Ma vision est la suivante :
Je pars du principe que les écarts types décrivent une réalité. Si on arrive à déterminer des réalités statistiques, sd (standard déviation) de 15 en 15 pour les échelles de Wechsler (WISC et WAIS) je ne vois pas pourquoi la pertinence de ces écarts cesseraient magiquement une fois passé la barre des 130. Le principe des écarts types existe aussi pour les autres tests de Qi : sd 16 pour le Stanford-Binet (base du test Mensa qui fait débuter la douance à 132), et sd 24 points pour le Cattel,
Je fais une rapide mise au point sur ce que veut dire Thqi (vu qu'on est en France et que les "spécialistes" du sujet n'ont pas été foutus de reprendre en les traduisants les intervalles anglo-saxon : Grosso modo : gifted ou moderately gifted (130-145), highly gifted (145-160), exceptionally gifted (160-175) et profoundly gifted (au delà de 175).
Thqi ne veut rien dire si ce n'est : "est au delà de 3 intervalles de la moyenne". On pourrait dire TThqi après 160 et TTThqi après 175 mais comme c'est ridicule on met tout le monde dans le même panier et la confusion augmente.
Personnellement, je me situe dans le quatrième intervalle (145-160) et si je ressent une différence parfois avec les Hqi de l'intervalle précédent, j'en ressent bien plus avec ceux de l'intervalle supérieure que j'ai pu croiser. J'ai passé un Wais III, donc je ne sais pas si mon Qi pourrait être supérieur à ce que j'ai obtenu mais justement, c'est cette différence ressenti qui me fait dire que si c'est le cas, ça ne m'amènerait probablement pas au delà de 160.
Seconde précision : les tests de Qi ne sont pas fait pour détecter les surdoués et passé un seuil, ils deviennent vraiment très aléatoire. En gros selon moi, dans les 10 derniers points du Wais quel qu'il soit. donc à partir de 140 pour le III et à partir de 150 pour le IV. Je ne parle même pas du Wisc, car vu qu'il s'agit réellement pour le coup d'un quotient (qui compare l'âge mental à l'âge standard des enfants du même âge) la surévaluation du Qi des enfants testés jeunes (sans doute moins à partir de l'adolescence) est à mon avis assez commune.
À noter que le Wisc IV s'est doté d'un outil spécifique, à ma connaissance non traduit en français (après échange passé avec Pearson France il s'est avéré qu'ils ne comprenaient même pas de quoi on parlait), qui permet de dépasser le seuil de 160 du test et d'obtenir des résultats beaucoup plus précis. Ces "extended norms" comme elles s'appellent, mises au point à la demande et avec la collaboration des associations d'enfants précoces n'ont pas été adapté pour adultes de toute façon (aux USA on teste les enfants jeunes car il y a une bourse et un enseignement spécifique à la clé, les tests pour adultes ont donc peu d'intérêt).
Il résulte de cela qu'il est compliqué, rien qu'en chiffre, de savoir qui est réellement Thqi. Il faut ajouter à cela qu'il est difficile d'obtenir un Qi global calculable. La littérature parlait d'un écart entre le Qi verbal et le Qi Performance de 12 points mais on m'a dit que dans son ouvrage sur le Wais (
L'examen clinique de l'intelligence de l'adulte) Jacques Grégoire considérait, en se référant au mode d'emploi du test, qu'un écart supérieur à 6 points entre deux items rendait ce Qi incalculable. Ce qui n'empêche pas des psys de donner un Qi total avec des écarts de plusieurs dizaines de points et d'autres à prendre le sous-Qi le plus élevé comme Qi total. J'ai cru comprendre par ailleurs que les Qi totaux calculables du Wais IV (je dis "le" parce que je parle du test) étaient eux-même extrêmement rares.
Au final, de quoi parle-t-on et de qui parle-t-on ?
NB : La littérature consacrée aux Thqis en langue anglaise se situe dans la continuité de ce qui précède, dans un contexte de réussite avec, pour les enfants, nombre de sauts de classe préconisé en fonction des intervalles et niveau de diplômes obtenu à la sortie. On est dans un système où la douance est valorisé comme critère de réussite. L'étude de caractéristiques "sèches", en dehors de signe extérieur de maîtrise d'un domaine, et a fortiori basé sur une certaine sensibilité du sujet, n'existe pas (à ma connaissance). Par contre il existe une littérature consacrée aux TThqis en effet et si j'ai bien une petite idée de quelques caractéristiques, n'étant pas à l'intérieur, je vais m'abstenir de parler de choses que je ne connais pas. Je ferais quand même une remarque, parce que c'est ce qui m'intéresse dans toute cette histoire de douance : pour moi, c'est au delà de 160 que le phénomène prend vraiment tout son sens. Et je rejoins Nikos Lygeros quand il affirme que c'est au delà de ce seuil que la capacité de penser l'impensable devient possible, capacité qui permet d'inventer des théories ou des concepts inexistants auparavant et qui font véritablement avancer l'humanité (et là chacun peut avoir à l'esprit des noms de personnages célèbres).
Bref, parlons hypothétiquement de l'existence de ces intervalles (auxquels je crois). Ceux-ci sont forcément numérique et correspondant à un déviation standard vu qu'on parle d'intervalle de Qi en théorie. Cependant vu les conditions de passation, il faut accepter une certaine fluctuation. En gros, il est tout à fait possible d'entrer dans l'intervalle 145-150 avec un Qi de 140 et de ne pas en faire partie avec un Qi de 150 (c'est exactement pareil pour pour être surdoué autour de 130 vous noterez). Tout dépendra du ressenti global des membres de ce groupe justement (là ou pour être surdoué, ça dépendra surtout du ressenti du psy qui fait passer le test) et c'est là que ça devient intéressant (et totalement flou par la même occasion).
Si j'en crois les discours off que j'ai pu avoir des psychiatres intéressés par la douance, il se passe effectivement quelque chose passé un seuil qu'on peut vaguement appeler Thqi, seulement, faute de cobayes sous la main, impossible d'aller plus loin que l'intime conviction. On voit bien un cerveau qui s'allume plus que les autres quand on passe des IRM (étude en cours à Marseille) mais on n'a pas la possibilité de vraiment faire des catégories différentes. S'ajoute la difficulté de simplement parler du sujet. C'est touchy ! C'est le moins qu'on puisse dire. Pour avoir fait quelques réunions Thqi ces dernières années, je peux vous dire que systématiquement, des voix s'élèvent pour s'indigner de cette atteinte intolérable à l'égalitarisme des Hqis. Une fois passé 130, tous dans le même panier ! Donc, tant qu'on aura pas un peu évolué sur le sujet (et il va falloir encore quelques années pour ça, pour que la communauté surdouée s'autorise à regarder le problème avec autre chose que de la défiance), il sera difficile de faire des progrès scientifiques sur le sujet (c'est à dire dans des protocoles faits avec un minimum de sérieux).
NB : réunions Thqis toujours merdiques, trop de wannabee, impossible d'en tirer le moindre enseignement, je ne crois plus trop à l'intérêt de ces réunions sauf à venir avec son test et à le présenter à l'entrée pour être sûr mais c'est pas demain la veille.
Reste les ressentis.
Là dessus, je ferais déjà la remarque suivante : je ne connais pas un Thqi qui ait annoncé avant de passer sont test qu'il l'était certainement et dont le résultat à été corroboré par le dit test. Je ne connais que des Thqis qui espéraient passer la barre des 130 et qui ont été très surpris d'avoir un score aussi haut. Je connais aussi pas mal de gens prétendants être Thqis n'ayant jamais passé de test mais faisant croire l'inverse parce qu'ils se sentent plus intelligents que la moyenne des Hqis et d'autres pérorant sur leur résultat présumé s'ils passaient un test. Je connais aussi quelques Thqis pour être tout à fait honnêtes qui ont joué la provoc en affirmant que les Hqis étaient pour eux aussi cons que des ###morno-pensants### pour des Hqis (ce n'est pas ce que je pense, loin de là, mais ça s'entend souvent). Avec le recul, certains étaient des mythomanes avec un score inférieur à 145, d'autres avaient des souvenirs de tests passés enfants mais n'avaient plus de papier sous la main pour témoigner de la réalité de leur résultat. Dans tous les cas, ils s'agissait beaucoup de provocation et d'un conflit entre un complexe de supériorité et d'infériorité qui s'exprimait en fonction des moments sous forme de l'auto-dénigrement le plus total.
C'est là que je veux en venir : les Thqis que je connais ne se sentent pas plus intelligents que la moyenne, et pour beaucoup, c'est le regard que l'on porte sur eux qui les incite et les autorise à se sentir ou se penser différents. Les TThqis que je connais par contre, ont parfaitement conscience de leur différence et de leur intelligence. Entendez : de leur capacité (ce qui est différent de savoir comment s'en servir de façon sereine, productive et épanouissante).
Beaucoup de Hqis que j'ai pu côtoyer ont toujours eut conscience (avant test) de leur différence et de leur supériorité intellectuelle sur leur environnement, le fait d'être reconnu surdoué leur permet d'affirmer une sorte de revanche sur un monde qui leur aurait fait du tort, comme une confirmation de cette injustice toujours ressentie. À l'inverse, la plupart des Thqis que je connais n'avaient pas conscience de cette différence ou du moins, ne la mettaient pas sur le compte d'une différence cognitive. Ils ne voyaient que leur difficultés adaptatives et en déduisaient chez eux un "moins" plutôt qu'un "plus". Même après le test, la différence de la norme entraîne plus une culpabilité (de ne pas pouvoir faire mieux malgré son potentiel) qu'une jouissance (d'être bien meilleur que les autres grâce à ce potentiel).
Leur préoccupation et alors bien souvent plus de l'ordre de la compréhension de ce qu'ils sont que de l'affirmation. Ce qui est très flagrant quand des discussions ont lieu sur le sujet. Quand certains en parlent pour essayer de comprendre ce que cela pourrait expliquer d'eux, d'autres, nombreux, sont persuadés qu'ils exhibent leur gros Qi par prétention et fierté d'une intelligence que l'on perçoit extérieurement, mais extérieurement seulement, comme supérieure (d'où ces wannabee qui sont persuadés d'être Thqis par prétentions). Le Thqi, contrairement aux apparences et donc véritablement humble. Et en écrivant ça, je rigole parce que l'égocentrisme n'épargnant personne, les Thqis n'en sont pas exempts, loin de là ! Je précise alors que l'humilité dont je parle ne concerne que la valeur ajoutée supposée du résultat du test.
Il s'agit bien évidemment d'un ressenti personnel globalisant et non pas d'une règle établie et je ne parle que de gens qui vont pas très bien, vu que si des Thqis s'en sortent bien dans la vie, je ne les ai pas croisés sur des forums, ils ont mieux à faire.
En partant de cette hypothèse, j'ai l'impression de voir une plus grand difficulté à utiliser ses capacités ou à en avoir conscience chez les 145-160 que dans l'intervalle du dessous ou dans celui du dessus. L'intervalle du dessus par contre va plus comporter de personnalité de type asperger ou avec des traits autistiques plus développés. Des personnes qui vont se mettre à l'écart, vivre à l'écart, échanger comme derrière un écran avec le monde extérieur avec une certaine froideur même quand la volonté et d'avoir des échanges qui se veulent chaleureux.
Dans ma vision, j'aurais tendance à dire (en traçant des catégories à gros traits) :
- Les Hqis disent : "je sais faire cela, que ne savent pas faire les gens normaux" (plutôt générique : comme la plupart des Hqis en général);
- Les Thqis s'entendent dire : "tu sais faire cela que les gens normaux et les Hqis ne savent pas faire ou moins bien" (plutôt spécifique : tel talent chez tel individu en particulier) ;
- Les TThqis se disent : "à quoi bon savoir faire des choses que les autres gens ne peuvent même pas imaginer si je n'arrive pas à communiquer dans ce monde avec les autres êtres humains ?"
NB : il existe des asperger à tous les niveaux de la douance mais j'ai l'impression (et je n'ai rien inventé) que les traits se renforcent plus le Qi s'élève.
À ce sujet, j'aurais une remarque à faire : une amie autiste légère (asperger) avec une fille autiste lourde et une enfant surdoué m'a raconté qu'elle s'était rendue à une réunion de parents d'autistes pour se rendre compte que 70% des parents présents avaient comme elle, en plus d'un enfant autiste, un autre enfant surdoué. Et les enfant surdoués de ces couples en âge d'avoir une opinion sur le sujet de la reproduction déclaraient ne pas vouloir avoir d'enfant de peur d'avoir un enfant autiste. Le continuum entre la douance et l'autisme n'est pas qu'une légende !
Pour revenir à la question du Qi, j'ai aussi lu que plus le Qi était élevé, plus le score global pour obtenir un Qi global élevé était homogène. Il ne ressort donc pas de réelles faiblesses sur l'ensemble des sub-tests ce qui apporterait plus de lucidité et une plus grande, ou plus complète, vision d'ensemble. Cela peut avoir une incidence sur des pulsions que l'on pourrait appeler mégalomanes qui poussent les réflexions existentielles à se mêler d'un désir d'absolu encore plus fort que la moyenne (des Hqis) et qui incite à ne pas parvenir à se contenter de la réalité pour préférer des objectifs de grande envergure. Quelqu'un (un TThqi) une fois à parlé de "but ultime" inscrit dans la psyché, une sorte de pulsion génétique inné, corporelle, neurologique.
Je ne sais pas exactement ce que cette personne voulait dire, mais ça résonne avec une expérience que j'ai eu l'occasion de faire. À l'occasion d'un jeu lors d'un séminaire de développement personnel, il fallait choisir une objectif un peu relevé (c'était un jeu hein), la plupart des gens aspiraient à trouver l'amour, du boulot, mieux communiquer avec son conjoint… j'ai dit que j'aspirais à sauver le monde. Je m'attendais pas à être le seul, ça me semblait banal, ça ne l'était pas. J'ai croisé une autre fois un type perché (en Qi) qui avait exactement la même idée. Je ne pense pas que ni l'un ni l'autre ne réalisera ce but mais nous ne sommes ni fous enfermé en HP, ni pleins d'amour pour son prochain et engagés dans l'humanitaire ou l'associatif. Pour autant, cette pulsion nous semble à tout deux la seule qui vaille au fond, la peine de se projeter vers.
Je voudrais faire une remarque sur le caractère. Évidemment on fini par dire que pas un surdoué ne se ressemble. Personnellement, je trouve que si, beaucoup mais c'est peut-être d'apparence moins vrai pour les Thqis vu qu'il sont moins nombreux, on se rend moins compte des similitudes vu qu'il est plus difficile de les regrouper en catégories. Je me suis interressé à cette question du caractère, pour moi en premier lieu, et pour ce faire, j'ai eu l'occasion de me pencher sur le MBTI et sur l'Ennéagramme (tant pis si ça exaspère certains que je m'appuie sur ces catégorisation des individus. Personnellement je les trouve pertinentes). Or, il se trouve que j'ai un bon ami, Thqi, qui semble correspondre de façon assez troublante avec mes propres profils. Justement, malgré des différences, nous sommes tous les deux souvent très surpris de voir nos similitudes incomparablement plus fortes que chez tout autre Thqis (ou autre individu) de notre connaissance.
Deux possibilités selon moi :
- Nous reconnaissons chez l'autre des trais de caractères communs. Cependant, j'ai croisé d'autres personnes avec les mêmes profils, non Hqi et non Thqis, sans me reconnaitre fortement en eux.
- Une fois mis de côté la question des caractères (comme si ils s'annulaient car identiques), les modes de fonctionnement mentaux résonnent avec forces. Ce qui serait de l'ordre des points communs Thqis, associés à nos types. En gros les effets visibles des types (il y a quand même beaucoup de façon d'être d'un même type) sont beaucoup plus proches que pour d'autres.
Pour identifier des comportements "typiques" Thqis, ils pourraient être intéressant de comparer des individus aux modes de fonctionnement similaires (sexe, âges, milieux… puis types MBTI et ennéagramme par exemple) avec des Qi différents (non surdoué, Hqi, Thqi, TThqi…). On se rendrait compte alors que lorsque l'on compare ce qui est comparable, les différences ne sont pas si grandes à Qi équivalent, et beaucoup plus dans le cas contraire.
Dans tous les cas, difficile d'identifier des points communs typiquement Thqis en dehors de la prise en compte des comportements et du caractère. Tout ce que l'on peut dire c'est que la communication sera plus profonde, plus naturelle, plus égale (écoute, parole et silences) quand on appartient au même intervalle et à condition d'avoir des références communes (caractères, comportements, vécu, humour…) et que cela en soit, est déjà révélateur de quelque chose. L'inconvénient c'est qu'on se lasse encore plus vite de la personne vu qu'on sollicite un échange plus intense qu'à l'accoutumé et les intervalles de récupération entre deux échanges intenses sont plus long qu'avec d'autres personnes avec qui l'échange sera plus laborieux et qu'on pourra faire durer plus longtemps pour arriver à se comprendre et à se connaître (et ça peut-être agréable de passer du temps à se découvrir plutôt qu'à se reconnaître).
En fait la question du caractère, des modes de fonctionnement intimes me semble au cœur du problème à identifier des caractéristiques propres aux Thqis. Dans la barrière précédente, la différence de mode de fonctionnement cognitive entre normos-pensants et surdoués, entre penseurs normaux et penseurs divergents, est suffisamment notable pour que la question du caractère et du comportement ne se pose pas. Dans les barrières supérieures, c'est l'inverse qui se passe. Le mode de fonctionnement cognitif entre un Hqi et un Thqi sera le même, mais l'intensité ne le sera pas. Cette intensité va produire, quand elle est active, une capacité de recul, de méta-analyse, de pensée originale, de pertinence plus importante. En gros oui, il y aura une différence de pensée visible entre un Hqi et un Thqi. Et ce sont les Hqis qui vont le remarquer et le faire remarquer justement. Mais celle-ci va s'exprimer à la marge, non de façon continus, lors de rares éclaircies ou dans des situations très particulières quand les systèmes de défense de l'individu seront inactifs ou au plus bas ou sous l'emprise de la passion.
Seulement, chez des gens dont le développement à été contrarié, cette agitation du ciboulot a des effets pervers à la limite de l'empoisonnement. Les névroses et les systèmes de défenses afférents vont être boostés par la nature même de son intelligence spécifique, elles vont s'en nourrir. On le constate en thérapie, le cerveau d'un Thqi adulte à créer un réseau dense de pare-feux impossible à déjouer de l'extérieur. Là ou un Hqi pourra s'appuyer sur sa différence entre ses modes de pensées et ceux du reste du monde pour se définir et se penser, le Thqi aura entre le monde et lui-même le rideau des Hqis. Eux-même pouvant clairement se définir comme différents des autres et sachant pour quelles raisons. Le Thqi aura donc du mal, lui, à penser sa différence et donc à embrasser son identité.
Si on passe par des "traducteurs" comme le MBTI ou l'ennéagramme, on met en avance des compulsions, des peurs qui génèrent des systèmes de défense qui vont provoquer des comportements pour l'ennéagramme. Des fonctions cognitives complémentaires plus ou moins maîtrisées avec des fonctions préférées et des fonctions délaissées pas du tout maîtrisées qui prennent le dessus en cas de stress pour le MBTI. J'aurais tendance à penser que le côté négatif du caractère va profiter de l'énergie psychique disponible en quantité (chez un surdoué) et que cela sera boosté encore plus par un ego défaillant (on parle toujours du surdoué pas bien dans ses baskets, celui pour qui on se pose des questions étant donné que celui qui va bien, ça se voit tout de suite de quoi il est capable mais pas longtemps parce qu'il fait autre chose de sa vie que de traîner sur un forum une fois qu'il a récupéré la maîtrise de ses fonctions).
Selon moi donc, un "type" chez un Thqi sera donc plus pathologique, plus complexe comme une prison mentale élaborée dont il n'arrive pas à s'échapper car nourri par ses peurs, alimenté par son énergie et dont il est le seul à pouvoir atteindre la clé sans savoir où elle est rangée. Je dirais que chez un Thqi non équilibré le choix de se désintégrer positivement s'impose à un moment donné comme une absence de choix. Pour pouvoir connaître ce qui caractérise un Thqi il faudrait connaître soit des individus qui fonctionnent bien (on n'en croise pas vraiment mais quand c'est le cas, on les remarque) soit des individus qui fonctionnaient mal mais qui on réussi à se redéfinir après une désintégration positive et qui fonctionne correctement désormais. Je ne doute pas que ça arrive mais la connaissance de la douance chez l'adulte (en France) est vraiment très récente et de tels individus n'existent peut-être pas encore (enfin si, certainement, mais ils ne nous fréquentent pas les salauds !). Certains qui donnent l'impression d'aller bien se sont juste construit un faux-self monstrueux pour cacher leurs dysfonctionnements au monde et à eux-même. Ils sont juste en représentation.
Voilà ce qui me vient à l'esprit pour parler de Thqi.
ps : autorisation de corriger les fautes si il y en a, j'ai fait ce que j'ai pu ^^
ps 2 : tant que personne n'a posté derrière, je continu à rajouter des idées, désolé pour ceux qui m'ont déjà filé une étoile (jaune !) si je dis des trucs après coup que vous n'approuvez pas...