En vrai, tout ceci n'a pour moi aucune importance. Je vais prendre plus précisément l'exemple de la porte, parce qu'il revient et qu'il a l'air de parler à pas mal de monde (de façon différente), et qu'il illustre bien ce que j'avais sur le neurone du bout de la langue.
Première option : Un mec (ou une nana, c'est pareil) ne me tient pas la porte : je m'en contrefous, je n'ai pas besoin qu'on m'ouvre le passage, je ne me sens pas vexée, en réalité je n'y fais pas attention. Selon l'humeur, je passe devant, ou si j'ai pas envie, je fais passer en rigolant, "Allez-y, à vous l'honneur, je vous en contreprie,... toussa". Bref, no stress.
Deuxième scénario, on me tient la porte : est-ce par éducation ? par galanterie intéressée ? par dragouille light ? pour assoir un pouvoir ? par envie de mater mon cul, par automatisme, vague intérêt, avec arrière pensée ? Le tout, conscient ou inconscient ? A quels degrés ?
Bref, j'en oublie, mais il y a tellement de possibilités que je fais selon mon ressenti : je passe en remerciant, je passe sans remercier, ou alors je ne passe pas parce que je ne le sens pas, et dans ce cas je refuse poliment, si possible avec humour. Parfois ça donne lieu à plusieurs échanges avant que l'un ou l'autre ne cède, et.... voilà...
Peu importe si j'ai affaire à un homme, ou une femme, ou même un mélange des deux (ça arrive). Comme je n'ai aucune attente par rapport à ça, que je ne suis pas sur la défensive, et qu'il y a tellement de sens possibles que faute de savoir, j'ai décidé qu'il n'y en avait aucun, ... ben, ça finit toujours par passer (la porte

Dans le même genre d'idées et pour reprendre un autre exemple, j'apprécierais carrément qu'on me propose un coup de main pendant que je change une roue (même si je sais faire), tiens. Et peu importe si c'est intéressé, ou macho, ou... Comme dans la plupart des cas je n'en sais foutre rien à part quand c'est flagrant, je peux trouver ça simplement gentil... ou gênant selon les cas. Mais en définitive, je suis toujours libre de refuser ou d'accepter.
Bref, je préfère aborder les choses autrement qu'en dichotomie systématique homme/femme (ou chien, hibou, et caillou). D'ailleurs, est-ce qu'on reproduirait pas un même schéma sexué en focalisant l'attention sur ce genre de paramètre, et à ce niveau de détails (même si j'entrevois bien toute la supposée symbolique) ? Est-ce qu'il faudrait pas plutôt se concentrer sur des choses plus lourdes de sens (et y a du boulot) que des situations où on n'est même pas sûr(e)s de l'intention de la personne ?
(Et enfin, on peut aussi jouer à inverser les codes selon l'humeur, ça défige et ça détonne.)