la grande loterie myelinique, soyez fiers et jouissez sans culpabilité de votre haut potentiel. Vous êtes bénis par la Providence. Et, si vous le pouvez, concervez juste un peu d'humilié et d'indulgence pour la grande majorité de vos compatriotes moins dotés, qui sont justes honteux de savoir qu'ils ne vous égaleront jamais, quoiqu'ils fassent, aussi durs travaillent-ils. C'est aussi cette réalité que peut révèler un WAIS, et elle est difficile à admettre, elle blesse et fait honte.

[Miss souris]

Doloplus, je te réponds sur ta préz...

[PointBlanc]

Difficile de te répondre sans te donner l'impression d'adopter une attitude condescendante. Je crois pourtant que ces réactions que tu évoques sont au fond très proches de la tienne.
Ceux qui ne sont pas à 150 peuvent parfois se sentir écrasés par ce qu'ils imaginent être une intelligence qui les dépassera toujours.
Ceux qui y sont peuvent tout autant rejeter un score supposé signaler des aptitudes dont ils ne voient les preuves nulle part, et dont personne, par-dessus le marché, ne semble avoir le mode d'emploi.
Parce que rien ne se passe. Il n'y a pas de magie. Passé les premiers moments d'euphorie ce n'est pas vraiment un feu d'artifice de réalisations, plutôt la frustration d'avoir déterré un trésor sur le rivage d'une île où on a fait naufrage. Il n'y a rien à en faire ; ça ne se mange pas ; ça fait à peine un sujet de conversation entre naufragés, chacun le cul posé sur son tas d'or, en fait.
Tu vois, l'erreur, c'est la même : celle d'avoir cru qu'on était sur le point de devenir quelqu'un d'autre, au moins de se connaître mieux, comme si ça pouvait vraiment arriver en assemblant des cubes.

[^°Kagi°^]

C’est une réponse merveilleuse PointBlanc et particulièrement susceptible d’aider tou-te-s celles et ceux qui ont un diag + ou - et souhaitaient secrètement autre chose que le diag qu’elles/ils ont eu.
Il n’y a pas de honte à avoir le chiffre qu’on nous a annoncé, Doloplus. Ça reste un chiffre, qui deviendra bientôt un point de départ.

L’essentiel est ailleurs : dans le travail que l’on doit faire pour fabriquer avec ce que l’on a reçu un vrai chouette bout de vie.

Courage à toi Dolophus, pour la suite

[Doloplus]

@ PointBlanc

Je te remercie pour ta réponse. Il me semble y lire de nombreuses questions identitaires (mais peut -être ne suis-je que dans la projection?) auxquelles le résultat de QI n'a rien apporté. J'ai bien conscience que cette évaluation n'est qu'un éclairage sur la personne concernée et qu'un individu est bien plus complexe et bien plus riche que son QI.
Pour autant, je pense qu'il serait dommage de ne pas prendre acte des capacités hors du commun que certains ont la chance de pouvoir mobiliser selon leurs besoins, envies, nécessités... Bref, selon les aléas de la vie.

Pour les autres, la très grande majorité des êtres humains au monde, ces mêmes aléas seront bien plus difficiles, pour ne pas dire impossibles à surmonter, malgré une ardeur, une volonté, une ténacité à toute épreuve pour s'en sortir.

Pour reprendre ta métaphore du naufragé. Celui qui trouve un tas d'or sur une île déserte, s'il est intelligent, pourra à force de réflexion et de travail trouver les moyens de faire du feu, de fondre ses lingots, de façonner des outils dont il se servira pour fabriquer un bateau. Avec son embracation, il pourra prendre le large et si les vents lui sont favorables (parce que ne nous leurrons pas, la chance est aussi un facteur déterminant dans le parcours d'une vie) il lui sera possible d'accoster sur une terre où il pourra, grâce à son or, qu'il refondra selon ses besoins, obtenir des richesses marchandes et répondre aux besoins qui sont les siens.
Alors bien sûr, rien ne se fera tout seul. Rien ne tombe du ciel pour personne, mais le naufragé qui n'aura pas trouvé d'or au départ aura beaucoup plus de mal à arriver au même résultat.
Tout ça pour dire que je pense d'être HP est une chance extra-ordinaire, rare et que cela m'attriste de lire les récits de personnes concernées qui ont, un peu, beaucoup, énormément de lingots entre les mains, et qui ne parviennent pas à s'en réjouir.

@ Kagi

Merci de ta bienveillance. Je te rejoins sur l'idée que l'essentiel réside dans le travail que nous devons tous faire avec ce que l'on a reçu, ou pas, pour se fabriquer une chouette vie. Mais c'est parfois difficile de voir son alter égo désolé de ne savoir que faire de son échelle, quand on meurt soi-même de faim et que l'on a repéré une pomme tout en haut de l'arbre que l'on ne parvient pas à cueillir malgré des efforts répétés jusqu'à l'inanition pour grimper dans l'arbre...

Quant aux chiffres donnés par le WAIS, oui ils me font honte, parce que j'ai toujours cru (à tord) qu'avec beaucoup de travail, d'acharnement, d'efforts, de renoncements, de souffrances il était possible de développer son intelligence et avoir une tête bien faite. Je réalise, à quarante ans passés, que tout cela n'a servi à rien. Que limitée je suis (peu importe l'échelle ), limitée je resterai... C'est douloureux, mais cela n'a pas grand intérêt.

Quoi qu'il en soit, je pense que les souffrances humaines sont toutes réelles et légitimes.

[Malouuu]

Je suis passée par ici un certain nombre de fois pour me rassurer pendant l'attente des résultats, mais j'ai juste compris à quel point j'avais donné de mauvaises réponses (je pense que c'est surtout parce que je ressassais). Ça m'a permis de tenir, j'ai lu presque tous les posts et je me suis dit que ça peut aider certains, donc je fais de même.

J'ai passé le test il y a trois semaines, je vais vous relater mon vécu. Je n'ai pas voulu poster avant d'avoir le résultat mais je ne voulais pas être influencée par ceux-ci non plus donc j'ai écrit ce texte à l'issue du test (dans les jours suivants). Ce que je rajoute une fois la restitution passée sera en italique et en bleu. Je ne savais pas si je le posterais si il s'avérait négatif mais je pense que ce n'est pas réellement important en fait. Donner une idée de son vécu, que le diagnostic final soit + ou -, est ce qui compte réellement pour ceux qui n'ont pas encore passé le test, pour pouvoir s'identifier (je pense).

Fin août je contact une psy faisant passer les tests de QI par mail. J'ai pris rendez-vous début septembre pour parler avec la psy en entretien préalable. Ça s'est bien passé au début mais quand elle m'a demandé de lui dire de vive voix pour quelle raison je venais, je n'ai pas osé lui parler des tests de QI (je lui en avais parlé par mail). En sortant je me suis sentie stupide d'être si...moi. J'ai pris un autre rendez-vous pour le mois d'après. C'est à ce moment là qu'elle m'a redemandé pourquoi je venais et je lui ai expliqué, c'était difficile (je n'aime pas parler de moi, du tout.). Je n'ai presque rien laissé échapper de peur que mes lectures sur le sujet fausse ma vision des choses (effet barnum il me semble). Une fois fini, elle m'a expliqué comment le test se passait, et m'a montré un exemple de compte-rendu. Elle m'a bien expliqué qu'elle faisait passer le test afin de mieux cibler les points forts et les points à travailler, et non pas pour donner un chiffre. Elle m'a laissé le temps de la recontacter afin de confirmer ma volonté de le passer. Deux semaines plus tard je lui envoie un mail (sans oublier de l'informer de mes doutes quant au test, au chronomètre qui est stressant pour moi et à l'utilité de tout ça), je prends malgré tout un rendez-vous pour arrêter de me fourvoyer. J'ai eu trois semaines de plus pour y penser.

Le jour J, rendez-vous à 13h après les cours. Je subis le stress physiquement, mais pas tellement dans ma tête, je suis ailleurs. J'arrive un peu plus tôt, en même temps qu'elle mais elle ne me voit pas et je veux lui laisser le temps de s'installer donc je patiente dehors (il n'y a pas de salle d'attente). C'est l'heure, elle me propose à boire, je demande un thé. Elle prend son temps, ça m'a un peu rassurée.
On commence. Elle m'explique qu'elle a son carnet avec elle pour faire les choses dans les règles, me rassure sur le chronomètre et me conseil de faire de mon mieux. Elle me fait passer les 15 sub-tests.

Comment j'ai vécu les différents subtests

► Afficher le texte

J'ai bien aimé les cubes, c'était amusant mais mes mains tremblantes m'ont ralentie du début à la fin. Elle me demande comment j'ai vécu ce premier subtest. « Bien, mais je suis stressée ». Elle dit que c'est normal, c'est le début.

On continue.
J'ai eu beaucoup de mal avec les similitudes, ça ne me rassure pas, je me sens bête de pas réussir alors que je vois que c'est évident, c'est juste que je ne trouve pas les mots pour expliquer comment deux mots opposés se ressemblent. Finalement, j'ai bien réussi cet exercice et la psy a noté que naturellement je me penchais plus sur les différences que sur les ressemblances, elle note : « est obligée d'inhiber sa réponse spontanée pour réfléchir autrement ». Et me dit lors de la restitution que malgré cette manière différente de voir les choses j'ai une note standard très haute.

