Encore un extrait de la revue ANAE de Juin.
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J'ai mis un lien researchgate, mais tout le monde ne peut peut être pas avoir de compte?
La dispersion intra-individuelle et le profil des scores dans les QI élevés - G. Labouret
- Fish
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Re: La dispersion intra-individuelle et le profil des scores dans les QI élevés - G. Labouret
Si si, on peut télécharger sans compte.
Merci pour ce lien.
Merci pour ce lien.
- kid Pharaon
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Re: La dispersion intra-individuelle et le profil des scores dans les QI élevés - G. Labouret
Ohlala Ghislaine, tu as sérieusement masterisé ta reconversion dis donc ! Tu es psychologue maintenant ? Toutes mes félicitations !
Par contre niveau vulgarisation scientifique, c'est toujours pas ça pour moi. Je croyais que les diagrammes de la page 6 étaient extraits d'un manuel d'orthodontie. La ligne B c'est clairement des caries !
Du coup, je me sens un brin obligé de lire cet article un peu attentivement
En même temps avec Jacques Grégoire, c'est plutôt une bonne compagnie en manière de psychométrie
Alors, si je comprends bien (et c'est pas garanti !) pour résumer, c'est pas parce qu'un Qi est hétérogène que le sujet est perclu de traumatistes, de rhumatisme, à des troubles cognitifs. Cela peut simplement refléter le développement de compétences spécifiques selon les opportunités et les intérêts du sujet. En gros, on performe plus ou moins dans un subtest parce que le domaine nous intéresse plus ou moins et pas parce que notre cerveau est plus ou moins bien cablé pour ça. C'est dingue ces études qui relativisent toutes nos croyances sur le sujet non ? Bientôt on va finir par nous dire que le surdoué moyen est un momo-pensant comme un autre.
L'étude avance que le HQI va développer des aptitudes spécialisées qui vont agrandir sont répertoire de stratégies à choisir et à mettre en œuvre et que l'étude de ces stratégies pourraient s'avérer plus pertinentes que l'étude du profil cognitif pour expliquer des différences qualitatives avec les momos. Ce qui est marrant parce que du coup, c'est par la spécialisation qu'on défini la différence du HQI alors qu'auparavant, c'était plutôt par l'inverse : parce qu'il était censé être bon partout. Priceless.
Sinon je note deux trucs intéressants (à mes yeux) :
1 - "La présence d’écarts entre les scores ne remet pas nécessairement en question la validité du QI." Ah bon ? Oui, oui alors même que "Kaufman et collègues ont longtemps recommandé aux cliniciens de considérer le QI total comme non valide, et de ne pas l’interpréter, lorsqu’une différence de 23 points ou plus était présente entre les indices". Du coup c'est plus d'actualité ? Yes my dear "Au vu du fait que 23 points est un écart courant dans les versions actuelles des échelles, puisque concernant la moitié des sujets, et de la validité du QI total en cas de non-cohésion, ils ont supprimé cette limite". Je mens pas, c'est en page 4 !
2 - La deuxième remarque concerne la détection de potentiels TTHQI, donc au dessus de 160 qui est la limite théorique du Wais IV. Je lis : "En pratique, une marge reste disponible, même pour le QI maximal de 160 : ce QI est atteint avec une moyenne aux sub-tests de 17,9/19 dans le WISC-IV et 18,2/19 dans la WAIS-IV." Si je comprends bien, ça veut dire qu'en théorie, il y a parfaitement la possibilité d'avoir plus de 160 au Wais IV. Pas que ça me concerne mais c'est toujours bon à savoir non ? Et ça c'est en page 5.
Et voilà. Bravo pour le boulot !
Par contre niveau vulgarisation scientifique, c'est toujours pas ça pour moi. Je croyais que les diagrammes de la page 6 étaient extraits d'un manuel d'orthodontie. La ligne B c'est clairement des caries !