J'arrive à aller jusqu'à la dernière matrice, elle me dit que c'est normal que ça soit plus difficile, que généralement on ne va pas jusqu'au bout. Elle me dit lors de la restitution que je n'ai fait qu'une faute (qui n'est pas la dernière matrice), le fait que ça ne soit pas chronométré me débloque et elle remarque une aisance et une grande rapidité.

Je suis agréablement surprise par la facilité du vocabulaire, je ne suis pas quelqu'un de littéraire et je pensais vraiment que ça serait une partie difficile pour moi, je me suis seulement trompée sur 3 ou 4 définitions.

J'ai peur d'avoir raté l'arithmétique à cause du temps, j'ai l'impression que je n'ai pas eu toutes les questions (il n'y en pas eu beaucoup) malgré le fait que je sois sûre de toutes les réponses (sauf une, j'avais pas envie de réfléchir plus sur cette question, pourtant j'aurais pu trouver facilement, je me suis dit que le temps était déjà dépassé quand j'ai décidé de reprendre du début pour trouver un chemin plus rapide). Mais je me dis que c'est grâce à mes études. En fait, j'ai fait deux fautes. Remarque de la psy : très rapide.

Je ne pense pas avoir été assez rapide pour tous les sub-tests de vitesse, mais je le prévoyais, je pense même que j'ai pas fait de mon mieux, j'ai pris mon temps alors que je savais que la vitesse était cruciale.

Je pense que j'ai été avantagée pour beaucoup de questions d'« information » dû à mes études (beaucoup de questions scientifiques) donc je me demande si c'est vraiment très juste comme test, c'est un peu biaisé. Je n'ai pas su répondre à trois questions, et une était fausse.

Les séquences lettres/chiffres se sont beaucoup mieux passées que la mémoire des chiffres. Au début je pensais vraiment que je n'allais pas y arriver (je ne connais pas vraiment mon alphabet, j'ai besoin de le réciter) mais j'ai réussi le dernier (peut-être par chance, en plus je commençais vraiment à fatiguer).

Les balances m'ont fait penser à un jeu sur nintendo DS auquel je jouais beaucoup quand j'étais plus petite.

Le complètement d'images a été une catastrophe, bien réussi au début puis perte de concentration et je n'arrivais plus à voir ce qu'il manquait, c'était très frustrant de terminer sur un raté.

Elle terminait toutes mes réponses (ou presque) par un parfait ou très bien, je pense que c'est parce que je lui avais signalé un manque de confiance en moi (enfin je pense que je n'avais pas besoin de le dire pour qu'elle le remarque).

Pendant les semaines qui suivent je doute, je me dis que je n'irai pas à la restitution, je ne veux plus savoir. J'admet avoir envie d'être surdouée, pas pour être « plus » mais pour comprendre pourquoi. Ça serait confortable. Mais en fait je n'ai dit à personne que je passais le test, donc je n'ai personne à qui me confier. Je vous lis, j'écris, je réfléchis (beaucoup), et je fais des rêves dans lesquels on m'annonce les résultats. Plein de rêves, dans la plupart il n'y a pas de chiffre, je me dis que ce n'est pas ce que je recherche finalement. Heureusement je suis dans une liste pour être le futur BDE (en tant que trésorière), donc pendant toute une semaine (de campagne) ça me fait penser à autre chose. Je ressasse les différents sub-tests, je me dis que je suis débile que la plupart des réponses que je n'ai pas su donner je les connaissais, que j'aurais dû essayer de répondre même si c'était faux au lieu de dire « je ne sais pas ». Quand je répondais faux à une question je le savais, ça me déstabilisait et j'oubliais d'écouter la question d'après, donc j'avais faux aussi (notamment pour la mémoire des chiffres, où j'entendais et où j'essayais de tout redire machinalement, sans réfléchir, sinon j'oubliais les sons que j'avais entendus). En fait je me rends compte que je n'ose pas assez faire les choses, de peur de paraître stupide, ou à côté de la plaque, d'être jugée aussi (c'est ma hantise) alors que l'inaction c'est pire, les autres pensent que tu ne t'impliques pas. Mais je me dis que mon idéal de moi est trop parfait donc je me mets la pression et je me sens nulle, d'où le manque de confiance en moi.

La psy a noté que tous les subtests non chronométrés étaient très bons alors que ceux qui l'étaient l'étaient moins, elle me savait perturbée et déstabilisée par le chronomètre et le fait qu'on m'ait souvent dit que j'étais lente.

Bizarrement j'ai un ICV plus important que l'IRP alors que je pensais que ça serait le contraire. Comme je l'ai dit je ne suis pas douée dans les domaines littéraires, et pourtant c'est mon indice le plus élevé. Il y a autre chose que je ne comprends pas, c'est le score de mémoire, on me dit très souvent que j'étonne par ma très bonne mémoire mais le test ne l'a pas montré, donc je trouve ça bizarre. Peut-être qu'ils devraient mettre d'autres épreuves de mémoire afin de tester les différents types de mémoire (même si la mémoire sensorielle peut être difficile à évaluer – je ne me suis pas renseignée pour savoir si ça existait).

La restitution était concise, mais ça m'a suffit, la psy m'a éclairée quand j'ai posé une question. Elle m'a même conseillé des livres à lire pour en savoir plus, et préconisé de commencer un suivi psychologique pour travailler l'estime et la confiance en moi, apprendre à communiquer avec les autres, travailler sur la relation à l'autre afin de mieux le vivre et vaincre ma grande timidité. Elle m'explique que si j'avais confiance en moi j'aurais explosé certains scores, notamment en ce qui concerne la vitesse (je suis souvent revenue sur mes réponses données à la psy parce que je n'étais pas certaine, mais donnais les mêmes réponses une fois vérifié).

Pour tout vous avouer, avant la restitution j'avais envie d'être diag +, mais maintenant que je sais que je le suis, je n'en veux plus, c'est un peu bizarre. J'ai envie de le donner, de savoir ce que ça fait d'aimer les même choses que les autres, de réussir à être plus intégrée. En parlant de s'intégrer, la psy m'a dit quelque chose qui m'a marquée, elle a dit que si je ne suis pas à l'aise au milieu d'un groupe de personnes ce n'est pas parce que je n'arrive pas à m'intégrer, mais parce que je me pose des questions que les autres ne se posent sans doute pas, on n'a pas la même vision des choses. En gros, ce n'est pas de ma faute. Qu'en pensez-vous ? Sur le coup ça a fait monter les larmes mais plus j'y pense, plus je me dis que c'est peut-être un peu de ma faute quand même si je ne réussis pas à les comprendre. J'ai l'impression que ça m'est inaccessible.

Ma sœur était au courant que je me posais la question (j'ai enfin osé lui en parler) et était venue me rendre visite le jour de la restitution, je lui ai dit que j'avais passé le test une fois que c'était fini. Elle n'a pas trop réagi, juste un « c'était sûr » et une petite blague sur le chemin du retour.

Une très bonne amie avait dit quelque chose qui m'a fait sourire. On parlait de cases et je lui dit sur un ton humoristique que moi j'ai des cases en moins, et elle me répond « ce n'est pas que tu as des cases en moins, c'est juste que certaines cases prennent beaucoup de place et empiètent sur les autres ». Je sais pas si c'est juste, mais j'ai trouvé ça drôle de m'imaginer avec des cases à la place du cerveau et ces cases qui se battent pour prendre autant de place qu'elles peuvent.

Pour conclure sur une citation : « La simplicité est la sophistication suprême » - Léonard de Vinci

PS : C'est peut-être un peu long, devrais-je enlever quelque chose ?

[Grabote]

Pour reprendre ta métaphore du naufragé. Celui qui trouve un tas d'or sur une île déserte, s'il est intelligent, pourra à force de réflexion et de travail trouver les moyens de faire du feu, de fondre ses lingots, de façonner des outils dont il se servira pour fabriquer un bateau. Avec son embracation, il pourra prendre le large et si les vents lui sont favorables (parce que ne nous leurrons pas, la chance est aussi un facteur déterminant dans le parcours d'une vie) il lui sera possible d'accoster sur une terre où il pourra, grâce à son or, qu'il refondra selon ses besoins, obtenir des richesses marchandes et répondre aux besoins qui sont les siens.

Si ce n'est que l'or est un métal mou. Ce serait comme essayer d'abattre un arbre avec une hache en pâte à modeler. Et c'est là que la métaphore rejoint la réalité : non, on ne peut pas tout faire avec ces caractéristiques que les résultats du test nous reconnaissent, et qui ne sont certainement pas le tout de l'esprit humain. On ne devient pas, du jour au lendemain, une machine à inventer et à apprendre, un génie de l'adaptation, que sais-je. Ce que tu regrettes si amèrement de ne pas posséder, c'est un bien essentiellement symbolique, une part manquante que tu idéalises. Le haut potentiel n'est pas la condition indispensable à l'exercice de l'intelligence, ce n'est pas non plus la garantie qu'on accomplira de belles choses ; ça peut simplement vouloir dire qu'on se tourmentera de façon un peu plus raffinée que la moyenne.
Bien sûr qu'il y a des réalisations que leur génie place hors de portée même des volontés les plus tenaces. Mais il y en a aussi un sacré paquet d'autres qui doivent tout ou presque à la volonté et à la patience, et qui pour le coup sont largement inaccessibles aux intelligences dilettantes qui ne savent que passer interminablement à autre chose.

[Invité]

N’ayant pas passé les tests, je te réponds ailleurs.

[Doloplus]

Si ce n'est que l'or est un métal mou. Ce serait comme essayer d'abattre un arbre avec une hache en pâte à modeler. Et c'est là que la métaphore rejoint la réalité : non, on ne peut pas tout faire avec ces caractéristiques que les résultats du test nous reconnaissent, et qui ne sont certainement pas le tout de l'esprit humain. On ne devient pas, du jour au lendemain, une machine à inventer et à apprendre, un génie de l'adaptation, que sais-je. Ce que tu regrettes si amèrement de ne pas posséder, c'est un bien essentiellement symbolique, une part manquante que tu idéalises. Le haut potentiel n'est pas la condition indispensable à l'exercice de l'intelligence, ce n'est pas non plus la garantie qu'on accomplira de belles choses ; ça peut simplement vouloir dire qu'on se tourmentera de façon un peu plus raffinée que la moyenne.
Bien sûr qu'il y a des réalisations que leur génie place hors de portée même des volontés les plus tenaces. Mais il y en a aussi un sacré paquet d'autres qui doivent tout ou presque à la volonté et à la patience, et qui pour le coup sont largement inaccessibles aux intelligences dilettantes qui ne savent que passer interminablement à autre chose.

Bonjour PointBalnc,

J'ai du bien mal m'exprimer car ce n'est pas du tout l'idée que je voulais partager. Bien sûr qu'un haut potetiel ne garantit pas une réussite solaire, une inventivité hors du commun, une existence extra ordinaire Ce serait d'une part trop simple, et d'autre part terriblement inique.
Pour autant, c'est tout de même un atout considérable qu'il serait dommage de négliger (nier? dénigrer?) qui peut être mobilisé selon le parcours de vie. Alors bien sûr, cela n'empêchera pas de faire avec les autres aléas de vie qui peuvent freiner une évolution, destabiliser, mettre à terre... Mais pourquoi ne pas regarder cette douance comme un outil supplémentaire, rare et précieux et peut-être s'autoriser à apprendre à s'en servir sans se couper un doigt (en autodidacte, parce que vu sa rareté, le mode d''emploi n'est pas trouvable sur internet)? Apprivoiser sa douance, la sublimer pour y puiser une source de satisfaction en cohérence avec ses besoins propres ne te semble pas possible?

Voilà, en tout cas, si mes propos ont pu te blesser, je te présente toutes mes excuses. Ce n'était pas du tout mon intention.

[Galou666]

Je complète mon propos suite au debrief avec la psychologue samedi matin.

Beaucoup de stress en attendant les résultats, un stress très différent de celui du jour du WAIS IV.

Elle me demande comment je me sens : stressée, anxieuse, à fleur de peau ; qu'elle est ma plus grande peur : n'avoir ni réponse, ni piste. Je lui dis que cela fait 15j que j'essaie de me dire que je n'en suis pas et qu'il va falloir que je trouve d'autres pistes.

Ellle me refait un bilan de mon 1er entretien afin que je valide ce qu'elle a rédigé.
Puis elle commence le debrief à proprement parler : comment elle m'a perçue, comment j'ai passé les différents subtests... Puis un bilan global et en lien avec le 1er entretien.

Donc pour elle, même si je n'atteins pas ce fameux palier de 130 (d'autant plus avec un QIT incalculable car trop hétérogène), elle n'a pas de doutes sur le fait que je sois surdouée. Le plus "faibles" résultats viennent de deux choses : ma dyslexie (là où j'ai "raté") amplifiée par mon passé familial (ma mère me parle toujours de normalité, d'humilité, que je suis normale, mon père grand matheux m'a toujours dis qu'il n'y avait qu'une manière de résoudre les maths, une seule logique...). En gros soit je suis à minimum 16, soit je suis à 10 (pas à 9 ou 11 non juste 10, tous mes scores en dessous de 16 sont à 10).

Au delà des résultats, son analyse m'a beaucoup remuée, car elle a mis des mots sur mon fonctionnement, m'a déjà fait comprendre certains de mes comportements.
J'ai aussi pu enfin me dire que mon instinct ne m'a pas trompé, que je peux me faire confiance même si je n'ai pas la démonstration. Elle m'a demandée ce que je ressentais et j'ai été incapable de lui apporter une réponse, je lui ai dis que j'avais trop d'émotions, complexes et simultanées pour lui donner une réponse.

Elle m'a dit que j'analysais tout et dans sa globalité et qu'en plus de ça j'avais une nuance d'émotions énorme ainsi qu'une nuance dans chaque terme que j'utilise (ce qui amplifie le décalage du fait que derrière un terme je mets plein de choses, choses que la personne en face ne reçoit pas). Mais que ma dyslexie vient perturber tout cela même si je compense très largement.

J'ai également parlé de mon fils et elle m'a conseillée de lui en parler (de ma démarche et du fait qu'on se ressemble) et de lui dire que si un jour il a envie il pourra également avoir cette démarche. Qu'elle pourra lui faire faire, mais elle m'a déjà également aiguillée sur une psy juste à côté de chez moi, si jamais je préfère quelqu'un d'autre.

J'ai encore du mal à réaliser, il va me falloir du temps pour tout digérer et voir comment je vais m'en saisir. Mais elle m'a déjà proposé des pistes (avec ou sans elle, elle m'a dit que les deux choix sont possibles).

J'ai aussi discuté avec elle de mon fonctionnement au travail, à savoir : travailler dans l'urgence, procrastiner beaucoup ou travailler sur tout autre chose. Elle m'a dit que j'avais besoin de cela, que c'était mon mode de fonctionnement normal. Que j'avais besoin d'urgence pour me motiver, et que je faisais des rendus très bons d'après ce que je lui avais dis. Donc qu'il ne faut pas chercher à rentrer dans un moule même s'il y avait forcément des pistes pour m'améliorer.

J'ai aussi parlé de mon conjoint, qui m'a beaucoup soutenue dans cette démarche. Elle m'a dit qu'il avait aussi beaucoup d'intelligence. Et c'est là aussi où j'ai compris que la douance au delà de l'intelligence c'est surtout une manière de fonctionner différente (oui oui je sais c'est évident mais j'ai un exemple sous mes yeux de quelqu'un qui est intelligent et pourtant lui ne se retrouve absolument pas dans la douance)

Bref au delà du résultats c'est surtout tout le travail d'analyse qui va beaucoup m'apporter. Et je me dis enfin, j'ai des explications, enfin je comprends...
Et je rajouterai que ma dyslexie, une fois que la dernière séance d'orthophonie a été passée, tout le monde a considéré que cela était résolu... En fait non et de le savoir, m'ouvre de nouvelles compréhensions et perspectives !

[Fu]

PS : C'est peut-être un peu long, devrais-je enlever quelque chose ?

J'ai trouvé ça très bien, ne retire rien. C'est une bonne idée d'avoir ces deux versions, celle écrite à chaud et avec encore beaucoup d'interrogations, et l'autre écrite après avoir reçu les résultats.

[pandamonium]

Bon fini le temps d'observation.
Je parcours beaucoup le forum depuis un moment mais ma contribution est pour l'instant de l'ordre de l'infime.
J'ai beaucoup de mal à parler de moi mais je me suis dit qu'il était temps que je parle de mon test.
Je l'ai passé il y a 2 semaines, ce qui fait que mon commentaire n'est pas vraiment une réaction à chaud.

Je ne me souviens à vrai dire que de peu de choses. Je pense que ma mémoire estompe grandement les événements qui sont pour moi émotionellemnent chargés.
Je me souviens que la psychologue avait une voix douce. Je me souviens de sa patience lors de ses explications.
Je me souviens du bruit des livrets lorsqu'elle les manipulait.
Je me souviens de ces petits cubes rouges et blancs à la texture mate.
Je me souviens du bruit que faisait le néon et je me souviens que cela m'a déconcentré car pendant que je réfléchissais, je voyais en même temps l'image d'un combat au sabre laser.
Je me souviens des moindres changements dans le visage de la psychologue qui traduisaient malgré elle, son avis sur ma "prestation".

Impossible de me rappeler en détails ce qu'elle m'a dit à la fin. Les mots se sont comme envolés.
Par contre je me souviens en sortant qu'il neigeait à gros flocons et que la rue était silencieuse.

[Tardec]

Je vais reprendre ta présentation Kydix, elle me parait clair et efficace !
Je ne sais vraiment pas quoi dire, je suis au final déçu et peur de résultats faux..
J'ai accepté de faire le test wais après avoir passé le Mensa qui m'a donné un résultat élevé. <1% population. Mais ça me semble assez peu précis et semble se jouer à une ou deux questions.. donc j'ai voulu faire le wais..
J'arrive le jour en mangeant mes beignets et bonbons.. Plutôt décontracté en soi. Mais très vite stressé sur la première épreuve.

1er subtest : Cubes. je sais pas quoi en penser, j'ai bloqué sur le dernier car j'ai complétement zappé que j'étais en carré 3*3 et j'ai tenté des trucs. Cependant elle m'a aidé sur un ou deux (carré 2*2) (pendant le hors temps?), en me disant que c'était à un cube près. J'ai peur que ça fausse le résultat..
2e subtest : Similitudes. Bien galéré sur celui ci sur certains points.. J'ai beaucoup de mal à expliquer et mettre des mots.
3e subtest : J'ai testé une méthode de mémorisation complètement nulle aussi en plein wais
4eme subtest : Arithmétique. Bien passé.
5e subtest : Vocabulaire. Beaucoup de mal à expliquer. Elle me disait de donner une définition différente quand celle que j'énonçais était pas recensé.
6e subtest : Puzzles visuels, un total de trois erreurs, c'était sympa mais tellement prise de tête.
7e subtest : Code. Aucune idée de si réussi ou non.. épreuve non finie.
8e subtest : Matrices. Tellement plaisant, j'ai fait un petit parfait sur celui ci.. Cependant m'a demandé sur un j'étais sur de ma réponse (je dirai un des 5 premiers) et j'ai donné très rapidement une autre réponse. Dans les premières matrices, et m'a donné un indice sur le fait que les couleurs ne soient pas forcément utilisés mais je pense que ça ne m'a pas influencé sur le reste de l'exercice. Toute les matrices faites hormis ça.
9e subtest : Information. J'ai été décevant sur celle ci, répondu à pas mal de questions mais des erreurs grossières.
10e subtest : Symboles. Bien avancé sur celle ci, cependant dur à définir si c'est bien ou non.

Je suis très mitigé, et très anxieux, j'ai l'impression qu'elle m'a trop aidé.. du coup, j'ai peur que ça fausse complétement le test.. J'ai peur de voir un score limite ou quoi que ce soit et me dire que c'est pas représentatif.

Après, elle est habilité à passer le wais 4 mais bon.. Je sais vraiment pas quoi penser.
Cependant elle confirme le haut potentiel avant la restitution.

Arg.Arg.Arg. Vous en pensez quoi ? Vraiment peur de résultats faussé car trop guidés. (enfin trop, tout est relatif)

Hâte d'avoir la restitution cependant qui est dans deux semaines afin de pouvoir comprendre certains de mes points forts et me retrouver un peu dans mon parcours de vie.
Je suis plus anxieux de la suite, et surtout anxieux d'avoir un résultat erroné. Mais une part de moi me dit quand même que le résultat sera vrai..
La restitution me fait peur.. Et si j'essayai de me réfugier dans le diag+ pour mettre un mot sur tout mes questionnements, mes bouillonnements, ma sensibilité ? Et si j'avais juste une personnalité/caractère que je ne me supporte pas ? Recommencer à chercher d'autres pistes.. ça me fait vraiment peur.

[Didedine]

J'ai passé le test hier. J'en ressors avec un sentiment très mitigé. Sachant que depuis les premiers murmures, pas mal de temps s'est écoulé, j'ai eu le temps de mûrir le but de ma démarche. La restitution a lieu la semaine prochaine. Je n'aurai donc pas trop à patienter et, en attendant, mon boulot m'offrira suffisamment de tâches à accomplir pour m'occuper l'esprit.

Je vais reprendre la structure des deux témoignages precedents, qui me parait très claire.

1er subtest : les cubes. Je l'ai trouvé plutôt facile. Quand j'ai terminé le dernier, la psy à laissé entendre que j'avais été vraiment rapide. Je ne sais toujours pas quoi en penser... Surtout que j'adore ce genre de défi, ça me parait fausser la donne.

2eme subtest : similitudes. Je ne sais pas quoi en penser. J'ai en tous cas toujours trouvé une similitude, en prenant mon temps à la fin mais je suis visiblement arrivée au bout.

3eme subtest : mémorisation : je me suis bien plantée au début. Petit à petit ma technique a commencé à porter ses fruits mais je suis incapable de dire jusqu' à combien je suis allée. Je garde juste le sentiment qu'il y en avait beaucoup. Sentiment relatif, certes, mais je ne peux être plus précise. Je me souviens surtout qu'à un moment j'ai galéré, hésité, restitué ce qui était attendu et elle m'a dit "ha et bien on va encore en faire un alors". On s'est arrêté à l'exercice suivant.

4eme subtest : arithmétique. Je ne sais pas du tout ce que ça a donné, si ce n'est que j'ai demandé de répéter 4 fois certaines consignes.

5eme subtest : vocabulaire. Je suis allée au bout. Je connaissais tous les mots, mais ce n'est pas pour autant que je peux affirmer avoir été suffisamment précise.

6eme subtest : puzzles. Je ne sais pas si je suis allée au bout. J'ai bien aimé. J'ai commis deux ou trois erreurs mais je m'en suis chaque fois rendu compte, du coup j'ai corrigé. Pour l'une d'elle, la psy m'a dit de prendre mon temps car j'en avais encore beaucoup. Je suis incapable de dire si ma performance tenait le chrono ou non.

7eme : codes : je ne suis pas allée au bout. J'ai lâché un gros "Hooo" au moment ou j'ai du m'arrêter. La psy m'a dit de ne pas m'en faire et que, depuis qu'elle faisait passer des tests, il n'y a qu'une seule personne qui était arrivée au bout.

8eme : matrices : j'ai adoré. J'ai souvent fait confiance à mon intuition et je me suis autorisée la réflexion à voix haute. Encore une fois, je ne sais pas si je suis allée au bout ou non, ni à quel point c'était ou non "correct".

9eme : information : là, je crois avoir été particulièrement mauvaise. J'ai une mémoire des noms atroce et j'ai plusieurs fois "passé" car impossible de pouvoir répondre à la question.

10eme : symboles : je crois avoir été ni bonne ni mauvaise. J'aurais peut-être pu aller plus vite mais j'ai besoin de vérifier ce que je fais.

Après, j'ai eu des tests psychoaffectifs. Finalement, je pense que ce seront ceux-là qui éclaireront le plus mon fonctionnement. En faisant le lien avec mon passé, la psy à dit qu'elle comprenait mieux les réponses données au Rorschach.

Le tout a duré 2h45 pour 4h prévues initialement. Apparemment, c'était un test court. Je ne suis ni anxieuse ni impatiente d'obtenir les résultats. Je sais qu'ils viendront et en attendant, j'ai de quoi m'occuper. Je suis particulièrement contente d'avoir pris la décision de passer le test car je suis sûre qu'il me permettra de mieux me comprendre. Les quelques infos lâchées à gauche à droite m'assurent de disposer d'au moins une piste. Je savais mon histoire personnelle très influente, peut-être l'est encore davantage que je l'avais imaginée. Obtenir des pistes, trouver des outils pour avancer, calmer mes démons, sont aujourd'hui bien plus importants à mes yeux qu'un quelconque chiffre écrit sur un bout de papier.

[Perelapin]

J'avoue ne pas avoir lu l'intégral des témoignages mais je retrouve beaucoup de similitudes avec mon propre vécu: doute, stress, facilité pour certaines parties(voir tout) et, plus tard, doute d'avoir donné les bonnes réponses!
Je ne sais pas comment exprimer ça mais j'ai eu le sentiment pendant tout le test que la psy me faisait passer des tests pour mômes! tellement, je trouvais ça: basique!
Ca a un peu perturbé ma concentration car je pensais: "ca peut pas être aussi simple, elle se fout de ma gueule!!".
Bien que j'ai été content du résultat, j'avoue avoir douté encore un moment...

[Tardec]

Au final, je viens donner mon résultat enfin.. le ressenti de la restitution.

tout allait bien, jusqu'à que je prenne la voiture, anxiété qui monte.. Je décide de mettre de la musique car ça me permet de bien penser à autre chose. Mon poste radio plante.. Super, bonne ambiance le silence dans la voiture.
J'arrive, je me pose dans la salle d'attente, je tape du pied. Et elle me dit de venir dans la salle. Me dit clairement que ça donne des résultat similaires à mes résultats du test mensa passé il y a peu..
Gros doute et déni en voyant en premier mes résultats par partie.. Un score pareil en mémoire de travail.. Je ne le mérite pas, j'adore ça.. Mais du coup l'oeuf ou la poule ?
De plus, je me souviens qu'elle m'avait "aidé" sur certaines parties..
Mais les points ont bien été retranchés quand elle m'avait au final aidé.. Donc ça me va et j'accepte mieux le résultat. Au final, résultat assez proches pour chaque sous partie hormis la vitesse de traitement ou je suis à 30 points d'écart avec la mémoire de travail. Donc un QIT qui m'a quand même été donné qui avec l'intervalle de confiance dans la non douance, mais est bien plus proche de la surdouance, et vu les erreurs bêtes de précipitations dans les épreuves non chronométrés je me dis que j'aurai pu en sortir. Je ne doute plus du résultat.
Partie éditée pour éviter de dévoiler des éléments du test
Au final soulagé et satisfait d'avoir trouvé un bout de piste pour certaines de mes interrogations .

[Mikirabelle]

J'adopte ici la présentation de Malouuu, qui évite aux lecteurs en attente des résultats et qui se trouvent des similitudes avec les impressions du "postant" de chercher ensuite le débriefing de sa restitution partout dans le forum... (oui, ça sent le vécu). Donc : les impressions que j'avais notées juste après la passation figurent en noir, celles du jour de la restitution en bleu... et celles de la "première digestion" en vert.

J'ai pris contact avec une neuropsychologue fin septembre 2018, qui m'a proposé un premier RDV début décembre, afin que je lui expose le pourquoi de ma demande.

Pendant ce premier entretien physique, je lui ai exposé ce qui m'amenait à demander à passer un "test de QI" (voir ma présentation). J'expliquais également que peu importe ce que ça dirait, je voulais apprendre à vivre mieux avec mes particularités (anxiété, procrastination, phobie du téléphone...). Je lui ai dit mon espoir de pouvoir acquérir des "méthodes" pour mieux vivre au quotidien.

Elle m'a présenté succinctement le test WAIS et m'a demandé si j'étais OK pour le passer. Comme c'était oui, elle m'a fixé un RDV pour passer le test WAIS, environ 2 semaines plus tard, à 9h30.

Ce RDV tombait le lendemain d'un autre, avec un spécialiste. Comme elle savait que j'étais assez stressée par cet autre RDV, elle m'a rassurée en me disant que je pouvais annuler, même au dernier moment... et même par SMS (je lui suis reconnaissante d'avoir tout de suite pris en compte mon blocage avec le téléphone !).

Le jour du test, je suis arrivée en avance, si bien qu'on a commencé plus tôt. Elle m'a demandé si j'étais stressée. Je lui ai répondu "oui, un peu", en précisant que par rapport au stress de la veille, tout était relatif ! En effet, le RDV de la veille avec le spécialiste avait été très anxiogène pour moi... mais il avait eu l'avantage de mobiliser une grande partie de mon petit moulin intérieur ces deux derniers mois... ce qui avait eu pour effet que je n'avais pas eu le loisir de me stresser pour le WAIS !

Là, elle m'a à nouveau demandé si j'étais OK pour le passer... Ben... oui. (J'imagine que c'est parce qu'elle fait bien son métier qu'elle m'a redemandé la confirmation, mais j'avoue que c'était un peu déstabilisant).

Elle m'a dit que pour chaque exercice il y aurait un exemple pour qu'elle soit bien sûre que j'aie compris. Elle m'a aussi indiqué qu'elle avait le droit de me dire certaines choses, mais pas d'autres, sans me préciser lesquelles, et que certains tests étaient chronométrés et qu'elle me dirait lesquels.

► Afficher le texte

Grosse déception pour moi en découvrant le résultat des tests : je n'ai appris (je devrais peut-être plutôt dire "compris" ) qu'à ce moment-là que certains subtests que je pensais être sans contrainte de temps étaient en réalité chronométrés. En fait, j'avais compris qu'elle "surveillait" vaguement le temps (genre : "on a 20 minutes pour faire ce subtest") alors qu'en fait il fallait donner chaque réponse sous tant de secondes et qu'au-delà, les bonnes réponses comptaient "0". Les 3 tests pour lesquels j'avais bien compris qu'il y avait une composante de chronométrage ont été réussis... mais a contrario pas d'autres pour lesquels je n'avais pas compris qu'il y avait une contrainte de temps pénalisante et donc où je ne me suis pas pressée...

La passation des tests a duré environ 1h30. A la fin, elle ne m'a pas donné d'indication sur ce que pourrait en être le résultat. On a refixé un RDV 15 jours plus tard pour faire la restitution (c'était son premier créneau disponible).

La première épreuve (manipulation) m'a mise en confiance, les tests que je qualifierais de culture générale m'ont semblé faciles (quoique...), je pense qu'au niveau des suites logiques et des puzzles je m'en suis bien tirée... par contre la cata totale sur les tests de vitesse (c'est ça de tout vouloir vérifier tout le temps...).

Pour le détail, c'est ici...

► Afficher le texte

1. Cubes

J'ai trouvé ça excitant ! Je suis assez manuelle, donc ça m'a peut-être aidé. Je pense l'avoir bien réussi, du coup ça m'a sans doute mis en confiance pour aborder la suite.

Elle m'avait bien expliqué qu'il y avait un système de bonus si on était rapide, donc j'ai speedé sans me perdre dans une foultitude de pensées... Ma note standard est de 16.

2. Similitudes

Je ne savais pas si j'étais censée être concise ou non. J'ai été perturbée par le fait qu'elle prenne en note mes réponses (je pensais qu'elle aurait juste à cocher ok/pas ok). Du coup, je me suis autocensurée car ça me faisait de la peine pour elle qu'elle doive noter de longues phrases, et je ne savais pas si elle avait beaucoup de place pour noter ou pas [ça me fait penser au jour où j'ai failli me noyer... la seule chose à laquelle je pensais c'était qu'il ne fallait pas que je perde mes chaussures dans la rivière sinon j'allais me faire engueuler par mes parents... alors que j'étais "juste" en train de me noyer... le sens des priorités, quoi !].

3. Mémoire des chiffres

Arrghh... le genre d'exercice où tu voudrais changer de stratégie toutes les 5 minutes, mais que si tu commences à y réfléchir, tu ne peux plus écouter le nouvel énoncé...

J'ai fais ce subtest en gardant les yeux fermés, car sinon je pense que j'aurais été incapable de me concentrer. Pour la dernière suite, c'était intéressant pour moi de constater que je "manipulais" les chiffres dans ma tête pour les mettre à la bonne place.

A la fin, je devais avoir l'air complètement affolé car elle a fini par me dire "c'est normal de trouver ça difficile, mais j'étais obligée de continuer puisque vous aviez réussi au moins un des 2 items d'avant". J'en suis restée coite, car j'avais franchement l'impression de me planter à chaque fois.

4. Matrices

J'ai pris ça comme un jeu, en essayant de trouver d'abord la réponse sans regarder les solutions proposées... Le problème c'est que ça s'est vite gâté quand je n'ai pas trouvé "ma" solution parmi celles proposées ! Il y a d'ailleurs un item où je n'ai trouvé aucune solution valable parmi toutes celles proposées.

5. Vocabulaire

J'ai été très déconcertée par cet exercice qui paraissait de prime abord enfantin... Quand il a valu définir un mot du genre "gentil", je me suis rendue compte que ça n'était pas si facile !!

Après coup, quand je lis dans le forum ou ailleurs : "pensée en arborescence", ben, oui, là, clairement : quand j'essayais de formuler une définition du mot demandé, je me demandais pour chaque mot que je voulais utiliser dans ma phrase s'il avait bien ce sens là... et ainsi de suite : ça fourmillait de partout et comme aucun mot ne semblait avoir le sens exact, ça me bloquait !

[Aparté. Depuis quelques mois je participe ponctuellement à un atelier d'écriture (les premières séances il a fallu que je me fasse violence, mais j'ai fini par y prendre goût ; il faut dire que les participants sont particulièrement bienveillants). Dans le cadre de ces exercices je constate à quel point je ne me fais pas confiance : je suis incapable d'utiliser des mots que je crois connaître mais dont je ne suis pas tout à fait sûre du sens. Dans la vie de tous les jours, je dégaine mon portable pour vérifier, mais lors de l'atelier ça n'est guère envisageable (ne serait-ce que parce que les exercices sont chronométrés... et que si je commence à vouloir vérifier le sens d'un mot, d'un mot à l'autre, je n'ai pas fini !).]

6. Arithmétique

Quand elle a prononcé les mots "calcul mental", je n'ai pas pu m'empêcher de dire "oh non, pas ça, j'étais nulle en calcul mental..." (Après vérification des bulletins scolaires, il ne s'agirait que d'une impression personnelle... c'est fou cette pensée tenace !) (Bon en fait il y avait un problème de mémorisation/lenteur/anxiété/vérification... visiblement toujours présent !)

Elle m'a dit que j'avais le droit de lui faire répéter une fois chaque énoncé... et je ne m'en suis pas privée. Elle s'est vite rendue compte que la plupart du temps c'était juste pour vérifier que je ne m'étais pas trompée.

Au final, j'ai réussi tous les calculs (enfin, du moins, j'ai donné un résultat pour chacun !), sauf un, pour lequel je bloque à chaque fois (je veux dire : dans ma vie de tous les jours), sans doute parce que j'essaie d'appliquer "bêtement" une formule que je n'ai jamais vraiment comprise.

A la fin, j'ai précisé que je ne savais pas faire les divisions et que du coup il fallait que je fasse les multiplications jusqu'à trouver le bon résultat... [multiplications qui elles mêmes ressemblent plutôt à des additions puisque j'ai de grosses lacunes sur mes tables : le "par cœur", c'est pas vraiment mon truc... autant vous dire que c'est long ! Mon année de 6ème -calculatrice interdite- a été particulièrement douloureuse !! En plus je confonds les 5 et les 7, sans doute parce que la sonorité est proche et parce que 5h = 17h...].

Ça fait partie des subtests pour lesquels je n'avais pas compris que chaque réponse devait être donnée sous un certain laps de temps... Moi qui pensais m'en être bien tirée... c'est ma plus mauvaise note (la seule sous 11) : 7.

7. Symboles

Pfff... catastrophique. Je ne suis même pas sûre d'avoir fait 40 lignes. Au début, j'avais une "stratégie" certes très sûre, mais d'une lenteur affolante... Au bout d'un moment, j'ai décidé de me faire un peu plus confiance et de tout vérifier d'un coup au lieu de prendre un symbole, puis l'autre... (ouais, c'était ça, ma super stratégie !).

Si j'avais su tout de suite combien il y avait de pages de symboles et quel était le temps imparti, j'aurais sans doute adopté dès le départ la stratégie "mode rapide".

Grosse surprise, j'ai plutôt bien réussi (13).

8. Puzzles visuels

J'ai trouvé ça plus ou moins facile. J'ai zappé un item où je ne trouvais vraiment pas de solution (bon, si j'y étais resté 10 minutes, j'aurais sans doute fini par trouver...).

Bon, ben, même remarque que pour le calcul mental, je ne savais pas / je n'avais pas compris que c'était chronométré... Certaines bonnes réponses n'ont pas compté car hors délai...

9. Information

Bon, là, clairement, c'est de la culture générale. Je trouve ça un peu bizarre de faire ça dans un test de QI. Pour le coup, je pense que j'ai cartonné , même si je n'ai pas d'enfants (je pense que c'est plus facile pour des parents -qui aident leurs enfants à apprendre leurs leçons... et donc qui révisent ce qu'ils ont eux-même appris étant enfants - car il y a pas mal de questions qui relèvent du programme scolaire, des trucs dont je ne me suis jamais resservie plus tard et qu'il a fallu rechercher "loin" dans ma mémoire !). A ma connaissance, je me suis trompée sur une réponse (j'ai donné un mot plus compliqué qui n'a pas tout à fait le même sens) et j'ai donné une réponse en retard (je savais que je le savais, mais j'avais un autre mot qui encombrait mon esprit).

10. Code

La cata totale, comme pour les symboles. A la fin, elle m'a fait remarqué que pour chaque item, je m'étais reportée à la grille de lecture. Je lui ai répondu qu'en effet, et du coup c'était assez long, mais que sinon j'avais peur de me tromper et j'avais peur qu'une seule mauvaise réponse soit discriminante. Je lui ai dit qu'au bout d'un moment j'avais été partagée entre l'idée de prendre/perdre du temps pour les apprendre par cœur ou continuer comme ça... (mais comme je l'ai dit plus haut, je suis nulle au "par cœur").

Comme pour l'autre test de vitesse, finalement j'ai bien réussi (15). La psychologue trouve que la vitesse fait partie de mes points forts, mais je reste perplexe.

Elle ne m'a pas proposé de faire les subtests complémentaires.


C'était très perturbant de n'avoir aucune indication sur le nombre de questions/exercices par subtest, ni de savoir où j'en étais (est-ce que jusque-là je répondais plutôt bien ou pas ??). Elle ne m'a dit "oui, c'était ça" que 3 fois en tout et pour tout sur toute la passation. Je me suis rendue compte après coup que si elle me l'avait dit à chaque fois, je serais sans doute allée plus loin... D'un autre côté si elle m'avait dit "non, c'était pas ça", ça m'aurait mis le moral dans les chaussettes, donc en fait il valait mieux en effet qu'elle ne dise rien !! (... on voit que ça a été pensé !)

C'était également perturbant de ne pas connaître les critères de notation. Valait-il mieux répondre en peu de mots, mais des mots "justes" ? Valait-il mieux n'avoir aucune erreur ou un maximum de lignes complétées ?

En sortant de chez elle, j'étais plutôt contente de moi... mais surtout j'ai réalisé à quel point ces tests, même sans en connaître les tenants et les aboutissants (je ne m'étais pas renseignée sur eux avant de les passer) m'en avaient appris sur ma manière de fonctionner !

Je pense avoir très bien réussi l'ICV, par contre l'IVT va être complètement dans les choux, donc je pense qu'elle n'arrivera pas à calculer quelque chose de global. Du coup, je compte plus sur ses observations et son analyse que sur un "chiffre".

J'ai pas mal cogité la première semaine d'attente, un peu moins la deuxième. J'ai commencé à avoir une certaine appréhension la veille des résultats et le jour dit c'était pas top. La peur de ne pas être dans LA case, case qui ferait que je pourrais enfin souffler un peu au lieu d'aller chercher midi à quatorze heures (ben oui, pourquoi aller s'identifier dans des pathologies diverses et variées alors qu'HPI expliquerait un bon paquet de choses ?). Mais bon, au fond de moi, je me disais "c'est OK, arrête de stresser".

L'entretien de restitution. La psychologue me présente la feuille de récap du WAIS IV (qu'elle ne m'a pas donné à la fin de l'entretien alors qu'on a passé quasiment tout l'entretien là-dessus, donc j'en ai été frustrée, genre "mon précieux" ) et là, première surprise : l'IVT est bon alors que l'IMT pas du tout. Je ne peux m'empêcher de lui faire part de ma surprise : j'avais quand même l'impression d'avoir donné plutôt des bonnes réponses sur les subtests en berne... et là, patatras : "oui, les réponses étaient bonnes, mais hors délai, donc j'ai dû mettre zéro".

A partir de ce moment-là, j'ai eu du mal à me concentrer sur ce qu'elle me disait. J'étais en boucle sur l'idée que quoi qu'elle dise, mes résultats étaient faussés. Cette impression horrible qu'on m'avait "volé" quelque chose.

A un moment, elle a prononcé "haut potentiel" et "douance", mais ça restait très évasif. Pendant que j'entendais blablabla "hétérogène", j'ai fini par repérer en bas à gauche de la feuille "note totale : 133", je me suis donc raccrochée à ça... jusqu'à ce qu'elle me tende son compte-rendu détaillé, où elle a écrit "QIT = 125". Là, re-catastrophe (j'ai eu plusieurs crises de larmes pendant l'entretien... je ne pense pas qu'elle ait compris pourquoi). Je me voyais non seulement "exclue" d'une communauté (ça n'a rien de péjoratif, donc pas de guillemets) dans laquelle je m'étais reconnue (ouais, je ne suis pas très originale sur ce coup-là !), mais encore une fois avec l'impression de devoir repartir à zéro... surtout quand est arrivé le 3ème effet kiss-cool : quand j'ai compris qu'elle ne faisait pas de TCC et qu'il faudrait donc que je m'adresse à l'un de ses confrères... la perspective de devoir encore tout déballer à un autre professionnel a fini de m'achever. En sortant de là, j'étais KO.

J'ai passé le reste de la journée les larmes aux yeux. Il faut que je digère ça.

Du coup, je ne sais pas quoi noter dans mon profil... Voici mes résultats : ICV 131, IRP 122, IMT 94, IVT 123. La conclusion du compte-rendu : "Mme xxx manque beaucoup de confiance en elle, ce qui l'amène à vérifier son mode de raisonnement, ses réponses et peut lui faire perdre du temps. Aussi, ce bilan a pu sous-estimer quelque peu certains domaines de compétences. Elle se montre exigeante vis-à-vis d'elle-même et ne s'autorise que très peu à l'erreur. Le fonctionnement intellectuel s'approche de celui retrouvé chez les personnes présentant un haut potentiel".

48 heures ont passé et je me sens déjà plus apaisée. Je porte un regard plus neutre sur mes résultats, en me disant que même si j'avais su/compris que les subtests ratés étaient chronométrés, ça ne m'aurait sans doute pas permis de dépasser le seuil des 130, ou alors "tout juste" et dans ce cas il y aurait eu le syndrome de l'imposteur... donc pas de regrets à avoir.

J'ai reçu hier des questionnaires envoyés par le spécialiste avec qui j'avais eu rendez-vous la veille de la passation du test WAIS... le premier d'entre-eux concerne le TDA/H. Si cette hypothèse se confirmait, cela pourrait expliquer l'IMT en berne.

Juste après le test, j'avais noté le maximum de choses sur mon ressenti et mes étonnements (dont une bonne part figure ici). J'avais vraiment trouvé cela intéressant de voir que ce test était tout autant un "révélateur" pour moi-même que pour la personne qui fait passer le test et m'observe. Et rien que pour cela, je suis contente de l'avoir passé !

[Rianne]

Bon, je vais vous raconter rapidement comment s'est passé mon WAIS4, je ne suis pas très fort pour parler de moi donc je vais y aller assez rapidement.

J'ai tout d'abord eu un entretien avec la psychologue pour "voir", me convaincre en fait de la validité de la ma démarche. Car oui je suis en décalage souvent, j'ai du mal a communiquer simplement avec beaucoup de gens (j'ai besoin de faire beaucoup d'effort de structuration de pensé pour ca au lieu de rester sur de l'abstraction qui est tellement plus simple et compréhensible... des exemples... erk)... mais globalement je me sens bien et suis plutôt bien adapté à mon environnement. Bon ok un des déclencheur fut l'une de mes mini dépressions cyclique, ennui plutôt non ? oui surement mais pour moi la limite est ténue, seul les symptômes sont différents. Ces "dépressions" laissant une certaine trace au cours du temps, la dernière laissant une épaisseur de trait plus large qu'habituellement. Bref après 2 synchronicités particulièrement bien à propos, j'ai pris ce rdv.
Rdv que j’appellerai, le RDV de la honte et cela pour 2 raisons :
La facon dont je l'ai pris et pas su exprimer pourquoi je venais (en parlant à base de "bheuahhheuuuahhh", heureusement la spy à compris ce que je ne savais pas exprimer... bref la honte quoi)
La facon dont je n'ai jamais osé dire clairement que je voulais être fixé en passant le test... bha c'est la honte non de demander ca ... quel manque de modestie.

Ainsi j'ai fait ce rdv de la honte à base de honte et d'histoires inintéressante de ma vie. Ce qu'elle m'avait demandé mais bon j'ai une vie relativement commune en fait, surtout pour moi vu que c'est ma vie, voyez quoi ...

Fin de Rdv (de la honte), elle me dit qu'elle n'a aucun doute et que je dois passer le test, je reponds que je suis pas sur (menteuuuurrrr !!!! mais dit le !!! non!), que blablabla et que blablabla. Elle me dit que c'est comme je veux mais que c'est dommage, du coup j'accepte ... grrrrr esprit de contradiction trop fort, esprit trop faible à vous de voir.

Bref 3 semaines plus tard, c'est parti, je passe le test (je n'avais presque pas dormi la veille à cause de ca, bien que je dorme pas facilement... bref), stressé, les mains froides qui tremblent, le brouillard dans la tête... Bon ce qui me rassure c'est que j'ai envisagé ma réaction sur les cas <au QI moyen, QI normal, QI sup, HPI donc je devrais savoir gérer mes réactions aux résultats. La psy est rassurante m'explique comment seront posées les consignes (avec ex) que certains seront chronométrés mais pas tous, qu'elle me diras si c'est bon ou faux et que lorsqu'elle parle pas sur une réponse, c'est que je dois aller plus loin.

J'ai passé les subtest principaux, aucun subtest supplémentaires il me semble, ca a duré en gros 1h30/40 puis 15 min de TAT, test des couleurs et portrait puis 10/15 min de premier debrief très rapide.

Subtest cubes : Bon on peut dire que ca détend dès le début, je les fais rapide, sans difficulté sauf 1 qui me prend 1min au lieu des 10/20 sec habituelles. Bref à la fin elle me dit de respirer et de pas faire les tests en apnée ...honte... en tout cas elle me dit que c'est très rapide.

Subtest Matrices : Facile, j'enchaine et paf une me calme un peu, je trouve plusieurs possibilité, je sélectionne la moins pire, bha c'etait une autre, même logique mais pas celle la, ca me bloque 3 min sur celle d'après pcq j'ai du mal a sortir de mon échec, la psy me presse et ca me relance, je trace la fin. A part cette erreur, aucun pb.

Partie éditée pour éviter de dévoiler des éléments du test

Subtest Arithmétique : Les premiers pb ok c'est des trucs pour les bébés faciles mais je commence a m'embrumer, je le sens et je stresse de plus en plus.
Et la je capte plus grand chose, enfin si mais je pars dans des résolutions de fou à haute voix pour des trucs simples ... bref elle m’arrête me dit de me poser de réfléchir plus simplement, je trouve mais je suis de pire en pire. pb d'après la cata je le comprends à l'envers, celui d'après j'abandonne sinon je vais partir. Je comprends plus rien... (autant dire que ce fut ma plus mauvaise note >> 13/19 ... vala vala, je suis pas bon en petits problèmes.)

Et on a fini avec les codes il me semble : aucun pb je rempli le truc rapidement, facile mais ennuyeux au plus haut point, faut que je me force pour finir.

Puis le test des couleurs, le portrait et le TAT (chaud ca!!).

Elle me demande si je veux le résultat (le bilan arrivera plus tard par la poste qd elle aura tout consolidé), je lui dis que je suis pas sur, elle rigole et me dit qu'elle le garde alors, je lui dis que je le veux (grrrrr esprit de contradiction !!) et la le scenario que j'avais pas prévu THQI, même elle se trompe un peu sur le % avant de se reprendre. Bref une surprise mutuelle un peu et la ca devient sombre pour moi, je me rappelle pas de grand chose, je suis certainement reparti sur des propos plus ou moins cohérents, bref un ptit moment de honte et d'incompréhension de ma part.
Elle me dit "et la vous allez encore me dire que vous avez eu de la chance peut être ?" moi lui répondant " oui, certainement les questions sont bien tombées, ca aurait pu être d'autres que je ne connaissais pas!". Elle a rit. Moi pas.

Je pars du cabinet avec le résultat "général" (notes sur 19 et QIT) dans les mains et je ne sais pas quoi en penser, en faire et maintenant quoi ... rien ? Je suis proche de ceux qui sont brillants pour moi (en terme de QI) mais moi non je ne le suis pas, je suis comme tout le monde et pourtant j'aurai pu, du ? Voila ça mets en perspective des choses mais ça apporte aussi un lot de regrets, de dommages... je dois encore continuer un peu mon chemin je pense mais j'ai peu de temps pour le faire car je vais finir par passer à autre chose si je ne trouve pas l’intérêt rapidement. Mais avant ca il faut que j'arrive à y croire et penser que c'est "vrai" (que ca s'inscrit dans une réalité en tout cas), non obtenu par chance, par biais, par favoritisme, pcq c'est de l'arnaque (c'est qd même ultra simple comme test donc soit arnaque, soit chance soit je passe à côté de la réalité ... hop je boucle dans la boucle), ... bref 2 étapes importantes et quelques mois pour y arriver.

Voila mon expérience WAIS4. Si ça peut aider tant mieux Le message que j'aimerai passer, c'est que je n'ai pas passé le test pour comprendre une pathologie ou anomalie spécifique de ma personne (HPI c'est pas une psychopathologie, c'est pour moi au mieux une caractéristique comme être grand, avec des avantages et quelques inconvénients en société), ni pour appartenir à une "communauté" (qui n'existe pas à part les humain non?), en plus je me sens plutot pas mal tout seul mais surtout pour savoir qui je suis et me donner des clés pour mieux être avec les autres (m'améliorer quoi) et c'est en ca que les discussions avec les autres HPI peuvent aider car c'est plus simple/moins fatiguant de communiquer avec et on peut échanger facilement l'expérience, les conseils et partager nos points de vue niveaux concepts (et puis on est en France hein donc être intelligent c'est comme avoir ou gagner beaucoup d'argent faut pas en parler c'est un peu tabou, donc là au moins on à pas à cacher quoi que ce soit et ça c'est déjà plus simple).

PS : depuis j'ai eu le bilan complet et je suis pas plus avancé, pas de psychopathologie et THQI (bien homogène). Tout va bien dans le meilleur des mondes normal. Je me suis inscrit à MENSA histoire de mieux me renseigner et peut être de voir de nouvelles choses, on verra si c'est intéressant

[Swinn]

Belle restitution Rianne j’ai bien ri surtout à l’évocation de tes hontes successives !
Bonne digestion maintenant

[Holi]

Après un petit moment de panique une dizaine de jours avant la date, je me suis finalement calmée et je suis arrivée plutôt détendue. Sans à priori, je voulais juste savoir...
Sauf que... La psy est arrivée avec 5 minutes de retard et moi avec 5 minutes d'avance... Et j'ai eu 10 minutes devant la porte fermée pour tout imaginer et refaire 1000 scénarios. Je vous laisse imaginer : elle m'a oublié, elle a eu un accident, elle est coincée dans les embouteillages, elle n'a pas noté la bonne date, elle est peut être malade... Est ce qu'elle a mon numéro sur elle pour me prévenir ? Si elle arrive en voiture c'est forcément par là, si elle arrive à pied elle peut arriver de n'importe où, où est ce que je dois surveiller ? Dans combien de temps est ce raisonnable de l'appeler pour savoir ? Cette dame qui arrive est ce que ça peut être elle ?
Bon finalement elle est arrivée en s'excusant et je me suis posée dans la salle d'attente avec un immense OUF !
Bon tout va bien, on reprend tranquillement le cours des choses.
Elle me plait bien, elle est bienveillante et comprend tout très vite, je n'ai donc aucun mal à lui dresser un portrait assez juste je crois et à lui expliquer comment je suis arrivée là. Elle me demande si je n'ai plus rien à ajouter et me fait comprendre qu'elle a déjà son idée sur le résultat (positif).
Je suis en confiance et on démarre les tests proprement dit.
Clairement je me suis éclatée sur certains subtests et j'ai nettement décroché sur d'autres. Sans surprise, je préfère les mots aux chiffres, ma mémoire visuelle et bien meilleure que ma mémoire auditive (ce qui m'a amené à fermer les yeux pour "voir" ce qu'elle me disait), ma culture G m'a bien servi et j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur les trucs qui m’embêtent... Je recherche la perfection, le "pas d'erreur" et je perds beaucoup (beaucoup trop) de temps en vérification je crois que j'ai pu terminer toutes les séries sauf code et symboles. c'est passé très vite.
Quand on en a eu fini elle m'a dit qu'il lui fallait 40 à 45 minutes pour analyser, que je pouvais attendre dans la salle d'attente ou sortir un peu si je préférais.
Je suis donc sortie prendre l'air et marcher un peu. Je me sentais un peu fatiguée de beaucoup de concentration mais assez contente de la façon dont les choses s'étaient passées. Je n'avais pas triché, c'était bien moi quoi qu'il en sorte avec les bonnes et les moins bonnes performances. Assez sereine et soulagée, je sentais que j'avais bien réussi certaines choses d'autres moins mais j'espérais que cela soit suffisant, dans tous les cas le résultat serait fidèle.
Elle m'a donc donné et expliqué les différents résultats détaillés et globaux en précisant que le QIT n'était pas calculable car sans signification, l'écart étant trop important entre le + haut et le + bas et que ça n'est pas une moyenne. Elle m'a précisé que le chiffre plus bas (IVT) qui plombait le reste, restait très honorable et fréquent chez les HP. Puis elle m'a donné sa conclusion HP sans aucun doute avec un système de pensée inductive et intuitive.
C'était important pour moi qu'elle prenne le temps de décrypter mon fonctionnement, j'ai obtenu les réponses que j'attendais. Elle m'a expliqué ce qu'elle avait détecté avant et pendant les tests.
Je l'ai bien vécu et je suis contente de l'avoir fait même si je n'ai pas un chiffre à mettre en face du QIT, ça n'est pas le plus important pour moi. C'est tout récent, juste quelque jours, et j'attends de recevoir le bilan complet écrit pour plus de détails.
Excusez moi si c'est un peu long mais j'ai essayé d'être fidèle aux ressentis et j'espère que ça donnera le courage ou l'envie de le faire à ceux qui hésite encore...
Et au passage merci beaucoup au référent régional qui m'a donné les coordonnées de la psy.

[Bulle d'o]

[mention]Holi[/mention]

oh Holi, en lisant tes premières descriptions d'attente, tu as réussi à me faire avoir des palpitations, de celles là mêmes que j'ai lorsque je panique. et... le fait est que ... je panique :p, merci pour ce joli retour! au plaisir de te lire.