Du coup, je me sens un brin obligé de lire cet article un peu attentivement
En même temps avec Jacques Grégoire, c'est plutôt une bonne compagnie en manière de psychométrie
Alors, si je comprends bien (et c'est pas garanti !) pour résumer, c'est pas parce qu'un Qi est hétérogène que le sujet est perclu de traumatistes, de rhumatisme, à des troubles cognitifs. Cela peut simplement refléter le développement de compétences spécifiques selon les opportunités et les intérêts du sujet. En gros, on performe plus ou moins dans un subtest parce que le domaine nous intéresse plus ou moins et pas parce que notre cerveau est plus ou moins bien cablé pour ça. C'est dingue ces études qui relativisent toutes nos croyances sur le sujet non ? Bientôt on va finir par nous dire que le surdoué moyen est un momo-pensant comme un autre.
L'étude avance que le HQI va développer des aptitudes spécialisées qui vont agrandir sont répertoire de stratégies à choisir et à mettre en œuvre et que l'étude de ces stratégies pourraient s'avérer plus pertinentes que l'étude du profil cognitif pour expliquer des différences qualitatives avec les momos. Ce qui est marrant parce que du coup, c'est par la spécialisation qu'on défini la différence du HQI alors qu'auparavant, c'était plutôt par l'inverse : parce qu'il était censé être bon partout. Priceless.
Sinon je note deux trucs intéressants (à mes yeux) :
1 - "La présence d’écarts entre les scores ne remet pas nécessairement en question la validité du QI." Ah bon ? Oui, oui alors même que "Kaufman et collègues ont longtemps recommandé aux cliniciens de considérer le QI total comme non valide, et de ne pas l’interpréter, lorsqu’une différence de 23 points ou plus était présente entre les indices". Du coup c'est plus d'actualité ? Yes my dear "Au vu du fait que 23 points est un écart courant dans les versions actuelles des échelles, puisque concernant la moitié des sujets, et de la validité du QI total en cas de non-cohésion, ils ont supprimé cette limite". Je mens pas, c'est en page 4 !
2 - La deuxième remarque concerne la détection de potentiels TTHQI, donc au dessus de 160 qui est la limite théorique du Wais IV. Je lis : "En pratique, une marge reste disponible, même pour le QI maximal de 160 : ce QI est atteint avec une moyenne aux sub-tests de 17,9/19 dans le WISC-IV et 18,2/19 dans la WAIS-IV." Si je comprends bien, ça veut dire qu'en théorie, il y a parfaitement la possibilité d'avoir plus de 160 au Wais IV. Pas que ça me concerne mais c'est toujours bon à savoir non ? Et ça c'est en page 5.
Et voilà. Bravo pour le boulot !
- Bulle d'o
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- Âge : 46
Re: La dispersion intra-individuelle et le profil des scores dans les QI élevés - G. Labouret
c'hachement bien c't'article!!!
Je suis ravie d'avoir pu lire un article "au dela de mes compétences de prédilections" et j'ai trouvé ca super car, égoistement, ca répond à une de mes questions...
Quand mon garçon a été testé...
- euh, je fais un interlude car je me rends compte que l'article souligne une réflexion autour des enfants mais parle principalement du WAIS soit le test des adultes, j'ai supposé par extension, qu'en fait, les exemples pris sur le WAIS est par extension, valable sur le WISC soit l'échelle de Wechsler, en général... "Hein? c'est ca?" -
Donc ce garçon, ben, il a plafonné sur un des subtests - cube- et la neuropsy a beaucoup appuyé pour lui là-dessus, en lui indiquant qu'il était foncièrement non- mesurable sur ce point, au max et qu'elle sentait qu'il aurait pu aller "bien bien plus loin" sur cet aspect et qu'il est le premier patient qu'elle voyait finir avec cette rapidité de temps. Elle voulait aussi le valoriser car il en avait besoin. Mais en même temps, il est dyssynchrone ++ sur l'IVT (de mémoire). Elle a posé le diagnostic HQI et un trouble anxieux généralisé (sans blague!!! on l'avait pas vu, tiens....).
Mais bilan ortho dit " dispersé" mais rien de pathologique a aucun niveau (un branleur cool, quoi ) et bilan neuro dit "pas TDAH" car pas de profil pathologique, juste très dispersé en lien avec "ennui probable"... Euh, si ca s'trouve, il a été diagnostiqué "adolescent" en fait (dois je sortir pour avoir écrit ca?).