[choubidou wouah]

J'ai passé le test il y a trois semaines. Stressée mais mobilisée. En fait ça m'a éclatée malgré le stress et ça s'est fini beaucoup trop vite (50min). J'ai donné les réponses sans jamais rien vérifier (surtout ne pas perdre de temps, il y a le chronomètre!), et sans en faire des tartines. Je suis sorti sur un nuage, légère. Quelques heures après j'ai commencé à flipper... limite paniquer... et puis ça s'est calmé avant la restitution.
D'ailleurs je je ne serai pas surprise qu'il soit conseillé de laisser un certain délai entre la passation et la restitution. On entend mieux quand on est calme...

[Bulle d'o]

Bon, je restitue au jour le jour pour garder encore frais les sentiments et sensations...

Le contexte : j'ai voulu me faire tester suite à fort questionnement sur moi même en période de recherche de moi même. Suis passée pendant 4 ans par tout les états "idiote! t'es imbue de toi même!"... "arf, mais entends la vérité, bon sang, c'est possible que ca te concerne et tes mômes aussi"... 4 ans à vaciller et un déclencheur : le départ (pour toujours) d'un de mes proches. Et là, j'ai eu besoin de savoir définitivement, ce qu'il n'a jamais voulu, lui, dire et il nous a laissé un fardeau : le sien. Refus catégorique de faire vivre cela aux miens donc j'ai décidé de me confronter à moi même et en même temps, puisqu'on y est, de voir ce qui concernait mes gamins.
Mais je voulais me faire tester par une personne que je savais ne pas oser contester. Du coup... ben j'ai eu 1 an et deux mois d'attente.

Alors, pour ne pas entrainer mes mômes dans l'attente, je les ai fait tester d'abord (après leur avoir proposé, hein!) et résultats : deux petits HP hétérogènes.

Ainsi, j'ai eu le temps de manger le sujet pour tout le monde pendant 1 an et deux mois supplémentaires (en sus des 4 ans d'aller-retour sur le sujet, lectures comprises).

Le seul doute qui restait au final, était sur le fait de pouvoir du coup, ne pas être comme mes gamins. Mais comme j'ai passé ces trois derniers mois en votre compagnie, quelqu'un de très pertinent (@dani) m'a permis de résoudre aussi cette clé là, à travers un topic.

Donc ce qu'il fallait de stress, je l'ai vécu avant. Les derniers mois de doutes n'étaient plus que de l'impatience finalement et des résidus...tellement loin de mes émotions habituelles.

Ainsi, quand je me suis pointée ce matin à 10h00 tapante (chose pointée par la psy), ben j'étais concentrée mais cool!

Elle m'a reçu, demandé de m'asseoir, refait le tour sur mes motivations, fait le point sur les tests de mes mômes, fait des tours et détours sur ce qui me compose, de quel bois je suis faite... Tranquille puis m'a dit "ok, donc on va commencer, vous aller voir c'est facile!".

Là, j'ai eu ce petit pincement dans le ventre que j'ai pour "entrer dans un examen" et j'ai dit "on verra". (c'est qui le maître en moi, hein???!!!! mince alors!)

j'ai commencé par le vocabulaire et ce fut relativement simple et elle m'a fait marrer car elle m'a pointé à plusieurs reprises : "alors oui c'est exact mais vous n'auriez pas plus "court ?" et j'ai pas vraiment perdu le nord en disant "ben non, c'est moi ca!". Je lui ai dit que s'il y avait des subtests chronométrés je voulais les savoirs pour réguler mon temps en fonction de... et ma performance, en fait, je crois aussi. Bon _ ca marche pas comme ça en fait _ dans le réel !

on a enchaîné sur autres subtests plus logico_mathématique où je n'ai pas brillé par manque de concentration et par manque d'intérêt aussi peut être, un peu légère peut etre dans mon approche (ca me saoule, je fais pas) et parce que ca me demandait un effort que je faisais mais je ne voulais pas non plus faire monter la pression en fournissant un effort incommensurable (pour me préserver pour la durée).

Puis j'ai eu exercice de mémoire où j'ai pris un franc plaisir à découvrir que j'étais variable : plutôt bien, plutot pas bien, plutôt très bien, en fonction des modalités qu'on me proposait. C'était chouette ca!

Et sinon, j'ai vécu des séries, morte de rire intérieurement d'être aussi nulle là-dessus. J'avais du coup du mal à me concentrer, voulant fuir ce moment où on me demandait d'être logique dans l'espace car luttant contre ca depuis toute môme, j'ai bien compris que c'était pas mon fort. Alors j'ai fini par dire "bon, écoutez, je suis pas latéralisée donc j'ai un mal de chien à situer la logique de ce test mais ce que je vais faire c'est que je vais faire ma recherche à voix haute et parfois vous donner une réponse à l'intuitif au bout de ma réflexion personnelle, d'accord?". "pas de problème" m'a t on répondu. Elle m'a même dit ca un peu plus loin "celui là est pas très explicite mais du coup, vous vous allez le trouver avec votre système..." et ben ouais "banco!, trouvé!". Bon, j'ai pas dû exploser les scores non plus car je crois que ca, c'était chronométré mais j'ai au moins pu aller jusqu'au bout.

A ce stade du test, j'ai du faire une pause mentale car je lui ai dit :"je croyais que quand on se trompait, les questions s'arrêtaient à un certain stade?", elle m'a répondu "non, pas tout de suite : au bout de trois erreurs consécutives". ok, bon, allez "here we ggoooooooo..."

Retour à des tests plus "lettres que chiffres" ou plutôt culture G. Je suis allée jusqu'au bout, sans problème mais en ayant buggé sur un truc tout con. elle m'a répété là : "prenez votre temps, il est pas chronométré celui là et en plus, vous avez franchement de la marge!" . j'ai pas compris ce qu'elle voulait dire par de la marge. Je crois que j'ai compris à la fin, sur la dernière question quand elle m'a dit "mais comment vous savez ca?" euh... ben je l'ai lu, en fait. Elle a rigolé en disant "je vous donne la réponse que vous n'avez pas situé car vous allez voir que c'est drôle car vous me donnez les détails mais les évidences, ben non."... Ben ouais, ca j'avais bien compris que je regardais les jumelles à l'envers, ca fait partie des raisons pour laquelle je me suis posée la question la toutttttttteee première fois (toutoutte première fois, toutoute première fois, toutoutttte première foiiiiiiiaaahhhhs). J'accède au général par la loupe!

Après, le facteur a sonné donc ca a interrompu et tant mieux car j'ai pu souffler! et du coup on a re papoté (équivalent d'une courte pause clope sur les calendriers des chatons.... petite pensée pour @tamiri ) et on y retourne. Armée d'un crayon de papier, je réponds à celui que je pensais le dernier subtest en voyant la fin et en essayant de tout remplir pour contrer son "vous n'arriverez pas au bout car personne n'arrive au bout"... "hummmm défi, coool! j'y vais, je finis et toc!!!" et ben non, je suis pas allée au bout, raaaaahhh mais j'ai avancé quand même.

Et.......... ben non, j'avais pas fini en fait, donc je me retrouve avec de jolis petits cubes et là, mon grand petit avait dépoté là-dessus et donc je me suis remise en mode défi donc j'ai speedé et j'aime bien ca donc assez facile. C'est là où elle m'a dit : "oh ben ca c'est surprenant car vous fonctionnez très bien là-dessus alors que c'était pas votre tasse de thé sur l'autre test qui va avec. C'est pas votre cerveau qui bloque! c'est votre parcours de vie?" Ah? Ben, je sais pas, oui, peut être... Et je m'attendais du coup à ce qu'il y ait peut etre encore d'autres tests donc je restais concentrée mais non c'était le dernier apparemment car elle est partie dans une discussion cherchant à comprendre cet écart entre les deux. J'ai expliqué et j'ai notamment expliqué que "oui... j'ai eu mon lot dans la vie mais bon...".

Et du coup, elle a décidé de ne pas continuer d’autres subtests (enfin je crois pas...) mais une autre partie de test avec de la narration. Très drôle et très long aussi. Je lui ai demandé au milieu car c'était long si ce test là faisait partie du test général, j'ai cru que sa réponse a été "non" puis "mais c'est dans le contexte pour comprendre et vous fournir des éléments tout de même...".

Ensuite nous avons parlé un peu de ma vie, mais en mode soft puis de fleurs (héhé, elle adore les fleurs _ d'ailleurs super bouquet dans son entrée, moins convaincue par celui de son bureau_ et je suis, ben, tiens, fleuriste un peu qd même!) et là, on s'est dit à demain. car j'ai mon détail demain!!!! Hannnnnnn!!

Alors deux conclusions : Vive les stressés par anticipation (car finalement, le jour même, ben ca va) et vive la patience d'attendre plus d'un an... Je me suis permise des interactions que je n'aurais pas osées si je n'avais pas attendu si longtemps!

Voilà, j'ai fini sous vos applaudissements, bonsoir!

[enufsed]

merci pour ton témoignage, ça soulage hein quand on l'a fait ?
je n'ai pas eu à exercer autant ma patience avant le test que toi, mais la passation en elle-même fut plus une récréation qu'une épreuve (en te lisant j'ai quand même un peu d'amertume de n'avoir pas été prévenu des chronos sur les épreuves et comme la psy était jolie et que je cherche facilement à plaire je crois quand même que j'ai perdu du temps à...ne pas m'intéresser toujours exactement au truc pour lequel j'étais venu ).

Question : pour quand les résultats ?...parce que je suis pas contre une coupe de champagne au WEAAS

[Bulle d'o]

aujourd'hui, enufsed, aujourd'hui.... je serais fixée...