Alors quand je dis cela à un professionnel psychologue spécialisé du monde des HQI et qu'il me répond "ah, profil dyssynchrone, où devez vous le réparer???" (en gros, c'était plus poli), ca m'énerve!!! Ben, non, gérer ses émotions, oui, ca l'aiderait mais sinon, ben il va super bien quoi, pourquoi devrais je nécessairement lui proposer d'être "réparé"... Et en plus, il est beau, c'est mon fils . Il est dyssynchrone non pathologique.
Ma fille, c'est plus compliqué, faudrait re faire le test mais faut attendre 1 an encore... Problème de vue réel avec incidence motrice et cognitive. Réparation faite (et elle en est contente... moins fatiguée)
Ca me rappelle ces parents ou adultes eux-mêmes qui luttent pour faire reconnaître le fonctionnement des personnes sourdes dans leurs choix d'être non appareillées qui utilisent le langage des signes comme base et refusent parfois de sortir de leur monde de silence car ils estiment de ne pas avoir à "être réparés" puisque tout va bien et que pour eux, ce monde est parallèle et co-existant mais ne peut pas être réduit à une notion de handicap (chapeau pour leurs combats, soit dit en passant).
Je suis ravie d'avoir pu lire un article "au dela de mes compétences de prédilections" et j'ai trouvé ca super car, égoistement, ca répond à une de mes questions...
Quand mon garçon a été testé...
- euh, je fais un interlude car je me rends compte que l'article souligne une réflexion autour des enfants mais parle principalement du WAIS soit le test des adultes, j'ai supposé par extension, qu'en fait, les exemples pris sur le WAIS est par extension, valable sur le WISC soit l'échelle de Wechsler, en général... "Hein? c'est ca?" -
Donc ce garçon, ben, il a plafonné sur un des subtests - cube- et la neuropsy a beaucoup appuyé pour lui là-dessus, en lui indiquant qu'il était foncièrement non- mesurable sur ce point, au max et qu'elle sentait qu'il aurait pu aller "bien bien plus loin" sur cet aspect et qu'il est le premier patient qu'elle voyait finir avec cette rapidité de temps. Elle voulait aussi le valoriser car il en avait besoin. Mais en même temps, il est dyssynchrone ++ sur l'IVT (de mémoire). Elle a posé le diagnostic HQI et un trouble anxieux généralisé (sans blague!!! on l'avait pas vu, tiens....).
Mais bilan ortho dit " dispersé" mais rien de pathologique a aucun niveau (un branleur cool, quoi ) et bilan neuro dit "pas TDAH" car pas de profil pathologique, juste très dispersé en lien avec "ennui probable"... Euh, si ca s'trouve, il a été diagnostiqué "adolescent" en fait (dois je sortir pour avoir écrit ca?).
Alors quand je dis cela à un professionnel psychologue spécialisé du monde des HQI et qu'il me répond "ah, profil dyssynchrone, où devez vous le réparer???" (en gros, c'était plus poli), ca m'énerve!!! Ben, non, gérer ses émotions, oui, ca l'aiderait mais sinon, ben il va super bien quoi, pourquoi devrais je nécessairement lui proposer d'être "réparé"... Et en plus, il est beau, c'est mon fils . Il est dyssynchrone non pathologique.
Ma fille, c'est plus compliqué, faudrait re faire le test mais faut attendre 1 an encore... Problème de vue réel avec incidence motrice et cognitive. Réparation faite (et elle en est contente... moins fatiguée)
Ca me rappelle ces parents ou adultes eux-mêmes qui luttent pour faire reconnaître le fonctionnement des personnes sourdes dans leurs choix d'être non appareillées qui utilisent le langage des signes comme base et refusent parfois de sortir de leur monde de silence car ils estiment de ne pas avoir à "être réparés" puisque tout va bien et que pour eux, ce monde est parallèle et co-existant mais ne peut pas être réduit à une notion de handicap (chapeau pour leurs combats, soit dit en passant).
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf